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Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires - RESF44 - Page 38

  • Conférence de presse le 23 juin à 11 h 30 à St-Sébastien sur Loire

    Tous les parrains et marraines qui peuvent se rendre disponibles demain sont invités à participer à la conférence de presse qui se tiendra demain à partir de 11 h 30 à l'école Jean de La Fontaine de St-Sébastien sur Loire, en vue d'annoncer la journée de mobilisation régionale du 1er juillet prochain à Nantes.

    Ci-dessous, le communiqué que je viens d'envoyer à la presse.
    Ci-joint, la dernière mouture du tract d'appel à la mobilisation signé Muriel Khelladi. (A dupliquer et diffuser dans les écoles et en toute occasion)





    Mesdames et Messieurs les journalistes,

    A  une semaine de la date butoir au-delà de laquelle plus d'une centaine de familles étrangères du département risquent la reconduite à la frontière, à quelques jours du grand temps fort du 1er juillet prochain à la pointe Est de l'Ile de Nantes, le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires vous invite à la conférence de presse qu'il tiendra demain, vendredi 23 juin 2006 à partir de 11 h 30, à l'école Jean de la Fontaine de Saint-Sébastien sur Loire, 15 rue Pyramide.

    Comme celles de St-Herblain, du Loroux-Bottereau, de Saint-Nazaire, de Nantes (où pas moins d'une cinquantaine d'enfants et de jeunes vont être parrainés), et comme d'autres communes du département, la ville de Saint-Sébastien sur Loire travaille actuellement à l'organisation d'une cérémonie de parrainage républicain à destination d'enfants étrangers menacés d'expulsion.

    Pour plus d'informations, veuillez trouver ci-joint le tract d'appel à la mobilisation régionale du 1er juillet 2006.

    Nous comptons  sur votre présence pour couvrir la mise en oeuvre et le déroulement d'un événenement qui, d'ores et déjà, s'annonce exceptionnel.



    Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires (RESF 44)
    http://enfantsetrangers.hautetfort.com
    Contacts : 06 72 47 04 33 - 06 67 20 51 43

  • IGNOBLE !!!

    Je relaie cette réaction de Michel Lecler et Marie-Aline Boyet du RESF  49 (comité de soutien à Oumar Diallo).

    Elle en dit long sur le sort qui pourrait bien attendre toutes les hommes et les femmes pour lesquels nous nous battons depuis si longtemps maintenant !!!

    Ignoble, c'est le mot !!! 

     

     

    IGNOBLE

     

    Madame KAMARA est d'origine sénégalaise. Elle vient d'une  région tourmentée du Sénégal (la Casamance). Les affrontements  entre l'armée et des « bandes de rebelles » y sont nombreux. Son mari est assassiné. Enlevée, elle est torturée, violée. Elle fuit son pays aidée généreusement dans un premier temps par une personnage qui s'avère ensuite être un homme intéressé et sans scrupule. Elle arrive en France en avril 2003. Elle est déboutée de sa demande de réfugié politique par l'OFPRA et tombe sous le coup d'un arrêté de reconduite à la frontière. Elle dépose un recours devant la commission de recours des réfugiés le 28 février 2006 qui n'a pas à ce jour statué.

    En France, elle fait la connaissance d'un homme. Tous deux se fiancent et décident de se marier le 1 juillet 2006. Les bans sont publiés à la Mairie de la Salle de Vihiers (petite commune du Maine et Loire) le 19 juin. Le même jour, elle reçoit une communication téléphonique la convoquant le 20 juin à la gendarmerie pour vérification de son passeport et de ses domiciliations. Le prétexte est déloyal. A son arrivée, la police qui l'attend l'arrête et la transfert au commissariat d'ANGERS avant de pouvoir l'expulser vers un pays dans lequel elle ne peut plus vivre.

    Le comité de soutien, Resf, toutes celles et tous ceux qui,  refusent d'être les témoins de ces ignominies, activent leurs réseaux proches ou éloignés et demandent la libération de Madame KAMARA.

    Ce matin, Madame KAMARA est embarquée dans une voiture de police pour être tranférée à l'éroport de  Roissy Charles De Gaulle. Alors qu'elle roule sur l'autoroute, coup de fil dans la véhicule de la police: il y a erreur de personne, ce n'est pas Madame KAMARA qu'il fallait embarquée mais une autre.... Demi tour ... Madame KAMARA est de nouveau dans sa cellule. Une autre personne l'a remplacé dans la voiture ....IGNOBLE.

    Continuer à adresser les messages de protestation à la Préfecture du Maine et Loire (voir blog :http://comitedesoutienoumardiallo.hautetfort.com

     

  • Appel pour Bolorozia du Collège Talence à Nantes

    Voici le texte que nous diffusons aux parents d'élèves et dans le quartier :
      

        MOBILISONS-NOUS POUR BOLOROZIA
      
      La réunion du mardi 6 Juin à laquelle vous avez massivement participé a permis de faire connaître à un plus grand nombre, par le biais des médias, la situation de Bolorozia.
      Votre présence et vos dons ont montré la grande solidarité qui se crée autour d’elle et de sa maman. Nous vous en remercions.
      
      Pour peser encore d’avantage lors du  nouvel examen de leur dossier par la préfecture, la mobilisation doit être maintenue. Nous voulons revoir Bolorozia au collège à la rentrée prochaine.
      Il faut continuer à demander la régularisation de Bolorozia et de sa maman.
      
      
      Rejoignez-nous JEUDI 22 JUIN à 17h30 devant le Collège pour  une grande chaîne humaine  
                
            
      
        
      Collège Talence - Collectif « mobilisons-nous pour Bolorozia »
      Contact info : soutienbolorozia@yahoo.fr

  • M. COVACI a été libéré

    Merci à toutes celles et tous ceux qui, nombreux à Nantes, en Loire-Atlantique et dans toute la France autour du Réseau Education Sans Frontières, ont oeuvré sans relâche pour obtenir que cet après-midi M. Covaci, placé en rétention depuis son interpellation par la Police de l'Air et des Frontières le mardi 13 juin, soit libéré.

    Au terme d'une longue semaine de rétention dans les conditions que l'on sait (ou, quand on les ignore, que j'invite tout un chacun à essayer de connaître...) , après l'humiliation de l'arrivée menottes aux poignets entre deux policiers et devant des proches au Tribunal Administratif vendredi dernier,... bref au terme de nouvelles souffrances comme en connaissent au quotidien depuis des semaines et des mois toutes les familles de notre entourage, M. Covaci est libre. Libre mais dans une situation administrative toujours compliquée.

     Par cette mobilisation exemplaire, nous avons démontré que chaque fois que la même situation se représentera, nous serons en mesure de nous opposer, et qu'il faudra compter avec tous les réseaux de soutien de parents d'élèves et d'enseignants qui, à Nantes comme partout ailleurs en France, poussent comme des champignons.

    Le vent tourne, le vent tourne ... souhaitons qu'il inspire la sagesse à notre Ministre de l'Intérieur.

     En attendant, je rappelle le rendez-vous de ce soir, mercredi 21 juin, à 20 h, place du Roi Albert derrière la Préfecture pour une mobilisation silencieuse et pacifique dans le cadre des concerts que M. le Préfet de Loire-Atlantique donne dans ses jardins. Nous devons calmement rappeler que derrière celle de Covaci, c'est une centaine de familles de notre département qui vivent dans l'angoisse ... et pour certaines sans toît.

     

     

     

  • URGENCE EXPULSION DE M. COVACI




    APPEL d'URGENCE



    De retour de la réunion du Collectif qui,  à l'approche du 1er juillet, a fait le plein de participants, j'ai eu confirmation par deux sources différentes de l'expulsion demain à 9 h 00 au départ du Centre de Rétention de Nantes (commissariat Waldeck-Rousseau) de Matei Covaci, le musicien expulsé le jour où, dans ses jardins, à partir de 20 H 00, Monsieur le Préfet de Loire-Atlantique convie nantais et nantaises à une soirée musicale placée sous le signe du métissage culturel. (cf http://www.loire-atlantique.pref.gouv.fr/accueil.html  ou ouvrez le fichier joint).



    En accord, avec la décision collective prise ce soir par le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, je relaie l'invitation vers  toutes celles et tous ceux qui pourront se rendre disponibles demain, mercredi 21 juin 2006 à deux reprises :


        - dès 9 heures du matin, soyez nombreux devant le commissariat Waledeck-Rousseau, autour de ses amis de l'école Gustave Roch de Nantes où sont scolarisés ses enfants, Ferdinand et Matei à soutenir ce papa au moment de son départ


        - à 20 h 00,  expulsion ou pas, retrouvons-nous nombreux dans les jardins de la préfecture pour faire savoir silencieusement et montrer une fois encore à M. le Ministre de l'Intérieur par l'intermédiare de son Préfet, que nous, parents d'élèves, enseignants et citoyens ne laisserons pas, sans rien dire, expulser les familles des amis de nos enfants.



    Nous invitons également tous les élus qui, le 1er juillet, prendront part aux parrainages républicains à Nantes comme dans d'autres villes du département, à nous rejoindre.

    Continuez, que vous soyez nantais ou pas, que vous habitiez la Loire-Atlantique, le Maine et Loire ou l'Aveyron, à interpeller encore et encore le Préfet de Loire-Atlantique à l'adresse suivante : bernard.boucault@loire-atlantique.pref.gouv.fr .
    Il saura, n'en doutons pas, faire remonter à l'intéressé qui, espérons-le, comprendra notre attachement à Matei Covaci.

    Mobilisons-nous !!!

     

  • URGENT / expulsion du papa des enfants de l'école Gustave Roch

    Vendredi 16 juin, nous avons assisté à l'examen par le juge du Tribunal Administratif de Nantes de la situation de M. Covaci, papa de deux enfants scolarisés depuis janvier 2004 à l'école maternelle Gustave Roch de Nantes.

    Voici le commentaire que nous avait alors inspiré cette situation :

             

    Cet après-midi, malgré la présence dans la salle des enseignantes de ses enfants, de parents d'élèves amis, de membres du Collectif et de plusieurs journalistes de la presse locale, la juge du Tribunal Administratif a rejeté l'appel du papa roumain de Ferdinand et Mattei scolarisés à l'école Gustave Roch de Nantes.

    Arrêté mardi 13 juin et placé en rétention depuis, ce papa rom que beaucoup de nantais connaissent sans doute pour l'avoir entenduégayer de sa musique aux accents tziganes certaines places et scènes de Nantes, est descendu, menotté, d'un panier à salade qu'il a regagné une heure et demi plus tard, escorté comme doit l'être un dangereux musicien père de deux enfants régulièrement scolarisés dans une école de Nantes.

    Ce soir, une fois encore, je ne comprends plus rien.

    Pourquoi, après le déferlement médiatique qu'avait généré il ya une dizaine de jours la 'toute petite annonce ' du Ministre de l'Intérieur  la circulaire transmise le 13 juin aux Préfets susceptible, quant à elle, de permettre la régularisation d'un grand nombre de familles avant la fin de l'été ..., pourquoi donc cette circulaire mystérieuse n'a-t-elle pas encore fait plus de bruit dans les médias, ni dans le cabinet de l'avocate qui officiait aujourd'hui sans jamais y faire allusion dans sa plaidoirie, ni dans le bureau du fonctionnaire de Préfecture  préposé à l'expulsion ???

    Pourquoi, pourquoi ? Il y a quelque chose qui m'échappe !

    Une chose est sûre, ce soir M. Covaci dormira (s'il y parvient) en centre de rétention ... et sa femme comme ses enfants vivront dans l'angoisse de son prochain départ.

     A suivre !!!

    Ce matin, 19 juin,  nous avons appris que M. Covaci devra quitter le centre de rétention de Nantes mercredi 21 juin au matin ..., sans doute pour être expulsé.
    Déjà, autour de l'école Gustave Roch et du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, la mobilisation s'organise.
    Hier, en présence de Jack Lang et des nombreux artistes réunis autour de lui pour dédier la prochaine fête de la musique à tous les enfants actuellement menacés d'expulsion au-delà de la date fatidique du 30 juin 2006, nous avons pu lancer un appel en faveur du musicien rom expulsable le jour de la fête de la musique.

    Par ce message, nous invitons tous les réseaux et tous les citoyens destinataires de cet appel à faire pression sur le Préfet de Loire Atlantique, en exprimant leur indignation quant à cette situation et à exiger le maintien sur le sol français de M. Covaci dont voici un portrait plus détaillé :

    Matei Covaci, né le 20 février 1955 à Sevis en Roumanie, comme tant d'autres de ses congénères , a dû fuir les persécutions qui, dans son pays sont infligées aux roms et est entré en voiture avec un passeur en France en mai 2002. En 2005, il est retourné en Roumanie pour refaire un passeport, ce qui lui aura sans doute porté préjudice lors de l'examen de son appel vendredi 16 juin au Tribunal Administratif de Nantes.
    Ses enfants, Ferdinando Matei (né le 27 juin 1999) et Matei Andrei (né le 19 février 2001) en Roumanie, sont depuis janvier 2004 régulièrement scolarisés à l'école maternelle Gustave Roch de Nantes.
    Le 13 juin dernier, M. Covaci a été interpellé par la Police de l'Air et des Frontière et placé en centre de rétention à Nantes où il séjourne encore aujourd'hui, dans des conditions que je laisse à chacun le soin d'imaginer. Le 16 juin 2006, devant le Tribunal Administratif de Nante, son appel de l'Arrête de Reconduite à la Frontière prononcé à son encontre par le Préfet de Loire-Atlantique a été rejeté.
    Le 21 juin, il risque donc d'être tout simplement expulsé laissant derrière lui sa femme et ses deux enfants.

    Pour faire part de votre soutien à M. Covaci, n'hésitez pas à adresser un courrier électronique au Préfet de Loire-Atlantique, en le priant, vu la criculare du 13 juin qu'il aura forcément reçue de son Ministre de tutelle, de surseoir à cette mesure d'expulsion d'un papa qui, quelque jour plus tard, aurait sans doute pu bénéficier de cette nouvelle mesure.

    Voici deux adresses :     Etrangers@loire-atlantique.pref.gouv.fr ; Communication@loire-atlantique.pref.gouv.fr


    Pour le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires de Nantes
    Frédéric CHERKI
    Parent d'élèves scolarisées à l'école Louise Michel de Nantes
    Membre du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires (RESF 44)
    http://enfantsetrangers.hautetfort.com
    Contact : 06 72 47 04 33
  • Pétition "Nous les prenons sous notre protection"

    Un petit mot pour vous dire que l'appel "Nous les prenons sous notre protection" lancé par le Réseau Education Sans Frontières a dépassé aujourd'hui le cap des 60000 signatures.

     Continuez, partout où vous le pouvez à le faire signer.

    La fête de la musique, les fêtes d'école à venir, à Nantes ou partout ailleurs, peuvent être de bonnes occasions de se rapprocher encore de l'objectif des 100000  signatures avant le 30 juin prochain. 

  • Les élus communistes s'engagent dans le parrainage

    A l’attention du collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires

     

     

     

             Madame, Monsieur,

    Chers ami(e)s,

     

             Le « sursis » accordé par la circulaire du Ministre de l’intérieur du 31 octobre 2005 protégeant plus ou moins les jeunes et leurs familles jusqu’à la fin de l’année scolaire, prend fin le 30 juin 2006. Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, avec le soutien du Collectif Unis Contre une Immigration Jetable appelle à une mobilisation le 1er juillet autour d’une vaste action de parrainages républicains.

             Les communistes de Loire Atlantique et leurs élu(e)s seront fiers de devenir « parrain » ou « marraine » de jeunes sans papiers, scolarisés dans notre département, lors des cérémonies de parrainage, prévues ce 1er juillet. Nous mettons en place un dispositif pour collecter ces engagements d’élu(es et de militants et vous les faire parvenir dans les plus brefs délais.

             Davantage qu’un symbole, nous considérons ce titre de « parrain » comme un engagement, un acte fort de résistance à la politique du gouvernement, soutenue par la droite départementale, qui bâtit, jour après jour, depuis juin 2002, une République de l’exclusion.

    Qu’y a t il de plus abject que de se servir des écoliers, des collégiens et des lycéens pour provoquer l’expulsion de leurs parents ainsi que la leur. C’est une atteinte grave aux principes mêmes de la protection de l’Enfance. Cette protection ne peut être assujettie à la nationalité française. N’en déplaise à M. Sarkozy.

             Par circulaire, le Ministre de l’intérieur a fixé aux Préfets l’objectif de 25 000 expulsions pour cette année. Et tant mieux si ce chiffre est dépassé. Cerise sur le gâteau, un soin particulier est apporté aux conditions de retour au pays, présenté comme un bienfait et non une de mise en danger physique, morale et sociale, réforme du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) à l’appui.

             De plus, le CESEDA nie le droit aux sans papiers scolarisés de poursuivre leurs études en France. Ces jeunes ne répondent pas aux critères de l’ « immigration choisie ». Le CESEDA institutionnalise donc, par voie légale, leur reconduite à la frontière, manu militari.

             Et les méthodes employées font frémir : dénoncé, arrêté, embarqué, menotté, mis à croupir dans un centre de rétention bondé, mis de force dans un avion ou un bateau. Et tout cela se passe dans un pays encore meurtri de persécutions insupportables et nous rappellent les heures les plus sombres de notre histoire.

             Si par la protection que nous offrons par le biais du parrainage, nous sommes considérés comme des hors la loi ; ce n’est pas la première fois dans ce pays que la désobéissance civile devient un devoir républicain.

             Ainsi parrainés, les jeunes concernés auront à leur disposition un réseau d’urgence pour bloquer les tentatives de reconduites à la frontière. L’isolement dont ils souffrent est enfin brisé ! »

             Nous sommes fiers de tous les placer sous notre protection citoyenne.

             Recevez, Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s, nos salutations.

                                                                      Pour la fédération,

                                                                      Marie Annick BENATRE

  • Le Collectif Enfants Etrangers autour des artistes, musiciens et sportifs le 18 juin

    Le dimanche 18 juin, à l’appel de Richard Moyon du Réseau Education Sans Frontières, Cécile Bir et moi-même, arborant fièrement les tee-shirts à la chaise vide qui ont fait sensation, avons représenté à Paris le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires de Nantes lors de l’après-midi organisé, aux abords de la Place des Vosges, par Jack Lang entouré des premiers signataires de l’appel suivant :

     

    « Nous, artistes, intellectuels, femmes et hommes de culture, sportifs,

    nous prenons sous notre protection

    les enfants et les jeunes scolarisés menacés d’expulsion »

     

    « Lorsque j’ai créé la Fête de la Musique, en 1982, j’ai voulu qu’elle soit la fête de tous, et de toutes les musiques. A la fin du mois de juin de cette année, malheureusement, beaucoup de cœurs ne seront pas à la fête : des milliers d’enfants et de jeunes, régulièrement scolarisés en France sont menacés d’expulsion. C’est à eux que je souhaite dédier cette Fête de la Musique 2006. »  Jack LANG

     

    Parmi les artistes, sportifs et autres personnalités présents dans la salle, plusieurs ont été approchés par Cécile ou moi et des contacts sérieux ont été pris pour le parrainage du 1er juillet en Mairie de Nantes, notamment avec Charles Berling, Mathieu Kassovitz, Stéphane Diagana, Jocelyne Bérouard du groupe Kassav et Joey Starr.

     

    Au cours de l’après-midi, nous avons pu lancer un appel à soutenir M. Covaci, musicien rom actuellement emprisonné au centre de rétention de Nantes avant une expulsion qui doit intervenir le jour même de la fête de la Musique.

    Un appel à soutien est lancé. Faites part de votre désaccord au Préfet de Loire Atlantique.

  • Le tract pour la mobilisation du 1er juillet est prêt

    Le tract d’appel à la mobilisation régionale du 1er juillet à Nantes est prêt.

    Vous pouvez le télécharger dans la boîte à outils du blog, le dupliquer et le diffuser abondamment à la sortie de toutes les écoles, à l’occasion de la fête de la musique dans les différentes communes qui l’organisent, au cours des fêtes d’école…

    Et surtout, continuez parallèlement à faire signer la pétition du RESF « Nous les prenons sous notre protection » qui, à ce jour, a recueilli plus de 55000 signatures.

  • Un autre dossier dans L'Humanité Dimanche du 18 juin

    Sur les conseils de Bruno Suner, lisez aussi :

    Achetez l'Huma Dimanche au kiosque : un très bon dossier sur la "traque honteuse" aux enfants avec un texte bien senti d'Etienne Balibar, un petit article pour démonter le mythe de l'appel d'air. 

      

  • Le Monde du 18 juin fait sa une sur notre mobilisation

     medium_Le_Monde_-_Une_-_17062006.png


     

     

     

     

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0...

    LE MONDE | 17.06.06 | 13h55 • Mis à jour le 17.06.06 | 14h16

    C’est l’"instinct", disent-ils, qui les pousse à agir. Leur "conscience". Ils sont des centaines, à travers la France, à rester mobilisés. Nicolas Sarkozy a promis la régularisation "au cas par cas" de familles d’enfants scolarisés, menacées d’expulsion. Pourtant, la mobilisation continue de s’étendre.


    AFP/BERTRAND GUAY
    Manifestation de soutien à la famille Kagny, dont les deux filles sont menacées d’expulsion à l’issue de l’année scolaire, le 16 juin 2006 à Paris.

    Les habitants de Chavagnes-en-Paillers, petite commune vendéenne de 3 000 âmes, s’étaient donné rendez-vous samedi 10 juin sur la place principale. "Leur" famille, à eux, vient du Kosovo. Dès qu’ils ont appris sa convocation à la préfecture, "cela a été instinctif", raconte Ghislaine Clouet, 58 ans. C’est elle, mère de famille retraitée, épaulée par l’institutrice de la commune et par une voisine, qui a monté une association "dans l’urgence". " Depuis deux ans et demi, nous les côtoyons comme des amis, s’emporte-t-elle. Le monsieur a une promesse d’embauche d’un entrepreneur de la commune. Sa femme, couturière, aide bénévolement une association locale. Les enfants ont de nombreux copains chavagnais, vont au club de foot... Ils font vraiment partie du village."

    Nés de la réaction de simples citoyens, les collectifs finissent souvent par converger vers le Réseau éducation sans frontières (RESF). Cette plate-forme d’information et de conseil, créée en 2004, regroupe aujourd’hui 70 organisations. Le réseau offre la possibilité de consulter des juristes, met à disposition un guide pratique et juridique (Jeunes scolarisés sans papiers : régularisation, mode d’emploi), relaie sur son site Internet appels à manifester et pétitions, se charge en cas d’urgence d’interpeller les préfectures et au besoin le cabinet du ministre de l’intérieur. Une aide précieuse pour tous ceux - et c’est souvent le cas - qui ne sont pas des militants aguerris.

    "DÉSOBÉISSANCE CIVILE"

    Le réseau vient de demander à tous les sénateurs et députés de parrainer la famille d’un enfant sans papiers. Le 1er juillet, dernier samedi avant les vacances scolaires, il organisera une "cérémonie d’ouverture de la chasse aux enfants" où il réitérera son appel à la "désobéissance civile" pour protéger les élèves susceptibles d’être expulsés cet été.

    A l’origine du réseau, Richard Moyon, un enseignant de Châtenay-Malabry, dans les Hauts-de-Seine. Un jour, il y a dix ans, un élève l’aborde en tremblant à la fin d’un cours, lui montre l’"invitation à quitter le territoire" qu’il vient de recevoir. Elèves et professeurs se mobilisent, font le siège de la préfecture. Issa, mauritanien en 1996, est aujourd’hui français, père de deux petites Françaises et commercial dans une PME. Entre-temps, Richard Moyon a soulevé des montagnes pour empêcher l’expulsion de dizaines d’élèves.

    A Créteil aussi, des enseignants sont mobilisés. Une assemblée générale est organisée en juin 2004. Une centaine de personnes se réunissent à la Bourse du travail, à Paris - enseignants, syndicats de profs, organisations de parents d’élèves, milieux préoccupés par l’immigration. La machine est lancée, des dizaines de comités locaux s’y raccrochent... Pas de structure, pas de local, pas de permanent, pas de président : le mouvement vient d’en bas, s’étoffe tous les jours de mères et de pères de famille, souvent apolitiques, dont les enfants ont, à l’école, un copain menacé. "C’est l’anarchie miraculeuse", résume Richard Moyon.

    Le pilier du réseau ne cherche pas la notoriété. Mettre en avant un ancien de Lutte ouvrière, puis de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) pour symboliser le réseau ? Cela risquerait de mettre en péril le fragile équilibre qui "tient" le réseau. Car le mouvement, porté au départ par des enseignants de gauche ou d’extrême gauche, relève aujourd’hui du plus bel éclectisme.

    A Chavagnes-en-Paillers, en plein coeur des terres villiéristes, "des laïcards, des religieux, des gens très à droite, des gens très à gauche, sont mobilisés", témoigne Ghislaine Clouet, qui dit pour sa part ne plus savoir où se situer sur l’échiquier politique. "Quand on voit des gens dans le besoin, prêts à vivre du fruit de leur travail, sans aide de l’Etat, on ne peut que se sentir humainement obligé de les aider", explique-t-elle en rappelant que sa commune a déjà caché des enfants juifs pendant la seconde guerre mondiale.

    Cécile Bir, mère de famille et présidente de l’association nantaise Enfants étrangers-Citoyens solidaires, confirme : "On voit se mobiliser des parents d’élèves d’origines culturelle et sociale très diverses, et de tous bords." Aux yeux de tous, le sans-papiers cesse brutalement de relever du mythe inquiétant du "clandestin", rituellement invoqué par les politiques, pour prendre le visage de ces gamins qui partagent les mêmes préoccupations, les mêmes joies que leurs enfants. "Sur l’immigration on peut tenir des propos généraux, mais quand cela concerne un enfant, cela change tout", dit Cécile Bir.

    Mère de trois enfants, Valérie Tranchand n’avait jusqu’alors jamais milité. Par deux fois, elle a pris sous son aile un "enfant caché" de l’école Victor-Hugo. Désobéissance civile ? "On doit respecter la loi, mais pas n’importe quelle loi. On peut être amené à désobéir à des lois injustes", a-t-elle expliqué à ses enfants. "En agissant ainsi, dit Valérie Tranchand, j’ai eu le sentiment de réagir comme lorsque j’aide une personne tombée dans la rue. Je n’ai pas tout d’un coup eu le sentiment d’être une révolutionnaire, mais simplement de suivre ma conscience."

    Laetitia Van Eeckhout

    Article paru dans l’édition du 18.06.06

  • Soutien à une famille péruvienne de la Chapelle sur Erdre

    Une réunion  est prévue jeudi 22 juin à 20 h, salle de la Roussière, place Savelli à La Chapelle sur Erdre afin de créer un comité de soutien  pour une famille péruvienne ( un couple et son bébé).

     

    Solidairement

     

    Françoise Branchereau

    MRAP
  • Le PCF de St-Nazaire s'engage dans le parrainage

    La section du PCF de Saint Nazaire, les élus communistes du conseil municipal de Saint Nazaire et de la CARENE  répondent positivement  à l'appel pour parrainer des enfants scolarisés menacés d'expulsion dans les écoles de Saint Nazaire, ou des communes de l'agglomération.

    Des militants, des élus du PCF s'engagent à parrainer solennellement tout scolaire, ou tout sans papier menacé d'expulsion et participeront à l'initiative de collecte des engagements le samedi 24 Juin devant la Mairie de Saint Nazaire.

    Nous nous engageons pour la réussite de l'initiative du collectif nazairien Uni(e)s contre une immigration jetable; rendez vous le samedi 24 Juin ( de 10h à 12h et de 15h à 18h) devant la mairie de Saint Nazaire.

     

     

    Christian Saulnier. Adjoint au Maire de Saint Nazaire, Président du groupe communiste.

    Yvon Renévot : secrétaire de section du PCF de Saint Nazaire

    Michel Dejeu: attaché des élus communistes et républicains de la CARENE

    ( engagés à parrainer enfants et familles sans papier )

  • La mobilisation régionale s'organise ...

    Au niveau régional, la mobilisation est  désormais bien organisée.

    J'ai pu ce matin même m'entretenir avec nos amis du Mans et de St Nazaire.

    Ces derniers, le 24 juin, organisent eux aussi des parrainages républicains. Les personnes mobilisées à St Nazaire devraient nous rejoindre à Nantes  le 1er juillet.

     
    Du côté du Mans, voici les dernières nouvelles reçues par mail ce matin :

     

    RESF Sarthe, créé en novembre dernier et en somnolence jusqu'à une date récente, vient de décoller après l'intervention de police dans une école maternelle pour venir chercher deux enfants et les "expédier" avec leur mère en Norvège dans les circonstances que la presse nationale a relatée.

    La réaction citoyenne a été quasi-immédiate et nous espérons pouvoir organiser des parrainages républicains d'ici la fin du mois.

    Pour ne pas encombrer le réseau avec un message d'une longueur démesurée, je vous invite à consulter notre blog nouvellement créé: http://resfsarthe.over-blog.com et je demande au webmaster de bien vouloir l'ajouter à la liste des contacts.

    Y Coupey

     

  • Le Collectif demande une entrevue avec le Préfet

    Ci-dessous, le courrier adressé hier par Charles Soussan du Collectif à M.le Préfet de Loire-Atlantique et de Région :

     

     

     

    Monsieur le Préfet,


    Depuis bientôt trois ans le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires soutient des enfants scolarisés dans l’agglomération Nantaise; dont les parents, déboutés du droit d’asile, sont aujourd’hui menacés d’expulsion.

    Face à cette situation que nous jugeons injuste, et intolérable, la mobilisation des parents d'élèves s'amplifie jour après jour.

    L'aide et le soutien apportés aux enfants sans papiers dépasse largement les" cercles militants" traditionnels; cette solidarité citoyenne traduit une même volonté; celle de maintenir ces enfants dans nos établissements scolaires.

    C'est ainsi qu'aujourd'hui l'ensemble des citoyens concernés mènent une campagne auprès des plus hautes autorités de l'Etat pour demander qu'il n'y ait "pas de chaises vides dans nos écoles à la rentrée 2006".

    Alors que la date fatidique du 30 juin approche, et que le sursis accordé aux familles avec enfants scolarisés expire prochainement, nous sollicitons un rendez vous;afin de vous témoigner une nouvelle fois de la très grande détresse des familles que nous accompagnons.

    Nous souhaiterions également revenir sur le contenu de la dernière circulaire du 13 juin 2006, et de ses modalités d'application.

     

    Dans l'attente d'une prochaine entrevue, veuillez croire Monsieur le Préfet à l'expression de nos sincères salutations.


     


                                                                                          

     

  • Le papa de l'école Gustave Roch remis en rétention avant expulsion

    Cet après-midi, malgré la présence dans la salle des enseignantes de ses enfants, de parents d'élèves amis, de membres du Collectif et de plusieurs journalistes de la presse locale, la juge du Tribunal Administratif a rejeté l'appel du papa roumain de Ferdinand et Mattei scolarisés à l'école Gustave Roch de Nantes.

    Arrêté mardi 13 juin et placé en rétention depuis, ce papa rom que beaucoup de nantais connaissent sans doute pour l'avoir entenduégayer de sa musique aux accents tziganes certaines places et scènes de Nantes, est descendu, menotté, d'un panier à salade qu'il a regagné une heure et demi plus tard, escorté comme doit l'être un dangereux musicien père de deux enfants régulièrement scolarisés dans une école de Nantes.

    Ce soir, une fois encore, je ne comprends plus rien.

    Pourquoi, après le déferlement médiatique qu'avait généré il ya une dizaine de jours la 'toute petite annonce aux effets ridicules' du petit ministre qui voulait être président, la circulaire transmise le 13 juin aux Préfets susceptible, quant à elle, de permettre la régularisation d'un grand nombre de familles avant la fin de l'été ..., pourquoi donc cette circulaire mystérieuse n'a-t-elle pas encore fait plus de bruit dans les médias, ni dans le cabinet de l'avocate qui officiait aujourd'hui sans jamais y faire allusion dans sa plaidoirie, ni dans le bureau du fonctionnaire de Préfecture zélé préposé à l'expulsion ???

    Pourquoi, pourquoi ? Il y a quelque chose qui m'échappe !

    Une chose est sûre, ce soir M. Covaci dormira (s'il y parvient) en centre de rétention ... et sa femme comme ses enfants vivront dans l'angoisse de son prochain départ.

     A suivre !!! 

  • Le Collectif Enfants Etrangers dans la presse nationale

    Le dernier numéro de l’hebdomadaire « La Vie » dont nous avions rencontré la semaine dernière les journalistes, consacre sa une et un dossier très complet de 8 pages à la situation des enfants menacés d’expulsion après le 30 juin 2006.

    Deux pages sont consacrées à la situation nantaise en particulier autour du dispositif d’accueil de familles déboutées du droit d’asile orchestré par l’association œcuménique « L’accueil d’abord ».

             Sinon, le Monde daté du 15 juin propose un long portrait signé Laetitia Van Eecckout d'une famille de l’école Stalingrad autour de laquelle est né notre Collectif il y a déjà deux ans et demi. Le voici :

     

    Le Monde : (Eclairage) La famille Avakian veut espérer mais craint la désillusion

    mercredi 14 juin 2006.
     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0...

    LE MONDE | 14.06.06 | 11h26

    NANTES ENVOYÉE SPÉCIALE

    Karina Avakian est lasse. Lasse de vivre dans l’angoisse, de passer d’espoirs en désillusions, de savoir l’avenir de sa famille hypothéqué, suspendu à une décision administrative. Il y a deux mois, Karina, Edouard et leurs deux fils, Joseph et Sarkis, ont emménagé dans un appartement mis à leur disposition par l’association nantaise L’accueil d’abord. Mais ce rêve, après quatre ans passés à vivre entre la rue et des chambres d’hôtel, a été anéanti, le 29 mai, par un courrier de la préfecture de Loire-Atlantique proposant un aide au retour. Une aide qui ne représente rien d’autre, pour Karina Avakian, que la confirmation de l’intention de l’Etat français de les renvoyer, elle et les siens, vers leur pays d’origine, l’Azerbaïdjan.

    Karina et Edouard Avakian sont "protégés" jusqu’à la fin du mois de juin par la scolarité de leurs enfants. L’annonce par Nicolas Sarkozy de la régularisation de 720 familles de sans-papiers, le 6 juin, a laissé la jeune femme sans voix. Ni Joseph ni Sarkis ne sont nés en France. Mais ils y sont arrivés avant l’âge de 13 ans. Correspondront-ils, au yeux du préfet de Loire-Atlantique, aux critères définis par le ministère de l’intérieur ? Incertitude encore.

    "POURQUOI PAS NOUS ?"

    Cela fait dix-huit ans que dure l’errance du couple. En 1988, Karina et Edouard Avakian, azéris d’origine arménienne, sont contraints de quitter leur pays natal après le déclenchement du conflit avec l’Arménie. En 1993, ils doivent fuir l’Arménie pour l’Ukraine, Edouard Avakian refusant d’être enrôlé dans l’armée pour combattre l’Azerbaïdjan. Six ans plus tard, persécutions et rackets les amènent à nouveau à s’exiler, en France cette fois. Le 2 avril 2002, ils arrivent à Nantes, avec leurs garçons, alors âgés de 9 et 6 ans.

    Déboutés du droit d’asile, Karina et Edouard Avakian, 36 ans tous deux, ont tenté tous les recours possibles. En vain : le 19 avril 2004, le tribunal administratif de Nantes a confirmé le rejet par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) de leur demande de réexamen de dossier. Pétition, courriers adressés au préfet par les parents d’élèves de l’école de leurs fils : le préfet est resté inflexible.

    "Pourquoi pas nous ?, interroge Karina Avakian. Nous n’avons rien fait de mal. C’est juste pour que nos enfants aient un avenir que nous sommes venus." Dès leur arrivée, elle a tout fait, malgré des conditions de vie précaires, pour que Joseph et Sarkis s’intègrent et aient une vie normale. Elle les a inscrits à la bibliothèque, au centre de loisirs, à des cours de sport, et prend plaisir - d’autant qu’elle est institutrice de formation - à accompagner les sorties de classe. "Dès qu’il y a un projet de sortie, mes copains me demandent si ma mère nous accompagne", raconte fièrement Sarkis, 10 ans.

    Joseph a rattrapé son retard scolaire : intégré à son arrivée dans une classe de cours préparatoire, il est entré en septembre 2004, comme tous les enfants de son âge, en classe de sixième. Parlant aujourd’hui aussi bien le français que ses camarades, il rêve "d’un avenir simple", qu’il n’imagine pas ailleurs qu’en France. "D’un matelas tout sale, on est passé à une vraie chambre, on a fait pas mal de chemin. Il ne nous manque plus que des papiers et l’on sera une famille comme les autres", dit-il. Il ne se sent "pas différent" de ses copains.

    La famille vit des 400 euros mensuels d’aide à la subsistance versés par le conseil général de Loire-Atlantique aux déboutés du droit d’asile, et de ce que réussit à gagner le père, régulièrement sollicité par des particuliers pour ses talents d’ébéniste.

    Ce sujet, Karina Avakian, rongée par la honte de vivre au crochet des autres, ose à peine l’évoquer. Son mari serait pourtant certain d’obtenir un véritable emploi s’il était régularisé. L’Atelier Madec, une entreprise nantaise de menuiserie, lui a déjà fait une proposition ferme d’embauche.

    Laetitia Van Eeckhout

     

  • Urgence pour un papa de l'école Gustave ROCH à NANTES

    Appel d'urgence à soutien : changement de jour et d'heure

    Des parent d'élèves et enseignants de l'école Gustave Roch à Nnates viennent de m'alerter sur la situation d'un papa de 2 enfants scolarisés dans leur école.

    Le papa d'origine roumaine, M. Kovaci,  en France avec sa famille depuis 3 ans et demi, a été arrêté mardi dernier par la PAF et placé en rétention depuis.

    Il passe demain après midi, 16  juin, au Tribunal Administratif à 16 h 00.

    Merci à toutes celles et tous ceux qui pourront le soutenir par leur présence.

  • Le Collectif à la Fête des Langues le 17 juin

    Bonjour, l'association "Nantes est une fête" (Neuf) a le plaisir de vous inviter à :

    - La 5ème Fête de langues de Nantes à laquelle le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires participera le samedi 17 juin

    Bien cordialement à vous,

    "Nantes est une fête."

     

    Fête des langues, Samedi 17 juin : Horaires.


    La 5ème  Fête des langues comprendra trois étapes :

    1/ Bouffay l’après-midi,

    2/ Parade de rue en début de soirée,

    3 / « Parlement des langues »).

    Une quarantaine de langues attendues, usitées à Nantes et dans la région (régionales, étrangères et issues de l’immigration, non territoriales, langue des signes.)

    SAMEDI 17 JUIN 2006 - Horaires
    Entrée libre et gratuite à chaque étape.

    1 - PLACE DU BOUFFAY (à Nantes, marché couvert)

    -> 13 heures : Début de l’installation des stands des langues

    -> 14 heures : Ouverture de la Fête des langues au public

     -> 18 heures : Début du démontage

    2 - PARADE

    -> 19 heures : Départ (depuis la place du Bouffay) de la 2ème « Parade de Nantes des Langues et des cultures » (défilé multicolore, interculturel, interquartiers et intergénérationnel, avec ou sans costumes et bannières…, avec ou sans musique et danses...) L’an dernier, la première Parade, derrière le drapeau tchétchène et les danseurs de toutes nations, en fin d’après-midi, entre Bouffay et Graslin, avait été un grand moment, beau et émouvant, et unique dans l’histoire locale.

    -> 20 heures : Arrivée de la Parade, Quartier place Graslin/Cosmopolis

    3 - SCENE OUVERTE :

    « Le Grand parlement des langues »

    (poèmes, chansons, musiques, signes, danses, salutations, vœux multilingues, repas multiculturel partagé et gratuit, bar payant, discussions)
    -> A partir de 20 heures : Espace « Cosmopolis », rue Lekain (entre le théâtre Graslin et la rue du Calvaire, derrière la rue Scribe)