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La solidarité n'est pas un délit

  • 8 avril Photo de la mobilisation à Nantes

    Mobilisation le 8 avril devant le nouveau Palais de Justice



    8 avril à Nantes.jpg


    Manifestation des délinquant-es de la solidarité du mercredi 8 avril

    Entre 350 et 400 personnes réunies sur le parvis du Palais de Justice, quai Mitterrand, à Nantes


    Organisations présentes :


    Emmaüs, Accueil d’Abord, Aides, AC !, CSF, CGT 44, Collectif Uni-es Contre une Immigration Jetable, Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires/ RESF44, CIMADE, DAL 44, , Fraternité Protestante, FSU, GASProm-ASTI, LDH, Logis St Jean, Le PCF, Les Alternatifs, MRAP, NPA, No Pasaran, Pastorale des Migrants, SAF, Secours Catholique, SMG, Sud-Etudiants, Tous Solidaires, UNEF, Unions Syndicales Solidaires…


    Prises de parole : Emmaüs, Logis Saint-Jean, SAV

    Merci à Bruno pour la photo.

  • Liberté pour les citoyens poursuivis pour délit de solidarité

     

     

     

     

     

     

    Journée Nationale de Mobilisation

    ET DE SOLIDARITE AVEC LES ETRANGERS  



     

    CONTRE LE PROJET DE LOI HORTEFEUX

    QUI CONSTITUE UNE MENACE POUR NOS LIBERTES

    ET UNE ATTEINTE A LA DIGNITE DE TOUS !

     

    REFUSONS LA REPRESSION

    CONTRE LES PERSONNES SANS-PAPIERS

     

     

    SOUTENONS LES “DELINQUANTS DE LA SOLIDARITE”

     

     

    Nous aussi, citoyens, parents, syndicalistes, militants associatifs et politiques ou élus, avons participé ou aurions pu participer à des manifestations pour protester contre l’expulsion d’un parent d’élèves sans-papiers. Nous aussi, nous avons caché, nous pourrions cacher demain des familles menacées. Nous aussi, tant que durera cette guerre contre des êtres désarmés, nous resterons vigilants et mobilisés ! Nous aussi, demain nous serons à leurs côtés :

     


    Florimond Guimard (Marseille)

    Son procès se tiendra à Aix en Provence le 22 octobre. Florimond Guimard, professeur des écoles, militant syndical et associatif, est poursuivi pour « violence en réunion avec arme par destination » (sa voiture), lors d’une manifestation à l’aéroport de Marignane, qui rassemblait près de 200 personnes, contre l’expulsion d’un père de famille de deux enfants scolarisés à Marseille. Quelques bousculades, quelques éraflures, un jour de RTT pour un policier blessé au pouce. Le 20 avril 2007, jour de sa convocation devant le Tribunal Correctionnel, 2000 personnes manifestaient dans les rues d’Aix, plus de 14 000 personnes ont signé une pétition de soutien. Le procès a finalement été reporté au 22 octobre 2007 à la demande des parties civiles (policiers) : Florimond risque de perdre son poste dans l’éducation nationale, 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

     

    Marie-Françoise Durupt (Saint-Nazaire)

    La presse s’est fait l’écho de l’incident dans l’avion de Paris Bamako. Le 28 avril dernier, Marie Françoise a osé exprimer, avec d’autres passagers, ce qu’elle pensait des méthodes “musclées” des policiers qui tentaient d’étouffer les cris de deux maliens refusant leur expulsion. Elle a été choisie parmi d’autres, avec un ressortissant malien, sûrement par souci d’équité, menottée, incarcérée, jugée. Sa relaxe a déplû à un syndicat de policiers. Ces meneurs ont été suffisamment persuasifs pour convaincre le Parquet de faire appel !

    A Saint-Nazaire, avec son mari Gilles Durupt, Madame Durupt participa activement à la vie de la MJEP, ancêtre du fanal et aux activités de l'association Léo Lagrange.

     

    Madame Marzelière (Trignac)

    Cette dame est convoquée le 13 novembre prochain devant le Tribunal correctionnel pour avoir "aidé directement ou indirectement le séjour irrégulier" de son compagnon kurde, de nationalité turque. Elle a été mise en garde à vue et fichée. Son compagnon, sans papiers a été arrêté à deux reprises, placé en centre de rétention puis libéré (mais seulement pour vice de procédure !)

    Madame Marzelière a ainsi protégé un ami ! Eh bien demain si nous restons les bras ballants, cela n’ira peut-être plus de soi !

     

    Alors nous aussi, citoyens, persuadés que la solidarité ne peut pas être un délit, vous demandons l'arrêt des poursuites à l'encontre de Madame Marzelière.
     

    ENSEIGNANTS, PARENTS D’ELEVES, ASSOCIATIONS ET SYNDICATS ATTACHÉS AUX VALEURS FONDAMENTALES ET AUX DROITS DE LA PERSONNE HUMAINE

     


    *

    Parce que pour nous aussi, « Résister se conjugue au présent » !


    REJOIGNEZ-NOUS

    A NANTES RASSEMBLEMENT

    à 14h30

    Monument des 50 otages


    LE 20 OCTOBRE


  • Les amoureux de la liberté d’expression sur un petit nuage


     

    La solidarité n'est pas un délit !

     

    Communiqué RESF – 4 septembre 2007 :

    Marie Françoise Durupt relaxée
    par le tribunal correctionnel de Bobigny :
    une victoire pour la solidarité et la démocratie

     http://www.educationsansfrontieres.org/?article7947

     

    Article dans Libération : “Les rebelles du vol Paris-Bamako relaxés”

    http://www.liberation.fr/actualite/societe/276136.FR.php

     

     

    Et Le Monde qui cite notre Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, de Nantes

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-950966@51-945003,0.html

     

  • Succès d’une mobilisation, soutien pour demain !

    Bonjour,

    Merci d'avoir répondu si rapidement et massivement à notre appel.

    Quelques mots pour vous tenir au courant de l'issue du procès de Salif
    Kamaté :
    Il a bien été reconnu coupable de délit de séjour irrégulier et de refus
    d'embarquement, mais ces peines sont ajournées jusqu'au 14 mars 2008,
    pour lui laisser le temps de faire des démarches en vue d'annuler son
    interdiction de territoire. Ce n'est pas gagné, mais l'avocate va se
    battre.


    Ce qui est vraiment réjouissant en revanche, c'est que Salif a été
    relaxé pour les coups et blessures sur agent, qui était le chef
    d'accusation le plus grave. Mais ce qui est encore plus réjouissant,
    c'est que, l'énoncé du jugement mentionne la "légitime
    défense" pour motiver la relaxe. L'avocate de Salif Kamaté m'a confirmé
    que c'est la première fois qu'un tribunal retient la légitime défense
    face à la police
    . Ca peut faire jurisprudence.


    Catherine Herrero, (l'avocate de Salif Kamaté) m'a dit combien la
    mobilisation avait été décisive et m'a prié de vous remercier tous très
    chaleureusement. (…)

     
    Mais un procès peut en cacher un autre : mardi 3 juillet, à 9 heures,
    toujours à Bobigny, madame Durupt passe en jugement pour avoir manifesté
    son indignation devant une autre expulsion tout aussi violente que celle
    de M. Kamaté. C'est le premier procès pour "délit de solidarité", et il
    nous semble important de faire beaucoup de bruit autour de l'événement,
    en étant le plus nombreux possible devant et dans le tribunal mardi, et
    en signant une pétition, qui, cette fois, est en ligne sur le site RESF :
    http://www.educationsansfrontieres.org/?article6892

    Cette attaque inédite contre notre liberté de dire non me semble mériter
    qu'on se manifeste.

    Merci à nouveau pour votre aide.

    Cordialement.

    Laurent Cantet

  • Appel A Signature

    LA SOLIDARITE NE DOIT PAS DEVENIR UN DELIT

    SOUTIEN A MARIE-FRANCOISE DURUPT

     

    Marie-Françoise Durupt, passagère française du vol Paris-Bamako du 28 avril 2007, passe en jugement le 3 juillet au Tribunal de Bobigny pour avoir incité « MM. Ibrahima D. et Samba F., tous deux reconduits à la frontière, ainsi que les autres passagers du vol d’Air France, à la rébellion, par des cris et des discours publics en vue de faire opposer une résistance violente à des personnes dépositaires de l’autorité publique ».

    Dans son témoignage, Marie-Françoise Durupt n’apparaît pourtant pas comme une meneuse incitant à la violence : elle a soixante ans.

    Elle a seulement été indignée de voir étouffer des cris avec des coussins, selon une technique qui avait provoqué la mort d’une jeune réfugiée de 22 ans en Belgique en 1998. Elle refuse, comme les autres passagers, de payer un billet d’avion « pour un vol régulier qui sert de prison ». Ils expriment simplement leur désaccord sur les méthodes et la présence policière dans l’avion.

    Les boucs émissaires sont alors tout trouvés : elle et un monsieur malien sont placés en garde à vue. Il paraît, en effet, encore difficile de mettre en examen pour rébellion tous les passagers d’un vol commercial.

    Les habitants de Bobigny et de la région parisienne sont invités à un rassemblement de soutien devant le tribunal de Bobigny.

     

    Ici, nous pouvons signer la pétition de soutien en ligne à l'adresse suivante :
    http://www.educationsansfrontieres.org/?article6892

    Il faut que les signatures arrivent avant lundi prochain 18h pour pouvoir les transmettre à l'avocate mardi matin.