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Situation des familles

  • Goûter solidaire à Saint-Herblain et pétition de soutien à la famille d'Islamoutdin

    PETITION DE SOUTIEN A ISLAMOUTDIN

     

    Nous, parents d’élèves d’enfants fréquentant l’école René-Guy Cadou de Saint Herblain, nous associons au Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires / RESF44 (Réseau Education Sans Frontières) pour dire :

     

    NON A L’EXPULSION D’ISLAMOUTDIN !

    de sa petite sœur et de leurs parents

     

    Sur Nantes et son agglomération, 9 familles font l’objet d’une menace d’expulsion de leur logement et du territoire français.

    Parmi elles, la famille ABDOULAIEV, arrivée en France en 2008 et qui fuyait les graves discriminations dont elle était victime au Daguestan, son pays d’origine. Les parents vivent ensemble à Nantes avec leurs 2 enfants : Islamoutdin, 6 ans et sa sœur Aïsha, 10 mois.

     

    La famille pensait pouvoir obtenir le statut de refugiés et le droit de vivre en sécurité mais sa demande d’asile a été rejetée par la CNDA (Commission Nationale du Droit d’Asile). La Préfecture a pris une décision d’Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF).

     

    Actuellement logée dans un hôtel, la famille ABDOULAIEV doit le quitter avant le 1er février 2011 sans que ne lui soit proposée aucune solution durable de relogement.

     

     

    Nous nous opposons fortement au départ de la famille ABDOULAIEV de son hébergement et du territoire français afin que ses enfants puissent grandir en toute liberté et sécurité, en France.

    Pour signer la PETITION

    Ecole René-Guy Cadou, 2, rue du Bois de Lagland à St Herblain.   Bus 73 direction Mairie de St Herblain, Arrêt Aveneaux

  • Nantes : Libération de Salamat

    L'imprévisible nouvelle :

    SALAMAT est LIBRE

     

    SALAMAT a quitté le centre de rétention  cet après-midi

    SALAMAT est LIBRE

     

    Demain à la Maison des Citoyens du Monde

    Pot de réjouissance à 18 heures !

     

     

    Nous nous retrouverons tous demain à 18 heures pour un verre
     

    Maison des Citoyens du Monde

    8 rue Lekain – Nantes

     

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    Après une belle frayeur, après le rendez-vous d'hier soir

    Et des interventions passionnées

    La mobilisation a donné son plus beau fruit

    La libération de Salamat ! 

    On ne s'en lasse pas,

    En français ou en koumyk !


     

    Propos :

     

    "C’est moi, j’ai appelé Glucksmann !

    J’ai appelé Robert Badinter, dès hier !

    Vous rigolez, j’ai prévenu le maire ! Tout le conseil municipal, même.

    François de Rugy est intervenu…

    Vous délirez, sans Amnesty International ...

    Peut-être, mais la LDH…

    Le Mrap a mobilisé comme…

    Je vous arrête, sans la Cimade… !!! 

     

    C’est les orga !

    Ce sont les militants !

    Ce sont les citoyens !"

     

     

    Nous nous retrouverons donc tous demain à 18 heures pour un verre !

    Maison des Citoyens du Monde

    8 rue Lekain – Nantes

     

     

    *

     

    Salamat est passée hier matin devant la Cour d'appel de Rennes qui a décidé de prolonger de 15 jours son enfermement au centre de rétention. Hier soir à 17h30, nous nous sommes réunis à l'appel d'Amnesty International, du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, du Collectif Uni(e)s contre une immigration jetable, de l'ACAT, la LDH, le MRAP, et l'Association Solidarité Tchétchénie devant la Préfecture.
     
    Une délégation (AI, LDH, Gasprom, Mrap) a été reçue au cabinet de M. le Préfet à 18h. Nous avons exposés nos arguments contre l'expulsion de Salamat.
     
    Nous demandions au Préfet de Loire -Atlantique :
     
    - de libérer Salamat afin qu'elle puisse préparer dans les meilleures conditions possibles son recours devant la Cour National du Droit d'Asile, où elle doit se présenter avec son mari, le 10 avril prochain.
     
    - de régulariser à titre humanitaire Salamat et son mari, qui risquent, en cas de retour en Fédération en Russie de subir de graves persécutions pouvant aller jusqu'à la mort !
     
    - de donner corps à cette promesse d'un candidat en campagne ou était-il déjà président, que 'toute femme persécutée quelle que soit son origine, quel que soit le degré de sa persécution trouvera refuge sur le territoire français si elle en fait la demande'.

    Or à l'issue du rendez-vous en Préfecture rien ne permettait d'espérer que la France renonce à "renvoyer une femme persécutée vers son pays d'origine, le Daghestan, où elle risque de se faire assassiner !"

     

     

     

  • Rétention pour Bébé Garçon

    En lisant le “Sms”, j’ai tout de suite pensé : “C’est un bébé fille ou un bébé garçon” ?

    Le bébé qui, à 15 mois, crapahute sur sa couche dans le zoo en pleine terre de Saint-Jacques de la Lande ?

    Même aux aéroports qui ne seront pas construits avant 2015, même avec une DUP (!) on a déjà donné un nom, s’il voit un jour le jour… cet aéroport.

    Il a pas de nom, ni de prénom ce bébé ?

    Parce que pour être inscrit au CRA, surtout en soirée, faut décliner son identité.  Ou bien ce bébé est-il le premier bébé (à ma connaissance) entré clandestinement dans un CRA ?

    C’est pas pour me vanter mais je connais un expert qui prétend qu’il est “nécessaire de mentionner les noms et prénoms du bébé dans les documents administratifs privatifs de liberté. Sinon, c'est une privation de liberté clandestine de l'enfant. Une "cause d’annulation de l’APRF et de la rétention ?"

    Il y dort avec maman depuis lundi soir, déjà sa 3ème nuit ?  Et deux encore parce que le Procureur n’a pas retenu les arguments du JLD, et a fait rentrer au Bébé’Racail, Bercail ou Bébé Cra Cra racaille… le rejeton ! Si c’est pas une rupture ça !

    C’était pour lui éviter le CRAchin que le Procureur a décidé de le mettre à l’abri pour la 3ème nuit avec maman ? Ou bien pour tester le bac à sable ou le toboggan ?

    Y’a pas de toboggan au CRA de Saint Jacques de la Lande !

    Juste un animal à bascule – Jeux extérieur – Norme Jouet, c’est-à-dire un jouet aux normes Tüv utilisable en lieu public et répondant à la Norme Collectivité ? C’est important la sécurité.

    C’était pour un contôle qualité grandeur nature, alors ? Pour éviter un désastre du genre Queen Mary et sa passerelle fatale ?

    Ou pour le préparer à “la bascule”, pour quand il sera grand, ou pour maman, comme la femme africaine qu’on voyait dans “Envoyé spécial”, c’est le nom que dans le jargon on donne à la montée de force sur la passerelle d’expulsion d’un avion de la République des droits de l’homme et de l’enfant. La femme, africaine,  qui ce jour-là (dans le reportage diffusé samedi 9 février) et décidément “jamais ne s’élance vers l’avenir”, surtout ficelée comme un paquet et hissée comme un ballot sur la passerelle arrimée à l’avion du retour forcé.

    C’est un bébé sans matricule, mon ange ?

    Ce bébé s’appelle MICKAEL.

    Sa maman est originaire de RDC.

    L’homme qui partage sa vie, vient lui du Zaïre.

    Ah bon ? C’est pas le même pays, des fois ?

    Oui, mais lui vit en France depuis si longtemps qu’il n’a jamais nommé son pays autrement que Zaïre.

    Et elle, elle est sans papiers, mais vit tout de même en France depuis 7 ans au moins. Les tours et les détours… C’est à Tours qu’elle a été cueillie, chez elle de bon matin, lundi avec son bébé. Son mari était parti travailler.  Une OQTF et hop, jardin d’enfant du CRA !

    Mais avec son bébé, c’est la première fois qu’elle connait l’école de la 2ème chance. Parce qu’on a déjà essayé de l’expulser, une fois, c’était en 2005.

    A l’époque, déjà, la RDC avait refusé de la reconnaître et elle était restée en France.

    Ah les quotas !

    Si vous pensez que c’est une histoire belge, non non, cela se passe au plat pays de la civilisation !

    Merci de manifester haut et fort votre refus de cette politique.

     

    IdL

    En adressant votre protestation à l'adresse : collectifenfantsetrangers@yahoo.fr

    Nous transmettrons 

  • Libération de Mr. Selahattin Célik


    Selahattin a été libéré !
     
    Une belle victoire pour tous ceux qui se sont mobilisés, et nous étions nombreux (plus de 800 signatures, plus 200 devant la préfecture...), pour que Selahattin, Muazezz, Nudem et Diddem puissent continuer à vivre parmi nous.
    La régularisation est en vue sur le critère du travail, mais les étapes administratives ne sont pas encore franchies, espérons qu'elles le soient vite.
    La famille va se trouver sans logement dès la fin janvier : si quelqu'un a une piste de location d'un T3 (quartiers ouest, Bellevue, Zola...), n'hésitez pas à nous le faire savoir !
    Espérons que cette première (l'utilisation de l'article 313-14 du CESEDA) ouvre la porte à d'autres régularisations.
    Un grand merci de la part de la famille Celik à tous ceux qui l'ont soutenue.
    Continuons à lutter pour la régularisation des sans papiers !!!
     
    Pour toute information, (piste de logement) merci de contacter :
    collectifenfantsetrangers@yahoo.fr 

     

  • Libération en vue pour Selahattin Célik-Aktas


    Le rendez-vous en préfecture ce soir (29/11) a permis de finaliser les propositions examinées lundi 26 dans la foulée d’une forte mobilisation, d’écarter l’hypothèse inacceptable d’un retour volontaire en Turquie, d’établir les modalités pratiques de la régularisation de la situation administrative de Mr. Célik, au titre du droit du travail (procédure de l’intégration par le travail).

     

    La mobilisation exceptionnellement rapide et efficace des soutiens de cette famille a créé les conditions de cette négociation. Nous attendons impatiemment la confirmation de la libération de Mr. Célik-Aktas. 

     

     

    Merci à tous ceux qui ont participé aux mobilisations et signé des pétitions.

     

     

     

    Collectif « Enfants Étrangers, Citoyens Solidaires »

    Manufacture des Tabacs

    Maison des Associations, 10 bd de Stalingrad 44000 NANTES

    http://enfantsetrangers.hautetfort.com

    collectifenfantsetrangers@yahoo.fr


  • Allocation de Rentrée Solidaire

     

         Vous avez organisé une chaîne de solidarité, constitué un réseau de soutien et de vigilance autour des enfants dans les écoles, vous avez parrainé le 23 juin un enfant, un jeune majeur.

     

         Comme annoncé, l’Association des Amis du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, constituée l’été dernier, versera une Allocation de Rentrée Scolaire pour chaque enfant ou jeune majeur soutenu par le Collectif, que leur famille ait ou non été régularisée.

     

        Les marraines et les parrains  qui le souhaitent sont invités à médiatiser l'événement dans chaque école en organisant, par exemple, un goûter solidaire à la sortie des classes. Tous sont conviés à venir lors d’une prochaine réunion du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, mercredi 26 septembre, 3 octobre ou le 10, pour recevoir l’Allocation de Rentrée scolaire au profit de leurs filleul(e)s.


        Parrains, marraines, vous pouvez vous adresser à Cécile Bir, et lui communiquer le nom des enfants soutenus par le Collectif scolarisés dans votre école : cecile.bir@free.fr ou au 06 67 20 51 43.

     

    Cécile Bir,Trésorière de l'asso de soutien aux enfants étrangers

    Collectif enfants étrangers, citoyens solidaires de Nantes

     

                Bonne rentrée !

     

    Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires de Nantes (membre de RESF 44)
    http://enfantsetrangers.hautetfort.com
    Manufacture des Tabacs Maison des associations ; 10 bd de Stalingrad 44000 Nantes
    Contacts : 06 67 20 51 43
    Pour tout soutien (aides ponctuelles à la scolarisation et au logement des familles précarisées)  : 
    CCP n°  1056107B032 73 - Nantes

  • Témoignage après "délit de solidarité"

     

     

    8 juin 2007

    Témoignage après "délit de solidarité"

     
    Comme annoncé hier, voici le témoignage de Mme DURUPT, placée en garde à vue après avoir manifesté sa désapprobation des conditions d'expulsion de deux passagers d'un vol à destination du Mali, le 28 avril dernier.

    J'ai été victime des agissements de la police de Roissy un samedi, le 28 Avril, sur le  vol de Air France PARIS BAMAKO, lors d'une expulsion de deux Maliens.

    Sur ce vol, après un embarquement sans problème avec simplement 1/2 h de retard, nous sommes acheminés en bus au fond de l'aéroport. Une voiture de police à l'arrière de l'avion éveille mon attention, je m'installe et constate la présence de deux personnes noires entourées de 4 à 6 personnes en civil. Je suppose que ce sont des policiers encadrant des Maliens expulsés, mais je ne dis rien et je ne pose pas de questions. Je suis fatiguée, je viens d'enterrer la veille mon père et faire plusieurs heures de train, je ne pense qu'à dormir.

    Le commandant de bord annonce le départ de l'avion dans quelques minutes. A ce moment les deux maliens se mettent à crier qu'ils ne veulent pas partir, les personnes qui les encadrent les ceinturent violemment et leur mettent des coussins sur la bouche pour les empêcher de crier! Aussitôt des voyageurs Maliens qui sont en majorité se lèvent, manifestent leur mécontentement et nous demandent de nous lever également pour empêcher l'expulsion de ces deux personnes.

    Evidemment je me suis levée, j'étais placée quelques rangs devant eux et j'ai exprimé mon désaccord sur les méthodes, la présence policière dans l'avion et que je n'avais pas payé un billet Air France pour participer aux expulsions honteuses. Le commandant de bord intervient rapidement et décide de ne pas partir tant que les Maliens et la police sont à bord. Il est applaudi et nous attendons dans le calme la descente des personnes : ils sont descendus.

    Tout se calme on s'apprête à partir mais 5 minutes après, ils sont remontés à l'arrière avec brutalité et réinstallés à leur place et accompagnés par de nombreux policiers en uniforme. Cette fois-ci, des voyageurs sont déplacés, en particulier, une famille et des enfants pour les mettre plus en avant pour les protéger des bousculades et qu'ils ne soient pas témoins des agissements de la police!!! Enervement de nouveau et attroupement autour des jeunes Maliens mais toujours sans violence, uniquement en paroles. Certains prennent des photos. Enervement de la police qui confisque des appareils et qui attend, soi disant, un grand chef !! Celui-ci arrive et décide de descendre les Maliens à condition qu'on dénonce les personnes qui ont initié l'émeute!!! Ils ne peuvent pas descendre la moitié des passagers donc ils décident de descendre deux personnes un Malien de 45 ans et moi-même âgée de 60 ans !!! (D’ailleurs un policier me dira plus tard que c’était pour montrer « qu'on n'est pas raciste ! »)

    Devant le nombre de policiers et la menace d'être descendu plus personne ne dit rien. Je demande à voir le commandant mais les policiers sont menaçants et me disent que de toute façon, chaque minute perdue aggrave ma situation et que de toute façon je serai descendue par la force ! Je ne peux plus rien faire et je suis descendue avec mes bagages et mise en garde à vue avec mon homologue Malien...

     Marquer comme non luIl est entre 18h et 18h30 lorsque nous arrivons au poste de police Roissy. A partir de ce moment le temps ne nous appartient plus, ils vous baladent en permanence, ils commencent par une fouille de vos affaires vous retirent tout ce qui peut être soi-disant dangereux, lunettes, montre, soutien gorge, bas, lacets, vous n'avez plus rien, vous n'êtes plus rien, plus aucun repère, vous n'avez le droit de ne rien dire. Ils préviennent mon employeur, et j'ai le droit de voir un médecin, qui constate une tension très élevée.

     

    Au bout d'un certain temps, ils me demandent de passer dans leur bureau et me disent que si je reconnais que je suis l'instigatrice de l'émeute tout ira plus vite, ce que je refuse en disant que je ne suis pas à l'origine de "l'émeute" mais que j'ai participé à cette manifestation de mécontentement au même titre que les autres voyageurs et que je n'ai pas bougé de ma place !

    Mon homologue Malien a la même position, donc on nous renvoie dans la salle d'attente, avec les deux Maliens qui devaient être expulsés, je suis reconvoquée pour faire ma déposition, je réitère mes propos, ma honte de participer malgré moi à cette pratique de la police Française et mon désaccord de payer un billet pour un vol régulier qui sert de prison.

    On m'annonce que je suis donc en garde à vue pour minimum 24h sinon plus, avec peut être une comparution immédiate, que je vais être conduite menottée au dépôt pour passer la nuit! J'attends encore un certain temps puis je suis menottée et accompagnée de 3 policiers à travers les couloirs de l'aéroport, puis en voiture conduite à toute allure sans attacher les ceintures, la police est au-dessus des lois, mais je ne dis rien !

    Je me retrouve donc en cellule bien sale vers 24h après avoir subi encore l'inventaire de toutes mes affaires, sur une planche sans couverture et lumière bien braquée sur vous pour vous empêcher de dormir. Heureusement j'étais une femme et j'étais donc toute seule dans la cellule, mais le monsieur malien s'est retrouvé avec un jeune alcoolique donc dans l'impossibilité de s'allonger ! Les conditions sanitaires lamentables et même pas d'eau pour se laver au minimum les mains !

    Le lendemain matin évidemment pas de petit déjeuner, juste un jus d'orange et nous passons tous les deux aux prises de photos et empruntes multiples pour être fichés. Le policier pense que nous devrions être libérés vers 12h. Mais les heures passent et nous n'avons aucune information, je m'inquiète de l'heure pour pouvoir prendre l'avion de 16h40 mais apparemment les policiers ne semblent pas avoir d'information. Je commence à craindre de passer une autre journée de garde à vue. 

    Vers 17h, un brigadier de police vient nous avertir que nous sommes libres mais convoqués le 3 juillet à 9h, au tribunal de Bobigny, pour être jugés des faits suivants : d'avoir à Roissy le 28/04/07en tout cas sur le territoire national et depuis temps n'emportant pas prescription (je ne comprends pas ces termes!) provoqué directement Mr DIAKITE Ibbrahima et Monsieur FOFONA Samba, tous deux reconduits à la frontière, ainsi que les autres passagers du vol Air France.......à la rébellion par des cris et discours publics en vue de faire opposer une résistance violente à des personnes dépositaires de l'autorité publique, etc., faits prévus par l'ART 433-10 al.1 du code pénal et réprimés par le même article.

    Voilà où j'en suis à 17 h. L'avion est parti et nous devons rester une nuit de plus sur Roissy. Heureusement nous avons trouvé à Air France une hôtesse qui, vu les circonstances, ne nous a fait payer que le changement de billet soit 80 euros. L'information qui avait été donnée au personnel c'est qu'on était descendus de notre plein gré, ne voulant pas cautionner cette expulsion !!!

     

    Voilà ! Je crois que ce genre de pratique doit se répéter régulièrement et en particulier le samedi car il y a moins de passagers ! Je suis donc à votre disposition pour de plus amples informations afin de faire connaître au public les agissements et les méthodes inhumaines de notre police.

     

    Marie-Françoise Durupt

  • Autre réaction à l'expulsion

    La météo était clémente, le vent favorable, le vol sans escale, l’avion s’est posé :


    ILS ONT EXPULSÉ VEDAT YILMIZ !


    Il est parti seul, sans personne pour l’accompagner, sans délinquant de la citoyenneté à ses côtés.


    Sa mère, assignée à résidence à Rennes, sera expulsée de France dans les prochains jours.


    Il a été laissé libre à son arrivée à Istanbul. Son incorporation dans l’armée est programmée dans quelques jours

     

    Pour nous tous, à Rennes, à Nantes, c’est un choc. Un choc de défiance qui ne fera que croître !

     

    Isabelle de Liffiac 

  • Ils ont expulsé Vedat...

     

    Cette fois, c'est sûr.


    Ils ont expulsé Vedat.

    Une amie de Rennes a pu échanger quelques mots avec lui par téléphone.  D'Istanbul.

    Sa mère, assignée à résidence à Rennes, sera expulsée dans les prochains jours.

     

    Allez, Monsieur Hortefeux... plus que 24999 et le compte sera bon !!!

    Continuons de nous battre pour protéger toutes celles et ceux qui peuvent encore l'être.

    Organisons la vigilance !!! 

  • URGENCE : Vedat est en cours d'expulsion

    Vedat est en cours d'expulsion.

    Il serait en ce moment sur le chemin de Paris, pour prendre l'avion...

    A SUIVRE !!!

  • Appel à mobilisation pour VEDAT en rétention à Nantes

    VEDAT NE DOIT PAS ÊTRE EXPULSÉ

     

    Vedat vient d’avoir 20 ans, il vit depuis 4 ans en France et devait obtenir dans un mois son CAP maçonnerie. Placé en centre de rétention depuis samedi 19 mai, il risque d’être expulsé vers la Turquie où il est recherché pour faire son service militaire ; Vedat est kurde et ne veut pas faire la guerre contre son peuple. Vedat doit rester ici.

    Vedat Yilmaz a 20 ans. Il est en France depuis 2003. Kurde de Turquie, il a fui son pays avec ses parents pour ne plus subir les persécutions dont sont victimes les kurdes. Tous les trois déboutés de leur demande d’asile, la préfecture leur notifie un Arrêté Préfectoral de Reconduite à la Frontière enseptembre 2005. Le père de Vedat est alors expulsé en décembre 2005. Une forte mobilisation du lycée de Vedat, alors au début de son CAP maçonnerie, lui permet d’obtenir un accord avec la préfecture l’autorisant à terminer son année scolaire. Depuis lors, son père se cache pour ne pas subir les persécutions, sa mère se cache en France pour ne pas être expulsée, et Vedat, lui, a continué à apprendre le français, à suivre sa formation de maçon et à tisser des liens amicaux. Il était sur le point de finir ses examens et d’obtenir en juin son diplôme de maçon lorsqu’il s’est fait interpeller vendredi soir à Nantes.

     

    Il est depuis en centre de rétention et son recours contre le nouvel APRF qui lui a été notifié a été rejeté.

     

    IL FAUT SE MOBILISER FORTEMENT

    POUR EMPÊCHER SON EXPULSION

    RASSEMBLEMENTS

    Mercredi 23 mai à 14h place de la mairie de Rennes

    Jeudi 24 mai à 12h devant la préfecture de Beauregard

    Jeudi 24 mai à 18h30 place de la mairie de Rennes

     

     

     

    INNONDATIONS de messages

    Envoyez « Libérez et régularisez Vedat Yilmaz! »

    à la préfecture de Loire Atlantique, qui peut arrêter son expulsion :

    SMS au 0240412138

    ou mail : etrangers@loire-atlantique.pref.gouv.fr

    à la préfecture d’Ille et Vilaine :

    SMS au 0299021035

    FAX au 0299021015

    au ministère de l’Intérieur :

    SMS au 0140076060

     

  • Un jeune kurde en rétention à Nantes

    APPEL D’URGENCE DU RESF 35

    RELAYE PAR LE COLLECTIF ENFANTS ETRANGERS CITOYENS SOLIDAIRES DE NANTES 

     

    Vedat yilmaz s'est fait arrêter vendredi soir à Nantes ; il est actuellement en rétention (également à Nantes)
    Il va falloir "se bouger" car Vedat ne doit pas être expulsé : il est en France depuis plus de 4 ans ; kurde de Turquie il a fui son pays avec sa mère pour rejoindre son père venu en France pour demander l'asile.
    Aujourd'hui, il fait ses études en France et a des projets professionnels, il s'occupe également de sa mère qui est malade...

    inondez la préfecture de mail, fax, coup de téléphone:

    demandez la régularisation de vedat yilmaz

    Pour avoir un fax gratuit depuis l'ordinateur:

    http://www.alliancemca.net/fax.html.

    Téléphone fax mail

    NANTES

    02 40 41 20 20
    02 40 41 20 25

    Préfecture de la Loire-Atlantique (44)
    8, rue de Chateaubriand
    adresse postale : 6, quai Ceineray BP 33515 44035 NANTES Cedex 1
    tel : 0240412020
    fax : 0240412025
    Préfecture de la Région Pays de Loire
    tel : 0240086464
    fax : 0240476666
    www.pays-de-la-loire.pref.gouv.fr
    <http://www.pays-de-la-loire.pref.gouv.fr>
    Préfet, Préfet de la Région Pays de Loire : Bernard BOUCAULT
    secrétariat : Chantal ROULOIS tel : 0240412001

    Marie-Josèphe GRELIER tel : 0240412002

    Bureau de la Nationalité, de l'Etat-Civil et des Etrangers : Philippe
    CARAPEZZI tel 0240412155
    mail : bernard.boucault@pays-de-la-loire.pref.gouv.fr
    Communication@loire-atlantique.pref.gouv.fr
    Etrangers@loire-atlantique.pref.gouv.fr
    formulaire écrivez-nous
    <http://www.loire-atlantique.pref.gouv.fr/utilitaires/contact/index.html>
  • Un jeune algérien contrôlé le 26 avril et arrêté : plus de nouvelles

    Le papa d'une famille que nous suivons de près depuis plusieurs mois vient d'alerter le Collectif sur la situation préoccupante d'un ami.

     

    Contrôlé par la police jeudi dernier dans le  quartier Halvêque, il a été conduit au commissariat et n'a plus donné de ses nouvelles depuis.

     

    A suivre... 

  • Répression et chasse aux étrangers : un pas a été franchi.

    COMMUNIQUE DE PRESSE RESF PARIS



    Paris le 20 mars 2007



     


    Hier et ce soir, des incidents graves se sont produits lors de rafles effectuées dans nos quartiers à Paris.

    Lundi 19 mars en fin de journée, nous avons assisté, révoltés, à une tentative d'arrestation devant l'école maternelle Rampal d'une dame venue chercher une petite fille à la sortie de l'école.

    Malgré l'intervention des parents présents, et celle d'enseignants, les policiers ont fouillé et interrogé cette femme, prenant de haut les protestations, devant les enfants et parents traumatisés. Ils l'ont ensuite emmené pour une destination qu'ils n'ont pas voulu préciser, laissant la petite fille désemparée... Suivis et à nouveau "interpellés" par des parents de façon véhémente, les forces de l'ordre ont fini par relâcher leur proie plutôt que de provoquer une émeute. Cet incident a eu lieu lors d'une énième rafle dans le quartier de Belleville.

    Ce soir, mardi 20 mars, au même endroit, après plusieurs allers-retours dans le quartier, les policiers ont finalement assiégé un café (situé à l'angle de 4 écoles, les écoles Lasalle et Rampal), et y arrêtant, notamment, un grand-père de 2 enfants scolarisés aux écoles Piver et 77, bld de Belleville.

    Après l'avoir été maintenu dans le café pendant plus d'une heure, la police décidait d'embarquer ce grand-père juste avant la sortie d'école de 18h. Les parents d'élèves, des enseignants, les militants de RESF et les habitants du quartier tentaient d'intervenir. La réaction des policiers fut immédiate : ils cherchaient violemment à disperser la mobilisation, n'hésitant pas utiliser la violence physique et un peu plus tard à asperger la rue de gaz lacrymogène. Les parents présents aux sorties d'écoles, avec leurs enfants et leurs poussettes, atteints par les puissants gaz lacrymogènes, se réfugiaient dans l'école élémentaire Lasalle pour fuir cette scène particulièrement traumatisante.

    Le grand-père a finalement été emmené dans un commissariat du 2ème arrondissement. Quelque temps après, les rafles se poursuivaient à Goncourt et à la rotonde de Stalingrad. Non contents d'augmenter la cadence des contrôles au faciès, parfois en dehors de tout cadre judiciaire, les fonctionnaires de police ont donc choisi cette fois de violer le dernier refuge des valeurs de la République, à savoir l'école.

    Le Préfet de Police de Paris aurait tort de sous-estimer la colère grandissante que provoquent ces procédés iniques et circonstanciels dans les quartiers dits "populaires". La peur cède peu à peu à la détermination d'y mettre fin, on l'a vu ce soir. Nous partageons cette détermination. Le procédé de rafle est en lui-même odieux parce qu'il bafoue l'ensemble des droits fondamentaux des personnes humaines. Et doublement insupportable quand les institutions de la République sont elles-mêmes visées.

    Nous rappelons aussi les garanties données à RESF à deux reprises pendant l'été 2006 (le 5 juillet et le 27 juillet) par la Préfecture de Police : qu'il n'y aurait pas d'interpellations dans et aux abords des établissements scolaires. Désormais, devons-nous tenir pour caducs ces engagements ?

    Pour le Comité de soutien Lasalle-Rampal,
    Maria Clark, 06 18 01 07 63

    Thérèse Coriou, 06 82 18 39 14

    Dominique Perez, 06 84 52 00 41

     

    Pour RESF Paris,

    Brigitte Wieser 06 88 89 09 29

    Anthony Jahn 06 61 98 45 18

     

  • Toujours pas de carte d'un an pour beaucoup de familles régularisées

    Le Collectif Enfants Etrangers, Citoyens Solidaires de Nantes lance un appel aux familles, et aux parrains et marraines qui ont accompagné ces familles, à prendre contact avec lui, dans les plus brefs délais, afin de recenser tous ceux qui en Loire-Atlantique/dans l'agglomération nantaise/à Nantes, se sont vu refuser un titre de séjour d’un AN après leur “régularisation”.

     

    Selon nos sources, les pièces exigées pour l’établissement du titre varient sensiblement d’un rendez-vous à l’autre, d’une famille à l’autre. Nous sommes également conscients des difficultés particulières auxquelles se heurtent les ressortissants de certains pays peu pressés de répondre aux demandes de passeport, notamment.

     

    Nous attirons particulièrement l’attention sur l’intérêt de partager ces informations afin de permettre au Collectif Enfants Etrangers, Citoyens Solidaires, de peser de tout son poids pour que soit respectée l’égalité de traitement des dossiers en Préfecture.

     

    A notre connaissance quelque 25 personnes régularisées sont toujours dans l’attente de ce titre de séjour d’un an, à Nantes/dans l'agglomération nantaise ?

     

    Vous pouvez soit adresser ces informations par mail à ideliffiac@yahoo.fr,

    ou  contacter directement Isabelle de Liffiac au 02 53 45 01 00

  • Arrêt éthique de la Cour de Cassation


    La Cour de cassation juge illégale l’arrestation et le placement en rétention d’étrangers en situation irrégulière convoqués en préfecture pour l’examen de leur dossier alors qu’ils font l’objet d’un arrêté d’expulsion.

    Dans son arrêt, la 1ère chambre civile de la Cour de cassation considère que l’administration ne peut utiliser de moyens déloyaux pour interpeller un étranger en situation irrégulière convoqué en préfecture pour l’examen de son dossier.

    Selon une source judiciaire, la Cour de cassation a souhaité affirmer les frontières "éthiques et déontologiques" qui ne peuvent être franchies par l’administration dans un Etat démocratique. AP

    Voir LEMONDE.FR avec AFP, le 21 février 2007

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-869742,0.html

  • Décès d'un papa arménien : la famille attend en vain sa dépouille

    Depuis le 29 janvier, une maman arménienne

    et ses enfants attendent la dépouille d’Artur, leur papa et mari

     

    Nous avons aujourd’hui été alertés par Anna, bien connue de notre Collectif qui a soutenu sa famille jusqu’à une régularisation récente.

    Artur, son époux (âgé de 32 ans) a été interpellé en novembre dernier, puis mis en examen et placé en détention le 19 novembre pour sa participation présumée à une opération de racket (Cf article du journal 20 minutes du 17 novembre).

     

    Incarcéré à la Maison d’Arrêt de Rennes, il n’a cessé de clamer son innocence et de dire qu’il avait été accusé à tort.

    Le 29 janvier dernier, on l’a retrouvé pendu dans sa cellule.

     

    Depuis bientôt quinze jours, sa femme, ses enfants et leurs amis de la communauté arménienne de Nantes attendent désespérément que leur soit rendu le corps du défunt.

     

    Rien n’avance, en dépit de l’insistance de son épouse, de la Mairie de Rennes qui est intervenue auprès du Procureur de la République et du Consulat d’Arménie.

     

    Famille, enfants et amis doivent pour le moment se contenter de pleurer un portrait du défunt.

    Combien de temps encore. Pour ses proches la situation n’est plus supportable.

    Devant l’immobilité générale et l’absence de réponses aux interrogations de la famille, nous avons ce jour alerté la presse sur cette situation intolérable.

  • Don de vêtements d'hiver pour les enfants et leurs familles

    Des membres du Collectif Enfants Etrangers et des sympathisants ont rassemblé une nouvelle fois des vêtements adultes et enfants pour les familles étrangères en situation précaire.

    Certains de ces vêtements ont déjà été distribués aux familles présentes les mercredis 13 & 20 décembre avant la réunion hebdomadaire du collectif. Un nouvel « arrivage » est prévu ce soir.

    Parrains, marraines, prévenez les familles qu’elles pourront venir choisir des vêtements d’hiver mercredi 7 février  à partir de 18H00 au premier étage de la Maison des Associations de la Manufacture, avant la réunion du collectif.

  • Châteaubriant : agression de Viviane - suites

     

    Nous nous sommes réunis hier soir pour faire le bilan de la pétition et savoir ce que nous allions faire ensuite.

    La pétition a obtenu plus de 1800 signatures, nous avons alors décidé de demander un RV au sous-préfet ,au maire de Châteaubriant et au député.

    Nous rencontrons le sous-prefet et le maire jeudi 8 février (2 RV différents)et le député le lundi 26 février.

    Si vous avez des pétitions, vous pouvez encore les envoyer par la poste ou me les donner à  la manifestation de Rennes où nous serons présents.

    Viviane reste très affectée par ce qui s'est passé.

    Nous n'avons encore aucune date pour le procès de l'agresseur.

    à+

    danielle


  • Une famille piégée par son agresseur

    A Chateaubriant  (Loire-Atlantique) une jeune femme africaine se fait agresser sexuellement par un homme qui, comme elle, revient d'une visite à une association caritative. Avec l'appui de son mari elle décide de porter plainte à la gendarmerie. L'homme a été identifié et l'enquête suit son cours. Mais l'agresseur menace de dévoiler que cette femme et sa famille sont sans papiers (ils ont deux enfants). Ce qu'il fait par courrier auprès du procureur et de la police des frontières. Le procureur doit prendre cela au sérieux puisque le couple est convoqué à la gendarmerie pour le jeudi 4 janvier. Un gendarme leur conseille oralement d'amener leurs enfants.

     
    Affollé le couple contacte le "collectif d'associations d'aide aux sans papiers" après le passage des gendarmes, mercredi. Deux heures plus tard une quarantaine de personnes se réunissent avec eux. Il est décidé qu'ils ne se présenteraient pas à la convocation mais seraient représentés par le collectif.

     
    Ce matin, jeudi, 45 personnes se présentent à la gendarmerie pour exprimer leur crainte d'une expulsion de la famille. La gendarmerie devant cette entrave à la loi relève l'identité de toutes les personnes présentes.

     
    Le couple et leurs enfants doivent maintenant se cacher. Un avocat, qui s'occupe plus spécialement des violences faites aux femmes va êtes contacté.

     

        Collectif d'aide aux sans papiers.  Châteaubriant.