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Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires - RESF44 - Page 41

  • Mobilisation du collège Talence autour de Bolorozia

    MOBILISONS-NOUS POUR BOLOROZIA


    Rejoignez-nous à la soirée de soutien organisée face au centre commercial des Collines du Cens (Boulevard Schuman).

     

    Mardi 6 juin entre 18h et 20h

     

    Bolorozia est une petite fille originaire de Mongolie, réfugiée en France pour échapper à un mariage forcé dans son pays.

    A la fin de l’année scolaire, Bolorozia ne sera plus protégée, elle et sa maman risqueront alors une reconduite à la frontière immédiate.

    Bolorozia pourrait être une voisine ou la copine de vos enfants.

    Nous ne pouvons accepter cela !

    Une mobilisation importante est nécessaire.

     

    Nous comptons sur votre présence et celle de tous vos amis.

     

     

     

     

     Conseil local FCPE Talence - Collectif « mobilisons-nous pour Bolorozia »

    Contact info : soutienbolorozia@yahoo.fr

     

  • Le Collectif Enfants Etrangers sur Télénantes à partir de samedi 3 juin

    Télénantes consacrera (pour la seconde fois) l'une de ses émissions phares à la question des familles menacées d'expulsion et aux actions de mobilisation engagées dans les écoles, collèges et lycées autour du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires.

    Cette émission de témoignages-débats entrecoupés de reportages animée avec brio par Cécile Petitdent, sera diffusée une première fois demain samedi 3 juin à partir de 13 h 35 sur le Canal 47 de votre téléviseur (et sur la freebox pour les freenautes de toute la France).

    Elle sera ensuite rediffusée à huit reprises aux dates et heures suivantes.

    dimanche 4 juin à 20 h 55

    lundi 5 juin à 13 h 00 et 22 h 55

    mardi 6 juin à 13 h 45 et 20 h 55

    mercredi 7 juin à 13 h et 21 h 30

    jeudi 8 juin à 14 h 00

     Voici la présentation de l'émission :

    Oui mais Non - Familles étrangères : fin du sursis ?

    A la fin de l'année scolaire, les familles étrangères déboutées du droit d'asile risquent l'expulsion. Ce sont des familles qui vivent en France depuis plusieurs années, leurs enfants sont à l'école, leur vie est ici mais la loi leur impose de quitter le territoire. Pour dénoncer des situations qu'ils jugent inhumaines, des citoyens se mobilisent, parents d'élèves, enseignants... Ils apportent aux familles un soutien matériel et les accompagnent dans leur démarches administratives.
    Oui Mais Non fait le point sur cette mobilisation, sur la situation douloureuse de ces familles sans oublier l'aspect politique de l'affaire.
    http://www.telenantes.com/pages/emissions/emissions-bleues/oui-mais-non/omn-48---enfants-menaces-dexpulsion.php

    Ne la ratez pas !

  • Les mauvaises nouvelles pleuvent sur les familles nantaises

    Bonjour,
    Les mauvaises nouvelles pleuvent.
    La famille Emmanuelle vient de recevoir une lettre de l'OFPRA qui rejette son recours de demande de droit d'asile.
    Nous continuons à les soutenir.
    wilfrid lelou (école Emile Péhant)

     

    J'ajouterai à cette information attristante ces autres nouvelles qui ne vont pas contribuer à nous rassurer pour la suite :

    - de source autorisée, le nombre de familles en détresse et menacées d'expulsion sur Nantes doit être revu très nettement à la hausse. A la fin du mois de juin, sur l'agglomération nantaise, ce ne sont pas ving-cinq à trente familles qui risquent d'être reconduites à la frontière mais une centaine ... selon une estimation préfectorale.

    - en outre, les convocations au tribunal d'Instance pour les questions de logement dans lesquelles des familles se sont maintenues en dépit d'invitations préfectorales (et autres) à en sortir, semblent se multiplier. Depuis deux jours, après celle de l'école André Lermite c'est la famille de Dina à Ste Luce sur Loire qui est inquiétée, si j'en crois l'appel téléphonique d'un des fers de lance de la mobilisation autour de Dina.

     Bref..., dans toutes les écoles, collèges et lycées, il va nous falloir redoubler de vigilance et faire savoir aussi fort que possible que nous ne sommes pas disposés à laisser faire.

     

     

  • Le Monde de l'Education de juin consacre une page au Collectif Enfants Etrangers

    Un article signé Olivier Quarante consacré au Collectif Enfants Etrangers et à la mobilisation sur Nantes vient de sortir dans les premières pages du dernier numéro du Monde de l'Education , en kiosque depuis ce matin.

    Souhaitons qu'il nous permette d'amplifier la mobilisation au cours de ce mois de juin capital.

     

  • Réponse négative du tribunal administratif

    Bonjour,
    mauvaise nouvelle : Anna Novikova, soutenue par les parents d'élèves et les enseignants de l'école Molière de Nantes, a reçu cet après midi une réponse négative du tribunal administratif à son recours...
    Je suis désabusée, je continue à penser qu'Anna et sa famille ont leur place en France .
    merci à tous pour votre participation.
     
    Béatrice Bourgeois, parent d'élèves de l'école Molière à Nantes

  • Compte-rendu de la réunion du 30 mai 2006

    Compte-rendu de la réunion du 30 mai 2006

    Exceptionnellement la réunion s’est tenue dans la cour de l’école de la rue Noire en présence d’une quarantaine de personnes (parents d’élèves, enseignants, représentants du lycée Leloup Bouhier à Nantes, représentants d’associations telles que le MRAP, la LDH, le SNUIPP … et d’autres qui nous pardonneront de ne pas toutes les citer).

    Sur le plan de la situation des familles, la tension s’accroît en cette fin de mois de mai autour de plusieurs écoles où de nouvelles familles se retrouvent sans logement.

    Voici un bref état des lieux à la date du 31 mai :

    Les familles en difficulté étant de plus en plus nombreuses lors des réunions, nous évoquerons seulement chaque semaine les nouvelles situations et les avancées significatives sur les situations déjà connues.

    Dès qu’il y a des nouveautés, bonnes ou mauvaises, elles sont lisibles sur le blog : http://enfantsetrangers.hautetfort.com qui, en l’espace d’un mois, a reçu plus de 2000 visiteurs différents.

    A ce jour , plus d’une quinzaine de familles ont été expulsées de leur logement et sont provisoirement relogées dans des conditions de fortune très précaires généralement liées à la solidarité des parents et enseignants des écoles.

    - Henri Bergson : une famille avec 2 enfants : invitée à quitter son logement depuis le 11 avril s’y maintient toujours sur les conseils de son avocat.

    - Emile Péhan : Une famille et 2 enfants: le logement est prolongé jusqu’au résultat d’un recours.

    - Léon Blum : la bonne nouvelle annoncée il y a plusieurs semaines ne s’est toujours pas traduite par le logement qui avait été annoncé. Des contacts ont été repris avec le cabinet du Maire.

    - Mobilisation en cours à l'école Molière autour de trois familles (6 enfants menacés à Molière + 4 à Leon Blum ) : une maman d’origine russe a été soutenue par une quarantaine de parents, enseignants de l’école et autres sympathisants du Collectif le mardi 30 mai devant le Tribunal Administratif qui, à ce jour n’a pas fait connaître sa décision quant à l’appel déposé par la famille face à l’arrêté préfectoral de reconduite à la frontière. Dans la même école, une maman d’origine algérienne et ses trois enfants n’a plus de logement.

    - Rue Noire & collège Gaston Serpette : mobilisation des parents d'élèves mais toujours pas de solution d'hébergement au-delà de mai pour la famille angolaise.

    - Collège Guist’hau, Chêne d’ Aron, Plessis Gautron : une maman et ses trois enfants, logée par la solidarité des parents d’élèves et enseignants.

    - Ecole René-Guy Cadou à St Herblain : une famille originaire de Biélorussie avec un enfant n'a plus officiellement d'hébergement depuis le 11 Avril

    - Contacté, le cabinet du Maire de St Herblain reste désespérément sourd aux appels de détresse lancés par une famille d’origine algérienne régularisée depuis plusieurs semaines sans solution de logement depuis fin avril… après des mois d’errance, d’une cave à une autre. - Toujours pas de solution, donc, pour Monsieur Hamidi, sa femme et leurs deux filles (dont on peut maintenant citer le nom car ils ont des papiers depuis plus d’un mois et demi maintenant) qui est encore obligé de faire le 115 tous les soirs... en vain, comme nous avons pu le vérifier à plusieurs reprises ! La situation est inacceptable, il faut faire bouger la mairie de St Herblain dont la surdité chronique est tout simplement affligeante ... et doit être connue de tous !

    - Collège Talence : mobilisation à l’initiative du conseil local FCPE de l’établissement: pétition remise en préfecture, contacts avec la presse…en soutien à la jeune Bolorozia et sa mère qui seraient à la rue depuis le 3 mai sans le soutien de la communauté scolaire.

    - Collège Jules Verne : présence de parents d’élèves de l’établissement.

    - Ecole André Lermite : mobilisation autour d’une famille kurde avec trois enfants contrainte de quitter son hôtel le 2 mai (la même famille qu’au collège Jules Verne).Rencontre avec la CIMADE,contacts CG pour trouver une solution d'hébergement+ pétition …

    - Urbain Le Verrier : une famille avec 2 enfants à la rue depuis le 24 avril. Une autre maman isolée avec une petite fille (Teresa) scolarisée en maternelle est également en situation de grande précarité.

    - Ecole La Fontaine et Collège des îles de Loire à Saint Sébastien : Suite à la rencontre du 18 avril avec le CCAS de St Sébastien et le directeur de cabinet du Maire , on a appris qu’une maman Kurde et ses 5 enfants étaient maintenus à l'hotel jusqu'au 9 mai, puis jusqu’au 31 sur intervention du directeur, des enseignants et des parents d’élèves… mais après ??

    - Ecole La Cerisaie à Sainte Luce : importante mobilisation de la population lucéenne autour de la jeune Dina privée d'hébergement avec ses parents depuis le 3 mai. Bons retours presse. Responsables associatifs, parents, enseignants ont fait circuler des pétitions ,écrit au préfet, rencontré des élus(P.Brasselet,J.Floch ,Y.Pratt) créé une cellule de vigilance…(cf compte rendu réunion du 21/04 sur le net. " Mobilisation pour DINA") …+ …nombreux articles de presse, reportage Canal sat,article dans "L'hebdo des lucéens"

    - Ecole les Tilleuls à Ste Luce : une famille logée à l'hôtel devait en sortir le 25 avril : la femme étant enceinte,et devant accoucher en mai ; l'hébergement a été maintenu jusqu'au 30 juin.

    - Ecole Léon Say : solidarité autour d’une jeune maman guinéenne et de sa petite fille scolarisée en maternelle: cette dernière est en age d'être excisée en cas de retour dans son pays d'origine; contact avec SOS Femmes.

    - Ecole Fellonneau : une femme Sénégalaise +4 enfants: l'un d'eux a été hospitalisé avec à la clé un traitement de 2 ans et un suivi qui ne peut se faire qu'en France; dossier entre les mains d'ATD et du Gasprom

    - Ecole des Grands Bois +collège Le Hérault à St Herblain: une femme en France depuis 5 ans, élevant ses 3 enfants sera prochainement contrainte dequitter son appartement géré par Francisco Ferrer .

    Là encore, comme à Ste Luce, une mobilisation de parents d'élèves s’est mise en place et le blog en a parlé.

    Dans la commune du Loroux Bottereaux, une famille originaire d’Azerbaïdjan avec 2 enfants est menacée d’une expulsion prochaine. Un comité de soutien s’est mis en place.

    Dans la ville de Machecoul une autre famille d' Azerbaidjan avec 3 enfants scolarisés est hébergée jusqu'en fin juin; un comité de soutien s'est mis en place, avec maintien de la vigilance autour de la famille et interpellation des politiques.

    - Une nouvelle famille d'origine russe à Avessac (44) ; des parents d’élèves devraient venir à la prochaine réunion.


    Sans oublier la famille d'origine péruvienne de La Chapelle sur Erdre passée hier au Tribunal Administratif avec son enfant de 6 mois, ou cette maman isolée mère d'un enfant de 17 mois originaire de Russie et hébergée à l'issue de la réunion d'hier au soir par une maman de l'école André Lermite.

     

     

    1 - point le plus important examiné ce soir, l’ organisation de la journée de mobilisation du samedi 1er juillet autour du Collectif, la répartition du travail et des compétences, en résonance avec la mobilisation nationale orchestrée par le Réseau Education Sans Frontières.

    Le projet a été adressé à Patrick Mareschal (qui nous a déjà assurés oralement de son soutien) et Jacques Auxiette pour lui demander l’accès au grand hall du Conseil Régional, si la fête se tient au Crapa, à la pointe est de l’île Beaulieu.

    - pique–nique solidaire autour des familles et des jeunes majeurs isolés.

    - Troupe « lézards animés » pour distraire les enfants.

    - Conférences avec des personnalités comme : Jean Pierre Roseinweg ( ?), juge de Bobigny, spécialiste du droit des enfants et du droit au logement, pour avoir un argumentaire juridique.

    Noiriel, historien de l’ immigration, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales et auteur d’une dizaine d’ouvrages parmi lesquels Le Creuset français. Histoire de l’immigration xixe-xxe siècle (Seuil, 1988)

    Jean LeGall, spécialiste du droit de l’enfant et de la méthode Freinet.

    Et s’il fait beau , vers 17 heures une animation musicale avec Laoud Charki.

    Des collectifs d’autres villes ont été contactés et sont susceptibles de nous rejoindre : Rennes, Angers, Cholet, La Ferté-Bernard, Le Mans, Poitiers, Lannion et Brest.

     

    Autre lieu pressenti pour le déroulement de cette journée : les abords de l’Ile Feydeau.

     

    Les parrainages : toute personne, qu’elle soit élue, célèbre ou anonyme, peut effectuer un parrainage républicain afin d’ accompagner les réfugiés expulsables dans leurs démarches administratives et de les soutenir dans les instants.

     

    Propositions de travail :

     

    - expositions de dessins d’enfants, faits dans les écoles avec l’ accord des enseignantes

    - création d’un livre de cuisine composé de recettes des « sans papier ». Mais déjà se posent des problèmes de délais, d’ autorisations, de coût. Comment trouver un imprimeur qui accepte que seule la main d’œuvre lui soit payée ? Un papa photographe professionnel se propose de faire les photos.

    Un texte explicatif pourrait être ajouté qui explique la souffrance des gens qui, des mois durant, ne peuvent pas faire la cuisine dans les hôtels.

    A titre d’exemple, un ouvrage similaire, tiré à 1000 exemplaires a coûté 800 euros il y a 3 ans. C’est pourquoi il faut envisager, dans le cadre de l’organisation de cette journée, de déposer des demandes de subvention.

    L’argent récolté par la vente de ces livres sera réinvesti dans l’hébergement des familles en difficulté.

    - proposition de l’ école Léon Blum : faire des T-Shirts avec le logo de la

    chaise vide. Charles a pris contact avec un imprimeur qui s’engage, dans des délais

    raisonnables à tirer gratuitement une première cinquantaine de tee-shirts qui pourront être arborés par les participants aux fêtes des Ecossolies (10 juin) et des langues (17 juin). Une impression de plus grande ampleur pourrait alors être envisagée, l’imprimeur acceptant d’être payé au fur et à mesure de la vente. On en reparle et on décide mardi prochain 6 juin. Les bénéfices de la vente de ces tee-shirts frappés de l’affiche à la chaise vide sera réinvesti dans l’hébergement des familles que nous nous engageons à « prendre sous notre protection » selon l’esprit de la pétition RESF qu’il faut continuer de faire signer partout où c’est possible.

     

    Personnalités approchées : voir le projet. A noter le silence de la majorité des syndicats enseignants du second degré.

     

    Médias : l’ émission de Télénantes : « Oui mais Non » sera enregistrée publiquement dans les jardins de la Manu, jeudi 1er juin 2006 à partir de 21 heures autour des problématiques qui suscitent et animent notre mobilisation.

    Témoignages, débat avec des députés du PS, de l’ UMP, et des enseignants.

     

    Calendrier :

     

    - 31 mai à 18h : manifestation : tous unis contre le Céséda, contre l’ immigration jetable. (place du Commerce) ( 18 h)

    - 31 mai à 20h30 : conférence – débat à la faculté de médecine , amphi 9, dans le cadre du prochain Forum mondial des Droits de l’ Homme qui se tiendra à Nantes du 10 au 13 juillet.

    - 1er juin : à l’ Onyx, à Saint Herblain, rendez-vous à 19h30 pour la soirée de clôture des Rencontres Théâtre Jeunes ; interpellation de responsables de la municipalité de Saint Herblain pour essayer de résoudre le problème de 2 familles à la rue… dont l’une d’elles a obtenu des papiers il y a déjà plusieurs semaines après plusieurs années d’une errance qui n’a que trop duré.

    - 6 juin : mobilisation des parents d’élèves et enseignants du Collège Talence à Nantes autour de Bolorozia à partir de 18 h.

    - 9-10 juin : participation aux Ecossolies, organisées par Les Verts 44

    - 14 juin : 2ème conférence-débat à la faculté de médecine sur l’ état des Droits de l’Homme en France.

    - 17 juin : participation du Collectif à la Fête des langues , place du Bouffay.

     

    En marge de ces mobilisations, nous invitons toutes les écoles concernées par des menaces d’expulsion à organiser des temps forts et à alerter régulièrement la presse et les cabinets des collectivités locales sur ces questions.

     

    Prochaine réunion :

     

    Mardi prochain, 6 juin à 18h30 , à la Manu pour reprendre les vieilles habitudes et retrouver celles et ceux qui, apparemment nombreux nous y ont attendus en vain tandis que nous battions le pavé autour des chaise vides devant l’école Léon Blum ou goûtions l’hospitalité de la cour d’école de la Rue Noire.

  • Agenda chargé pour le Collectif du 29 mai au 2 juin

    Voilà le programme d'une semaine qui s'annonce bien chargée pour le Collectif:

    - lundi 29 mai : 18 h - participation à la conférence de presse devant le collège Le Hérault à l'appel des parents d'élèves du collège Le Héraut et de l'école Les Grands Bois

    19 h 30 - à l'Onyx de St Herblain, inauguration des rencontres théâtrales de jeunes où le Collectif est en quelque sorte invité d'honneur ; affichage des panneaux réalisés par Virginie Minot, déjà présentés à Tissé Métisse et plus récemment à Cosmopolis

    - mardi 30 mai : réunion hebdomadaire du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires à partir de 17 h 30 à l'école de la Rue Noire (tram. arrêt Poitou : quartier Viarme/Hauts Pavés) : au programme, cadrage de l'organisation de la journée de mobilisation du 1er juillet

    - mercredi 31 mai : le Collectif « Uni(e)s contre une immigration jetable » appelle à se rassembler à 18h Place du Commerce à Nantes

    - jeudi 1er juin : 18 h 00, école Stalingrad, enregistrement de l'émission de télé "Oui mais non" sur Télénantes, autour de la question qui nous préoccupe : celle des enfants et jeunes majeurs scolarisés sans papiers

    19 h 30 - à l'Onyx de St Herblain, soirée de clôture des rencontres théâtrales de jeunes



  • Nouvelles de Dina à Ste-Luce

    Ci-dessous le témoignage d'un parent d'élèves de l'école de Ste-Luce symbolique de l'état d'esprit de tant d'autres parents mobilisés dans les écoles de Nantes, du département et de la France entière :

    Pour télécharger le document complet faisant le point sur la mobilisation autour de Dina, téléchargez-le dans la rubrique "tracts" du blog.

    Lettre ouverte d’un parent d’élève

     

    Madame, Monsieur,

     

    Parent d’élève de la Cerisaie à Sainte Luce, j’ai découvert la situation de la famille de Dina Shavukova avec surprise, effarement et interrogation. Je me suis rendu compte que la petite fille qui venait chez moi jouer avec ma fille et dormir de temps en temps habitait dans une chambre d’hôtel « bas de gamme » depuis son arrivée en France en septembre 2004 et qu’aujourd’hui, l’Etat lui demandait de quitter son logement et le territoire français.

    Avec d’autres parents d’élèves, avec les enseignants de la cerisaie, je ne peux me résoudre à fermer les yeux, à offrir à mes propres filles l’image d’un père résigné, d’une société où certains enfants sont « jetables » ; je ne peux tout simplement pas accepter que Dina, sa mère Djamila et son père Rassoul se retrouvent dans la rue ou utilisent des méthodes dangereuses ou illégales pour se cacher… car c’est bien ce qui risque d’arriver tant leur peur de retourner dans leur pays est forte !

     

    Pour les aider, il n’existe qu’une seule solution : que les parents d’élève de Sainte Luce se mobilisent concrètement en venant nous rejoindre au sein de l’association créée à cette occasion, en y adhérant ou en la soutenant financièrement, en participant aux actions engagées, concrètes : assurer des cours de français pour Djamila et Rassoul ; aider à la recherche de promesse d’emploi, trouver un logement d’urgence.

     

    Luc Bodiguel

  • Arrêté contre les expulsions pris par le Maire de Bobigny

    Veuillez trouver ci-dessous un appel de Bernard BIRSINGER, maire de BOBIGNY, faisant suite à son assignation en référé au tribunal administratif de Cergy pour avoir pris un arrété contre les expulsions locatives pour des raisons économiques.

    Veuillez également trouver la première liste des signataires.
    Je vous invite à être signataire de cet arrété et à le faire vivre. Pour me communiquer votre engagement autour de cet arrété, vous pouvez contacter Marie VERGNOL au 01 41 60 93 84 ou Olivier VALENTIN au 01 41 60 95 61.

    Appel de Bernard Birsinger, maire de Bobigny

    Suite à l’arrêté déclarant la ville de BOBIGNY " zone hors expulsion locative et aucune personne ou famille ne sera expulsée pour des raisons économiques ou à cause des effets de l’insécurité social ", le tribunal administratif de Cergy Pontoise a assigné cette commune en référé. Dans notre département, comme dans notre pays, toutes les conditions sont créées pour que les expulsions se succèdent à un rythme soutenu. J’appelle tous les élus de notre pays à faire vivre cet arrêté sous toutes les formes souhaitées afin de s’opposer concrètement à ces mesures inhumaines et de créer les conditions d’un véritable débat.

    Je vous invite à être signataire de cet " arrêté " et à le faire vivre.
    Objet : expulsions locatives sur l’ensemble du territoire national Français. Pour un moratoire sur les expulsions locatives.

    Les maires de BOBIGNY, COUTHENANS, LA COURNEUVE, LOUVROIL, MONTREUIL, SAINT DENIS, STAINS, VILLEJUIF...

    LES PERSONNALITES : Albert JACQUARD, Philippe VILLECHALANE (président de l’APEIS), François BON (écrivain), Danielle MITTERRAND (France libertés et fondation Danielle MITTERRAND), FRANCE LIBERTES, Annick COUPE (G10 solidaire), Jean BRAFMAN (conseiller régional), Christian D’AGOSTINO (président de l’ALJF-IVRY), Cesare OTTOLINI (coordonnateur de l’Habitant international coalition ), Michel DIARD (secrétaire général du syndicat national des journalistes-CGT), Arielle DENIS (co-présidente du mouvement de la paix), Christel KEISER (responsable de la fédération de Seine-Saint-Denis du parti des travailleurs), Roland CASTRO (architecte), Jean Michel DAQUIN (architecte), manu BLASCO (Union des Etudiants communistes), Stéphane PATUREY (secrétaire de la section PCF de BONNEUIL SUR MARNE), Thierry DUMEZ (secrétaire général de l’union départemental CGT 93), Pascal FOURNET (secrétaire général de la bourse départemental du travail du 93), Marie-Christine BARRAULT (comédienne), Anne SYLVESTRE (chanteuse), Philippe MERLANT (compagnie NAJE), Pierre ZARKA (président de l’OMOS), Jean-Marie VINCENT (sociologue), Pierre COURS-SALIES (sociologue, professeur à Paris VIII), Paul CHEMETOV (architecte), Jean Jacques JOUCLA (Président d’un OP-HLM).

    Vu les articles L2211-1 et suivant du Code Général des Collectivités Territoriales,

    Vu la loi n° 98-657 du 29 juillet 1998 d’orientation relative à la lutte contre les exclusions,

    Considérant qu’à partir du 15 mars 2004, la trêve hivernale pour les expulsions locatives prend fin. Des hommes, des femmes, des familles seront alors privés du droit fondamental au logement, le relogement pourtant prévu par la loi n’étant pas respecté,

    Considérant que perdre son logement entraîne la perte de tous ses droits, les personnes concernées étant dans l’impossibilité de se réaliser tant professionnellement, que familialement,

    Considérant que ces mesures d’expulsion sont totalement inhumaines, injustes, inadmissibles et ne prennent pas en compte les difficultés que rencontrent les personnes (licenciement, difficultés familiales, surendettement...),

    Considérant que ces expulsions portent atteinte à la santé, à l’éducation, à la sécurité des enfants et ne respectent pas la convention internationale des droits de l’enfant,

    Considérant que l’insécurité sociale peut toucher chacun des administrés et les amener à l’expulsion,

    Considérant alors que ces mesures sont prises à l’encontre de ces personnes et sont de nature à troubler l’ordre et la tranquillité publique,

    Considérant que le droit au logement est un droit fondamental reconnu par les lois,

    ARRETENT

    Article 1 : L’ensemble du territoire national est déclaré zone hors expulsion locative et aucune personne ou famille ne sera expulsée pour des raisons économiques ou à cause des effets de l’insécurité sociale.

     

     

    Voici le texte de l'arrêté en question : 

     

     


    Objet : Expulsions locatives

     

    LE MAIRE,

     

    Vu le Préambule de la Constitution de 1946 qui pose " La Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement… Tout être humain qui, en raison …de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence.",

     

    Vu le principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine posé par le Conseil Constitutionnel par ses décisions du 27 juillet 1994 et du 29 juillet 1998,

     

    Vu la décision n° 90-274 du Conseil Constitutionnel du 29 mai 1990, "Droit au logement" posant que "la promotion du logement des personnes défavorisées" répond à   "une exigence d'intérêt national",

     

    Vu la décision n° 94-359 du Conseil Constitutionnel du 15 janvier 1995, Diversité de l'habitat, consacrant "la possibilité pour toute personne de disposer d'un logement décent" comme objectif à valeur constitutionnelle,

     

    Vu la convention des Nations Unies du 26 janvier 1990 relative aux droits de l'enfant ratifiée par la France le 2 juillet 1990,

     

    Vu la loi n°98-657 du 29 juillet 1998 d'orientation relative à la lutte contre les exclusions, disposant que " la lutte contre les exclusions est un impératif national fondé sur le respect de tous les êtres humains et une priorité de l'ensemble des politiques publiques de la Nation.". "L'Etat, les collectivités territoriales…participent à la mise en œuvre de ces principes",

     

    Vu l'article premier de la Charte de l'Environnement du 1er  mars 2005,

     

    Vu le Plan Départemental pour le Logement des personnes défavorisées et la Charte de l'Accompagnement Social  signés par le Préfet de la Seine Saint Denis,

     

    Vu la circulaire n° UHC/DH2 2004-10 faisant obstacle aux expulsions locatives initiées ou projetées à l'encontre des personnes en difficulté et de bonne foi, par lequel le Ministre de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale a expressément indiqué aux Préfets qu'il s'appuyait sur leur "engagement personnel, indispensable à la réussite de ce dispositif exceptionnel",

     

    Vu les articles 98 et 99 de la loi n°2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale,

     

    Vu les articles L. 2211-1 et suivants du Code Général des collectivités territoriales, 

     

    Considérant que les expulsions de locataires pour défaut de paiement de loyers ou de charges locatives sont indignes d'une société moderne et gravement attentatoires à la dignité humaine,

     

    Considérant qu'elles sont particulièrement injustes et de nature à mettre les personnes isolées ou les familles expulsées en grave difficulté,

     

    Considérant que perdre son logement prive l'individu ou la famille de toute résidence, que l'absence d'adresse  les exclut de toute vie administrative, entraînant la perte de leurs droits, les personnes concernées étant dans l'impossibilité de se réaliser tant professionnellement que familialement,

     

    Considérant que les mesures d'expulsion sont inhumaines, injustes, inadmissibles et ne prennent pas en compte les difficultés que rencontrent ces personnes (licenciement, difficultés familiales, surendettement …), qu'au contraire, elles sont inutiles et de nature à renforcer la détresse et l'isolement des personnes concernées,

     

    Considérant que les mesures d'expulsion visant les familles ayant des enfants à charge portent atteinte à la santé, à l'éducation, à la sécurité des enfants et méconnaissent gravement les dispositions de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant,

     

    Considérant, par conséquent, que les mesures d'expulsion prises à l'encontre des locataires victimes de violences sociales sont de nature à troubler l'ordre et la tranquillité publique,

     

    Considérant que Monsieur le Préfet de Seine Saint Denis a pris l'initiative de créer une Commission de concertation relative aux expulsions locatives associant le directeur départemental des affaires sanitaires et sociales, les organismes bailleurs , le commissaire de police et la ville de Bobigny;

     

    Considérant que le fonctionnement de cette commission est permanent,

     

    Considérant qu'il y a donc lieu de surseoir à l'exécution de toute expulsion en l'attente de l'examen de la situation des locataires menacés d'expulsion par cette commission,

     

     

    ARRETE

    Article 1

     

    La Ville de Bobigny est déclarée zone de protection des locataires en difficulté économique.

     

    Article 2

     

    Toute procédure d'expulsion engagée à l'encontre d'un locataire ou d'une famille doit être précédée, d'une part, d'une information des services de l'Etat et des services sociaux de la Ville et, d'autre part, de la tenue entre lesdits services d'une réunion ayant pour objet d'examiner la mise en place d'une solution alternative à l'expulsion de la famille concernée.

     

    La Commission de concertation relative aux expulsions locatives créée par le Préfet de Seine Saint Denis est tenue informée de toute procédure d'expulsion et statue en urgence sur tous les dossiers dont elle est saisie.

     

    Article 3

     

    Toute expulsion locative sur le territoire de la Ville de Bobigny fondée sur des raisons économiques ou en raison  des effets de l'insécurité sociale, qui n'aurait pas été précédée d'un rapprochement entre les services de l'Etat et les services de la Ville tel qu'organisé à l'article 2 est interdite.

     

     

                                                                                                  Fait en Mairie,

     

                                                                                                  Bernard BIRSINGER

     

    Délai de recours auprès du tribunal administratif de Cergy – Pontoise : 2mois

  • Paru dans 20 Minutes le 30 mai 2006

    Nouvelle mobilisation pour les sans-papiers

    20 Minutes - Nantes | édition du 30.05.06


    Soutien aux familles sans-papiers, suite. L'appel des parents d'élèves du collège Le Héraut à Saint-Herblain a mobilisé de nombreux sympathisants anti-expulsion, devant l'établissement hier soir. Tous étaient venus soutenir une famille algérienne déboutée de son droit d'asile et dont les trois enfants sont scolarisés au Héraut et à l'école primaire Grand-Bois. Pour Frédéric Cherki, du collectif Enfants étrangers citoyens solidaires, « cette nouvelle action doit attirer l'attention des pouvoirs publics pour que des régularisations interviennent avant l'été ». Par ailleurs, le collectif prépare une manifestation d'ampleur, prévue dans les rues de Nantes au début du mois de juillet.

    T. H

  • Échos de la conférence de presse devant le collège Le Hérault

    Lundi 29 mai, à 18 heures, devant le collège Le Hérault, une quarantaine de personnes, représentant les parents d'élèves du collège et de l'école des Grand-Bois, les enseignants du collège et de l'école, les voisins de la famille, les camarades de classe des enfants et l'assistant parlmentaire de M. Jean-Marc Ayrault, député de la circonscription, ont participé à la conférence de presse annoncée précédemment. Des journalistes de Ouest-France et de Presse Océan ont ainsi pu prendre connaissance de la situation de cette mère et de ses 3 enfants. Ils ont aussi pu se rendre compte du soutien dont bénéficie cette famille et de la détermination de tous ceux qui l'entourent. Le Collectif enfants étrangers citoyens solidaires était représenté par Frédéric Cherki qui a signalé qu'il y a malheureusement d'autres familles dans une situation similaire sur la région nantaise. La F.C.P.E. soutient d'ailleurs ce Collectif en l'associant à sa participation lors des rencontres théâtrales jeunes de Saint-Herblain.

    Chacun s'est exprimé et madame K. a pu exposer les péripéties qui l'amènent à passer au tribunal jeudi 1er juin, pour son logement. Les personnes présentes ont fait état de leur confiance avant ce jugement mais aussi de la vigilance qu'ils exerceront suite au verdict.

    La réunion s'est terminée sous le soleil.



    Gilles Savina

  • URGENT : 2 convocations au TA mardi 30 mai

    Je viens d'apprendre qu'Anna N. R., la mère de Richard à l'école Molière de Nantes,
    est convoquée demain mardi 30 mai au tribunal administratif à 10 h.
    Merci de faire passer l'info pour la soutenir nombreux.
     
    Béatrice Bourgeois (parent d'élève à l'école Molière)
     
    J'ajoute que dans la foulée, j'ai été alerté par M. Pr. de La Chapelle sur Erdre,
    papa d'un enfant de 6 mois d'origine péruvienne, est lui aussi convoqué demain
    à partir de 10 h 15 - 10 h 30 au TA. Il était paniqué car son avocat lui a annoncé
    qu'il pourrait très bien être conduit en rétention dès la sortie du tribunal.
     
    Je vous rappelle l'adresse du tribunal administratif : 6 allée de l'île Gloriette (durée: 1/2 heure environ par audience)
     
    F. C.

  • Echos de la mobilisation à l'Ecole Molière le 26 mai

    Béatrice Bourgeois de l'école Molière nous a fait parvenir les articles parus samedi 27 mai dans Presse Océan et dans Ouest France. Ils sont consultables dans l'album photos du blog réservé aux coupures de presse.

    J'invite toutes les écoles, collèges et lycées qui ont fait l'objet d'une couverture presse à faire parvenir au collectif (collectifenfantsetrangers@yahoo.fr) des copies de ces articles que je pourrai ensuite ajouter aux albums photos.

  • Même "Elle" en parle ...

    accueil RESF

    ELLE : N’expulsons pas les élèves sans papiers !

    lundi 29 mai 2006.
     

    N’expulsons pas les élèves sans papiers !

    « A l’heure où le projet de loi sur l’immigration est soumis au Parlement, une majorité de Français, selon de récents sondages, sont favorables à un durcissement des lois. C’est explicable d’avoir ce genre de réaction quand on a un rapport abstrait à la question. Mais quand c’est le copain d’un de vos enfants qui est expulsé, quand c’est un de vos voisins qui se retrouve emmené, on mesure l’incroyable violence de ces procédés. Depuis 2004, le réseau Education sans frontières se bat pour empêcher l’expulsion d’élèves sans papiers. En effet, il faut savoir que, en France, des enfants qui vont à l’école depuis des années risquent l’expulsion car ils sont enfants de sans-papiers.

    Cela peut prendre une dimension tragique : ainsi, le cas de Kankou, 14 ans, en août dernier.

    Si cette jeune Malienne avait été expulsée avec sa mère vers son pays d’origine, elle aurait été excisée. Grâce à des associations de soutien et à l’appui des médias (entre autres, le journal ELLE), Djénéba, sa mère, a pu obtenir une régularisation. Le réseau Education sans frontières est constitué de multiples collectifs qui se sont formés à travers la France pour défendre des écoliers. Ils sont composés de parents d’élèves, d’enseignants, d’élus. Devant cette forte mobilisation, Nicolas Sarkozy a lancé, en octobre 2005, une circulaire qui suspend jusqu’à la fin de l’année scolaire les expulsions de parents d’enfants scolarisés.

    Malgré ce texte officiel, il y a eu de nombreuses bavures : le samedi 13 mai, une jeune Malienne qui vit à Orléans, mère de deux enfants de 3 et 5 ans, tous deux en maternelle, a été mise en rétention, puis expulsée au Mali ! Au réseau Education sans frontières, nous sommes très inquiets : que va-t-il se passer quand, le 30 juin 2006, le sursis accordé aux élèves sans papiers et à leurs parents tombera ? Des milliers d’enfants et leurs familles risquent l’expulsion dans des conditions honteuses, voyant leur avenir anéanti. C’est pourquoi nous lançons un appel national : “Nous les prenons sous notre protection.“ Il y est dit que “nous leur apporterons notre soutien, notre parrainage, notre protection. S’ils nous demandent asile, nous ne leur fermerons pas notre porte, nous les hébergerons et les nourrirons ; nous ne les dénoncerons pas à la police.“ Notre pétition a déjà recueilli plus de 20 000 signatures, dont celles de personnalités comme Jack Lang, Agnès Jaoui, Catherine Trautmann ou Catherine Tasca. Nous appelons à signer cette pétition sur www.educationsansfrontieres. org. »

    * Enseignante, membre du réseau Education sans frontières, qui a coécrit « Ecoliers, vos papiers ! » (Flammarion)

    Armelle Gardien , le 22 Mai 2006

  • De nombreux élus bravent les lois ...

    Lu dans "L'Humanité" du 26 mai 2006

     

    De nombreux élus bravent les lois

     

    En organisant des parrainages de parents ou de jeunes sans papiers, les élus deviennent le relais institutionnel des associations et organisations politiques.

    « C’est un acte de résistance. » Assis au milieu des enseignants et des parents d’élèves de l’école Olivier-Métra (Paris 20e), Pierre Mansat s’explique. « La cérémonie de parrainage (des familles sans papiers) se déroule à la mairie, le lieu de représentation locale de la démocratie dans notre pays », dit l’adjoint communiste au maire de Paris.

    Depuis des mois, les associations de défense des jeunes et des parents d’élèves sans papiers ont trouvé un relais institutionnel auprès de certains élus. De gauche, tous. Le 14 janvier, Danielle Simonnet, adjointe (PS) au maire du 20e arrondissement de Paris, parraine deux lycéens menacés d’expulsion. « L’expulsion signifie à ces jeunes que la société les rejette. Le parrainage, avec les élus, les enseignants et les parents, restaure une reconnaissance sociale », justifie l’élue, chargée de la jeunesse, de l’accès à la citoyenneté et des résidents étrangers non communautaires. Pierre Mansat lui fait écho : « Symboliquement, des élus de la République contestent des lois de la République qu’ils jugent iniques. Et aux familles, ils disent : vous faites partie de la communauté des citoyens. » « Il s’agit d’accueillir ces personnes au sein de notre République », selon Mireille Elmanan, maire de Pierre-Bénite (Rhône), citée dans le journal municipal.

    Depuis, l’initiative fait florès. Plusieurs arrondissements de la capitale ont consacré leurs parrains, ainsi que plusieurs villes de province. « Nous ouvrons ainsi la maison commune qu’est la mairie, aux associations et aux organisations politiques », explique Michel Charzat, maire (PS) du 20e arrondissement de Paris. Le 15 mai dernier, lors du Conseil de Paris, les élus communistes ont déposé le voeu que « les mairies d’arrondissement soient des lieux de veille contre l’expulsion (des jeunes étrangers et de leurs parents sans papiers) à partir du 30 juin ». Les élus parisiens font ainsi leur le slogan du Réseau éducation sans frontières : « Nous les prenons sous notre protection. »

    V. D.

    Article paru dans l’édition du 26 mai 2006.

  • Conférence de presse le 29 mai à St-Herblain

    Salut à tous !

    Quelques nouvelles de notre affaire.

    Une conférence de presse organisée par les parents et les enseignants du secteur scolaire Le Hérault - les Grand-Bois aura lieu lundi 29 mai à 18 h devant le collège du Hérault.

    Seront présents : Madame K et ses enfants, des camarades de classe des enfants, des représentants des parents d'élèves des grand-Bois et du collège, des enseignants des Grand-Bois et du collège, une (ou plusieurs) personnes représentant le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires.

    Tous ceux qui veulent soutenir cette famille et cette action sont invités à passer entre 18 h et 19 h.

    Nous contactons tous les journaux, radios , télés que nous pouvons.
    Nous envoyons une lettre à tous les élus de Saint-Herblain , au sénateur maire et au député maire de Nantes.

    Faites tourner l'info pour prévenir le maximum de monde.( en fichier joint la lettre d'appel à la conférence de presse)

    Cordialement.

    Gilles Savina

  • Appel de la Cimade à une journée nationale de parrainages le 1er juillet 2006

    1 Juillet - France - JOURNÉE DE PARRAINAGES DE JEUNES SCOLARISÉS ET DE LEURS FAMILLES

    samedi 6 mai 2006.

    Chers amis

    Comme vous le savez, la Cimade va lancer début juin une campagne de dénonciation et de sensibilisation sur les conséquences des politiques migratoires en France (vous recevrez une information complète sur cette campagne dans quelques jours).

    Par des arguments, des faits et des témoignages, cette campagne a pour objectif d’’amener l’opinion publique à porter un autre regard sur les migrants et demandeurs d’asile, mais aussi à ce qu’une part importante de la population exprime publiquement sa solidarité et manifeste son soutien par des actions concrètes.

    En raison de l’actualité et de nos liens avec le réseau Education Sans Frontières, la première action envisagée va porter sur les enfants et les jeunes scolarisés sans papiers. Dans la continuité des actions que nous menons avec RESF, nous souhaitons faire du samedi 1er juillet, un temps fort de mobilisation autour de cérémonies de parrainages de jeunes et de leurs familles susceptibles d’être expulsés (La circulaire ministérielle signifiant la suspension des expulsions de jeunes scolarisés prendra fin le 30 juin).

    Pour donner un fort écho médiatique à cette journée, nous voulons privilégier plusieurs facteurs : le caractère simultané de cette action dans plusieurs villes de France d’une part, la dimension collective du parrainage (école, paroisse, comité d’entreprise, élus, etc.) d’autre part.

    Cette action permettra d’avertir l’opinion publique et d’amener les préfectures à renoncer à l’éloignement des familles mais aussi de consolider un réseau de veille et de protection particulière en cas d’arrestation de jeunes en vue de la période cruciale des vacances scolaires.

    Cette initiative pourra être le lancement d’une année de parrainages auprès de différents publics : malades, demandeurs d’asile, etc. dans le cadre de la prochaine campagne.

    Nous vous invitons à prendre part à cette initiative en vous aidant du guide pratique qui accompagne ce message. Ce guide a été élaboré dans l’urgence et reste incomplet, il sera complété par les informations dont vous nous ferez part à la suite de cette journée.

    Contact Cimade Frédéric Carillon 01 44 18 72 63 fred.carillon@cimade.org

  • Article du Nouvel Obs sur la pétition RESF

     Lu dans le Nouvel-Obs du 26 mai

     

    Le Réseau Education sans Frontières appelle à soutenir et protéger les jeunes sans-papiers scolarisés.

    30.000 signatures pour aider les élèves sans-papiers L e Réseau Education sans Frontières avait recueilli vendredi 26 mai près de 30.000 signatures pour sa pétition appelant à soutenir et à protéger les élèves sans papiers. Près de 28.000 signatures ont été envoyées par internet, a précisé Richard Moyon, un des porte-paroles de RESF. RESF appelle à "parrainer, protéger et même héberger", quitte à enfreindre la loi, les jeunes et leurs familles sans papiers menacés d’expulsion et à combattre "la chasse à l’enfant".

    Créée il y a deux ans pour aider les jeunes sans papiers scolarisés et leurs familles et réclamer leur régularisation, l’organisation (80 associations membres) a lancé une pétition le 19 avril, qui a recueilli en huit jours près de 10.000 signatures.

    Le texte

    "Nous les prenons sous notre protection", affirme le texte. "Nous ne laisserons pas commettre des infamies en notre nom. Nous les hébergerons et nous les nourrirons, nous ne les dénoncerons pas à la police", ajoute-t-il. RESF évoquait la circulaire d’octobre dernier du ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, accordant un sursis à expulsion jusqu’au 30 juin aux jeunes majeurs scolarisés et aux familles d’enfants scolarisés.

    "A cette date, le sursis tombera pour des milliers d’entre eux. Ils risquent l’expulsion en masse, verront leur avenir et leur vie même anéantis. La chasse à l’enfant sera ouverte. Nous ne pouvons couvrir des mesures inhumaines et c’est dès maintenant qu’il faut agir", a déclaré le porte parole de RESF, Richard Moyon. "Nous savons que nous risquons 5 ans de prison et 30.000 euros d’amende. Nous assumons le risque. Cela contrevient aux lois en vigueur, mais comment donner l’exemple de la soumission à un ordre injuste. Chacun a en mémoire des épisodes où, face à des persécutions insupportables, chacun a dû faire des choix et où ne pas choisir était choisir de laisser faire", a-t-il ajouté.

    Les signataires

    Du côté des politiques, figurent notamment David Assouline, Clémentine Autain, Denis Baupin, Jean-Luc Bennahmias, Olivier Besancenot, Nicole Borvo, Marie-George Buffet, Yves Cochet, Michelle Demessine, Harlem Desir, Alain Krivine, Arlette Laguiller, Jack Lang, Noël Mamère, Jack Ralite, Catherine Tasca, Catherine Trautmann, Dominique Voynet. Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, Georges Dupon-Lahitte, président de la FCPE, et Bruno Julliard, président de l’Unef, sont également signataires, comme d’autres personnalités du monde de l’enseignement. Mouloud Aounit, le président du Mrap, Jean-Pierre Dubois, le président de la Ligue des droits de l’homme, et plusieurs membres de Ni putes ni Soumises ont aussi signé. Albert Jacquard, José Bové, l’avocat Jean-Jacques de Felice sont également signataires, tout comme les écrivains Didier Daeninckx, Gérard Delteil, Dan Franck, Marie-Aude Murail, Pierre Peju, des dessinateurs tels que Bilal, Charb, F’murr, Laville, Siné, Soulas, Tignous, Tardi ou des comédiens et chanteurs.

  • Sauvez Patimat, enfant scolarisée à Brest !

    Frédéric M. du RESF d’Angers attire ce matin notre attention sur la situation de la jeune Patimat autour de laquelle une mobilisation exemplaire est en marche sur Brest.

     

    Un autre cas poignant, dont il n'avait pas - sf erreur de ma part - été fait écho sur RESF, mais dont la presse régionale (O-F en particulier, en dernière page dans les éditions des 19 avril et 26 mai) a déjà plusieurs fois parlé ...

     

    A Brest, un comité de soutien cache Patimat, jeune enfant de 6 ans, apatride, menacée elle et sa maman d'un retour vers la RFA (Ah, Dublin II ... tellement pratique), qui signifierait un retour au Daghestan là ou elle est bannie ...

     

    Pour les Nantais, Patimat serait restée quelques temps sur Nantes ... à en croire le blog du comité de soutien à cette enfants... Il ne me semble pas avoir eu connaissance de cette situation, ce qui prouve que nous sommes loin de les connaître tous et que nos estimations du nombre d’enfants menacés doit toujours être revu à la hausse.

     

    Allez donc voir le blog « Sauvez Patimat » vers lequel je viens de créer un lien dans la rubrique « Liens vers nos partenaires et amis » : http://www.sauvezpatimat.canalblog.com/

     

    "Sakinat fuit en France, et arrive à Nantes. Le centre d’accueil lui explique alors qu’elle doit retourner en Allemagne, afin d’arrêter son dossier de demande d’asile en Allemagne. Elle est donc reconduite à la frontière allemande.

     

    Elle clôture le dossier, mais ce « stop asile » prévoit son retour vers le Daguestan !

     

    Nouvel épisode de peur, de fuite… et retour à Nantes, où elle apprend que la France ne peut pas traiter son dossier : au sein de la communauté européenne, les accords de Dublin prévoient que le seul premier pays d’accueil peut traiter le dossier. La préfecture de Loire Atlantique lui signifie alors son arrêté de reconduite à la frontière, vers l’Allemagne.

     

    Le retour vers l’Allemagne signifie pour elle une expulsion vers le Daguestan, avec les mesures très dures qui l’accompagnent : période de détention, obligation de retourner dans sa ville d’origine, risque pour Patimat d’être mise en orphelinat (car elle n’est pas inscrite sur le passeport de Sakinat).

     

    Devant cette situation désespérée, Sakinat fuit à nouveau, le plus loin possible, au bout du monde : elle arrive ainsi à Brest le 16 janvier 2006."

     

    Comité de soutien à Patimat, école maternelle Jean-Macé,

    43, rue du Château, 29200 Brest.

    Site Internet : www.sauvezpatimat.canalblog.com

  • Objectif 100000 ! Nouvel appel à signer la pétition RESF

    OBJECTIF: 100 000! C'est possible, nous allons le faire!

    La pétition "Nous les prenons sous notre protection" marche bien, + de 30 000 signatures à ce jour, mais pas assez. L'objectif reste au moins 100 000!
    Voici donc un nouveau texte d'appel qui doit être le plus largement repris, par les organisations membres du RESF en premier lieu. Nous comptons sur vous:



    " RESF rassemble 140 et quelques associations, a le soutien de plusieurs formations politiques. Il y a tous les formats, en termes quantitatifs: des grandes et grosses nationales prospères aux petites et maigres locales pauvres. Au total, cela représente tout de même quelques centaines de milliers d'adhérents. Et, à ce jour - 23 mai - la pétition "Nous les prenons sous notre protection" (n') a recueilli (que) 30000 signatures (qui ne viennent pas toutes du potentiel associatif). Certes, cette pétition a le caractère particulier d'un appel à enfreindre la loi, mais tout de même, le résultat actuel n'est pas à la hauteur de nos ambitions: empêcher les expulsions et faire changer la loi.
    Comme le dit justement Brigitte W, de Paris:
    "La FCPE compte 325000 adhérents.Pour les syndicats d'enseignants signataires de RESF, je n'ai pas les chiffres, mais ça doit faire un paquet. Alors, bien sûr, le lien pour signer l'appel se trouve sur tous ces sites, mais il faut croire que les adhérents n'y vont pas souvent. Serait-il complètement déplacé de demander à ces organisations de lancer une campagne d'appel à signatures (envoi de mails à tous les adhérents connectés, par exemple...)?"

    Parce que, à ce train-là, quand, fin juin/début juillet, RESF ira déposer ces pétitions, on risque de faire rigoler, et rassurer, ceux à qui elles sont adressées. C'est alors contre-productif. Et ce n'est pas le but. Il y a donc un problème: constat de la faiblesse du total, et augmentation certes régulière, mais calme, des signataires.

    Or, la force d'une pétition - si on ne la considère pas seulement comme l'expression d'une opinion, mais comme un moyen d'action pour gagner, et c'est le cas - tient d'abord au nombre de signatures recueillies, ensuite à la montée en nombre (ça décolle, ça stagne, ça baisse?). Et ces deux critères déterminent son influence sur ceux qu'elle vise.

    On peut encore décoller si toutes les assos s'y mettent - journaux, bulletins et réunions (les nôtres), manifestations et rassemblements, médias, internet... et que chacun.e se demande s'il n'a pas oublié de signer - pour déclencher un véritable mouvement d'opinion contre une politique inhumaine et liberticide.

    Il reste quelques semaines pour accroître le nombre des signataires de la pétition RESF ( et, aussi, de la pétition UCIJ - Uni(e)s contre l'immigration jetable). Il y a urgence."


    Les signatures sur formulaires imprimés sont à retourner à RESF S/C EDMP 8 impasse Crozatier 75012 PARIS mais le mieux est de signer (et de faire signer !) en ligne sur le site:
    http://www.educationsansfrontieres.org/