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  • Agenda chargé pour le Collectif du 29 mai au 2 juin

    Voilà le programme d'une semaine qui s'annonce bien chargée pour le Collectif:

    - lundi 29 mai : 18 h - participation à la conférence de presse devant le collège Le Hérault à l'appel des parents d'élèves du collège Le Héraut et de l'école Les Grands Bois

    19 h 30 - à l'Onyx de St Herblain, inauguration des rencontres théâtrales de jeunes où le Collectif est en quelque sorte invité d'honneur ; affichage des panneaux réalisés par Virginie Minot, déjà présentés à Tissé Métisse et plus récemment à Cosmopolis

    - mardi 30 mai : réunion hebdomadaire du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires à partir de 17 h 30 à l'école de la Rue Noire (tram. arrêt Poitou : quartier Viarme/Hauts Pavés) : au programme, cadrage de l'organisation de la journée de mobilisation du 1er juillet

    - mercredi 31 mai : le Collectif « Uni(e)s contre une immigration jetable » appelle à se rassembler à 18h Place du Commerce à Nantes

    - jeudi 1er juin : 18 h 00, école Stalingrad, enregistrement de l'émission de télé "Oui mais non" sur Télénantes, autour de la question qui nous préoccupe : celle des enfants et jeunes majeurs scolarisés sans papiers

    19 h 30 - à l'Onyx de St Herblain, soirée de clôture des rencontres théâtrales de jeunes



  • Nouvelles de Dina à Ste-Luce

    Ci-dessous le témoignage d'un parent d'élèves de l'école de Ste-Luce symbolique de l'état d'esprit de tant d'autres parents mobilisés dans les écoles de Nantes, du département et de la France entière :

    Pour télécharger le document complet faisant le point sur la mobilisation autour de Dina, téléchargez-le dans la rubrique "tracts" du blog.

    Lettre ouverte d’un parent d’élève

     

    Madame, Monsieur,

     

    Parent d’élève de la Cerisaie à Sainte Luce, j’ai découvert la situation de la famille de Dina Shavukova avec surprise, effarement et interrogation. Je me suis rendu compte que la petite fille qui venait chez moi jouer avec ma fille et dormir de temps en temps habitait dans une chambre d’hôtel « bas de gamme » depuis son arrivée en France en septembre 2004 et qu’aujourd’hui, l’Etat lui demandait de quitter son logement et le territoire français.

    Avec d’autres parents d’élèves, avec les enseignants de la cerisaie, je ne peux me résoudre à fermer les yeux, à offrir à mes propres filles l’image d’un père résigné, d’une société où certains enfants sont « jetables » ; je ne peux tout simplement pas accepter que Dina, sa mère Djamila et son père Rassoul se retrouvent dans la rue ou utilisent des méthodes dangereuses ou illégales pour se cacher… car c’est bien ce qui risque d’arriver tant leur peur de retourner dans leur pays est forte !

     

    Pour les aider, il n’existe qu’une seule solution : que les parents d’élève de Sainte Luce se mobilisent concrètement en venant nous rejoindre au sein de l’association créée à cette occasion, en y adhérant ou en la soutenant financièrement, en participant aux actions engagées, concrètes : assurer des cours de français pour Djamila et Rassoul ; aider à la recherche de promesse d’emploi, trouver un logement d’urgence.

     

    Luc Bodiguel

  • Arrêté contre les expulsions pris par le Maire de Bobigny

    Veuillez trouver ci-dessous un appel de Bernard BIRSINGER, maire de BOBIGNY, faisant suite à son assignation en référé au tribunal administratif de Cergy pour avoir pris un arrété contre les expulsions locatives pour des raisons économiques.

    Veuillez également trouver la première liste des signataires.
    Je vous invite à être signataire de cet arrété et à le faire vivre. Pour me communiquer votre engagement autour de cet arrété, vous pouvez contacter Marie VERGNOL au 01 41 60 93 84 ou Olivier VALENTIN au 01 41 60 95 61.

    Appel de Bernard Birsinger, maire de Bobigny

    Suite à l’arrêté déclarant la ville de BOBIGNY " zone hors expulsion locative et aucune personne ou famille ne sera expulsée pour des raisons économiques ou à cause des effets de l’insécurité social ", le tribunal administratif de Cergy Pontoise a assigné cette commune en référé. Dans notre département, comme dans notre pays, toutes les conditions sont créées pour que les expulsions se succèdent à un rythme soutenu. J’appelle tous les élus de notre pays à faire vivre cet arrêté sous toutes les formes souhaitées afin de s’opposer concrètement à ces mesures inhumaines et de créer les conditions d’un véritable débat.

    Je vous invite à être signataire de cet " arrêté " et à le faire vivre.
    Objet : expulsions locatives sur l’ensemble du territoire national Français. Pour un moratoire sur les expulsions locatives.

    Les maires de BOBIGNY, COUTHENANS, LA COURNEUVE, LOUVROIL, MONTREUIL, SAINT DENIS, STAINS, VILLEJUIF...

    LES PERSONNALITES : Albert JACQUARD, Philippe VILLECHALANE (président de l’APEIS), François BON (écrivain), Danielle MITTERRAND (France libertés et fondation Danielle MITTERRAND), FRANCE LIBERTES, Annick COUPE (G10 solidaire), Jean BRAFMAN (conseiller régional), Christian D’AGOSTINO (président de l’ALJF-IVRY), Cesare OTTOLINI (coordonnateur de l’Habitant international coalition ), Michel DIARD (secrétaire général du syndicat national des journalistes-CGT), Arielle DENIS (co-présidente du mouvement de la paix), Christel KEISER (responsable de la fédération de Seine-Saint-Denis du parti des travailleurs), Roland CASTRO (architecte), Jean Michel DAQUIN (architecte), manu BLASCO (Union des Etudiants communistes), Stéphane PATUREY (secrétaire de la section PCF de BONNEUIL SUR MARNE), Thierry DUMEZ (secrétaire général de l’union départemental CGT 93), Pascal FOURNET (secrétaire général de la bourse départemental du travail du 93), Marie-Christine BARRAULT (comédienne), Anne SYLVESTRE (chanteuse), Philippe MERLANT (compagnie NAJE), Pierre ZARKA (président de l’OMOS), Jean-Marie VINCENT (sociologue), Pierre COURS-SALIES (sociologue, professeur à Paris VIII), Paul CHEMETOV (architecte), Jean Jacques JOUCLA (Président d’un OP-HLM).

    Vu les articles L2211-1 et suivant du Code Général des Collectivités Territoriales,

    Vu la loi n° 98-657 du 29 juillet 1998 d’orientation relative à la lutte contre les exclusions,

    Considérant qu’à partir du 15 mars 2004, la trêve hivernale pour les expulsions locatives prend fin. Des hommes, des femmes, des familles seront alors privés du droit fondamental au logement, le relogement pourtant prévu par la loi n’étant pas respecté,

    Considérant que perdre son logement entraîne la perte de tous ses droits, les personnes concernées étant dans l’impossibilité de se réaliser tant professionnellement, que familialement,

    Considérant que ces mesures d’expulsion sont totalement inhumaines, injustes, inadmissibles et ne prennent pas en compte les difficultés que rencontrent les personnes (licenciement, difficultés familiales, surendettement...),

    Considérant que ces expulsions portent atteinte à la santé, à l’éducation, à la sécurité des enfants et ne respectent pas la convention internationale des droits de l’enfant,

    Considérant que l’insécurité sociale peut toucher chacun des administrés et les amener à l’expulsion,

    Considérant alors que ces mesures sont prises à l’encontre de ces personnes et sont de nature à troubler l’ordre et la tranquillité publique,

    Considérant que le droit au logement est un droit fondamental reconnu par les lois,

    ARRETENT

    Article 1 : L’ensemble du territoire national est déclaré zone hors expulsion locative et aucune personne ou famille ne sera expulsée pour des raisons économiques ou à cause des effets de l’insécurité sociale.

     

     

    Voici le texte de l'arrêté en question : 

     

     


    Objet : Expulsions locatives

     

    LE MAIRE,

     

    Vu le Préambule de la Constitution de 1946 qui pose " La Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement… Tout être humain qui, en raison …de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence.",

     

    Vu le principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine posé par le Conseil Constitutionnel par ses décisions du 27 juillet 1994 et du 29 juillet 1998,

     

    Vu la décision n° 90-274 du Conseil Constitutionnel du 29 mai 1990, "Droit au logement" posant que "la promotion du logement des personnes défavorisées" répond à   "une exigence d'intérêt national",

     

    Vu la décision n° 94-359 du Conseil Constitutionnel du 15 janvier 1995, Diversité de l'habitat, consacrant "la possibilité pour toute personne de disposer d'un logement décent" comme objectif à valeur constitutionnelle,

     

    Vu la convention des Nations Unies du 26 janvier 1990 relative aux droits de l'enfant ratifiée par la France le 2 juillet 1990,

     

    Vu la loi n°98-657 du 29 juillet 1998 d'orientation relative à la lutte contre les exclusions, disposant que " la lutte contre les exclusions est un impératif national fondé sur le respect de tous les êtres humains et une priorité de l'ensemble des politiques publiques de la Nation.". "L'Etat, les collectivités territoriales…participent à la mise en œuvre de ces principes",

     

    Vu l'article premier de la Charte de l'Environnement du 1er  mars 2005,

     

    Vu le Plan Départemental pour le Logement des personnes défavorisées et la Charte de l'Accompagnement Social  signés par le Préfet de la Seine Saint Denis,

     

    Vu la circulaire n° UHC/DH2 2004-10 faisant obstacle aux expulsions locatives initiées ou projetées à l'encontre des personnes en difficulté et de bonne foi, par lequel le Ministre de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale a expressément indiqué aux Préfets qu'il s'appuyait sur leur "engagement personnel, indispensable à la réussite de ce dispositif exceptionnel",

     

    Vu les articles 98 et 99 de la loi n°2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale,

     

    Vu les articles L. 2211-1 et suivants du Code Général des collectivités territoriales, 

     

    Considérant que les expulsions de locataires pour défaut de paiement de loyers ou de charges locatives sont indignes d'une société moderne et gravement attentatoires à la dignité humaine,

     

    Considérant qu'elles sont particulièrement injustes et de nature à mettre les personnes isolées ou les familles expulsées en grave difficulté,

     

    Considérant que perdre son logement prive l'individu ou la famille de toute résidence, que l'absence d'adresse  les exclut de toute vie administrative, entraînant la perte de leurs droits, les personnes concernées étant dans l'impossibilité de se réaliser tant professionnellement que familialement,

     

    Considérant que les mesures d'expulsion sont inhumaines, injustes, inadmissibles et ne prennent pas en compte les difficultés que rencontrent ces personnes (licenciement, difficultés familiales, surendettement …), qu'au contraire, elles sont inutiles et de nature à renforcer la détresse et l'isolement des personnes concernées,

     

    Considérant que les mesures d'expulsion visant les familles ayant des enfants à charge portent atteinte à la santé, à l'éducation, à la sécurité des enfants et méconnaissent gravement les dispositions de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant,

     

    Considérant, par conséquent, que les mesures d'expulsion prises à l'encontre des locataires victimes de violences sociales sont de nature à troubler l'ordre et la tranquillité publique,

     

    Considérant que Monsieur le Préfet de Seine Saint Denis a pris l'initiative de créer une Commission de concertation relative aux expulsions locatives associant le directeur départemental des affaires sanitaires et sociales, les organismes bailleurs , le commissaire de police et la ville de Bobigny;

     

    Considérant que le fonctionnement de cette commission est permanent,

     

    Considérant qu'il y a donc lieu de surseoir à l'exécution de toute expulsion en l'attente de l'examen de la situation des locataires menacés d'expulsion par cette commission,

     

     

    ARRETE

    Article 1

     

    La Ville de Bobigny est déclarée zone de protection des locataires en difficulté économique.

     

    Article 2

     

    Toute procédure d'expulsion engagée à l'encontre d'un locataire ou d'une famille doit être précédée, d'une part, d'une information des services de l'Etat et des services sociaux de la Ville et, d'autre part, de la tenue entre lesdits services d'une réunion ayant pour objet d'examiner la mise en place d'une solution alternative à l'expulsion de la famille concernée.

     

    La Commission de concertation relative aux expulsions locatives créée par le Préfet de Seine Saint Denis est tenue informée de toute procédure d'expulsion et statue en urgence sur tous les dossiers dont elle est saisie.

     

    Article 3

     

    Toute expulsion locative sur le territoire de la Ville de Bobigny fondée sur des raisons économiques ou en raison  des effets de l'insécurité sociale, qui n'aurait pas été précédée d'un rapprochement entre les services de l'Etat et les services de la Ville tel qu'organisé à l'article 2 est interdite.

     

     

                                                                                                  Fait en Mairie,

     

                                                                                                  Bernard BIRSINGER

     

    Délai de recours auprès du tribunal administratif de Cergy – Pontoise : 2mois

  • Paru dans 20 Minutes le 30 mai 2006

    Nouvelle mobilisation pour les sans-papiers

    20 Minutes - Nantes | édition du 30.05.06


    Soutien aux familles sans-papiers, suite. L'appel des parents d'élèves du collège Le Héraut à Saint-Herblain a mobilisé de nombreux sympathisants anti-expulsion, devant l'établissement hier soir. Tous étaient venus soutenir une famille algérienne déboutée de son droit d'asile et dont les trois enfants sont scolarisés au Héraut et à l'école primaire Grand-Bois. Pour Frédéric Cherki, du collectif Enfants étrangers citoyens solidaires, « cette nouvelle action doit attirer l'attention des pouvoirs publics pour que des régularisations interviennent avant l'été ». Par ailleurs, le collectif prépare une manifestation d'ampleur, prévue dans les rues de Nantes au début du mois de juillet.

    T. H

  • Échos de la conférence de presse devant le collège Le Hérault

    Lundi 29 mai, à 18 heures, devant le collège Le Hérault, une quarantaine de personnes, représentant les parents d'élèves du collège et de l'école des Grand-Bois, les enseignants du collège et de l'école, les voisins de la famille, les camarades de classe des enfants et l'assistant parlmentaire de M. Jean-Marc Ayrault, député de la circonscription, ont participé à la conférence de presse annoncée précédemment. Des journalistes de Ouest-France et de Presse Océan ont ainsi pu prendre connaissance de la situation de cette mère et de ses 3 enfants. Ils ont aussi pu se rendre compte du soutien dont bénéficie cette famille et de la détermination de tous ceux qui l'entourent. Le Collectif enfants étrangers citoyens solidaires était représenté par Frédéric Cherki qui a signalé qu'il y a malheureusement d'autres familles dans une situation similaire sur la région nantaise. La F.C.P.E. soutient d'ailleurs ce Collectif en l'associant à sa participation lors des rencontres théâtrales jeunes de Saint-Herblain.

    Chacun s'est exprimé et madame K. a pu exposer les péripéties qui l'amènent à passer au tribunal jeudi 1er juin, pour son logement. Les personnes présentes ont fait état de leur confiance avant ce jugement mais aussi de la vigilance qu'ils exerceront suite au verdict.

    La réunion s'est terminée sous le soleil.



    Gilles Savina

  • URGENT : 2 convocations au TA mardi 30 mai

    Je viens d'apprendre qu'Anna N. R., la mère de Richard à l'école Molière de Nantes,
    est convoquée demain mardi 30 mai au tribunal administratif à 10 h.
    Merci de faire passer l'info pour la soutenir nombreux.
     
    Béatrice Bourgeois (parent d'élève à l'école Molière)
     
    J'ajoute que dans la foulée, j'ai été alerté par M. Pr. de La Chapelle sur Erdre,
    papa d'un enfant de 6 mois d'origine péruvienne, est lui aussi convoqué demain
    à partir de 10 h 15 - 10 h 30 au TA. Il était paniqué car son avocat lui a annoncé
    qu'il pourrait très bien être conduit en rétention dès la sortie du tribunal.
     
    Je vous rappelle l'adresse du tribunal administratif : 6 allée de l'île Gloriette (durée: 1/2 heure environ par audience)
     
    F. C.

  • Echos de la mobilisation à l'Ecole Molière le 26 mai

    Béatrice Bourgeois de l'école Molière nous a fait parvenir les articles parus samedi 27 mai dans Presse Océan et dans Ouest France. Ils sont consultables dans l'album photos du blog réservé aux coupures de presse.

    J'invite toutes les écoles, collèges et lycées qui ont fait l'objet d'une couverture presse à faire parvenir au collectif (collectifenfantsetrangers@yahoo.fr) des copies de ces articles que je pourrai ensuite ajouter aux albums photos.

  • Même "Elle" en parle ...

    accueil RESF

    ELLE : N’expulsons pas les élèves sans papiers !

    lundi 29 mai 2006.
     

    N’expulsons pas les élèves sans papiers !

    « A l’heure où le projet de loi sur l’immigration est soumis au Parlement, une majorité de Français, selon de récents sondages, sont favorables à un durcissement des lois. C’est explicable d’avoir ce genre de réaction quand on a un rapport abstrait à la question. Mais quand c’est le copain d’un de vos enfants qui est expulsé, quand c’est un de vos voisins qui se retrouve emmené, on mesure l’incroyable violence de ces procédés. Depuis 2004, le réseau Education sans frontières se bat pour empêcher l’expulsion d’élèves sans papiers. En effet, il faut savoir que, en France, des enfants qui vont à l’école depuis des années risquent l’expulsion car ils sont enfants de sans-papiers.

    Cela peut prendre une dimension tragique : ainsi, le cas de Kankou, 14 ans, en août dernier.

    Si cette jeune Malienne avait été expulsée avec sa mère vers son pays d’origine, elle aurait été excisée. Grâce à des associations de soutien et à l’appui des médias (entre autres, le journal ELLE), Djénéba, sa mère, a pu obtenir une régularisation. Le réseau Education sans frontières est constitué de multiples collectifs qui se sont formés à travers la France pour défendre des écoliers. Ils sont composés de parents d’élèves, d’enseignants, d’élus. Devant cette forte mobilisation, Nicolas Sarkozy a lancé, en octobre 2005, une circulaire qui suspend jusqu’à la fin de l’année scolaire les expulsions de parents d’enfants scolarisés.

    Malgré ce texte officiel, il y a eu de nombreuses bavures : le samedi 13 mai, une jeune Malienne qui vit à Orléans, mère de deux enfants de 3 et 5 ans, tous deux en maternelle, a été mise en rétention, puis expulsée au Mali ! Au réseau Education sans frontières, nous sommes très inquiets : que va-t-il se passer quand, le 30 juin 2006, le sursis accordé aux élèves sans papiers et à leurs parents tombera ? Des milliers d’enfants et leurs familles risquent l’expulsion dans des conditions honteuses, voyant leur avenir anéanti. C’est pourquoi nous lançons un appel national : “Nous les prenons sous notre protection.“ Il y est dit que “nous leur apporterons notre soutien, notre parrainage, notre protection. S’ils nous demandent asile, nous ne leur fermerons pas notre porte, nous les hébergerons et les nourrirons ; nous ne les dénoncerons pas à la police.“ Notre pétition a déjà recueilli plus de 20 000 signatures, dont celles de personnalités comme Jack Lang, Agnès Jaoui, Catherine Trautmann ou Catherine Tasca. Nous appelons à signer cette pétition sur www.educationsansfrontieres. org. »

    * Enseignante, membre du réseau Education sans frontières, qui a coécrit « Ecoliers, vos papiers ! » (Flammarion)

    Armelle Gardien , le 22 Mai 2006

  • De nombreux élus bravent les lois ...

    Lu dans "L'Humanité" du 26 mai 2006

     

    De nombreux élus bravent les lois

     

    En organisant des parrainages de parents ou de jeunes sans papiers, les élus deviennent le relais institutionnel des associations et organisations politiques.

    « C’est un acte de résistance. » Assis au milieu des enseignants et des parents d’élèves de l’école Olivier-Métra (Paris 20e), Pierre Mansat s’explique. « La cérémonie de parrainage (des familles sans papiers) se déroule à la mairie, le lieu de représentation locale de la démocratie dans notre pays », dit l’adjoint communiste au maire de Paris.

    Depuis des mois, les associations de défense des jeunes et des parents d’élèves sans papiers ont trouvé un relais institutionnel auprès de certains élus. De gauche, tous. Le 14 janvier, Danielle Simonnet, adjointe (PS) au maire du 20e arrondissement de Paris, parraine deux lycéens menacés d’expulsion. « L’expulsion signifie à ces jeunes que la société les rejette. Le parrainage, avec les élus, les enseignants et les parents, restaure une reconnaissance sociale », justifie l’élue, chargée de la jeunesse, de l’accès à la citoyenneté et des résidents étrangers non communautaires. Pierre Mansat lui fait écho : « Symboliquement, des élus de la République contestent des lois de la République qu’ils jugent iniques. Et aux familles, ils disent : vous faites partie de la communauté des citoyens. » « Il s’agit d’accueillir ces personnes au sein de notre République », selon Mireille Elmanan, maire de Pierre-Bénite (Rhône), citée dans le journal municipal.

    Depuis, l’initiative fait florès. Plusieurs arrondissements de la capitale ont consacré leurs parrains, ainsi que plusieurs villes de province. « Nous ouvrons ainsi la maison commune qu’est la mairie, aux associations et aux organisations politiques », explique Michel Charzat, maire (PS) du 20e arrondissement de Paris. Le 15 mai dernier, lors du Conseil de Paris, les élus communistes ont déposé le voeu que « les mairies d’arrondissement soient des lieux de veille contre l’expulsion (des jeunes étrangers et de leurs parents sans papiers) à partir du 30 juin ». Les élus parisiens font ainsi leur le slogan du Réseau éducation sans frontières : « Nous les prenons sous notre protection. »

    V. D.

    Article paru dans l’édition du 26 mai 2006.

  • Conférence de presse le 29 mai à St-Herblain

    Salut à tous !

    Quelques nouvelles de notre affaire.

    Une conférence de presse organisée par les parents et les enseignants du secteur scolaire Le Hérault - les Grand-Bois aura lieu lundi 29 mai à 18 h devant le collège du Hérault.

    Seront présents : Madame K et ses enfants, des camarades de classe des enfants, des représentants des parents d'élèves des grand-Bois et du collège, des enseignants des Grand-Bois et du collège, une (ou plusieurs) personnes représentant le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires.

    Tous ceux qui veulent soutenir cette famille et cette action sont invités à passer entre 18 h et 19 h.

    Nous contactons tous les journaux, radios , télés que nous pouvons.
    Nous envoyons une lettre à tous les élus de Saint-Herblain , au sénateur maire et au député maire de Nantes.

    Faites tourner l'info pour prévenir le maximum de monde.( en fichier joint la lettre d'appel à la conférence de presse)

    Cordialement.

    Gilles Savina

  • Appel de la Cimade à une journée nationale de parrainages le 1er juillet 2006

    1 Juillet - France - JOURNÉE DE PARRAINAGES DE JEUNES SCOLARISÉS ET DE LEURS FAMILLES

    samedi 6 mai 2006.

    Chers amis

    Comme vous le savez, la Cimade va lancer début juin une campagne de dénonciation et de sensibilisation sur les conséquences des politiques migratoires en France (vous recevrez une information complète sur cette campagne dans quelques jours).

    Par des arguments, des faits et des témoignages, cette campagne a pour objectif d’’amener l’opinion publique à porter un autre regard sur les migrants et demandeurs d’asile, mais aussi à ce qu’une part importante de la population exprime publiquement sa solidarité et manifeste son soutien par des actions concrètes.

    En raison de l’actualité et de nos liens avec le réseau Education Sans Frontières, la première action envisagée va porter sur les enfants et les jeunes scolarisés sans papiers. Dans la continuité des actions que nous menons avec RESF, nous souhaitons faire du samedi 1er juillet, un temps fort de mobilisation autour de cérémonies de parrainages de jeunes et de leurs familles susceptibles d’être expulsés (La circulaire ministérielle signifiant la suspension des expulsions de jeunes scolarisés prendra fin le 30 juin).

    Pour donner un fort écho médiatique à cette journée, nous voulons privilégier plusieurs facteurs : le caractère simultané de cette action dans plusieurs villes de France d’une part, la dimension collective du parrainage (école, paroisse, comité d’entreprise, élus, etc.) d’autre part.

    Cette action permettra d’avertir l’opinion publique et d’amener les préfectures à renoncer à l’éloignement des familles mais aussi de consolider un réseau de veille et de protection particulière en cas d’arrestation de jeunes en vue de la période cruciale des vacances scolaires.

    Cette initiative pourra être le lancement d’une année de parrainages auprès de différents publics : malades, demandeurs d’asile, etc. dans le cadre de la prochaine campagne.

    Nous vous invitons à prendre part à cette initiative en vous aidant du guide pratique qui accompagne ce message. Ce guide a été élaboré dans l’urgence et reste incomplet, il sera complété par les informations dont vous nous ferez part à la suite de cette journée.

    Contact Cimade Frédéric Carillon 01 44 18 72 63 fred.carillon@cimade.org

  • Article du Nouvel Obs sur la pétition RESF

     Lu dans le Nouvel-Obs du 26 mai

     

    Le Réseau Education sans Frontières appelle à soutenir et protéger les jeunes sans-papiers scolarisés.

    30.000 signatures pour aider les élèves sans-papiers L e Réseau Education sans Frontières avait recueilli vendredi 26 mai près de 30.000 signatures pour sa pétition appelant à soutenir et à protéger les élèves sans papiers. Près de 28.000 signatures ont été envoyées par internet, a précisé Richard Moyon, un des porte-paroles de RESF. RESF appelle à "parrainer, protéger et même héberger", quitte à enfreindre la loi, les jeunes et leurs familles sans papiers menacés d’expulsion et à combattre "la chasse à l’enfant".

    Créée il y a deux ans pour aider les jeunes sans papiers scolarisés et leurs familles et réclamer leur régularisation, l’organisation (80 associations membres) a lancé une pétition le 19 avril, qui a recueilli en huit jours près de 10.000 signatures.

    Le texte

    "Nous les prenons sous notre protection", affirme le texte. "Nous ne laisserons pas commettre des infamies en notre nom. Nous les hébergerons et nous les nourrirons, nous ne les dénoncerons pas à la police", ajoute-t-il. RESF évoquait la circulaire d’octobre dernier du ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, accordant un sursis à expulsion jusqu’au 30 juin aux jeunes majeurs scolarisés et aux familles d’enfants scolarisés.

    "A cette date, le sursis tombera pour des milliers d’entre eux. Ils risquent l’expulsion en masse, verront leur avenir et leur vie même anéantis. La chasse à l’enfant sera ouverte. Nous ne pouvons couvrir des mesures inhumaines et c’est dès maintenant qu’il faut agir", a déclaré le porte parole de RESF, Richard Moyon. "Nous savons que nous risquons 5 ans de prison et 30.000 euros d’amende. Nous assumons le risque. Cela contrevient aux lois en vigueur, mais comment donner l’exemple de la soumission à un ordre injuste. Chacun a en mémoire des épisodes où, face à des persécutions insupportables, chacun a dû faire des choix et où ne pas choisir était choisir de laisser faire", a-t-il ajouté.

    Les signataires

    Du côté des politiques, figurent notamment David Assouline, Clémentine Autain, Denis Baupin, Jean-Luc Bennahmias, Olivier Besancenot, Nicole Borvo, Marie-George Buffet, Yves Cochet, Michelle Demessine, Harlem Desir, Alain Krivine, Arlette Laguiller, Jack Lang, Noël Mamère, Jack Ralite, Catherine Tasca, Catherine Trautmann, Dominique Voynet. Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, Georges Dupon-Lahitte, président de la FCPE, et Bruno Julliard, président de l’Unef, sont également signataires, comme d’autres personnalités du monde de l’enseignement. Mouloud Aounit, le président du Mrap, Jean-Pierre Dubois, le président de la Ligue des droits de l’homme, et plusieurs membres de Ni putes ni Soumises ont aussi signé. Albert Jacquard, José Bové, l’avocat Jean-Jacques de Felice sont également signataires, tout comme les écrivains Didier Daeninckx, Gérard Delteil, Dan Franck, Marie-Aude Murail, Pierre Peju, des dessinateurs tels que Bilal, Charb, F’murr, Laville, Siné, Soulas, Tignous, Tardi ou des comédiens et chanteurs.

  • Sauvez Patimat, enfant scolarisée à Brest !

    Frédéric M. du RESF d’Angers attire ce matin notre attention sur la situation de la jeune Patimat autour de laquelle une mobilisation exemplaire est en marche sur Brest.

     

    Un autre cas poignant, dont il n'avait pas - sf erreur de ma part - été fait écho sur RESF, mais dont la presse régionale (O-F en particulier, en dernière page dans les éditions des 19 avril et 26 mai) a déjà plusieurs fois parlé ...

     

    A Brest, un comité de soutien cache Patimat, jeune enfant de 6 ans, apatride, menacée elle et sa maman d'un retour vers la RFA (Ah, Dublin II ... tellement pratique), qui signifierait un retour au Daghestan là ou elle est bannie ...

     

    Pour les Nantais, Patimat serait restée quelques temps sur Nantes ... à en croire le blog du comité de soutien à cette enfants... Il ne me semble pas avoir eu connaissance de cette situation, ce qui prouve que nous sommes loin de les connaître tous et que nos estimations du nombre d’enfants menacés doit toujours être revu à la hausse.

     

    Allez donc voir le blog « Sauvez Patimat » vers lequel je viens de créer un lien dans la rubrique « Liens vers nos partenaires et amis » : http://www.sauvezpatimat.canalblog.com/

     

    "Sakinat fuit en France, et arrive à Nantes. Le centre d’accueil lui explique alors qu’elle doit retourner en Allemagne, afin d’arrêter son dossier de demande d’asile en Allemagne. Elle est donc reconduite à la frontière allemande.

     

    Elle clôture le dossier, mais ce « stop asile » prévoit son retour vers le Daguestan !

     

    Nouvel épisode de peur, de fuite… et retour à Nantes, où elle apprend que la France ne peut pas traiter son dossier : au sein de la communauté européenne, les accords de Dublin prévoient que le seul premier pays d’accueil peut traiter le dossier. La préfecture de Loire Atlantique lui signifie alors son arrêté de reconduite à la frontière, vers l’Allemagne.

     

    Le retour vers l’Allemagne signifie pour elle une expulsion vers le Daguestan, avec les mesures très dures qui l’accompagnent : période de détention, obligation de retourner dans sa ville d’origine, risque pour Patimat d’être mise en orphelinat (car elle n’est pas inscrite sur le passeport de Sakinat).

     

    Devant cette situation désespérée, Sakinat fuit à nouveau, le plus loin possible, au bout du monde : elle arrive ainsi à Brest le 16 janvier 2006."

     

    Comité de soutien à Patimat, école maternelle Jean-Macé,

    43, rue du Château, 29200 Brest.

    Site Internet : www.sauvezpatimat.canalblog.com

  • Objectif 100000 ! Nouvel appel à signer la pétition RESF

    OBJECTIF: 100 000! C'est possible, nous allons le faire!

    La pétition "Nous les prenons sous notre protection" marche bien, + de 30 000 signatures à ce jour, mais pas assez. L'objectif reste au moins 100 000!
    Voici donc un nouveau texte d'appel qui doit être le plus largement repris, par les organisations membres du RESF en premier lieu. Nous comptons sur vous:



    " RESF rassemble 140 et quelques associations, a le soutien de plusieurs formations politiques. Il y a tous les formats, en termes quantitatifs: des grandes et grosses nationales prospères aux petites et maigres locales pauvres. Au total, cela représente tout de même quelques centaines de milliers d'adhérents. Et, à ce jour - 23 mai - la pétition "Nous les prenons sous notre protection" (n') a recueilli (que) 30000 signatures (qui ne viennent pas toutes du potentiel associatif). Certes, cette pétition a le caractère particulier d'un appel à enfreindre la loi, mais tout de même, le résultat actuel n'est pas à la hauteur de nos ambitions: empêcher les expulsions et faire changer la loi.
    Comme le dit justement Brigitte W, de Paris:
    "La FCPE compte 325000 adhérents.Pour les syndicats d'enseignants signataires de RESF, je n'ai pas les chiffres, mais ça doit faire un paquet. Alors, bien sûr, le lien pour signer l'appel se trouve sur tous ces sites, mais il faut croire que les adhérents n'y vont pas souvent. Serait-il complètement déplacé de demander à ces organisations de lancer une campagne d'appel à signatures (envoi de mails à tous les adhérents connectés, par exemple...)?"

    Parce que, à ce train-là, quand, fin juin/début juillet, RESF ira déposer ces pétitions, on risque de faire rigoler, et rassurer, ceux à qui elles sont adressées. C'est alors contre-productif. Et ce n'est pas le but. Il y a donc un problème: constat de la faiblesse du total, et augmentation certes régulière, mais calme, des signataires.

    Or, la force d'une pétition - si on ne la considère pas seulement comme l'expression d'une opinion, mais comme un moyen d'action pour gagner, et c'est le cas - tient d'abord au nombre de signatures recueillies, ensuite à la montée en nombre (ça décolle, ça stagne, ça baisse?). Et ces deux critères déterminent son influence sur ceux qu'elle vise.

    On peut encore décoller si toutes les assos s'y mettent - journaux, bulletins et réunions (les nôtres), manifestations et rassemblements, médias, internet... et que chacun.e se demande s'il n'a pas oublié de signer - pour déclencher un véritable mouvement d'opinion contre une politique inhumaine et liberticide.

    Il reste quelques semaines pour accroître le nombre des signataires de la pétition RESF ( et, aussi, de la pétition UCIJ - Uni(e)s contre l'immigration jetable). Il y a urgence."


    Les signatures sur formulaires imprimés sont à retourner à RESF S/C EDMP 8 impasse Crozatier 75012 PARIS mais le mieux est de signer (et de faire signer !) en ligne sur le site:
    http://www.educationsansfrontieres.org/



  • Conférence de presse le 26 mai devant l'école Molière de Nantes

    CONFERENCE DE PRESSE LE VENDREDI 26 MAI A 14H DEVANT L'ECOLE MOLIERE DE NANTES

    Appel de parents d'élèves de l'école Molière à soutenir Richard Reznikov scolarisé à l'école.
    Sa mère russe Anna Reznikov Novikova a reçu le 19 mai un arrêté de reconduite à la frontière.
    Maître Boezec, son avocat, a déposé un recours mercredi qui sera étudié au tribunal administratif dans les prochains jours.
    La conférence de presse aura lieu devant l'école Molière (2 rue du Cheval Blanc, derrière l'Hôtel La Pérouse) à 14 h avec le soutien du Collectif Enfants Etrangers.

    Tous les membres actifs et sympathisants du Collectif sont invités à soutenir par leur présence cette initiative.

    Contact pour les parents d'élèves:
    Béatrice Bourgeois 02.40.89.54.71 / 08.70.29.72.59 / 06.78.89.16.42

  • Soutien de Jacques Gaillot

    Présent à nos côtés l'an dernier dans les rues de Nantes en compagnie d'Albert Jacquard et de Michel Toubiana, Jacques Gaillot nous fait régulièrement part de son soutien à une mobilisation qu'il suit de très près.

    La dernière expression de son soutien date de ce matin même. Je me permets de la relayer sur le blog.

     

    Cher ami Frédéric,
    Je lis toujours vos messages et me tiens au courant de vos incessants combats.
    Merci de ce que vous faites pour tous ces enfants.
    Je suis à vos côtés.
    Amicalement
    Jacques Gaillot

     

  • Compte-rendu de la réunion du 23 mai 2006

    Ce compte-rendu (oeuvre de notre Grand Charles à nous) est un récapitulatif des différentes actions menées par le collectif au cours de la semaine écoulée mais surtout des semaines à venir : pour de plus amples infos et commentaires, se reporter au blog.

    L'actualité des prochains jours

    1) urgence école MOLIERE.

    C'est l'info du jour: appel à mobilisation pour soutenir une famille Russe en France depuis 5 ans.

    Enfant scolarisé à MOLIERE en maternelle.

    Conférence de presse vendredi 26 mai à 14h devant l'école.

    2) agenda de la semaine.

    A noter sur vos tablettes :

    - mobilisation devant le collège Le Hérault à St Herblain lundi 29 mai à partir de 18h.en soutien à une femme seule avec 3 enfants.

    Conférence de presse lundi 29 mai à 18 h.

    - ouverture des Rencontres Théâtrales Jeunes à ONYX St Herblain du lundi 29 mai au jeudi 1er juin ; à l'initiative du CLACPE ( comité de liaison des asso et conseils de parents d'élèves) . Cette année notre collectif a été choisi et est invité à présenter ses actions.

    Temps forts : lundi soir à partir de 19h30 et jeudi 1er juin avec discours des "officiels" à 22h. Une bonne occase pour faire signer les pétitions.

    - rappel pour les rêveurs : réunion du collectif mardi 30 mai école de la rue Noire quartier Viarme/Hauts Pavés ( tram: Poitou ) dès 17h30.

    - rassemblement mercredi 31 mai, Place du Commerce 18h à l'initiative du collectif "Unis contre une immigration jetable" pour protester contre le nouveau projet de loi sur l'immigration ( déjà adopté par l'Assemblée Nationale qui doit être débattu au Sénat le 6 juin).

    3) plus tard dans le calendrier.

    - participation aux journées de l'économie sociale et solidaire : "Ecossolies 2006" du 8 au 10 juin prochains. Restent à définir les modes d'action et de participation (à voir le 30).

    - présence du collectif le 17 juin place du Bouffay pour l' incontournable "fête" des langues : un RDV solidaire et interculturel avec banderoles et belles calligraphies.

    - et bien sûr le 1er juillet qui n'est plus le 25 juin, journée d'actions à portée régionale (voire nationale…) avec une grande mobilisation programmée à Beaulieu en bordure du Conseil Régional.

    Un temps fort en présence d'élus, de personnalités, de militants…

    Mais aussi d'artistes, de comédiens, … pour refuser l'après 30 juin et ses conséquences.

    On discute du projet mardi 30 mai ; Toutes les idées sont les bienvenues.

    Les temps forts de la semaine écoulée.

    1) mobilisation à l'école Léon Blum :

    ou l'exemple d'une mobilisation particulièrement réussie

    des parents d'élèves, des élus, des enseignants, en tout une grosse centaine de personnes assises sur des bancs d'écoliers; pour une classe improvisée sur un rond-point du Cours des 50 otages.

    Avec ce slogan: "Aucune chaise vide dans nos écoles à la rentrée 2006" ; une nouvelle initiative largement couverte par la presse et les médias.

    2) mobilisation au collège Gaston Serpette :

    Là aussi la solidarité des parents et des équipes pédagogiques permet provisoirement d'assurer le soutien d'une famille menacée.

    Un engagement relayé par la presse locale.

    3) congrès départemental FCPE

    La FCPE qui soutient depuis de nombreux mois les actions du collectif, a voté samedi 20 mai une motion exigeant des conditions d'hébergement et d'accueil décentes pour les enfants scolarisés sans papiers, mais a exigé également la régularisation de l'ensemble des familles.

    4) compte rendu du RDV au Conseil Régional.

    Une délégation du collectif à été reçue par le vice président du C.R. Alain Gralepois pour une nouvelle fois alerter les instances locales quant à l'urgence de la situation des familles déboutées, (des lycéens jeunes majeurs isolés en particulier) et demander la mise à disposition de locaux pour l'organisation de la journée du 1er juillet.

    Il a aussi été évoqué le cas des lycéens sans papiers concernés également par les mesures d'expulsion.

    Pour l'heure, aucune réponse à nos demandes n'est parvenue au Collectif mais en ce domaine comme en toute autre chose, nous ne sommes pas du genre à perdre espoir.

    A mardi !!!

    Prochaine réunion

    Mardi 30 mai à partir de 17h30 à l'école de la rue Noire, quartier Viarme/Hauts Pavés ( tram: Poitou ).

     

  • Le RESF et l'écrivain Dan Frank invités de Radio Com sur France Inter

    De 8 H 20 à 9 H 00, ce matin du 26 mai Armelle Gardien du RESF et l'écrivain Dan Frank ont pu lancer un large appel de détresse en vue du 30 juin, évoquant l'engagement des multiples collectifs locaux tels que le nôtre.

     Sur la liste du RESF, j'ai saisi cette réaction d'Isabelle Mire du Collectif de Beauvais ; elle me semble refléter parfaitement l'esprit et l'atmosphère de l'émission de ce matin que vous pouvez sans doute encore écouter sur le site de radio france :

    "J'en profite aussi pour tirer mon chapeau à Armelle et Dan Franck qui s'en sont très bien sortis ce matin sur France Inter. J'ai trouvé les questions particulièrement vachardes, et si cela reflète l'état d'esprit d'une bonne partie de la population , c'est plutôt inquiétant. Par contre, les réponses faites par Armelle et Dan étaient claires et posées, sans agressivité  et dans l'esprit qu'a le Réseau en faveur des enfants sans papiers et leur famille. L'appel à signer la pétition a été relayé,  Pas de langue de bois dans les réponses aux auditeurs : la lecture du livre d'Anne Gintzburger "Ecoliers vos papiers" serait un remède à conseiller à certains d'entre eux...
     
    Isabelle Mire

     

  • Belle mobilisation au Collège Gaston Serpette

    Je te fais part de "notre actualité". La collecte en solidarité à la  famille que nous aidons collège G. Serpette et rue Noire a bien  fonctionné. Nous avons eu aussi un bon suivi presse (Article dans Presse-Océan ci-joint dans l'album des mobilisations) et un passage sur Nantes 7. Un journaliste de Télénantes m'a interviewé longuement, ils programment une émission jeudi 1er juin  (Emission de débat Oui mais non). Je l'ai invité à solliciter des  politiques y compris et surtout UMP tendance Sarkozy pour qu'un débat  s'instaure au niveau politique. Ils ont aussi sollicité la préfecture.
    Je devrais y participer.

    Bruno SUNER - parent FCPE du Collège Gaston Serpette

  • A la recherche des recettes de cuisine des enfants étrangers

     

    Lors des deux dernières réunions du mardi, la proposition d'Isabelle De Liffiac de l'école André Lermite a fait son chemin et convaincu le plus grand nombre.
    Reste à mettre en oeuvre cette idée lumineuse qui consiste en la fabrication d'un "Illustré de cuisine des sans-papiers". Pour ce faire, via le blog je re-lance un appel pour que des recettes des pays dont sont originaires les familles menacées soient écrites/saisies et transmises par mail soit directement à Isabelle ( ideliffiac@yahoo.fr) , soit directement au Collectif (collectifenfantsetrangers@yahoo.fr). Cette oeuvre une fois réalisée pourra être vendue (par exemple à l'occasion du grand temps fort de fin juin/début juillet) et les bénéfices reversés pour des nuits d'hôtel ete autres modes de logement qu'il nous faudra assurer cet été encore.

     

    Etant donné les délais/disponibilité de l'imprimeur de la Rue Blanche qui accepterait de s'associer à cette démarche,  il faut appeler les gastronomes du collectif a recueillir et "évaluer" la qualité/faisabilité des recettes au plus vite. On a aussi évoqué l'idée de donner en francais et dans la langue d'origine (kurde, azéri, arabe,...) le nom des ingrédients (transcription latinisée), ce qui implique un effort de notation et de vérification (ortho, typo) de celles et ceux qui recueilleront les "recettes", histoire de ne pas faire ce boulot, au dernier moment, chez l'imprimeur (surcoût !).

     On en reparle mardi prochain, à 18 h 00 à l'école de la Rue Noire ... mais n'attendez pas mardi pour recueillir des recettes auprès de nos amis du monde dans les écoles.