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  • Le Collectif Enfants Etrangers invité d'honneur des Rencontres Théâtrales Jeunes à l'Onyx de St Herblain du 29 mai au 1er juin

    Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires invité d'honneur

    des Rencontres Théâtrales Jeunes du lundi 29 mai au jeudi 1 er juin.

     

    Participez nombreux !!!

     

    Le Comité de Liaison des Associations et Conseils de Parents d'Elèves (Clacpe) est chargé tous les ans depuis sa création, il y a de nombreuses années, de tenir le bar des Rencontres Théâtrales Jeunes, qui se déroulent à Onyx- St Herblain, cette année du lundi 29 mai au jeudi 1 juin.
    Il s'agit pour des groupes d'élèves des établissements scolaires de Nantes et St Herblain de présenter leurs spectacles de théâtre ou de danse pendant la semaine.

    Le Clacpe reverse tous les ans les bénéfices des ventes du bar à une association, et cette année, c'est notre Collectif qui sera l'heureux élu. Nous nous efforcerons donc d'être présents à l' Onyx lors de la première et de la dernière soirée, et nous nous sommes d'ores et déjà engagés à fournir tous les documents, tracts et pétitions qui permettront de nous faire mieux connaître ; un espace sera réservé à l'exposition de panneaux résumant, coupures de presse à l'appui, nos deux ans et demi d'action dans et autour des écoles de Nantes et du département.


    L'accueil se fait à partir de 19 h 30, et les soirées se terminent environ vers 22 h 00. Sauf celle du jeudi, qui s'achève sur le discours de la municipalité de St Herblain à 22 heures. Pour ceux qui veulent "traîner", une boom avec tous les intervenants.

    Merci à Christine Barbarin, secrétaire du Clacpe, de cette généreuse initiative.


  • Article du 24 mai dans le journal 20 minutes

    Les sans-papiers à nouveau soutenus
    20 Minutes - Nantes | édition du 24.05.06


    La mobilisation contre l'expulsion des familles sans-papiers ne s'essouffle pas. Hier, le collectif Enfants étrangers-citoyens solidaires, accompagné de dizaines de parents d'élèves de l'école primaire Léon-Blum ont manifesté leur soutien à quatre enfants dont les parents ont été déboutés de leur droit d'asile. Baptisée « chaises vides », l'opération vise à « interpeller les pouvoirs publics pour que la situation de ces familles soit régularisée et qu'il n'y ait pas de chaise vide dans les classes à la rentrée 2006 ».  T. H.
  • Texte de la motion de soutien votée par la FCPE 44

    Le congrès départemental de la FCPE de Loire-Atlantique, réuni à Vallet le 20 mai 2006, a voté la motion suivante :


    La FCPE 44 exige que les enfants des familles sans papiers bénéficient de conditions d’accueil, d’hébergement et de scolarisation décentes, dès lors qu’ils vivent sur le territoire français .

    La FCPE 44 demande également la régularisation de ces enfants et de leur famille, les conditions de vie ne pouvant être décentes que dans ce cas.

     

    Elle soutiendra toutes initiatives et mobilisations allant dans le sens d’un soutien à ces enfants et à leur famille.

     

     A Vallet le 20 mai 2006

  • Mobilisation réussie à l'école Léon Blum ce soir

    Un petit mot pour celles et ceux qui n'ont pu participer à la mobilisation-réunion de ce soir devant l'école Léon Blum.

    Nous avons compté jusqu'à 100 personnes au plus fort d'une mobilisation qui s'est tenue, en heure de pointe, aux abords de l'un des grands ronds-points du Cours des 50 otages ceint pour l'occasion d'une couronne de chaises vides portant le nom d'enfants menacés.

    Les parents d'élèves et enseignants de l'école Léon Blum avaient bien fait les choses pour alerter sur le sort de 4 enfants de cette école menacés d'expulsion ou/et sans logement.

    A noter une bonne couverture médiatique côté télévisions (M6, Nantes 7 & Télénantes pour l'émission "Oui mais non" enregistrée le 1er juin sur la question qui nous est chère : celle des enfants et jeunes scolarisés menacés d'expulsion) et presse écrite, la présence de plusieurs élus locaux et autres collaborateurs d'élus, membres d'associations (LDH, MRAP, FCPE, Collectif "Unis contre une immigration jetable", FIDL, SOS Racisme ...).

    En attendant le compte-rendu de la réunion qui s'est tenue en plein air sur des bancs sortis pour l'occasion de l'école, retenez le principe adopté d'une réunion hebdomadaire désormais organisée (chaque mardi) dans ou autour de l'une ou l'autre des écoles mobilisées. Nous avons malheureusement l'embarras du choix.

    Mardi prochain, 30 mai, c'est l'école de la Rue Noire qui accueillera une réunion essentiellement consacrée à la réussite et à l'organisation du temps fort de fin d'année scolaire dont la date définitive a finalement été arrêtée au 1er juillet.

    Un grand moment : celui où Awa, élève de l'école André Lermite nous a présenté le dessin qu'elle a réalisé pour soutenir Ali, menacé dans son école.

  • Alerte à l'école Molière

    Bonjour,
     
    je suis parent d'élève à l'école Molière de Nantes et on a réellement besoin d'une mobilisation FORTE pour soutenir la mère de Richard Reznikov. Elle a reçu le 19 mai un arrêté de reconduite à la frontière. Son avocat, maître Boëzec, va déposer un recours demain mercredi qui sera étudié au tribunal administratif soit vendredi, soit lundi ou mardi. Il faudrait vraiment que la salle d'audience soit pleine ... mais ça va vraiment être très difficile car l'école est fermée jusqu'à lundi matin à cause du pont.
    Cette famile est arrivée il y a 5 ans en France. Cette année Richard est en moyenne section à l'école Molière et l'année dernière il était en petite section à Sully.
    Je vous tiendrai au courant dès que je saurai la date et l'heure exacte de l'audience.
    Merci de faire circuler l'info.
    Béatrice Bourgeois

  • Vu et entendu sur France 2 : JL Debré soutient une famille d'Evreux

    Vu sur France 2, édition du 22 mai.
    JL Debré, France 2, Journal télévisé pour ceux qui n'ont pas vu le sujet, voici le lien :
    Grève a l'ecole contre l'expulsion d'une angolaise - Evreux (soutenue par les enseignants, cous perturbés...). Voir la fin, la déclaration de soutien de JL Debré : "C'est un engagement qu'on a pris devant moi (ne ne pas expulser Carmen et sa mere). Si jamais on manquait a la parole ce serait inacceptable de la part de l'Etat et du représentant de l'Etat"

    Elle a fait l'objet le 6 octobre d'un arrêté d'expulsion qui a été annulé le 29 octobre par le tribunal administratif de Rouen puis rétabli le 3 mai par la cour d'appel de Douai. "Depuis cette mère vit cachée car elle risque l'expulsion à tout moment", précise une source du collège.


    "Compte tenu de l'émotion suscitée dans la communauté éducative et de la position des élus de la ville, j'ai accepté qu'il n'y ait pas d'expulsion", a indiqué le préfet de l'Eure après un entretien avec le député-maire UMP d'Evreux, Jean-Louis Debré, par ailleurs président de l'Assemblée nationale.

    Les agents du collège se disent "déçus" par la décision du préfet. "Même si dans l'immédiat, la famille n'est pas expulsée, elle ne peut rien construire pour l'avenir tant en matière de logement que de travail", estime leur porte-parole.
  • Lu dans La Dépêche du Midi, le 23 mai 2006

    Article paru le 23/05/2006

     

    IMMIGRATION. APRÈS L'ÉCOLE, L'EXPULSION? EN FRANCE, 10000 ENFANTS DONT LES PARENTS SONT EN SITUATION IRRÉGULIÈRE, RISQUENT D'ÊTRE RENVOYÉS DANS LEUR PAYS D'ORIGINE À PARTIR DU 1ER JUILLET. FACE À LA MENACE, DES COLLECTIFS SE FORMENT.

    Enfants expulsés: le tollé

    Sarah, Inès, Kheira, Djamila, Rachel, Samuel, sont des enfants comme les autres. Des écoliers comme les autres. Sauf qu'aux yeux de la loi, ce sont des étrangers en situation irrégulière. Et, dans quelques semaines, ils risquent d'être arrachés à la France de force. Pour être expulsés vers leur pays d'origine. Reconduits à la frontière, comme le prévoient les textes, dans toute leur sécheresse administrative.

    Au plan national, on estime à plus de 10 000 le nombre d'enfants « expulsables ». Pourquoi ? Parce que leurs parents venus d'Afrique, d'Asie, d'Europe de l'Est ou d'ailleurs, sont dépourvus de titres de séjour. La stricte application de la loi pourrait amener un départ sans délai. Mais, dans une circulaire du 31 octobre 2005, le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, a demandé aux préfets de suspendre jusqu'aux grandes vacances, les expulsions des jeunes majeurs scolarisés et des parents sans papiers d'enfants intégrés dans le milieu scolaire, afin de permettre aux élèves de terminer leur année d'études. D'ici au 1er juillet, donc, si les préfectures respectent cet engagement public, aucune « sortie » précipitée du territoire ne devrait être provoquée avant cette date couperet. Mais, la solidarité s'organise sans attendre dans les milieux scolaires, associatifs, syndicaux et avec l'appui de nombreux élus, pour éviter à ces « enfants en sursis » un brutal retour dans des pays où ils pourraient se trouver en danger…

    « Nous les prenons sous notre protection », clame le Réseau Éducation sans frontières (RESF), en tête de l'appel lancé le 27 avril dernier. Une pétition qui a recueilli plus de 12 000 signatures en ligne. À Toulouse, RESF fait école en lançant le parrainage des écoliers sans papiers. Plus d'une vingtaine de personnalités du monde politique, universitaire, culturel, artistique, ont accepté spontanément de prendre des enfants sous leur aile, pour tenter d'éviter l'expulsion à la date fatidique. Jean-François Mignard, président de la Ligue des Droits de l'Homme de la Haute-Garonne, insiste sur « la nécessaire fonction de veille de détection et d'information » à mettre en œuvre pour traiter les cas en amont, chaque fois que cela est possible. RESF se mobilise aussi pour « accélérer le processus de régularisation des dossiers en attente». Ainsi, précise Jean-François Mignard, « au collège de Saint-Jean, le cas d'une enfant ukrainienne, affectée par de gros problèmes de santé, a pu être réglé favorablement ».

    Pour Jean-François Mignard, la tâche est considérable et le temps presse. Il redoute en effet « l'ouverture prochaine d'un centre de rétention de 140 places à Toulouse ». Cette structure, qui sera inaugurée à la mi-juin, est prévue pour assurer l'accueil des familles…avant l'expulsion. Une raison supplémentaire de faire monter la pression, avant un été à hauts risques .

    Pierre Escorsac


    TÉMOIGNAGE. CETTE ÉCOLIÈRE TOULOUSAINE POURRA RESTER EN FRANCE.

    Un mouvement exemplaire pour Sarah

    «Nous nous sommes rendu compte que les parents de Sarah étaient expulsables presque par hasard, tant cette famille était discrète, raconte Brigitte Massat, la directrice de l'école élémentaire Etienne-Billière à Toulouse. Nous avions organisé une classe transplantée en Espagne. Et le père nous a alors expliqué qu'il était impossible que Sarah passe la frontière, car elle n'avait pas de papiers».

    L'histoire de Sarah est exemplaire. Son père, algérien, a dû fuir son pays sous la menace des islamistes. Et n'avait pas obtenu le statut de réfugié, malgré les menaces de mort qui pesaient sur lui.

    Lorsqu'il fut convoqué à la préfecture, c'est une mobilisation exceptionnelle qui s'est réalisée autour de Sarah. Pour personne, il n'était question d'arracher cette petite fille brillante et joyeuse à son école et à son prochain passage en sixième.

    « Nous nous sommes rapprochés des associations, poursuit Brigitte Massat. Dans l'école, tous les adultes ont fait front. Les dix enseignants, les personnels techniques de la mairie de Toulouse, l'équipe du centre de loisirs, les parents d'élèves, tous ont été unanimes.» Une mobilisation appuyée par le réseau Éducation sans Frontière, la Ligue des Droits de l'Homme et une cause plaidée en haut lieu par les élues socialistes du quartier, Yvette Benayoun-Nakache et Martine Martinel.

    Quelques jours plus tard, le préfet régularisait le dossier : Sarah pourra rester en France avec sa famille. Mais l'équipe enseignante reste très vigilante, et prête à remonter au créneau :

    «Je sais qu'il y a deux autres enfants dans le même cas, rien que dans mon école, assure Brigitte Massat. Et il y a 195 écoles à Toulouse, les collèges, les lycées...»

    Des dizaines de petites Sarah...

    D. D.


    TÉMOIGNAGE.EXPULSABLE DEMAIN.

    Inès, lycéenne de 18 ans : «Ils ne veulent pas de moi»

    « Une carte de séjour, c'est rose et jaune et j'en rêve… grave ». Inès, 18 ans, sans carte de séjour est expulsable dans deux jours. « J'avais 13 ans, lorsque je suis arrivée de Tunisie en France avec maman, mes frères et ma petite sœur. Nous retrouvions mon père. On allait enfin vivre tous ensemble et être heureux. »

    Cinq ans après, le rêve d'Inès s'est brisé. Il ne reste plus aucune trace de l'adolescente douce et timide arrivée à Toulouse en 2000. C'est une jeune femme révoltée qui raconte : « J'étais tellement contente de venir vivre en France. Je me disais que c'était le pays où je voulais vivre, où j'allais vivre et me promener avec mes parents. »

    À l'arrivée sous un soleil de plomb dans le port de Marseille succèdent les images de « cauchemar de l'explosion d'Azf ».

    MAUVAIS JOURS

    Un appartement soufflé, une petite sœur blessée, des parents complètement affolés, une perte d'audition pour Inès… Les nuits d'Inès, 18 ans depuis le mois de mars, sont peuplées de « ce souvenir terrible » et de ce mauvais tour que lui joue la France. « Un beau pays, sauf qu'ils veulent pas de moi ».

    Depuis le début de l'année, les mauvais jours se répètent pour cette élève en classe de comptabilité dans un lycée professionnel de Toulouse. Sans carte de séjour, elle n'a pu trouver les stages correspondant à sa spécialité.

    Toutes les démarches entreprises auprès de l'administration n'ont pas abouti. Désespérée, Inès, qui fait l'objet d'une reconduite à la frontière applicable d'ici à deux jours, a déjà tenté par deux fois d'en finir avec la vie. « Puisque je n'existe pas, autant que je n'existe plus… »

    À la maison, pas un jour sans parler de la carte de séjour après laquelle elle court tout comme son père sans-papiers qui travaille en France depuis 23 ans. « Sarkozy a bien dit que ceux qui travaillaient et avaient un logement seraient régularisés… »

    Martine Cabanne


    GRAND SUD. DE NOUVEAUX CAS DANS LA RÉGION.

    Mobilisation de la maternelle au lycée

    En raison des apports de population et d'une démographie exponentielle, Toulouse, Bordeaux, Montpellier, Perpignan, sont évidemment exposées à la menace d'expulsion qui pèse sur des enfants étrangers scolarisés. Mais, contrairement à ce que l'on pourrait penser ce phénomène n'est pas seulement urbain. Il commence à gagner les départements du Grand Sud.

    A ALBI, TARBES ET CARCASSONNE

    Ainsi, hier soir à Albi, une réunion d'information était organisée par le réseau d'éducation sans frontières et des associations de parents d'élèves, pour sensibiliser l'opinion. « Nous avons sept familles concernées dans le Tarn, avec des mineurs scolarisés », nous a confié une porte-parole du mouvement de soutien. Les Hautes-Pyrénées sont également en première ligne dans ce débat. À Tarbes, un couple russe avec deux enfants de 3 et 11 ans, attend d'être fixé sur son sort. Mais c'est à Lannemezan que se concentrent les problèmes avec une maman venue d'Azerbaïdjan avec son enfant scolarisé en primaire, un couple afghan avec un bébé et un adolescent, un couple albanais avec un enfant en maternelle, un couple arménien avec un enfant. A Foix, on se borne à déclarer que « plusieurs familles sont concernées ».

    En revanche, la question est ouvertement posée à Carcassonne à travers quatre cas : une Marocaine, qui va passer son bac au lycée professionnel Charles Cros, deux Marocains de 20 ans et une jeune algérienne de 10 ans scolarisée à Pech-Marie. En Haute-Garonne, on évalue à une centaine d'enfants et d'adolescents le nombre d'écoliers clandestins.

    À Cugnaux, un collectif s'est créé autour de Kheira, 4 ans dont les parents algériens demandent depuis 5 ans, l'asile territorial. Une réunion de mobilisation est prévue pour le lundi 29 mai à 18 h 30 à la maternelle Eugène-Montel. P.E.


    BILLET

    Un peu nos enfants

    Dominique Delpiroux

    Le Sud regarde vers le Nord avec des yeux fous d'espoir et un ventre affamé. Ils sont prêts à mourir dans les mers des Canaries ou sur les barbelés du Maroc pour échapper à la famine. On comprend. Mais un pays comme la France peut-il ouvrir grand ses portes ? Le débat est déchirant, car chacun sait que cela est impossible. L'immigration mériterait un vrai débat citoyen. Cela éviterait aux extrémistes de s'en emparer. Il faudrait y mettre en balance la responsabilité de notre pays vis à vis des nations pauvres et notre capacité à pouvoir accueillir dignement ceux qui veulent travailler chez nous.

    En attendant, appartenir à l'Humanité nous oblige à avoir un regard bienveillant sur ces enfants qui, grâce à l'école de la République, sont devenus un peu les nôtres.


    LA LOI

    Le texte se durcit

    Pour lutter contre l'immigration clandestine, s'applique la loi de novembre 2003 relative au séjour des étrangers en France. Ce texte prévoit notamment l'expulsion de personnes en situation irrégulière. La dernière en date remonte au 15 mai avec un « vol groupé » Paris-Bucarest, de 22 ressortissants roumains. Celui qui cache un sans papiers encourt 5 ans de prison et 30 000 € d'amende.

    Dans le cadre de la nouvelle loi Sarkozy, dite de « l'immigration choisie », le ministre de l'Intérieur souhaite doubler les expulsions effectives d'étrangers sans papiers en 2006. Ce qui porterait le nombre de reconduits à la frontière à 26 000, sachant que 10 000 enfants scolarisés seraient concernés.
  • Appel des parents et enseignants de l'école Léon Blum à Nantes

    OPERATION " CHAISES VIDES " DEVANT l'ECOLE LEON BLUM DE NANTES


    De nombreux enfants étrangers scolarisés à Nantes risquent d'être expulsés à la fin de l'année scolaire car leurs parents n'ont pas de titre de séjour.

    Pour la plupart de ces enfants, une telle expulsion serait catastrophique car ils sont désormais intégrés et la France est devenue leur pays.

    Pour qu'il n'y ait aucune chaise vide dans les écoles nantaises à la rentrée 2006, parents et enseignants se mobilisent.

    Nous, parents d’enfants scolarisés à l’école Léon Blum, soutenus par les enseignants, lançons un appel à l’occasion de la manifestation

    OPERATION CHAISES VIDES DEVANT L'ECOLE LEON BLUM

    MARDI 23 MAI A PARTIR DE 16h30


    au 5, rue Léon Blum, à proximité du Cours des Cinquante Otages et de la Préfecture.

    Les parents et les enseignants installeront dans la rue des chaises vides, symbole de celles qu'ils refusent de compter à la rentrée prochaine.

    Contact : Catherine Vignaud 06/71/11/84/27 ; Jean Marie Pottier 06/82/02/55/03 ;
    Jean Philippe Rouques 06/78/52/43/43 ; Betty Grognet 06/89/85/35/88

    Pour télécharger le tract réalisé par les parents d'élèves et enseignants de cette école, cliquez ici.

  • Motion de soutien votée par la FCPE 44 et soutien de Patrick Mareschal

    Lors de son assemblée générale à laquelle ont participé deux représentants du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, la Fédération des Conseils de Parents d'Elèves de Loire Atlantique (FCPE 44) a voté une motion de soutien très explicite et engagée.

    Nous ne manquerons pas de la mettre en ligne sitôt qu'elle nous aura été adressée par le bureau de la FCPE.

    A l'issue de cette cérémonie, nous avons pu rencontrer le Président du Conseil Général de Loire Atlantique, M. Mareschal, venu remettre les palmes académiques à l'ancienne présidente de la FCPE 44.

    Au terme d'un entretien informel, nous avons pu obtenir que M. Mareschal renouvelle son soutien aux actions que nous menons dans et autour des écoles et l'assurance qu'il s'engagera à nos côtés lors de la journée de mobilisation de fin juin-début juillet.

  • Soutien à l'opération chaises vides de l'école Léon Blum à Nantes

    Aucune chaise vide dans nos écoles

    à la rentrée 2006

     

    Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires invite les parents d’élèves, les enseignants et tous les citoyens nantais à soutenir la mobilisation orchestrée, le mardi 23 mai 2006 à partir de 16 h 45, par les parents d’élèves et les enseignants de l’école Léon Blum.

     

    Comme dans une quinzaine d’autres écoles de Nantes et du département, des parents et des enseignants ont une fois encore choisi d’afficher leur soutien à des familles déboutées du droit d’asile sans logement depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

     

    A l’heure où les élèves de cette école sortiront de classe, vous êtes tous invités à rejoindre le mouvement de solidarité devant l’école Léon Blum.

     

    Le temps d’une mobilisation, après les belles chaises du 13 mai, nous ferons sortir des chaises vides, symbole de celles que nous refusons de compter à la rentrée prochaine dans les classes de nos enfants ou derrière les tables de nos salles de classes.

     

     

    Rejoignez-nous nombreux munis d’une chaise,

    à partir de 16 h 45, MARDI 23 MAI

    au 5, rue Léon Blum


    à proximité du Cours des Cinquante Otages

    et de la Préfecture.

     

     

     

     

     

     

    Exceptionnellement, le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires tiendra en cette circonstance sa réunion hebdomadaire dans la rue aux alentours de 17 h 45.

    Pour télécharger, dupliquer et diffuser dans vos écoles le tract d'appel à cette mobilisation, cliquez ici.


     

     

  • Compte-rendu réunion du Collectif Unis contre une immigration jetable du 17 mai

    La machine à fabriquer des sans-papiers s’emballe …

    L’Assemblée Nationale vient de voter le projet de loi Sarkozy qui réforme le CESEDA (Code de l’Entrée et du Séjour des Etrangers et du Droit d’Asile). Le Sénat va en débattre le 6 juin prochain.

     

    Nous vous invitons à participer largement à cette prochaine réunion, la loi Sarkozy est inacceptable. Continuons ensemble à nous mobiliser pour dénoncer et refuser son application.

     

    Proposition d’ordre du jour :

     

    - Bilan des actions du 13 mai (Paris et localement).

    - Point financier suite au déplacement du collectif à Paris.

    - Finalisation de la manifestation du 31 mai.

    - Discussion des points qui devront être abordés lors de la conférence de presse du lundi 29 mai.

    - Répartition de la distribution des tracts.

    - Problèmes rencontrés à la préfecture.

     

     

    COMPTE RENDU DE LA REUNION DU 17 MAI 2006

     

    Présents : Alfa, CGT, CIMADE, Collectif Enfants Etrangers, Citoyens Solidaires, Collectif de soutien aux Sans-papiers, CSF, GASprom, LDH, PCF, Secours catholique, SOS Racisme, à titre individuel Zozan.

     

    - Sur invitation du collectif, un exposé très intéressant nous a été fait par des avocats nantais sur le droit au logement vu l’urgence des situations dramatiques dues aux sorties d’hôtels et de CADA .

    - Action du collectif avant le passage de la loi Sarkozy (réforme CESEDA) au Sénat prévu le mardi 6 juin prochain. Cette loi a déjà été votée par l’Assemblée Nationale.

    - Il a été décidé un rassemblement place du Commerce à Nantes le mercredi 31 mars à 18h suivi d’une manifestation. Nous avons décidé que des lectures de passages de cette loi y seraient faites avec un accompagnement musical de tambours pour souligner le caractère dramatique du moment. Pour la partie musicale un premier contact a été pris, mais ce n’est pas finalisé. Si vous avez parmi vos connaissances d’autres contacts possibles, n’hésitez pas à joindre les personnes. (Créneau de présence le 31 mai de 17h45 à 19h) Merci pour vos retours.

    - Un projet de tract pour ce rassemblement est joint au compte rendu. La LDH se charge de faire les premiers tirages.

    - Un rassemblement du « collectif enfants étrangers, citoyens solidaires » est prévu le mardi 23 à 17h face à l’école Léon Blum, cours des 50 otages. Nous pourrons y faire une distribution.

    - Il faudra se répartir les tirages et la distribution des prochains tracts.

    - Une conférence de presse a été décidée pour le lundi 29 à 11h.

     

    Cordialement

    Michelle

  • Nouvelle arrestation au guichet de la Préfecture de Nantes le 16 mai

    DERNIERE MINUTE

    Selon Zozan qui vient de nous alerter, Huseyn, jeune kurde de 26 ans, aurait été arrêté le 16 mai au guichet de la Préfecture de Loire-Atlantique à Nantes.

    Il passe cet après-midi du vendredi 19 mai au Tribunal Administratif de Nantes. Merci à tous ceux qui pourront lui apporter un soutien d'être présents comme nous avons souvent eu l'occasion de le faire.

  • Double page dans Libération du 19 mai 2006

    Libération consacre une double page aux actions menées partout en France comme à Nantes dans le sillage du Réseau Education Sans Frontières. A celles et ceux qui douteraient encore de l'ampleur du mouvement de résistance qui s'annonce autour des écoles, des collèges et des lycées je conseille la lecture de cet article.

    En outre, on y trouvera l'interview d'une maman nantaise dont la petite fille est scolariés à l'école Molière, bien connue du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires.

    Et n'oubliez pas de signer les pétitions si ce n'est déjà fait. A ce jour, celle du Réseau Education Sans Frontières totalise pas moins de 24000 signatures ... et en attend 100 000. A vec toutes les signatures papiers que Charles doit envoyer, on se rapprochera du compte !!!

     

     

    Immigration
    Expulsions : la resistance fait école


    De plus en plus d'élus, de parents d'élèves, se disent prêts à
    cacher les enfants étrangers menacés d'expulsion le 30 juin.



    Par Olivier BERTRAND et Catherine COROLLER et Gilbert LAVAL
    vendredi 19 mai 2006


    Mariam Sylla devrait bientôt revenir en France. La préfecture du Loiret a annoncé mercredi que cette Malienne sans papiers, expulsée vers son pays d'origine avec ses deux enfants, allait bénéficier d'une autorisation provisoire de séjour. Pour la famille Sylla, la mobilisation des associations de défense des
    droits de l'homme et des enseignants de l'école où étaient scolarisés ses enfants a payé. Elle a contraint Nicolas Sarkozy à reculer. Mais pour une Mariam Sylla, combien de départs sans retour ? En octobre, le ministre de l'Intérieur a publié une circulaire accordant un sursis à expulsion jusqu'au 30 juin 2006 aux parents en situation irrégulière dont les enfants sont scolarisés, ainsi qu'aux jeunes majeurs en cours d'études. La fin du délai de grâce approche. Des milliers de familles sont donc à brève échéance menacées de reconduite à la frontière, même si les enfants sont nés en France. D'où la vigilance accrue du Réseau éducation sans frontières (RESF) et des associations de défense des sans-papiers.



    Le 11 mai, RESF a appelé les citoyens à «parrainer, protéger et même héberger» les jeunes et leurs familles, quitte à enfreindre la loi. La pétition «Nous les prenons sous notre protection» a recueilli 24 000 signatures. Partout, comme à Toulouse et Lyon, la mobilisation s'organise.



    Toulouse parraine

    «Nous ne laisserons pas commettre ces infamies en notre nom.» Hélène Dugros partage ce mot d'ordre parce que 7 élèves sur 15 de sa classe d'accueil d'enfants étrangers à Blagnac (Haute-Garonne) sont menacés d'expulsion. Barbara Jeanneau, parente d'élève FCPE du collège des Chalets à Toulouse, est aussi d'accord. Bernard Dedeban, enseignant de la FSU, aussi.
    Des universitaires, le chanteur Magyd Cherfi et la romancière Marie Didier, itou. Les élus PS, Verts, PCF, Lutte ouvrière et Motivé-es de même. Ils sont les premiers d'une centaine de personnes à s'engager à être parrains. «Les grandes et belles déclarations ne me suffisent plus, assure l'élu Vert Pierre Labeyrie. Je prends le risque de contrevenir à la loi.» L'engagement est effectivement sans ambiguïté : «Nous apporterons (à ces enfants et leurs parents) notre soutien, notre protection. S'ils nous demandent asile, nous ne leur fermerons pas notre porte, nous les hébergerons et les nourrirons; nous ne les dénoncerons pas à la police.» Cette entrée assumée dans l'illégalité peut se définir comme un acte de désobéissance civile. Un des parrains, l'élu Alternatif François Simon, fait d'ailleurs partie des faucheurs d'OGM, condamné avec l'altermondialiste José Bové et le Vert Noël Mamère. «Il est temps d'entrer dans l'action concrète, affirme le communiste Bernard Marquié.



    «Le danger est l'anonymat, explique Jean-François Mignard, responsable la Ligue des droits de l'homme et animateur du RESF. L'existence de parrains peut assurer une certaine couverture.» Une cinquantaine de familles sans papiers sont d'ores et déjà recensées par la déléguée régionale de la Cimade, Yamina Vierge. Le parrainage devrait du coup prendre des allures de cérémonie orchestrée par des maires en écharpe tricolore, le 1er juillet, lendemain de la fin de l'année scolaire. Car la crainte est forte à Toulouse de voir «la chasse aux sans-papiers et leurs enfants reprendre» à cette date, d'autant qu'un nouveau centre de rétention devrait justement être ouvert.

    Lyon cache

    Depuis bientôt un mois, des parents d'élèves se relaient sur les pentes de la Croix-Rousse pour cacher une jeune femme et héberger ses enfants, expulsables car récemment arrivés en France. La police est venue un matin d'avril dans le petit hôtel où Samira, Azérie d'origine arménienne (lire ci-dessus), logeait avec Alex (10 ans) et David (7 ans). L'aîné a eu le réflexe de se cacher sous un lit. Les policiers sont repartis, car la France ne peut expulser la mère seule. RESF s'est mobilisé et des personnalités l'ont rejoint (Dan Frank, Jacques Tardy, Bertrand Tavernier, Philippe Meirieu, Mano Solo...).

    Le 19 avril, lorsque la mère a reçu une convocation en vue de son expulsion, le collectif est passé à l'action. Un noyau d'une vingtaine de parents d'élèves s'est constitué. Samira est cachée quelque part dans Lyon avec David, que des parents viennent chercher le matin pour le conduire à l'école. Alex est abrité par une autre famille. «C'est très angoissant, confie une maman qui accueille Alex. On se demande souvent comment il faut réagir pour ne pas mettre les enfants en danger, si des policiers s'approchent.» Alex a appris par coeur un numéro de téléphone. Si des agents tentent de l'arrêter, il doit partir en courant, puis appeler ce numéro. Quelqu'un viendra le chercher. Le mouvement rallie une grande majorité de parents ni militants, ni spécialement sensibilisés au sort des sans-papiers. «Le fait que l'information arrive par nos propres enfants est essentiel», dit Christine, mère d'élève.

    En juillet, pour les trois écoles des pentes de la Croix-Rousse, 27 familles risquent de se trouver dans la même situation. Avec 62 enfants qu'il faudra peut-être cacher.


    http://www.liberation.fr/page.php?Article=383276

  • Emission sur France Inter

    Sylvain, papa de l'école Felloneau, nous a fait parvenir cette info :
     
    Pour ceux qui n'ont pu l'écouter, l'émission Charivari de Frédéric Bonneau de ce Mercredi 17 mai après midi sur France Inter à retrouver sur http://www.radiofrance.fr/chaines/france-inter01/emissions/charivari/ présentait :
    "Comment immigrer en France en 20 leçons" , roman de Luc Bassong publié chez Max Millo et "Ecoliers, vos papiers" recueil d'histoires de vie de Anne Gintzburger publié avec l'association RESF, deux ouvrages mentionnés dans la rubrique "Lire" du blog.

  • Une famille expulsée de son hôtel à Ste Luce

    Info de dernière minute : la famille S. vient d'être expulsée de l'hôtel à Ste Luce sur Loire.

    Solution d'urgence pour le moment : les parents chez des amis à eux (eux aussi expulsables) et la petite Dina chez un parent d'élèves de l'école de la Cerisaie...

    A suivre ...

  • Droit de réponse à Marie-Françoise Clergeau

    En préambule à la mise en ligne sur le blog, le 15 mai dernier, d'un communiqué de presse rédigé par Mme Clergeau, députée de Loire-Atlantique, j'émettais l'hypothèse d'une prise de position en partie inspirée par l'approche d'échéances électorales.

    Madame Clergeau m'a fait parvenir la réaction suivante : 

     

    Je tiens tout d'abord à vous remercier d'avoir relayé ma prise de position sur la loi sur l'immigration sur le blog du Collectif des Enfants étrangers.

    Permettez-moi cependant une réaction à vos propos introductifs qui suggèrent clairement une prise de position motivée par l'approche d'échéances électorales.

    Je tiens donc à vous rappeler que mes engagements sur ces questions et mes prises de position ne sont pas récentes. Pour ne parler que de cette législature, dès 2003 je me suis exprimée dans la presse sur la question du droit d'asile, la lenteur des procédures administratives et les difficultés d'hébergement des demandeurs d'asile. Je dénonçais alors la précarité de la situation des demandeurs d'asile et confrontais les déclarations du Gouvernement avec la réalité du terrain.

    En 2005, je suis de nouveau intervenue pour dénoncer les méthodes du Ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy qui, suite aux violences urbaines, rétablissait de fait la double peine pour les étrangers en situation régulière.

    Le 22 novembre 2005, à l'Assemblée nationale, au cours de la séance des Questions au Gouvernement, j'ai interpellé le Gouvernement quant à sa décision de remettre en cause le droit aux prestations familiales de parents étrangers vivant en France de façon régulière mais n'étant pas en mesure de prouver le respect de la procédure de regroupement familial pour leurs enfants.  J'ai alors dénoncé l'obsession du Gouvernement de réduire toujours davantage les droits des étrangers en France.

    Par ailleurs, depuis 1997, en qualité de députée, je suis intervenue au cas par cas, auprès des autorités compétentes, Préfet et Ministre, pour soutenir des dizaines de dossiers individuels de personnes étrangères en attente de titre de séjour, pour des problèmes de logement, pour faire face à des situations des plus précaires.

    Vous comprendrez donc, compte tenu des convictions qui sont les miennes et des actions engagées, que je puisse réfuter le caractère électoraliste que vous attribuez à mes démarches.

    Non, les élus ne déterminent pas leurs actions en fonction des seules échéances électorales à venir, mais selon leurs engagements et leurs convictions politiques !

    Bien cordialement

    Marie-Françoise Clergeau
    Députée de Loire-Atlantique

  • Compte-rendu de la réunion du 16 mai 2006

    COMPTE-RENDU DE LA REUNION DU

    « COLLECTIF ENFANTS ETRANGERS, CITOYENS SOLIDAIRES »

    DU 16 MAI 2006

     


    1) Point sur les familles : Les familles en difficulté étant de plus en plus nombreuses lors des réunions, nous évoquerons seulement chaque semaine les nouvelles situations et les avancées significatives sur les situations déjà connues.

    Dès qu’il y a des nouveautés, bonnes ou mauvaises, elles sont lisibles sur le blog : http://enfantsetrangers.hautetfort.com qui, en l’espace d’une quinzaine de jours, a reçu plus de 1200 visiteurs.

    A ce jour , plus d’une quinzaine de familles ont été expulsées de leur logement et sont provisoirement relogées dans des conditions de fortune très précaires généralement liées à la solidarité des parents et enseignants des écoles.

    - Une nouvelle famille d'origine russe à Avessac (44) ; des parents d’élèves devraient venir à la prochaine réunion.

    - Une famille d’Azerbaïdjan avec 2 enfants au Loroux-Bottereau. Un pique-nique de soutien organisé par les parents d’élèves est prévu samedi 20 mai.

    - Une famille de l’école René-Guy Cadou à St Herblain avec 1 enfant de 5 ans.

    - Toujours pas de solution pour Monsieur Hamidi, sa femme et leurs deux filles (dont on peut maintenant citer le nom car ils ont des papiers depuis plus d’un mois et demi maintenant) qui est encore obligé de faire le 115 tous les soirs... en vain, comme nous avons pu le vérifier hier au soir ! La situation est inacceptable, il faut faire bouger la mairie de St Herblain dont la surdité chronique est tout simplement affligeante ... et doit être connue de tous !

    - Une mère seule avec 3 enfants, à l’école Condorcet et au collège Le Hérault de St-Herblain. Là encore la mobilisation est en marche.

     

     

    2) Lycéens : Il serait bien qu’il y ait un « recensement » des mineurs ou majeurs isolés scolarisés, ces derniers étant encore plus exposés pour la fin juin qui arrive à grands pas. Des contacts ont été pris avec des membres actifs de la FIDL (dont un représentant fera partie de la délégation reçue le 18 mai au Conseil Régional) pour établir ce recensement et diffuser le tract d’alerte au 30 juin.

     

    3) Mairie : A noter, côté « je souffle le chaud », l’appel du Maire de Nantes aux élus de sa municipalité sur France-Bleue à soutenir les enseignants et les parents d’élèves qui défendent des familles.

    Côté « je souffle le froid » maintenant, la copie reçue le jour même par le Collectif d’un courrier signé du même Jean-Marc Ayrault (adressé aussi au Collectif Alerte 44 et sans doute à d’autres acteurs de la défense des droits de l’homme), qui n’évoque plus les familles avec enfants scolarisés à la rue, condamne les dispositions du projet de loi Sarkozy tout en rappelant une peur désormais quasi légendaire d’un épouvantable appel d’air qui permet toujours de masquer certaines ‘tiédeurs’ persistantes.

     

     

    4) Actions à venir :

    - Sur une proposition d’action commune des écoles Léon Blum et Molière, une opération « chaises vides » (pour rester sur le thème des chaises sorties récemment sur le Cours des 50 Otages) aura lieu mardi 23 mai devant l’école Léon Blum en plein centre ville. Chacun est invité à faire le déplacement muni de sa chaise. La réunion hebdomadaire aura lieu dans la rue. Diffusez l’info largement afin d’être le plus nombreux possible. Des tracts seront rédigés par les parents d’élèves et enseignants des différentes écoles et le Collectif Enfants Etrangers se chargera à son tour d’en faire circuler un à partir de vendredi 19 téléchargeable très prochainement sur le blog.

     

    - Rencontre jeudi 18 au Conseil Régional avec, de nouveau, une demande de prise de position claire de la part du cabinet de Monsieur Auxiette, doublée d’une proposition de soutien pour l’organisation et la tenue du temps fort de la fin juin.

     

    - Participation du Collectif à la Fête des langues le 17 juin. une initiative de NEUF ( nantes est une fête ) qui organise le 17 juin au Bouffay une fête des langues ( réunir toutes les langues parlées à Nantes . " c'est simple et ouvert à toutes les initiatives jusqu'au dernier moment " , on dirait que c'est fait pour nous !

     

    - Projet omniprésent d’une action d’envergure le dimanche 25 juin avec un parrainage des familles avant l’été. L’endroit n’est pas encore fixé, il dépendra bien sûr de la bonne volonté des collectivités locales à afficher un soutien encore plus clair. D’ores et déjà, RETENEZ CETTE DATE DU 25 JUIN dont nous aurons évidemment l’occasion de reparler.

     

     

    VENEZ NOMBREUX MARDI PROCHAIN AVEC VOTRE CHAISE DEVANT L’ECOLE LEON BLUM A PARTIR DE 16H40 !!!

     

     

     

     

     

     

     

  • La FCPE 44 invite les Enfants Etrangers à son assemblée générale

    Samedi 20 mai, le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires a été invité à une prise de parole à l'occasion de l'assemblée générale de la FCPE 44 qui se tiendra au Lycée Pierre Abélard de Vallet.

    Une nouvelle occasion nous sera donnée d'appeler à la vigilance et, le cas échéant, à la solidarité les parents d'élèves du déparetment que nous inviterons à soutenir les diverses actions dans et autour des écoles.

    Faut-il rappeler que depuis plus d'un an, la FCPE relaie et soutient activement dans chacune des écoles conernées les initiatives des parents d'élèves et des enseignants autour des familles et enfants menacés d'expulsion.

  • Soutien des Verts de Nantes aux initiatives du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires

    Je fais suivre avec un léger retard ce communiqué du groupe local des Verts de Nantes, envoyé à la presse la semaine dernière, pour soutenir la mobilisation du 12 mai autour des goûters solidaires. Il a été publié dans Ouest-France.

     

    Communiqué des Verts de Nantes, le 10.05.2006

     

    Les Verts de Nantes saluent la mobilisation du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires aux côtés des familles étrangères expulsées de leur logement, et menacées de reconduite à la frontière dès la fin de l'année scolaire de leurs enfants.

     

    Ils s'associent aux actions en cours, portées par le monde associatif, des enseignants et des dirigeants d'établissements scolaires, des parents d'élèves ; et qui visent à affirmer la solidarité des citoyens français envers ces familles installées en France depuis de nombreux mois, voire de nombreuses années.

     

    Les Verts de Nantes dénoncent le projet de Loi CESEDA, en discussion au Parlement, qui repose sur un principe inacceptable de défiance entre les populations françaises et les populations venues d'ailleurs ; et qui tente de faire croire que renforcer la précarité des étrangers installés en France pourrait rassurer les Français qui se questionnent sur leur devenir.

     

    Le projet CESEDA, qui légaliserait par la Loi les pratiques de contrôles policiers abusifs, les arrestations en tous lieux, … rendrait plus difficile encore le quotidien et l'avenir de personnes et de familles étrangères qui vivent dans notre agglomération, et participent à la richesse culturelle et sociale de notre territoire.

     

    Les Verts de Nantes refusent catégoriquement cette perspective ; car ils considèrent que le nouveau Contrat social dont nous avons besoin doit, au contraire, être fondé sur les solidarités et sur la diversité culturelle.

     

    Ils appellent tous les adhérent(e)s, tous les sympathisant(e)s, et plus globalement l'ensemble des Nantais(e)s, à se joindre aux goûters solidaires, qui auront lieu simultanément dans plusieurs écoles vendredi 12 mai en fin d'après-midi, et qui permettront de témoigner un large soutien aux familles, aux enfants et aux réseaux d'acteurs mobilisés.

     

    Les Verts de Nantes invitent également à la signature massive de la pétition "nous les prenons sous notre protection" lancée par le Réseau Education Sans Frontières (wwweducationsansfrontières.org/).

     

    Hélène COMBE (06.22.08.54.44) et Samuel DE BOUARD (06.26.30.70.78)

    Porte-parole des Verts de Nantes

     

  • Extraordinaire mobilisation citoyenne à Saint-Sébastien sur Loire autour de la famille kurde



    Lors du billet précédent daté du 11 mai, nous avions donné notre perspective à court terme : aider la famille kurde, potentiellement à la rue puisque la prise en charge de son logement n'était plus effectuée, à continuer à résider dans l'agglomération nantaise afin que ses enfants puissent poursuivre leur scolarisation dans de bonnes conditions.


    Le Collectif a donc organisé une collecte à la sortie de l'école élémentaire : grâce à une extraordinaire participation de plus d'une centaine de familles du quartier, lors des journées de jeudi 11 à samedi 13 mai, nous avons réussi à subvenir au paiement d'un logement, jusqu'au lundi 22 mai au matin !!! Nous espérons que cet exemple de solidarité donné par les voisins de la famille kurde pourra permettre de débloquer la situation dans des délais raisonnables, montrant que l'entraide n'est pas un vain mot, et que le droit au logement pour cette famille apparaît à tous comme une nécessité.


    A moyen terme, la question reste posée de savoir comment maintenir cette famille dans son logement, car l'appel à la participation financiere risque de trouver ses limites, de nombreuses familles de ce quartier modeste étant déjà confrontées à la dureté des temps actuels. Comment peut-on faire ? Quels recours auprès des institutions ? pourrait-on, montés en association, parvenir à obtenir un subventionnement pour subvenir au loyer ?


    A notre grand regret, nous ne pourrons participer à la réunion de ce soir, c'est pourquoi nous vous adressons rapidement ce compte rendu et ces questions.

    Amicalement,


    Le Collectif de soutien à la famille kurde de Saint-Sébastien-sur-Loire (collectif qui réunit des enseignants de l'école La Fontaine, des parents d'élèves, la FCPE, les Verts)



    pour le Collectif de soutien à la famille K.

    Pascale DEBORD