Frédéric M. du RESF d’Angers attire ce matin notre attention sur la situation de la jeune Patimat autour de laquelle une mobilisation exemplaire est en marche sur Brest.
Un autre cas poignant, dont il n'avait pas - sf erreur de ma part - été fait écho sur RESF, mais dont la presse régionale (O-F en particulier, en dernière page dans les éditions des 19 avril et 26 mai) a déjà plusieurs fois parlé ...
A Brest, un comité de soutien cache Patimat, jeune enfant de 6 ans, apatride, menacée elle et sa maman d'un retour vers la RFA (Ah, Dublin II ... tellement pratique), qui signifierait un retour au Daghestan là ou elle est bannie ...
Pour les Nantais, Patimat serait restée quelques temps sur Nantes ... à en croire le blog du comité de soutien à cette enfants... Il ne me semble pas avoir eu connaissance de cette situation, ce qui prouve que nous sommes loin de les connaître tous et que nos estimations du nombre d’enfants menacés doit toujours être revu à la hausse.
Allez donc voir le blog « Sauvez Patimat » vers lequel je viens de créer un lien dans la rubrique « Liens vers nos partenaires et amis » : http://www.sauvezpatimat.canalblog.com/
"Sakinat fuit en France, et arrive à Nantes. Le centre d’accueil lui explique alors qu’elle doit retourner en Allemagne, afin d’arrêter son dossier de demande d’asile en Allemagne. Elle est donc reconduite à la frontière allemande.
Elle clôture le dossier, mais ce « stop asile » prévoit son retour vers le Daguestan !
Nouvel épisode de peur, de fuite… et retour à Nantes, où elle apprend que la France ne peut pas traiter son dossier : au sein de la communauté européenne, les accords de Dublin prévoient que le seul premier pays d’accueil peut traiter le dossier. La préfecture de Loire Atlantique lui signifie alors son arrêté de reconduite à la frontière, vers l’Allemagne.
Le retour vers l’Allemagne signifie pour elle une expulsion vers le Daguestan, avec les mesures très dures qui l’accompagnent : période de détention, obligation de retourner dans sa ville d’origine, risque pour Patimat d’être mise en orphelinat (car elle n’est pas inscrite sur le passeport de Sakinat).
Devant cette situation désespérée, Sakinat fuit à nouveau, le plus loin possible, au bout du monde : elle arrive ainsi à Brest le 16 janvier 2006."
Comité de soutien à Patimat, école maternelle Jean-Macé,
43, rue du Château, 29200 Brest.
Site Internet : www.sauvezpatimat.canalblog.com