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Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires - RESF44 - Page 16

  • 20 octobre : A Nantes, une journée sous le signe de la résistance

    A Nantes, à l’appel du Collectif enfants étrangers citoyens solidaires (RESF) et du Collectif UCIJ, entre 600 et 750 personnes se sont rassemblées au Monument aux Cinquante Otages, au coeur de la ville, sous un soleil radieux. Il est revenu à M. Raymond Aubrac qui avait écrit spécialement un texte à lire pour cette Journée nationale de solidarité avec les étrangers d’ouvrir le feu :

     

    Message de M. Raymond AUBRAC, écrit spécialement pour être lu lors du rassemblement au Monument des 50 otages à Nantes à 14h30 ce jour 20 octobre à l'occasion de la journée nationale d'action «la loi Hortefeux est une atteinte à la dignité de tous» à l'initiative localement du collectif enfants étrangers, citoyens solidaires (RESF) et du collectif Uni-e-s contre une immigration jetable.

     

    "Ce projet sur l'immigration est un cas d'acharnement législatif. L'accumulation des lois, décrets et règlements depuis quelques années dans un sens de durcissement, de multiplication des obstacles, tout cela doit bien avoir un sens.

    Le seul sens vraiment lisible, c'est de satisfaire les nouveaux électeurs de la droite issus du front national, ceux qui avaient fait confiance à Jean Marie LE PEN.

    L'obligation de connaître la langue française avant de venir en France est absurde, légiférer sur l'immigration doit être accompagné d'un véritable programme de coopération culturelle et économique.

    L'éventualité des tests ADN pour «faciliter» l'octroi des visas et (on sait ce que veut dire faciliter) est stupide et monstrueux. Elle renvoie la notion de famille à une interprétation totalement fallacieuse de la constitution française.

    Si elles étaient adoptées l'ensemble de ces mesures signifierait mélange de méfiance et de mépris à l'égard d'êtres humains qui ternirait l'image de la France, pays de la déclaration des droits de l'Homme.

    La résistance s'est battue pour défendre les valeurs de cette déclaration des droits de l'Homme, elle a été victorieuse, aujourd'hui il nous appartient à tous de rester résolument vigilants.”

     

     

    Suivent d’autres prises de paroles, celle de Joël Busson, Président du Comité départemental du souvenir des fusillés de Châteaubriant et de Nantes, qui a tenu à participer à notre mobilisation.

     

     

    Pour le Collectif Enfants Etrangers, Charles a pris la plume et la parole :

     

     

    “Le projet de Loi HORTEFEUX sur l'immigration actuellement en discussion au parlement suscite remous et inquiétudes…

    Pour preuve l'hostilité, les protestations de tous bords à l'égard d'amendements

    " Inacceptables."

    Plus que jamais il est urgent de se mobiliser contre l'arbitraire …pour éviter que des hommes, des femmes, et leurs enfants… ayant comme aspiration : celle d'échapper à la misère, ne soient traités comme des " parias" mettant en péril l'Identité Nationale.  

     

    Voilà pourquoi le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires continue d'apporter son soutien aux familles menacées d'expulsion :

    - en informant, en alertant sur les situations de détresse

    - en organisant comme il y a quelques mois des parrainages d'enfants

    - en accompagnant les familles dans leurs démarches.

    - en versant pour les enfants une allocation de rentrée scolaire

    - en participant à des goûters solidaires…etc. 

     

    S'il était encore nécessaire de justifier notre prise de parole, aujourd'hui :

    "Journée nationale de solidarité avec les sans papiers "

    …ce serait pour réaffirmer : 

                "qu'il y a des circonstances ou se taire …c'est mentir"

    si l'on accepte :

    - d'ériger nos valeurs républicaines au rang de l'universel …et dans le même temps d'enfermer un enfant dans un centre de rétention.

    Si l'on accepte :

    - que s'organise la chasse à l'homme et la stigmatisation de l'étranger.

    Si l'on accepte :

    - L'évocation du souvenir, le regard sur notre passé et le rétablissement de critères génétiques de sinistre mémoire pour authentifier la filiation des étrangers.

    Si l'on accepte :

    - L'instauration de mesures discriminatoires qui visent le droit au regroupement familial et bafouent la dignité humaine.

    Si l'on accepte enfin :

    - que dans une démocratie le droit à l'indignation devant certaines pratiques "musclées" à l'égard des étrangers se transforme en délit de solidarité…

    … alors oui, il est des situations ou se taire serait mentir…

    C'est pour cela que nous prenons la parole et que nous continuerons d'en user pour demander la régularisation des familles et de leurs enfants.

     

    Aujourd'hui comme dans 40 autres villes de France qui organisent des rassemblements du même type, et en ces temps de  commémoration :

    il est nécessaire de rappeler que " résister se conjugue au présent" !

     

    *

    Avant de donner à entendre la voix de deux enfants expulsés avec leur famille, Saldina, et Liridona, lecture est faite du texte “Devoir de mémoire, devoir d'obéissance, devoir de Résistance ?” composé par un enseignant membre du réseau Resf : “ l'Histoire ne peut se réduire à une suite de journées commémoratives, elle n'est pas là pour faire pleurer mais pour faire réfléchir”.

    Devoir de mémoire, devoir d’obéissance, devoir de résistance ?

     

    *

    Jeannine, militante de la LDH, a livré sa vision de la lutte en mettant en mot l’engagement au quotidien : “Touche pas à mon ADN"

     

    “Touche pas à mon ADN, ni à celui de mon voisin

     Pour trier efficacement les étrangers,

     faudra forcément contrôler aussi les non-étrangers.

    Ca c'est incontournable.

    Pour  repérer les gènes , et la biométrie des uns

     faudra forcément  ficher tous les autres.

    C'est scientifiquement inéluctable.

    Pour mettre à l’écart une population indésirable,

    Faudra surveiller la totalité des citoyens.

    Ca c’est inéluctable .

    Une police , bien entraînée

    Pour arrêter des innocents

    Hommes, femmes, vieillards, enfants

    Des fonctionnaires sachant compter

    De 0 jusqu’à 25000

    qui sait qui sait jusqu’où ils apprendront à compter

    Des contrôles bien rodés

    Et c’est dans le mille

    toi, moi, nous serons fichés, contrôlés, testés

    Toujours plus de sécurité

    Toujours moins de liberté”

     

    Puis Delphine a prêté sa voix, sur une mélodie de Bertold Brecht, pour lire en rapant un nouveau texte composé par la ligueuse et le rassemblement s’est constitué en défilé, et le défilé en manifestation cours des 50 otages jusqu’à la place du Commerce pour de nouvelles lectures, puis après un détour par la place Royale, le cortège s’est rendu Place du Change. Une journée sous le signe de la solennité et de la revendication, de la mobilisation et de la solidarité, pour dire “qu’aujourd’hui la France de la Résistance ne vit pas dans les discours officiels, elle vit dans ceux qui sont capables de dire non comme Florimond Guimard, comme Marie-Françoise Durupt, de Saint-Nazaire. 

     

    “Ca fait des jours, des mois que l’on embarque

    Des tas de sans papiers

    Tous les matins

    Ca fait des jours des mois que tu remarques

    La peur qui doucement fait son chemin

    Et quand ils ont fini de mettre en taule

    Ceux qui étaient peut-être tes voisins

    Ils s’en viennent jusque dans les écoles

    Prendre un enfant qui a l’âge du tien.

     

    Rejoins les rangs de tous ceux qui s’indignent

    Qu’ un homme soit traité pire qu’un chien

    Rejoins les rangs de tous ceux qui s’indignent

    Que la France ne respecte plus rien

    Plus d’accueil, et fini le droit d’asile

    La France a renié ce qu’elle était

    Une terre où chacun trouvait à vivre

    Nous sommes tous des enfants d’émigrés.

    (Jeannine Valignat, 20 octobre 2007)

     

    *

     

     

    Nous n’étions pas innombrables, puisque, dimanche, “Ouest-France” parvenait à nous recenser : “750 “résistants” contre les expulsions ! titrait-il. Mais nous ne sommes pas restés sans voix. 

    Nous étions 750 à Nantes, le 20 octobre, presque aussi nombreux que les innombrables, en cette fin d’octobre !

     

    C’EST LE MOMENT DE SE COMPTER !

    A la demande de notre webmestre, le Collectif enfants étrangers citoyens solidaire lance un appel à toutes celles et ceux qui ne l’ont pas encore fait ou qui l’ont fait il y a déjà longtemps de se réinscrire en envoyant un mail à l’adresse collectifenfantsetrangers@yahoo.fr

     

    *

    ET DE COMPTER LES UNS SUR LES AUTRES…

    LA SOLIDARITE N’EST PAS UN DELIT !

     

    Le 22 octobre, Florimond Guimard, à Aix : 2 mois avec sursis ! C’est pas grand chose mais c’est encore trop ! Trop si l’homme qui ne sortira pas brisé de ce combat-là s’avise de dire non, une nouvelle fois, des dizaines de fois, comme nous devrions être tous plus nombreux à le faire.

    Deux mois c’est pas grand chose ! Mais c’est encore trop ! Trop si l’on songe qu’avec tous les citoyens solidaires qui ont signé la pétition “la solidarité n’est pas un délit”, au moment où l’on songe à réformer la carte judiciaire, à fermer des tribunaux – la rupture, encore, avec la justice de proximité – cela va finir par beaucoup d’audiences, beaucoup de pétitions… des sursitaires innombrables !

     

    Alors, relaxe ! 

    Isabelle

    (Pour le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires)
  • Liberté pour les citoyens poursuivis pour délit de solidarité

     

     

     

     

     

     

    Journée Nationale de Mobilisation

    ET DE SOLIDARITE AVEC LES ETRANGERS  



     

    CONTRE LE PROJET DE LOI HORTEFEUX

    QUI CONSTITUE UNE MENACE POUR NOS LIBERTES

    ET UNE ATTEINTE A LA DIGNITE DE TOUS !

     

    REFUSONS LA REPRESSION

    CONTRE LES PERSONNES SANS-PAPIERS

     

     

    SOUTENONS LES “DELINQUANTS DE LA SOLIDARITE”

     

     

    Nous aussi, citoyens, parents, syndicalistes, militants associatifs et politiques ou élus, avons participé ou aurions pu participer à des manifestations pour protester contre l’expulsion d’un parent d’élèves sans-papiers. Nous aussi, nous avons caché, nous pourrions cacher demain des familles menacées. Nous aussi, tant que durera cette guerre contre des êtres désarmés, nous resterons vigilants et mobilisés ! Nous aussi, demain nous serons à leurs côtés :

     


    Florimond Guimard (Marseille)

    Son procès se tiendra à Aix en Provence le 22 octobre. Florimond Guimard, professeur des écoles, militant syndical et associatif, est poursuivi pour « violence en réunion avec arme par destination » (sa voiture), lors d’une manifestation à l’aéroport de Marignane, qui rassemblait près de 200 personnes, contre l’expulsion d’un père de famille de deux enfants scolarisés à Marseille. Quelques bousculades, quelques éraflures, un jour de RTT pour un policier blessé au pouce. Le 20 avril 2007, jour de sa convocation devant le Tribunal Correctionnel, 2000 personnes manifestaient dans les rues d’Aix, plus de 14 000 personnes ont signé une pétition de soutien. Le procès a finalement été reporté au 22 octobre 2007 à la demande des parties civiles (policiers) : Florimond risque de perdre son poste dans l’éducation nationale, 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

     

    Marie-Françoise Durupt (Saint-Nazaire)

    La presse s’est fait l’écho de l’incident dans l’avion de Paris Bamako. Le 28 avril dernier, Marie Françoise a osé exprimer, avec d’autres passagers, ce qu’elle pensait des méthodes “musclées” des policiers qui tentaient d’étouffer les cris de deux maliens refusant leur expulsion. Elle a été choisie parmi d’autres, avec un ressortissant malien, sûrement par souci d’équité, menottée, incarcérée, jugée. Sa relaxe a déplû à un syndicat de policiers. Ces meneurs ont été suffisamment persuasifs pour convaincre le Parquet de faire appel !

    A Saint-Nazaire, avec son mari Gilles Durupt, Madame Durupt participa activement à la vie de la MJEP, ancêtre du fanal et aux activités de l'association Léo Lagrange.

     

    Madame Marzelière (Trignac)

    Cette dame est convoquée le 13 novembre prochain devant le Tribunal correctionnel pour avoir "aidé directement ou indirectement le séjour irrégulier" de son compagnon kurde, de nationalité turque. Elle a été mise en garde à vue et fichée. Son compagnon, sans papiers a été arrêté à deux reprises, placé en centre de rétention puis libéré (mais seulement pour vice de procédure !)

    Madame Marzelière a ainsi protégé un ami ! Eh bien demain si nous restons les bras ballants, cela n’ira peut-être plus de soi !

     

    Alors nous aussi, citoyens, persuadés que la solidarité ne peut pas être un délit, vous demandons l'arrêt des poursuites à l'encontre de Madame Marzelière.
     

    ENSEIGNANTS, PARENTS D’ELEVES, ASSOCIATIONS ET SYNDICATS ATTACHÉS AUX VALEURS FONDAMENTALES ET AUX DROITS DE LA PERSONNE HUMAINE

     


    *

    Parce que pour nous aussi, « Résister se conjugue au présent » !


    REJOIGNEZ-NOUS

    A NANTES RASSEMBLEMENT

    à 14h30

    Monument des 50 otages


    LE 20 OCTOBRE


  • Prix "Silver Rose" décerné au RESF

    RESF récompensé au Parlement européen

     

    Le 16 octobre prochain , le Réseau Éducation Sans Frontières recevra au Parlement européen, un prix de l’association Solidar, une alliance internationale de syndicats et d’organisations non gouvernementales, qui décerne chaque année cinq prix pour récompenser « les contributions exceptionnelles d’individus et d’organisations pro-actives dans le combat pour la justice sociale, et qui consacrent leur travail à l’avènement d’une société plus juste et plus équitable. ».

    Le Silver Rose Award, remis à RESF dans la catégorie « Social et éducation », est à la fois une reconnaissance de l’action du réseau qui rassemble plus de 150 organisations et des milliers de citoyens unis dans le soutien aux enfants scolarisés et leur famille sans papiers mais également un encouragement à poursuivre la lutte dans un contexte qui s’est considérablement durci.

    Pour atteindre les “quotas” d’expulsés avant le 31 décembre, le Ministère de l’Immigration et de … exige ces derniers jours de l’administration française de franchir un cap intolérable : les forces de police se présentent à l’aube au domicile de lycéennes, des adolescents sont convoqués dans des commissariats et des gendarmeries pour y être arrêtés, tandis que les convocations pièges des préfectures, redeviennent monnaie courante, bien qu’elles soient illégales.

    Début septembre, les Préfets (sur ordres du Ministre) n’ont pas hésité à envoyer une lettre d’intimidation aux Maires qui avaient organisé des parrainages, pour les menacer de poursuites pénales pour “aide au séjour irrégulier”.

    Le rôle « d’accompagnement jusqu’au séjour régulier » de RESF est plus que jamais indispensable face à cette logique du chiffre et à la traque systématique des sans papiers totalement inhumaine et contraire aux droits fondamentaux des familles, des jeunes majeurs scolarisés, et des citoyens qui les soutiennent.

    C’est donc un formidable encouragement pour RESF d’être distingué au cours de cet événement très attendu au Parlement, qui rassemble de nombreux décideurs, ONG et personnalités engagées pour la défense des Droits de l’Homme.

    Florimond Guimard, professeur des écoles à Marseille, recevra le prix au nom du réseau car son action et les poursuites pénales dont il fait l’objet sont emblématiques de la répression que subissent des citoyens qui ne font qu’exercer leur devoir de solidarité envers les sans-droits que sont les personnes sans-papiers.

    Florimond passera en procès le 22 octobre devant le tribunal correctionnel d’Aix en Provence pour avoir manifesté avec 200 autres militants à l’appel du Réseau Éducation Sans Frontières à l’aéroport de Marignane, le 11 novembre 2006, afin de s’opposer pacifiquement à l’expulsion d’un père de famille sans papiers de son école. Il risque une condamnation par la justice française à 3 ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende pour ces mêmes faits pour lesquels un prix international va lui être remis.

    Le RESF remercie le jury du prix Silver Rose de cette distinction à laquelle il attache le plus grand prix. Pour l’hommage rendu à l’action des milliers d’anonymes qui, au quotidien, agissent, manifestent, parfois prennent des risques pour que l’inacceptable ne se produise pas. Mais aussi parce qu’il est conscient de la nécessité de placer les agissements du gouvernement français sous le regard de l’opinion internationale pour freiner ses atteintes aux Droits de l’Homme.

    Ce prix donne encore plus de force à RESF pour mobiliser les citoyens, les élus et les organisations révoltés par une politique de l’immigration liberticide, conduite aujourd’hui dans notre pays.

     


    4 pages de présentation du RESF

     

    http://www.educationsansfrontieres.org/?article8861

     

  • Réunion du CEECS du 3 octobre 2007

    Ordre du jour

     

    Un rendez vous à la préfecture prévu le 16 octobre

     

    Journée de mobilisation et d’action le 20 octobre en faveur des citoyens poursuivis pour “délit de solidarité"

     

    Allocation de rentrée solidaire versée par le CEECS

     

    Collecte et vide-grenier du CCFD

     

    Divers

     

     

              Le mardi 16 octobre, le Collectif enfants étrangers citoyens solidaires (CEECS) et le Collectif Uni-e-s contre l’immigration jetable (UCIJ) ont rendez-vous à la Préfecture, à 14h30. L’ordre du jour des questions à aborder sera fixé lors de la prochaine réunion hebdomadaire, le mercredi 10.

                Préparation de la Journée nationale de mobilisation du 20 octobre, sur le refus de la criminalisation de l’action citoyenne et militante, en soutien à Florimond Guimard, dont le procès s’ouvre à Aix le 22 octobre. Il risque son poste dans l’Education nationale, jusqu'à 3 ans de prison et 45 000 € d'amendes !

    Et, discussion des modalités du soutien et des contacts avec le collectif de Saint-Nazaire qui soutient Madame Françoise Durupt, poursuivie pour "entrave à la circulation d'un aéronef”, le Parquet ayant fait appel contre la décision de relaxe prononcée le 4 septembre.

    Sur la lutte contre la criminalisation des secours aux demandeurs d’asile et aux migrants, les idées fusent : Rassemblement au Monument des Cinquante Otages ? Manifestation ? Banderoles, Presse ? Théâtre d’intervention ? Prise de parole ? Lancement d’un “Manifeste”, Signature d’une nouvelle pétition ? Lecture des lettres des enfants expulsés de France : Saldina, Liridona. Toutes ces initiatives seront débattues à nouveau lors de la prochaine réunion hebdomadaire du Collectif, mercredi 10.

     

    « La solidarité n'est pas un délit !”  Pétition sur le site du réseau Resf

    http://www.educationsansfrontieres.org/?article4861

     

                Discussion des modalités de l’Interpellation des élus de Loire-Atlantique sur l’initiative citoyenne prise par des maires des Hauts de Seine (92), signataires d’une “Lettre ouverte au Ministre de l'Immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du codéveloppement

    "Nous ne sommes pas à vos ordres »

     

            Appel aux parrains et marraines afin qu’ils viennent percevoir l’allocation de rentrée scolaire (30€ par enfant scolarisé).

              Albert Chauvin organise des vides greniers au profit d’associations dont RESF. Que ceux ou celles qui ont des choses à lui donner le contactent au 02.40.04.28.03

     

    Depuis la réunion :

     

                Soutien à la famille Singh au Tribunal Administratif : les Amis de Clisson sont venus nombreux assiter à l’audience. La décision sera connue vraisemblablement dans une quinzaine de jours, au plus tard dans un mois.

    La pétition a recueilli quelque 200 signatures. Rappel : il n’est pas indispensable d’écrire l’hindi ou le penjabi pour la signer. Toutes les marques de soutien sont encore et toujours bienvenues. Ils ont besoin de votre soutien.

    http://www.educationsansfrontieres.org/?article8521

     

                 Coordination Bretagne/Pays de Loire : manifestation prévue le samedi 13 octobre contre le nouveau centre de rétention de St Jacques de la Lande (35). Pour le co-voiturage au départ de Nantes, adresser un mail au GASProm : gasprom@nantes.fr

     



    Rédaction : Martarlis

    Pour le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires

     

  • Plaidoyer en Défense pour la Famille Singh

     

    “ La solidarité l’emportera à chaque fois" 

    (certains des moines bouddhistes qui manifestaient le dimanche 23 septembre pour la réconciliation nationale, la liberté pour Aung San Suu Kyi portaient une banderole jaune safran sur laquelle on pouvait lire: "La bonté l'emportera à chaque fois")

     

     

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    Ici comme ailleurs 
     
     

    Soutien à la famille indienne SINGH

     

                Cette famille a connu toutes les persécutions, l’assassinat d’un grand-père et d’un oncle, assaillis par la foule et brulés vifs devant eux, les violences que l’on inflige aux femmes, le harcèlement policier, la prison, les humiliations, la discrimination, l’intolérance d’une famille à laquelle est insupportable leur union et qui n’a pas hésité à les faire rechercher jusqu’au Punjab. Contrainte à l’exil, la famille a tout perdu en confiant à une agence peu scrupuleuse le prix de la délivrance : en dépit du contrat, leurs passeports s’étaient envolés avec les promesses d’embauche à leur arrivée à Nantes.

    L’OFPRA a refusé leur demande d’asile politique ; la demande a été examinée en procédure prioritaire puisque l’Inde fait partie de la liste des « pays d’origine sûrs » ; la Commission de Recours des Réfugiés (CRR) a confirmé le rejet de leur demande (11 juin 2007).

    Le Préfet de Loire-Atlantique a pris une décision de refus de séjour (22 juin 2007) assortie d’une Obligation de Quitter le Territoire Français.

    Le Préfet a fait siennes les conclusions de l’OFPRA et de la CRR…

    Les craintes, en cas de retour, ne seraient pas fondées… Le Préfet les invite à chercher par eux-mêmes un pays qui les accueille, dans tout autre pays où ils seraient légalement admissibles ? 

    Mais ils sont ici, et s’obstinent à demander notre protection.

    NAMASTE !

    Leurs vies sont menacées : Il est Sikh, elle est Hindoue. 

    Elle se prénomme Bharti. Son nom de famille est Kaur. Nom qui signifie « Princesse ». Lui, comme tous les hommes Sikhs porte le nom de Singh : il se prénomme Ranjeet.

    De leur union est né Inderjeet : il a 2 ans ½

     

    LE COLLECTIF ENFANTS ETRANGERS CITOYENS SOLIDAIRES apporte son soutien à la famille Singh et demande pour eux la protection et l’hospitalité.

    Leur refuser l’asile et le droit au séjour, c’est méconnaître les discriminations dont ont été victimes les Sikhs et les menaces directes que les policiers qui les ont arrêtés, emprisonnés, violentés leur adressaient : « 1984 peut recommencer ! » 1984, en quelques jours, 4000 Sikhs furent massacrés.

    Leur refuser le séjour, c’est méconnaître ce fait que la liste des « pays d’origine sûrs » est si contestée que l’Europe qui pourtant ne faiblit pas quand il s’agit de dresser des barrières autour d’elle, n’a toujours pas réussi à s’entendre sur son élaboration. Il existe en France une liste nationale. Il en existe une autre au Royaume Uni… L’examen des demandes selon une “procédure prioritaire” présente des garanties insuffisantes, maintes fois relevées. La notion de pays d'origine sûrs crée une discrimination selon la nationalité, pourtant interdite par l'article 3 de la convention de Genève. C’est pourtant sur le fondement de cette liste que leur demande d’asile a été traitée à la diable. C’est encore sur elle que la Préfecture appuie son refus de donner à cette famille l’asile !

    Leur refuser l’hospitalité, c’est oublier que pour leur famille, leur mariage est un affront qui ne peut cesser qu’avec leur mort. Et que cet opprobre rejaillit sur le fils né de leur union, Inderjeet.

    C’est la convention de Genève du 28 juillet 1951, à laquelle ont adhéré quelque 146 États, qui constitue aujourd’hui la clé de voûte du système de protection internationale en retenant comme critères de reconnaissance de la qualité de réfugié : les persécutions motivées par la race, la religion, la nationalité, l’appartenance à un certain groupe social et les opinions politiques, à quoi il convient d’ajouter les menaces graves conduisant au bénéfice de la protection subsidiaire peu utilisée en France.

     

    C’est cette protection que nous demandons pour eux ! Une carte de séjour temporaire « vie privée et familiale » valable un an.

    La protection subsidiaire est accordée " à toute personne qui ne remplit pas les conditions d'octroi du statut de réfugié […] et qui établit qu'elle est exposée dans son pays à l'une des menaces graves suivantes :

    • la peine de mort ;

    • la torture ou des peines ou traitements inhumains ou dégradants ;

    • s'agissant d'un civil, une menace grave, directe et individuelle contre sa vie ou sa personne en raison d'une violence généralisée résultant d'une situation de conflit armé interne ou international".

    Ranjeet a écrit une longue lettre, le récit insoutenable des persécutions infligées à sa femme. Elle se termine ainsi :

     

    « Aujourd’hui, les parents de Bharti ne savent pas où nous sommes.

    Si nous devions repartir, nous craignons d’être persécutés pour ces même raisons, mais cette fois-ci notre fils pourrait être victime également…nous souhaitons donner une meilleure vie à notre enfant, en lui mettant à l’abri de toutes ces souffrances.

    Nous supplions le gouvernement français de nous accorder le statut de réfugié, de nous protéger, et de nous libérer de toutes ces injustices dont nous sommes victimes, afin que nous puissions pour une fois vivre en paix, sans avoir à craindre d’être persécutés un jour. »

     

    NOUS DEMANDONS LEUR PROTECTION

     

    NOUS VOULONS QUE LA FRANCE RESTE FIDELE A SA TRADITION D’ACCUEIL ET OFFRE PROTECTION A CEUX QUI SONT EXPOSES A DES PERSECUTIONS DANS LEUR PAYS !

     

    Inderjeet a fait ses débuts à l’école maternelle, école Bergson, quartier Malakoff, Nantes.

    Les enseignants le découvrent, les parents d’élèves s’intéressent à son sort. Le Collectif enfants étrangers citoyens solidaires de Nantes se mobilise, après les habitants de Clisson qui les ont accueillis.

     

    Famille SINGH.doc


    pétition en ligne voici le lien

     

     

    Namaste ! 

  • Allocation de Rentrée Solidaire

     

         Vous avez organisé une chaîne de solidarité, constitué un réseau de soutien et de vigilance autour des enfants dans les écoles, vous avez parrainé le 23 juin un enfant, un jeune majeur.

     

         Comme annoncé, l’Association des Amis du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, constituée l’été dernier, versera une Allocation de Rentrée Scolaire pour chaque enfant ou jeune majeur soutenu par le Collectif, que leur famille ait ou non été régularisée.

     

        Les marraines et les parrains  qui le souhaitent sont invités à médiatiser l'événement dans chaque école en organisant, par exemple, un goûter solidaire à la sortie des classes. Tous sont conviés à venir lors d’une prochaine réunion du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, mercredi 26 septembre, 3 octobre ou le 10, pour recevoir l’Allocation de Rentrée scolaire au profit de leurs filleul(e)s.


        Parrains, marraines, vous pouvez vous adresser à Cécile Bir, et lui communiquer le nom des enfants soutenus par le Collectif scolarisés dans votre école : cecile.bir@free.fr ou au 06 67 20 51 43.

     

    Cécile Bir,Trésorière de l'asso de soutien aux enfants étrangers

    Collectif enfants étrangers, citoyens solidaires de Nantes

     

                Bonne rentrée !

     

    Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires de Nantes (membre de RESF 44)
    http://enfantsetrangers.hautetfort.com
    Manufacture des Tabacs Maison des associations ; 10 bd de Stalingrad 44000 Nantes
    Contacts : 06 67 20 51 43
    Pour tout soutien (aides ponctuelles à la scolarisation et au logement des familles précarisées)  : 
    CCP n°  1056107B032 73 - Nantes

  • AMNESTY INTERNATIONAL - COMMUNIQUE

     

    AMNESTY INTERNATIONAL COMMUNIQUE DE PRESSE SF 07 M80

    Paris, le 20 septembre 2007

     

     

    Projet de loi relatif à la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile

     

    Un double discours qui affaiblit le droit d’asile

     

    Le projet de loi adopté ce matin, à 4h30, par l’Assemblée nationale ne ménage pas les demandeurs d’asile. Les députés ont en effet décidé de réduire de moitié le délai de recours devant la Commission des recours des réfugiés (CRR). D’autre part, ils ont rejeté les amendements visant à donner un effet suspensif à tous ces recours. Amnesty International France (AIF) déplore profondément les résultats de ces votes qui montrent le peu de cas que les députés, mais aussi le gouvernement, font du respect du droit d’asile au-delà des discours.

    La réduction du délai de recours, non prévue par le gouvernement, a été introduite par un amendement que le rapporteur, Monsieur Mariani, a fait adopter in extremis par la Commission des lois à l’ouverture des débats. En dépit de nombreuses réactions, parmi lesquelles celles d’AIF et de plusieurs députés de la majorité et de l’opposition, le gouvernement a préféré ne pas prendre position et s’en est remis à la « sagesse » du Parlement.

    Par contre, s’agissant de l’effet suspensif de tous les recours déposés devant la CRR , le gouvernement a pris position pour repousser sans débat les propositions d’amendements en ce sens.

    Nous rappelons une nouvelle fois à Monsieur Brice Hortefeux ses propos à l’attention des députés, à savoir qu’il « entend être le ministre de l'asile et faire respecter pleinement la tradition d'accueil des réfugiés ». Le ministre avait ajouté que « le second objectif du projet de loi est de conforter la procédure d'examen des demandes d'asile ». Lors de cette session, Monsieur Hortefeux a manqué une excellente occasion de traduire ses propos en actes.

    AIF fait part de sa profonde inquiétude et rappelle son opposition à toute réduction du délai de recours devant la Commission des recours.

    Maintenir ce délai à un mois ne constitue pas un luxe au regard de l’enjeu crucial que représente la procédure pour les demandeurs. Il est indispensable pour tenir compte :

    -         du délai d'acheminement du recours[1] ;

    -         de l'obligation de motiver le recours sous peine de rejet par ordonnance, donc en l’absence du demandeur d’asile[2] ;

    -         de l'obligation de rédiger le recours en langue française sous peine d'irrecevabilité.

    Dans la perspective de la poursuite de l’examen du projet de loi, AIF poursuivra son action pour que les demandeurs d’asile puissent bénéficier d’un droit réel à un recours effectif.

     

    Service Presse Amnesty International France

  • Enfermement des étrangers : 40 ANS de lutte

    GASPRom-ASTI de NANTES

     

    A l'occasion des 40 ans de la FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés), le GASProm-ASTI de Nantes organise un week-end de débats et d'échanges

     

    SAMEDI 22 SEPTEMBRE

    ET

    DIMANCHE 23 SEPTEMBRE

     

    sur le thème de :

     

    L'ENFERMEMENT DES PERSONNES ETRANGERES

     

     

    MANUFACTURE DES TABACS

    10, bis Boulevard Stalingrad.

    NANTES


     

     

    SAMEDI 22 SEPTEMBRE

     

    9h30 : Accueil des participant-es

    10h00 : Allocution de bienvenue de la FASTI et du GASProm

    10h15 : Plénière :

    la Double-Peine/Enfermement pour défaut de papiers/Situation des étrangers en prison

     

    Débat animé par :

    SAF (Syndicat des Avocats de France)

    SM (Syndicat de la Magistrature)

    FASTI

     

    12h30 : Repas sur place

     

    14h30 : Ateliers :

    La rétention administrative/les zones d’attente

     

    Débat et ateliers animés par :

    CIMADE (Service Œcuménique d’Entraide)

    ANAFE (Association Nationale d’Aide aux Frontières pour les Etrangers)

     

    17h00 : Plénière : Luttes contre les nouveaux centres de rétention

     

    Débat animé par :

    Des collectifs locaux en lutte sur la question de la rétention

     

    Soirée : Apéritif puis repas sur place

    Témoignages de militant-es de retour de Palestine

     

    DIMANCHE 23 SEPTEMBRE

     

    9h30 : Accueil des participant-es

    10h00 : Plénière : Eclairages sur la politique européenne d’immigration (externalisation, Etats tampons, Frontex)

     

    Débat animé par :

    Réseau MIGREUROP

    ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France)

     

    12h00 : Clôture du week-end par la FASTI

     

    En permanence dans le village associatif

    Expositions

    Projections de courts-métrages sur la ghettoïsation des quartiers populaires

    Tables de presse

    Librairie

    Mur d’expression libre


    Les organisateurs

     

    LA FASTI :

     

    Le mouvement des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés (ASTI) prône la solidarité entre Immigré-e-s et Français-es pour l’égalité des droits.

    La Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés (FASTI) fédère une centaine d’associations, dont plus de 60 ASTI, réparties sur tout le territoire français. Orienté au départ sur l’aide quotidienne, l’amélioration des conditions de vies, la résolution des difficultés administratives, ... le travail des ASTI a pris une nouvelle forme avec la fermeture officielle des frontières en 1974, puis l’officialisation des pratiques de la rétention et des expulsions. Elles maintiennent un rapport de force dans la lutte politique locale et nationale pour la liberté de circuler et de s’installer, en s’investissant dans le soutien aux collectifs de Sans-Papiers, dans la lutte contre les expulsions, pour l’annulation de la dette du tiers monde, pour la reconnaissance du statut de réfugiée aux femmes persécutées en raison de leur sexe ...

     

    Les orientations "historiques" du mouvement sont axées autour des principes de solidarité entre immigré-es et français-es, d’égalité des droits pour toutes et tous, de développement de nouveaux rapports Nord/Sud axés sur le partage des richesses, de lutte contre le racisme.Actuellement le mot d’ordre principal de la FASTI est la Liberté de circulation et d’installation des personnes et d’orienter notre action pour favoriser l’auto-organisation des personnes immigrées.

     

    Site : www.fasti.org

     

     

     

    Le GASProm

     

    ASTI de Nantes, le GASProm s’est créé en 1967. Par le biais de ses différentes commissions (aide juridique, alphabétisation, domiciliation et femmes), il agit pour la liberté de circulation et d’installation des personnes et des idées et l’égalité des droits entre personnes françaises et immigrées, notamment par son investissement dans les différents collectifs de soutien aux Sans-Papiers.


    Les organisations intervenantes

     

     

    Le SAF (Syndicat des Avocats de France)

    Il se bat pour promouvoir une justice plus démocratique, proche des citoyens et garantes des droits et libertés. Il est investi dans la défense des Sans-Papiers.

    Site : www.lesaf.org

     

    Le SM (Syndicat de la Magistrature)

    Le syndicat de la magistrature milite pour :
    - une justice indépendante afin de permettre une justice égale pour tous
    - un procès équitable pour tous

    - permettre aux magistrats de jouer pleinement leur rôle constitutionnel de gardien des libertés individuelles à l’abri des pressions médiatiques et politiques
    - combattre le déséquilibre entre les pouvoirs de police et de justice afin de préserver l’indépendance des magistrats et permettre un contrôle réel sur les services de police.

     

    Site : www.syndicat-magistrature.org

     

    La CIMADE (Sevice Oecuménique d'entraide)

    La Cimade est une association œcuménique créée en 1939.Ces groupes agissent localement (permanences d'accueil et de soutien juridique pour les migrants et les demandeurs d'asile, participation à des campagnes de sensibilisation) et s'engagent dans des projets de solidarité internationale portés par la Cimade. Intervient dans les centres de rétention administrative.

     

    Site : www.cimade.org

     

    L'ANAFE (Association d'Assistance aux Frontières pour les Etrangers)

    Elle a été créée en 1989 afin de fournir une aide à caractère juridique et humanitaire aux étrangers en difficulté aux frontières françaises.

     

    Site : www.anafe.org

     

    L’ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France)

    Ses 13 groupes locaux revendiquent une citoyenneté active et participative des maghrébins de France. Elle agit sur la votation citoyenne, l'égalité des droits, et de nombreuses campagnes internationales.

     

    Site : www.atmf.org

     

    Le Réseau MIGREUROP

    Il est apparu que le camp de Sangatte, loin d’être une exception, n’était qu’un rouage dans les mécanismes d’une Europe pratiquant à grande échelle la mise à l’écart des étrangers. Le besoin de partager réflexions et expériences a conduit à l’organisation en novembre 2002 d’un séminaire sur « l’Europe des camps » au Forum Social Européen de Florence. C’est alors qu’est né Migreurop, réseau européen de militants et chercheurs dont l’objectif est de faire connaître la généralisation de l’enfermement des étrangers dépourvus de titre de séjour et la multiplication des camps, dispositif au coeur de la politique migratoire de l’Union européenne.

     

    Site : www.migreurop.org

  • Immigration : Appel A Manifester le 20 octobre 2007

    Immigration : des ONG appellent à manifester le 20 octobre

    AP | 18.09.2007 | 12:52

    Le collectif UCIJ (Uni-e-s contre une immigration jetable), RESF (Réseau éducation sans frontière) et des collectifs de sans-papiers ont appelé mardi à la tenue d’une journée d’action nationale le 20 octobre pour protester contre le projet de loi Hortefeux sur la maîtrise de l’immigration, qui organise selon eux une "xénophobie d’Etat".

    "Nous appelons à ce que partout puissent avoir lieu des débats et des initiatives" afin que ce texte "ne reste pas sans réponse", a appelé l’ancien patron des Verts Gilles Lemaire, lors d’une conférence de presse à l’Assemblée organisée par l’UCIJ, en présence de représentants du MRAP, du Gisti, de RESF ou encore de la Ligue des droits de l’Homme. Une première manifestation est prévue ce mardi à 18h aux abords de l’Assemblée nationale.

    Alors que les députés entament dans la journée l’examen du projet Hortefeux, ils ont épinglé la philosophie qui guide selon eux le texte. "On est sur une nouvelle étape d’un projet politique qui est extrêmement grave", "une France qui se barricade", s’est inquiété Jean-Pierre Dubois, président de la LDH. "Au plus haut niveau de l’Etat, ce sont des gens décomplexés qui gouvernent", a-t-il dénoncé, s’en prenant au président Nicolas Sarkozy.

    "On joue sur des fantasmes, des statistiques, des idées reçues", a appuyé Nathalie Ferré, présidente du Gisti, accusant le gouvernement de véhiculer l’image de familles étrangères nombreuses ou analphabètes.

    Dans le collimateur des associations, l’amendement Mariani qui autorise les candidats au regroupement familial à recourir à des tests ADN pour prouver leur lien de parenté. "C’est une xénophobie d’Etat !", s’est indigné Mouloud Aounit, président du MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples).

    "La famille, c’est seulement génétique ?", s’est interrogé Jean-Pierre Dubois (LDH), soulignant la difficulté que pose l’amendement pour les enfants adoptés ou adultérins. "Jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, il y a des familles recomposées", a-t-il ironisé en allusion au chef de l’Etat.

    Les associations de défense des droits de l’Homme ont toutefois prévenu que cet amendement ne devait pas être l’arbre qui cache la forêt, soupçonnant un "leurre de diversion", selon le mot de Mouloud Aounit. "Ne tombons pas dans le piège ! Pendant qu’on parle de ça, le reste du projet pourrait passer tranquillement", a alerté la LDH.

    Au nom du Gisti, Nathalie Ferré a mis en garde contre les 18 articles du projet Hortefeux, qui durcit les conditions du regroupement familial et "consiste à présenter comme inutile et subie l’immigration de famille". "Le regroupement familial est largement encadré depuis plus de 40 ans, les conditions de ressources et de logement datent de 1976. A chaque fois, on en rajoute une couche", a-t-elle relevé. "Ce ne sont plus seulement les sans-papiers qui sont traqués, ce sont les étrangers en situation régulière, les familles, les femmes, les enfants", a achevé la LDH.

    AP

    mardi 18 septembre 2007.

  • ADN : Tabou et civilisation

     

    Le projet de loi controversé sur l'immigration, qui durcit les conditions du regroupement familial et comporte un amendement parlementaire sur les tests ADN qui a créé la polémique, frappe mardi les trois coups d'une session extraordinaire du Parlement qui promet d'être agitée.

    Premier texte présenté par M. Hortefeux, le projet répond à une promesse électorale du président de la République, Nicolas Sarkozy, et entend "mieux encadrer le regroupement familial". Il prévoit notamment la mise en place, dans le pays d'origine, d'une "évaluation de connaissance de la langue et des valeurs de la République", ainsi que le rattachement au ministère de l'Immigration de l'Office français des réfugiés et apatrides (Ofpra), jusqu'à présent sous tutelle des Affaires étrangères.

    Avant même la discussion en séance, la polémique a enflé autour d'un amendement voté par la commission des lois et qui autorise des tests ADN sur les candidats au regroupement familial. Dans l'esprit de son auteur, Thierry Mariani (UMP), il s'agit d'une mesure "sûre et pratique", à laquelle ont déjà recours 11 pays européens, pour prouver la filiation de ressortissants originaires de certains pays, africains notamment, où l'état-civil n'est pas fiable.

    L'amendement Mariani a soulevé un tollé de protestation chez les associations, un collectif appelant à manifester mardi à 18H00 devant l'Assemblée. L'opposition de gauche parle de "dérive", à l'image du chef des députés PS Jean-Marc Ayrault, qui dénonce un amendement "malsain".

    Des voix continuent pourtant de s'élever au sein du groupe UMP. Après Etienne Pinte, François Goulard s'est interrogé sur la constitutionnalité de cet amendement. Selon lui, "on est excessif à l'UMP, c'est de la surenchère, c'est une erreur politique". Pour Jean-Pierre Grand, "cela s'apparente à un tatouage électronique. Sur le fond, c'est effroyable".

     

    Le député Vert Noël Mamère estime que la mesure comme le texte sont "une entreprise de diversion, une opération électoraliste avant les municipales".

     

    Jugeant qu'aucun sujet ne devait être "tabou", M. Hortefeux et l'Elysée ont affiché la prudence et renvoyé la responsabilité du débat aux parlementaires.

     

    Le collectif «Sauvons la recherche» lancé un appel aux parlementaires et fait circuler une pétition

    Non au contrôle génétique de l’immigration

    L’utilisation de tests génétiques pour contrôler l’immigration, actuellement en discussion au Parlement, constituerait une mesure régressive profondément choquante, car elle viserait à discriminer une certaine catégorie de la population, et ouvrirait insidieusement la porte au fichage génétique.

    Alors que ce projet est encore en débat, vous trouverez ci-dessous un appel à signature, demandant à nos élus de voter non à ce texte. Vous trouverez également ci-joint les communiqués de la Ligue des Droits de l’Homme et de la FIDH, qui dénoncent également vigoureusement cet amendement.

    APPEL AUX PARLEMENTAIRES

    Selon la loi actuellement en vigueur en France, les tests génétiques ne sont utilisables qu’à des fins médicales ou de recherche scientifique, ou après une saisine judiciaire. Les résultats de la recherche peuvent permettre certains progrès, mais aussi des utilisations inacceptables. Il serait aberrant que la loi favorise ces dernières. Pour la communauté scientifique, cela constituerait un détournement dangereux du fruit de leurs travaux, qu’elle doit dénoncer.

    Or, un amendement à la loi sur l’immigration et le regroupement familial a été voté en première lecture le 12 septembre 2007 à l’Assemblée Nationale. Selon cet amendement, les autorisations à un tel regroupement pourraient se fonder sur des tests de filiation biologique, le plus souvent de paternité. Sa justification serait que lorsque des travailleurs immigrés en situation régulière veulent faire venir leurs enfants en France, l’administration n’est pas toujours certaine qu’il s’agisse exclusivement de leurs enfants biologiques. Si les parents qui souhaitent légitimement un regroupement familial peuvent payer environ 1000 € le test génétique, selon cet amendement, ils auraient leurs documents en règle plus facilement, bien qu’exclusivement pour les enfants du même sang qu’eux.

    En France, les législateurs ont souligné l’importance du fait que le lien de filiation ne pouvait en aucun cas se réduire à sa dimension biologique. L’importance de ce principe est évidente lorsque l’on songe aux enfants adoptés ou aux familles recomposées. Ce principe cesserait-il d’être important pour ceux qui ne sont pas nés en France ? Le droit à vivre en famille, reconnu par la convention européenne des droits de l’homme, serait-il réservé aux Français ou à ceux qui ont les moyens de payer des tests génétiques, présentés avec une hypocrisie certaine comme non obligatoires, mais qui deviendraient vite indispensables ? Ignore-t-on que ce contrôle suplémentaire engendrerait immanquablement des trafics de documents et autres irrégularités ?

    En contribuant une fois de plus à stigmatiser les candidats à l’immigration et sous prétexte de réduire un désordre, cette disposition en créerait un autre, infiniment plus grave, car il entamerait pernicieusement des principes éthiques, et ouvrirait la porte au fichage génétique de certaines catégories de la population. L’histoire nous a appris à quels désastres s’exposent les peuples qui acceptent de rogner peu à peu leurs principes éthiques, de banaliser l’inacceptable.

    Nous, soussignés, demandons solennellement à nos représentants au Parlement de voter contre l’adoption définitive d’un texte inacceptable, qui ouvrirait la porte à d’autres abandons.

     

     

    Pétition en ligne sur le site de SLR: http://recherche-en-danger.apinc.org/spip.php?article1625

     

    Rédigé avec AFP 

  • L'été indien

    Collectif Enfants étrangers - Citoyens solidaires de Nantes, RESF 44

     

              Etre marraine, être parrain d'un enfant étranger, c'est créer à travers lui un lien entre sa  famille et les citoyens que nous sommes : c'est, par exemple, leur apporter un soutien moral,  c'est aussi aider une famille sans papiers dans ses démarches administratives - et dans ce domaine, il y a fort à faire. C’est aussi la conseiller, l'orienter…Bref ! Pour s'investir à leurs côtés et assumer ce rôle d'accompagnement avec bonheur, encore faut-il acquérir un minimum de connaissances et d'informations.

    Pour vous permettre d'appréhender la complexité de la procédure de demande d'asile au travers de ses aspects législatifs et réglementaires, nous vous proposons de vous apporter  de temps à autre quelques éclaircissements sur un sujet donné.

     

    Premier rendez-vous :        

    Samedi 15 septembre de 9h00 à 11h30

    Manufacture des Tabacs, 10 Bd Stalingrad 44000 Nantes, salle A, 1er étage.

    Réunion d’information sur les droits sociaux des « sans papiers ».

    (même sans-papiers on dispose d'un certain nombre de droits économiques et sociaux)   

    *

     

    Dans le registre "bonne nouvelle " de rentrée, le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires est en mesure cette année de renouveler l'opération :

     

          "Allocation de rentrée scolaire à destination des enfants de sans papiers."

    C'est une manière de marquer notre solidarité à l'égard d'enfants privés de toute aide gouvernementale, de réaffirmer notre attachement à leur scolarisation en les soutenant financièrement. Nous reparlerons, ensemble, des modalités pratiques de versement de cette allocation.

     

    *

     

    Le CEECS sera présent à Planète parents qui se déroulera le dimanche 16 septembre prochain à la Cité des Congrès. Une journée d’information, d’échanges et d’animations autour de la famille et des enfants, organisée pour la 4e année consécutive.

    Nous vous invitons à venir nombreux à la rencontre du Collectif et à participer…

    Texte de la brochure pour les Associations

     

    *

    MAE Solidarité 44 a décidé de reconduire cette année son action en direction des enfants sans papiers... Elle prendra en charge la somme de 8€ sur le tarif de
    base... Danielle était presente hier soir à la Manu pour prendre les inscriptions et les transmettre à la MAE... Ceux qui n’ont pu être là, essayeront de passer
    par un membre de RESF...

    Merci de la part de tout le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires de Nantes (RESF44) à la MAE.

     

    *

    Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires qui a participé aux Rendez-vous de l'Erdre, les 31 août, 1er et 2 septembre et quelques jours avant au Festival Couvre feu de Corsept a réuni quelque 800 nouvelles signatures de la pétition "Laissez les grandir ici", vendu à tour de cou et de bras les T.Shirts, posters, affichettes et affiches “Aucune chaise vide à la rentrée” !
  • Les amoureux de la liberté d’expression sur un petit nuage


     

    La solidarité n'est pas un délit !

     

    Communiqué RESF – 4 septembre 2007 :

    Marie Françoise Durupt relaxée
    par le tribunal correctionnel de Bobigny :
    une victoire pour la solidarité et la démocratie

     http://www.educationsansfrontieres.org/?article7947

     

    Article dans Libération : “Les rebelles du vol Paris-Bamako relaxés”

    http://www.liberation.fr/actualite/societe/276136.FR.php

     

     

    Et Le Monde qui cite notre Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, de Nantes

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-950966@51-945003,0.html

     

  • LES RENDEZ-VOUS DE L'ERDRE

    RENDEZ-VOUS DE L’ERDRE

     

     

    Le collectif tiendra un stand vendredi 31 août, samedi 1er et dimanche 2 septembre aux rendez-vous de l’Erdre.

     

    Toutes les personnes désirant nous rejoindre peuvent nous trouver à 15h00 et 18h30 au pied de la passerelle qui mène à l’île Versailles car nous ne connaissons pas encore l’endroit exact du stand.

     

  • MOUSSAEV est LIBRE

    Collectif nazairien "Uni-e-s contre l'immigration jetable"
    COMMUNIQUE DE PRESSE
    M. Moussaev est libre !
    Le Collectif nazairien "Uni-e-s contre l'immigration jetable" se réjouit de la libération vers
    15 h 30 ce lundi 27 août de M. Sapiula Moussaev qui avait été mis en garde à vue au
    commissariat de Saint-Nazaire ce même jour à 10 heures.
    Il se réjouit d'apprendre que le préfet de Loire-A1tlantique aurait provisoirement renoncé
    à ses poursuites contre M. Moussaev et à l'envoyer en centre de rétention, prélude à
    une expulsion.
    Il se félicite de la large mobilisation qui a suivi cette incarcération.
    Il rappelle ses exigences de régularisation de toute la famille Moussaev et au-delà de
    tous les sans-papiers de Saint-Nazaire et d'ailleurs.
    Il appelle toute la population à rester vigilante et mobilisée tant que cette régularisation
    ne sera pas effective.
    Il rappelle son opposition déterminée à la politique inhumaine de M. Sarkozy et de l'Etat
    français.
    Saint-Nazaire le 27 août 2007, 16 h 30
    Collectif nazairien "Uni-e-s contre une immigration jetable" : les Alternatifs, Artisans du Monde,
    ATTAC, CCFD, Collectif Solidarité Algérie, Collectif de soutien aux sans-papiers, Femmes Solidaires,
    FSU, LCR, LDH, LO, Mouvement de la Paix, MRAP, PCF, SUD-PTT, les Verts
    Contacts :
    Marie-Elisabeth Allaire, 06 77 21 94 43
    Augustin Grosdoy, 06 86 00 12 37.

  • SAINT-NAZAIRE NANTES : APPEL DE L'ESTUAIRE

    TRIBUNAL ADMINISTRATIF

     

    Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires de Nantes s’associe

    A l’appel du collectif UCIJ pour soutenir Dembo D., 19 ans, Nazairien, convoqué pour audience à la Cour administrative d’appel,

    2, place de l’Edit de Nantes, mercredi 29 août à 14H00.

    marie-elisabeth allaire pour le collectif UCIJ

     

    MOBILISONS-NOUS !

    *

    Un rassemblement de soutien est également prévu le lendemain, jeudi 30 août à 14H00 devant le tribunal administratif.

     *

    LA PROCHAINE REUNION DU COLLECTIF AURA LIEU LE MERCREDI 29 AOUT A 18H30 A LA MAISON DES ASSOCIATIONS DE LA MANUFACTURE.

  • Blain sans frontières

     

     

    "Blain sans frontières" prend ses quartiers d'été

     

     

    Pendant les périodes estivales, l'association ne tiendra pas de réunion publique.

    Elle propose cependant à tous ses adhérents,

    à tous ses sympathisants

    ainsi qu'à toutes les familles qu'elle soutient et

    toutes les autres

    de participer à des rendez-vous ludiques.

     

    Le 25 Juillet,

    nous donnons rendez-vous à tous ceux qui le souhaitent

    au parc des Naudières à Sautron.  Rdv dès 10h00 place du champs de foire à Blain, ou, directement sur le site. Programme de la journée : jeux, pique nique, et jeux et toujours jeux,  rires et bons moments au moins  pour une journée !

     

    Le 22 août,

    rdv à l'étang de Plessé (près de Blain) rdv toujours à 10h00 au champs de foire à Blain, puis baignade , pique nique , pêche, jeux de plage seront au programme.

     

     

    Nous espèrons que nous serons nombreux lors de ces deux sorties afin de partager, d'échanger avec chacun dans un cadre plus détendu, que les familles puissent se rencontrer  et mettre de côté  peut être pendant un instant  les problèmes du quotidien !

     

    Les vacances ne nous empêchent pas cependant de poursuivre notre travail auprès des familles, nous restons vigilants, mais souhaitons rester optimistes.

     

    Je conclurais par la devise de l'association

    "Unis pour être plus forts"

     

    A bientôt , Pour " Bsf "

     

    Corinne Besnard
     

     

     

     

      

  • Dernière sédition !

     

    LES INSPECTEURS DU TRAVAIL contre Hortefeux

    Recours en justice pour contester le décret sur les compétences du ministère de l’Immigration.

     

    Par Catherine Coroller, Libération samedi 21 juillet 2007

    La fronde des inspecteurs du travail contre le ministère de l’Immigration se concrétise.

    Quatre syndicats (CGT, CFDT, SnuTef-Fsu et Sud-Travail), représentant 80 % de la profession, se sont associés pour déposer un recours en Conseil d’Etat contre le décret fixant les compétences de ce ministère, dirigé par Brice Hortefeux.

    Le recours devrait être déposé la semaine prochaine. « En effet ce décret, en donnant compétence à ce nouveau ministre sur le travail illégal des étrangers, crée une catégorie juridique de délit qui n’est pas prévue par la loi », protestent les inspecteurs du travail. Les étrangers étant les seuls visés, cela constituerait « une distinction par l’origine ethnique ou raciale », discriminatoire donc illégale.

    « De surcroît, en plaçant la Direction générale du travail à disposition du ministère de l’Immigration, ce décret met de fait l’inspection du travail sous la subordination de ce même ministère », ajoutent-ils. Les inspecteurs du travail craignent en effet que le gouvernement ne cherche à les utiliser pour sa chasse aux sans-papiers. Alors que la police a besoin du feu vert d’un juge pour forcer la porte d’une entreprise soupçonnée d’employer des clandestins, eux peuvent y entrer librement. « D’où la tentation de nous utiliser comme ouvre-boîtes », explique un responsable syndical.

    Les inspecteurs du travail proposent aux associations de défense des étrangers de s’associer à leur recours, et appellent à des actions communes à la rentrée.

    © Libération

    samedi 21 juillet 2007.

     

     

    Pour info :

    Le SNUTEF-FSU regroupe les personnels du ministère de l'emploi et de la formation, dont les inspecteurs du travail (et de l'inspection du travail des transports au sein de l' Equipement).

    Selon les syndicats interrogés par AP cette “catégorie juridique de délit (qui) n'est
    pas prévue par la loi et (qui) n'existe ni dans le code pénal, ni dans le code du
    travail".

    De plus lit-on dans AP, cette situation est "en violation de plusieurs dispositions de la
    convention n°81 de l'OIT (Organisation internationale du travail) qui garantit
    l'indépendance de fonctionnement de l'inspection du travail".

    “Ce texte nous est très cher”, indique Pierre Mériaux, membre du bureau national du SNUTEF, à l’Obs, “car il est le seul outil juridique qui nous protège. Les nouvelles compétences du ministre de l’Immigration incarnent une attaque frontale aux inspecteurs du travail”.

     
    «Depuis qu’il y a un durcissement sur l’immigration, le pouvoir politique cherche à nous embarquer pour faire la chasse aux étrangers», affirmait Yves Roupsard, représentant de la CGT à Libération, le 7 juillet dernier. Pour les policiers, les inspecteurs du travail sont des auxiliaires précieux : «Les services de police ne peuvent pas pénétrer dans les entreprises sans l’autorisation d’un juge, alors que nous, on peut y entrer à tout moment, de jour comme de nuit”.

    (Source : The Associated Press ; Libération ; Le Nouvel Observateur - 20/07/07)

     

  • Réunion du CEECS

    La prochaine réunion du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires

    aura lieu dans 15 jours, le mercredi 1er août à partir de 18h30.

     

    La date de la réunion suivante a été fixée au mercredi 22 août, même heure.

     

  • AVEC Avessac Sans Frontières

    MOBILISATION

    L’impossible retour en Arménie ou en Azerbaïdjan : Appel à soutenir une famille d’Avessac, victime de conflits de nationalités, menacée d’expulsion !

    Viktoria, Ruben et leurs deux filles, Christina et Tatevik, habitant Avessac depuis 2005, risquent d’être expulsés de France.

     

    Pourquoi ont-ils dû fuir leur pays, l’Arménie ?

    Pour échapper à un mariage forcé, Viktoria a fui l’Azerbaïdjan et s’est réfugiée en Arménie où elle a rencontré et épousé Ruben.

     

    Un an après, de violents conflits armés ont éclaté entre les deux pays. Viktoria a été contrainte de cacher son origine, mais en 2005, son identité a été dévoilée ; la famille a alors connu la répression et les persécutions.

     

    Parce que leurs deux filles sont issues des deux nationalités, tout retour est impossible tant en Arménie qu’en Azerbaïdjan, particulièrement pour les enfants.

    Une réunion publique est prévue le vendredi 20 juillet à 20h30 à la salle de la Fontaine, à Avessac.

    Pour signer la pétition et soutenir Viktoria et Ruben et leurs filles.

    N’attendez pas…

    Pétition


     

    avessac.sansfrontieres@laposte.net

     

  • AF- VOL Numéro... Enregistrement des Expulsés : "Confirmé"

     

    Les mesures d'expulsion "sont exécutées par le ministère de l'intérieur sur la base de décisions administratives ou de justice. Il n'appartient pas à Air France de remettre en cause de telles décisions prises dans le cadre d'un Etat de droit".

    C'est en ces termes qu'a réagi la direction d'Air France, mercredi 11 juillet, après que les élus du comité central d'entreprise d'Air France ont adopté à l'unanimité, le 5 juillet, une motion demandant aux actionnaires "l'arrêt de l'utilisation des avions du groupe Air-France KLM pour les expulsions d'étrangers". 

    ... 

     

     

    ARRET DES EXPULSIONS SUR AIR FRANCE DEMANDENT LES SYNDICATS : CONFERENCE DE PRESSE SOUTENUE PAR LE RESF JEUDI 12 juillet à Paris, suivie d’un Rassemblement

    Les syndicats CGT, CFDT, SUD, ALTER et SPAF d’Air France organisent une conférence de presse et appellent à un rassemblement à l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires de la compagnie aérienne convoquée le jeudi 12 juillet à 14 heures au 99 de la rue de Rivoli à Paris. Ces organisations entendent demander que la compagnie Air France renonce à transporter sur ses lignes des étrangers sans papiers expulsés. En effet, comme les années précédentes, la plus grosse part du quota de 25 000 reconduites voulues par le gouvernement se fera sur les appareils et avec les équipages d’Air France.

    La pratique de la reconduite contrainte d’hommes, de femmes, parfois d’enfants est dans son principe même choquante. Le spectacle de personnes menottées, parfois ligotées de la tête aux pieds, bâillonnées et frappées dès lors qu’elles protestent est insupportable aussi bien pour les équipages que pour les passagers à qui ces scènes donnent d’Air France une image bien éloignée de celle suggérée par les publicités. Depuis plusieurs mois maintenant, les incidents se multiplient à bord des appareils.

    * Le 30 août 2006, le Directeur de la sécurité d’Air France décide de remplacer personnellement le commandant de bord le un vol « sensible » qui doit expulser le lycéen Jeff Babatunde Shitu. Il fait investir l’appareil Air France par les CRS pour mater les passagers du Paris Lagos d’Air France.

    * Florimond Guimard, instituteur de Marseille, est accusé de violence en réunion avec arme par destination pour avoir protesté, le 11 novembre 2006, contre l’expulsion d’un père algérien de 2 enfants sur un vol Air France au départ de Marignane. Il sera jugé le 22 octobre 2007 et risque 3 années de prison et 45 000  € d’amende. Il sera présent jeudi 12 juillet.

    * Vol Air France Paris-Bamako du 29 novembre 2006, les passagers d’Air France protestent contre les mauvais traitements infligés à un expulsé. L’identité d’une passagère d’Air France est relevée. Placée en garde à vue à son retour, elle risque 5 années de prison et 18 000 € d’amende pour entrave à la circulation d’un aéronef. Sa présence est espérée le 12 juillet.

    * Le 2 décembre 2006, François Auguste, vice-président de la Région Rhône-Alpes , s’adresse aux passagers d’un vol Air France Lyon-Paris car une famille expulsée se trouve dans l’appareil d’Air France. Jeté à terre par l’escorte policière, molesté, placé en garde-à-vue, il est accusé d’entrave à la circulation d’un aéronef. Il sera jugé le 26 novembre à Lyon. Il risque 5 années de prison et 18 000 € d’amende. François Auguste s’est excusé de ne pouvoir être présent le 12 juillet.

    * 28 avril 2007, vol Air France Paris Bamako encore, deux expulsés qui crient sont frappés, étouffés par des oreillers. Des passagers d’Air France protestent verbalement, parmi eux Marie-Françoise Durupt. Les reconduits sont débarqués mais Marie-Françoise Durupt et un autre passager d’Air France sont débarqués, placés en garde à vue. Le procès de ces passagers d’Air France a eu lieu le 3 juillet. Verdict le 4 septembre. Marie-Françoise Durupt sera présente le 12 juillet.

    * 26 mai : Air France Paris Bamako toujours. Un expulsé proteste. Les policiers le bourrent de coups de poings et l’étranglent jusqu’à l’évanouissement. Il est débarqué sans connaissance. Des passagers protestent. L’un d’entre eux est interpellé et placé en garde à vue. Le vol Air France Paris-Bamako est annulé. Salif Kamate, le malien qui a refusé d’embarquer a été relaxé du délit de coups et blessures à agent (il a mordu le policier qui l’étranglait), le tribunal ayant considéré que la violence à son encontre était disproportionnée et qu’il se trouvait en état de légitime défense.

    Choquante d’un point de vue éthique, traumatisante pour les équipages comme pour les passagers, la pratique des reconduites contraintes à bord des avions de ligne doit cesser. C’est la demande des représentants du personnel, c’est aussi celle des organisations de défense des droits de l’Homme et du RESF que les syndicats ont tenu à associer à leur démarche.

    Le RESF sera présent à la conférence de presse convoquée à 11 heures 99 rue de Rivoli. Il appelle au rassemblement qui se tiendra au même endroit lors de l’arrivée des actionnaires à partir de 12h30.

     

     

    Contact sur ce dossier : Pascale Balbo, 06 60 52 38 75, Richard Moyon, 06 12 17 63 81