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Liberté pour les citoyens poursuivis pour délit de solidarité

 

 

 

 

 

 

Journée Nationale de Mobilisation

ET DE SOLIDARITE AVEC LES ETRANGERS  



 

CONTRE LE PROJET DE LOI HORTEFEUX

QUI CONSTITUE UNE MENACE POUR NOS LIBERTES

ET UNE ATTEINTE A LA DIGNITE DE TOUS !

 

REFUSONS LA REPRESSION

CONTRE LES PERSONNES SANS-PAPIERS

 

 

SOUTENONS LES “DELINQUANTS DE LA SOLIDARITE”

 

 

Nous aussi, citoyens, parents, syndicalistes, militants associatifs et politiques ou élus, avons participé ou aurions pu participer à des manifestations pour protester contre l’expulsion d’un parent d’élèves sans-papiers. Nous aussi, nous avons caché, nous pourrions cacher demain des familles menacées. Nous aussi, tant que durera cette guerre contre des êtres désarmés, nous resterons vigilants et mobilisés ! Nous aussi, demain nous serons à leurs côtés :

 


Florimond Guimard (Marseille)

Son procès se tiendra à Aix en Provence le 22 octobre. Florimond Guimard, professeur des écoles, militant syndical et associatif, est poursuivi pour « violence en réunion avec arme par destination » (sa voiture), lors d’une manifestation à l’aéroport de Marignane, qui rassemblait près de 200 personnes, contre l’expulsion d’un père de famille de deux enfants scolarisés à Marseille. Quelques bousculades, quelques éraflures, un jour de RTT pour un policier blessé au pouce. Le 20 avril 2007, jour de sa convocation devant le Tribunal Correctionnel, 2000 personnes manifestaient dans les rues d’Aix, plus de 14 000 personnes ont signé une pétition de soutien. Le procès a finalement été reporté au 22 octobre 2007 à la demande des parties civiles (policiers) : Florimond risque de perdre son poste dans l’éducation nationale, 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

 

Marie-Françoise Durupt (Saint-Nazaire)

La presse s’est fait l’écho de l’incident dans l’avion de Paris Bamako. Le 28 avril dernier, Marie Françoise a osé exprimer, avec d’autres passagers, ce qu’elle pensait des méthodes “musclées” des policiers qui tentaient d’étouffer les cris de deux maliens refusant leur expulsion. Elle a été choisie parmi d’autres, avec un ressortissant malien, sûrement par souci d’équité, menottée, incarcérée, jugée. Sa relaxe a déplû à un syndicat de policiers. Ces meneurs ont été suffisamment persuasifs pour convaincre le Parquet de faire appel !

A Saint-Nazaire, avec son mari Gilles Durupt, Madame Durupt participa activement à la vie de la MJEP, ancêtre du fanal et aux activités de l'association Léo Lagrange.

 

Madame Marzelière (Trignac)

Cette dame est convoquée le 13 novembre prochain devant le Tribunal correctionnel pour avoir "aidé directement ou indirectement le séjour irrégulier" de son compagnon kurde, de nationalité turque. Elle a été mise en garde à vue et fichée. Son compagnon, sans papiers a été arrêté à deux reprises, placé en centre de rétention puis libéré (mais seulement pour vice de procédure !)

Madame Marzelière a ainsi protégé un ami ! Eh bien demain si nous restons les bras ballants, cela n’ira peut-être plus de soi !

 

Alors nous aussi, citoyens, persuadés que la solidarité ne peut pas être un délit, vous demandons l'arrêt des poursuites à l'encontre de Madame Marzelière.
 

ENSEIGNANTS, PARENTS D’ELEVES, ASSOCIATIONS ET SYNDICATS ATTACHÉS AUX VALEURS FONDAMENTALES ET AUX DROITS DE LA PERSONNE HUMAINE

 


*

Parce que pour nous aussi, « Résister se conjugue au présent » !


REJOIGNEZ-NOUS

A NANTES RASSEMBLEMENT

à 14h30

Monument des 50 otages


LE 20 OCTOBRE


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