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Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires - RESF44 - Page 18

  • Délit de solidarité : une nazairienne en garde à vue

    L'Humanité du 5 juin faisait état de la mise en garde à vue de passagers intervenus dans un avion à destination de Bamako pour s'offusquer et dénoncer les conditions d'expulsion d'un homme d'origine malienne.

    Une parente de Mme Durupt, nazairienne placée en garde à vue suite à son intervention dans l'avion, vient de nous contacter pour faire appel à notre soutien.

    A suivre...

    Voici l'article évoqué plus haut. Les raisons d'être très inquiets se multiplient jour après jour. N'attendons pas qu'il soit trop tard pour réagir !

    FC

    L’Humanité / RESF mobilise contre le délit de solidarité

     

    Article paru dans l’édition du 5 juin 2007.

     

    Société

     

    RESF mobilise contre le délit de solidarité

     

    Immigration. Les conditions des expulsions de sans-papiers sur les vols d’Air France continuent de soulever l’indignation. Témoignages.

     

    La tentative d’expulsion très musclée, samedi 26 mai, de Salif Kamaté (lire ci-dessous), vers Bamako, à bord d’un vol d’Air France au départ de Roissy, continue de susciter des réactions d’indignation qui dépassent celles des passagers de l’appareil et de l’équipe du cinéaste Laurent Cantet. L’affaire a même permis au Réseau éducation sans frontières, qui donnait, hier, une conférence de presse, d’apprendre qu’une Française, Marie-Françoise Durupt, passagère du Paris-Bamako du 28 avril, passera, elle, en jugement le 3 juillet, pour avoir incité « directement MM. Ibbrahima Diakité et Samba Fofona, tous deux reconduits à la frontière, ainsi que les autres passagers du vol d’Air France, à la rébellion, par des cris et des discours publics en vue de faire opposer une résistance violente à des personnes dépositaires de l’autorité publique ».

     

    Un avion, pas une prison

     

    Marie-Françoise Durupt, dans son témoignage envoyé de Bamako, n’apparaît pourtant pas comme une meneuse incitant à la violence : elle a soixante ans, vient de perdre son père, ne pensait, à son arrivée dans l’avion, qu’à dormir. Mais elle a été indignée de voir étouffer des cris avec des coussins et refuse de payer un billet d’avion « pour un vol régulier qui sert de prison ». Elle décide donc d’agir, avec un autre passager Malien. Les boucs émissaires sont tout trouvés. Il paraît, en effet, encore difficile de mettre en examen pour rébellion tous les passagers d’un vol commercial.

     

    Laurent Cantet, le cinéaste qui était à bord du Paris-Bamako du samedi 26 mai, confirme que les réactions de protestations étaient unanimes chez les passagers proches du siège de Salif Kamaté. « Je n’avais jamais vu de faits aussi violents dans ma vie, raconte-t-il. Le pire, ce fut quand nous nous sommes rendu compte, lors de l’évanouissement, que la police commençait à être débordée. D’autant que des passagers disaient :"Il est mort, il est mort." J’ai été écoeuré par cette réaction policière qui a tenté de justifier ses actes en expliquant qu’ils avaient affaire à un multirécidiviste. Il n’y a aucune situation qui puisse justifier ces méthodes. »

     

    Sujette à caution aussi l’attitude du commandant de bord : « Il s’est tourné vers nous, vers les passagers, pour nous appeler au calme, alors que les violences étaient dans notre dos et qu’elles venaient de la police », tient à expliciter Michel Dubois, l’assistant de Laurent Cantet, passager le plus proche de Salif, débarqué et mis en garde à vue. Laurent Cantet s’interroge sur la revendication de certains des syndicats d’Air France et de RESF pour que la compagnie cesse de se faire la complice du ministre de l’Intérieur. « Le regard des passagers d’un vol commercial est une garantie que n’auront jamais les passagers d’un charter... » En attendant, effectivement, les syndicats demandent que soit respectée la sécurité des passagers que perturbent ces personnes escortées de policiers au fond de la carlingue. RESF, de son côté, réclame qu’Air France prenne ses responsabilités, cette politique étant détestable pour l’image même de la compagnie.

     

    Atteinte au délit d’opinion

     

    François Auguste, mis en examen pour entrave à la circulation d’un aéronef, le 2 décembre 2006, remarque que toutes les mesures prises contre les passagers concernent des personnes qui n’ont fait que « parler », « exprimer une opinion ». « Il n’y a pas que la solidarité, la citoyenneté, qui sont devenues un délit. Cela atteint le délit d’expression, le délit d’opinion, le délit de désaccord, le délit de donner un avis. Dans quelle République sommes-nous ? »

     

    Une manifestation est d’ores et déjà prévue par RESF sur la question.

     

    Émilie Rive

     

     

     

     

  • Autre réaction à l'expulsion

    La météo était clémente, le vent favorable, le vol sans escale, l’avion s’est posé :


    ILS ONT EXPULSÉ VEDAT YILMIZ !


    Il est parti seul, sans personne pour l’accompagner, sans délinquant de la citoyenneté à ses côtés.


    Sa mère, assignée à résidence à Rennes, sera expulsée de France dans les prochains jours.


    Il a été laissé libre à son arrivée à Istanbul. Son incorporation dans l’armée est programmée dans quelques jours

     

    Pour nous tous, à Rennes, à Nantes, c’est un choc. Un choc de défiance qui ne fera que croître !

     

    Isabelle de Liffiac 

  • Réaction à l'expulsion de Vedat

    Cette réaction d'une amie de Rennes traduit parfaitement l'écoeurement de chacun de nous.

    Combien d'autres Vedat faudra-t-il encore avant que la sagesse et l'égard pour l'humanité de l'autre ne reprennent le dessus ??? Longtemps sans doute.

    Restons vigilants !!! Continuons de résister.

    On en reparle évidemment ce soir à la réunion hebdomadaire du Collectif - salle A de la Manufacture des Tabacs à partir de 18 h 30.

    FC

     

     

    Message à l'intention du Préfet de Loire Atlantique,

    son cabinet et le bureau des étrangers


     
     
    Vous avez reçu vendredi matin une délégation de soutien à Mr Yilmaz ; vous avez entendu nos arguments, nous avez rappelé ce qu'était la loi, et surtout que la France est un Etat de droit.


    "Rappelez lundi matin, nous vous donnerons la réponse du préfet quant à un éventuel réexamen de la situation de Mr Yilmaz", voilà ce que vous nous avez dit.


    Hier matin, un secrétariat nous informe que le préfet n'a pas eu le  temps de se pencher sur ce dossier et qu'il faudra rappeler le mardi.

     
    A 5h ce matin, Vedat Yilmaz nous appelle: on l'a réveillé et le somme de se préparer pour partir à Paris. Ensuite, il devient impossible dans la matinée de joindre le centre de rétention, ou la paf, ou encore la préfecture. On apprend néanmoins que le vol pour Vedat était réservé depuis une semaine. Lui ne le savait pas. La Cimade non plus n'avait pas eu le droit à cette information.

     
    Est ce ça un Etat de droit? Réveiller les gens dans la nuit pour les expulser sans bruit? Rester sourd à une somme de soutiens, maires, élus, citoyens, qui pensent sincèrement qu'expulser Vedat est absurde, que l'on envisage sa vie en Turquie ou bien celle qu'il a construite en France?

    Et surtout créer un leurre de démocratie, un simulacre inacceptable,
    d'accepter de recevoir des soutiens et les laisser s'exprimer tout en
    sachant que le destin de Vedat était déjà tracé, l'avion réservé, et
    qu'absolument rien ne pouvait changer ça?

     
    Je pensais qu'il y avait des limites.

     
    Gabrielle Jarrier

     

  • Ils ont expulsé Vedat...

     

    Cette fois, c'est sûr.


    Ils ont expulsé Vedat.

    Une amie de Rennes a pu échanger quelques mots avec lui par téléphone.  D'Istanbul.

    Sa mère, assignée à résidence à Rennes, sera expulsée dans les prochains jours.

     

    Allez, Monsieur Hortefeux... plus que 24999 et le compte sera bon !!!

    Continuons de nous battre pour protéger toutes celles et ceux qui peuvent encore l'être.

    Organisons la vigilance !!! 

  • VEDAT est à Roissy, mobilisation en cours

    vedat est à roissy, son vol est à 12h30, des personnes essaient de se
    mobiliser sur paris pour empêcher tout ça...

  • URGENCE : Vedat est en cours d'expulsion

    Vedat est en cours d'expulsion.

    Il serait en ce moment sur le chemin de Paris, pour prendre l'avion...

    A SUIVRE !!!

  • Vide- greniers

    Le collectif enfants étrangers tient un stand au vide-greniers de la Manu le dimanche 10 juin toute la journée.

    Si vous avez des jouets à vendre au profit du collectif, vous pouvez nous les déposer dimanche matin directement sur le stand.

     

    L’argent récolté servira comme d’habitude à apporter des aides d’urgence aux familles.

     

    MERCI

     

  • Continuons de résister auprès de VEDAT

    Vedat est kurde et ne veut pas faire la guerre contre son peuple.

    Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires appelle à rejoindre le nouveau rassemblement programmé.



    RASSEMBLEMENT
    SAMEDI 2 JUIN A 15H
    devant la Préfecture de Nantes

    pour la libération de Vedat Yilmaz et sa régularisation immédiate.

  • Risque Majeur qu'il "NEIGE" sur Nantes (O.P.)

    Le Collectif Enfants Etrangers, Citoyens Solidaires (RESF44)

    Le Collectif de soutien aux Sans-Papiers de Rennes

    Le Collectif Uni-es Contre une Immigration Jetable (Nantes)

    appellent à un nouveau rassemblement

    samedi 2 juin devant la Préfecture À 15 heures :

    Soutien illimité à Vedat Yilmaz

    Mobilisons-nous pour que Vedat Yilmaz ne soit pas expulsé !

    Lundi il sera trop tard !

     

    ICI                   Le ministre Hortefeux, dans une interview au Figaro, le 1er juin, estime, qu'en France, plusieurs secteurs d'activité ont besoin "d'une main-d'œuvre et de talents d'origine étrangère" et cite les secteurs du bâtiment, de l'hôtellerie, de la restauration, le travail saisonnier agricole, les services à la personne, mais aussi l'activité scientifique. "Sans pratiquer un pillage des cerveaux, nous devons en favoriser la circulation", dit-il.

    Vedat Yilmmaz est ici.

    Si on ne faisait pas tout pour l’en empêcher, il passerait son CAP de maçonnerie…

     

    LA-BAS           La Turquie n’est pas sur la liste… des pays d’origine sûrs

    Le conseil d’administration de l’OFPRA par décision des 2 juillet 2005 et 16 mai 2006 a établi une liste de 17 pays « d’origine sûrs » au sens de la définition de l’article L 741-4 (2°) du CESEDA. La Turquie n’y figure pas !

    Rappel : Conclusions sur “les pays où il n’existe généralement pas de risque sérieux de persécution”, adoptées par les ministres chargés de l’Immigration, Londres, 30 novembre-1er décembre 1992, document 10579/92 IMMIG2

     

    Vedat Yilmaz, de nationalité turque, est Kurde d’origine…

    Vedat a 20 ans, il est incorporable dans l'armée... 

    IL EST LE SEUL SOUTIEN DE SA MERE, ici ! 

     

     

     

    VEDAT NE DOIT PAS PARTIR-VEDAT NE DOIT PAS PARTIR-VEDAT NE DOIT PAS PARTIR-VEDAT NE DOIT PAS PARTIR-VEDAT NE DOIT PAS PARTIR-VEDAT NE DOIT PAS PARTIR VEDAT NE DOIT PAS PARTIR-VEDAT NE DOIT PAS PARTIR-VEDAT NE DOIT PAS PARTIR-VEDAT NE DOIT PAS PARTIR-VEDAT NE DOIT PAS PARTIR-VEDAT NE DOIT PAS PARTIR


  • Compte-rendu de la réunion du 30 mai 2007

    COMPTE RENDU DE LA REUNION DU 30 MAI 2007  Situation des familles :

    Une famille de Sainte Luce sur Loire, connue du collectif, avec un enfant scolarisé à la Cerisaie, est venue demander de l’aide car elle n’a plus de logement. Un contact avec le collectif de Ste Luce va être pris. 

    Une nouvelle famille s’est présentée. Il s’agit d’une mère algérienne de 3 enfants (école Urbain Le Verrier) ayant également des problèmes de logement.

    Une femme enceinte de 7 mois est toujours à la rue avec son mari et son fils de 3 ans.

    Même situation pour une autre famille, avec une jeune fille de 18 ans, et un petit garçon de 2 ans. Ils doivent quitter l’hôtel lundi matin sans aucune solution. 

     

      Mobilisation pour Yilmaz Vedat :

    Une cinquantaine de personnes était présente jeudi soir devant le centre de rétention pour demander la libération de ce jeune turc kurde. Deux membres du collectif ont pu le rencontrer afin de lui assurer notre soutien.

    Environ soixante personnes, dont des membres du RESF de Rennes, sont venues demander la libération de Vedat samedi devant la Préfecture.

    Nous avons appris hier soir que la demande d’asile faite en urgence par son avocat est rejetée. Un rendez-vous a été demandé à la Préfecture.

    Les maires de Rennes et de Nantes sont intervenus en faveur de Yilmaz Vedat. La mobilisation ne doit pas faiblir car il peut être expulsé à tout moment.

    Soutien à la famille Tiago :

    Une distribution de tracts et des pétitions à signer pour soutenir la famille Tiago vendredi 1er juin devant l’école Jacqueline Auriol à St Herblain, à partir de 16H30.

    Egalement, un concert de soutien organisé par l’association de St Herblain le dimanche 10 juin à 16h00 dans l’église.

    La famille Tiago a reçu un OQTF, elle passera en appel bientôt (le 11 juin ?) au tribunal administratif.

     Parrainages :

    47 enfants et 5 adultes doivent être parrainés le 23 juin. Il serait bien que les familles aient des parrains au plus proche, l’idéal étant dans les écoles.

    Dans cette optique, le collectif continue à faire le tour des écoles. Il sera vendredi 1er juin, à 16H30 à l’école Urbain Le Verrier pour faire signer la pétition nationale du RESF.

    Prochaine réunion mercredi 6 juin à la maison des associations, bd Stalingrad à 18H30
  • URGENT ! Rassemblement devant la Préf

    Le Collectif Enfants Etrangers, Citoyens Solidaires (RESF44)

    Relaie l’appel urgent adressé ce soir en soutien à Vedat Yilmaz :

     

    “Rassemblement 1er juin à partir de 09h30 devant la préfecture

    Vedat Yilmaz s'est fait arrêter vendredi soir dernier à Nantes ; il est
    actuellement en rétention. Il est en France depuis plus de 4 ans ; kurde
    de Turquie, il a fui son pays avec sa mère pour rejoindre son père venu
    en France pour demander l'asile.
    Aujourd'hui, il fait ses études.

    Hier soir, l'OFPRA a rejeté la demande d'asile faite en procédure
    prioritaire car en rétention. Aujourd'hui 31 mai, il est allé au consulat
    de Turquie qui a délivré le sauf conduit nécessaire à la
    procédure d'expulsion.

    IMPORTANT : RDV pour soutenir les rennais-es qui seront présent-es pour
    tenter d'arracher un RDV préfecture à partir de 9h30 devant la
    préfecture demain 1 juin.”


    cédric (GASProm)

  • Le soutien à Vedat dans la presse et sur France 3

    Dans la presse :

    Ouest-France et Presse Océan, dans leur édition de ce dimanche se sont largement faits l’écho de notre mobilisation, comme France 3 Pays de Loire qui, dès hier soir, ouvrait son journal sur ce sujet.  

     

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  • Mobilisation nanto-rennaise en faveur de Vedat

    Comme le jeudi 23, nous étions une bonne soixantaine hier après-midi sur les marches de la Préfecture pour demander à ce que Vedat, en rétention depuis maintenant plus d’une semaine, soit libéré et puisse le plus rapidement possible reprendre ses études pour passer, dans les semaines qui viennent, le CAP qu’il prépare à Rennes depuis plusieurs années.

     

    Parmi les amis de Vedat cet après-midi là, des représentants des collectifs rennais, nantais et choletais de soutien aux sans-papiers rejoints par des représentants de l’ACAT, de la LDH, des Verts, et j’en oublie sans doute qui me pardonneront.

     

    Deux personnes ont pu dans un premier temps être reçues par un fonctionnaire de la Préfecture qui les a assurées que Vedat ne serait pas expulsé d’ici à mardi et nous a annoncé que, si nous en faisions la demande, nous serions reçus en délégation dès mardi. La demande  a donc été transmise dès hier soir.

    A suivre ....

     

    Ensuite, nous nous sommes rendus au centre de rétention. Quatre d’entre nous ont pu rencontrer Vedat toujours aussi inquiet, pour le rassurer sur notre détermination à le soutenir dans une épreuve dont nous espérons tous voir bientôt le terme.

     

    Un peu plus tard dans la soirée, notre appel au soutien du Maire de Nantes a été entendu. Après Edmond Hervé, maire de Rennes, Jean-Marc Ayrault a donc, à son tour demandé, « que le dossier de Vedat soit examiné avec humanisme et bienveillance » et que le jeune homme « soit relâché du centre de rétention. » Comme nous, le maire de Nantes pense en effet que Vedat « présente toutes les garanties d’une insertion réussie » et qu’ « il n’est pas envisageable qu’il ne puisse pas poursuivre son année scolaire ».

  • Des nouvelles de VEDAT

    Un nouvel appel à mobilisation pour le 26 mai

     

    Avec nos amis rennais, qui ont obtenu de leur maire une intervention auprès du Préfet de Loire-Atlantique, nous ne devons pas nous résigner.

    C’est pourquoi, rennais et nantais,  nous appelons samedi 26 mai à partir de 15 heures à un rassemblement devant la Préfecture de Loire-Atlantique.

     

    Venez nombreux.

     

     

    Mobilisation du 24 mai

     

    Ce soir une soixantaine de personnes se sont rassemblées aux abords du centre de rétention pour apporter leur soutien à Vedat, le jeune garçon  kurde de 20 ans dont nous demandons la libération et la régularisation afin qu’il puisse terminer aussi sereinement que possible son année scolaire et obtenir le CAP qu’il s’apprêtait à passer dans son établissement de Rennes.

     

    Ce soir, les préoccupations de Vedat étaient visiblement d’une toute autre nature. C’est un garçon traqué, aux abois et rongé par l’inquiétude que Cécile et moi avons pu rencontrer, en marge de la mobilisation, au fond du couloir de rétention à la porte d’une cour grillagée de quelques mètres carrés où 6 compagnons d’infortune s’épaulent dans l’angoisse du lendemain.

     

    Aujourd’hui, l’avocat  du jeune homme a demandé au Préfet une libération avec assignation à résidence afin que Vedat puisse avant toute chose passer son examen.

     

    Nous avons de notre côté établi un contact avec le cabinet de la Préfecture de Loire-Atlantique qui nous a confirmé que les mails et autres fax arrivaient nombreux pour demander la libération prochaine de Vedat. Nous avons demandé à être reçus au plus vite pour faire le point de la situation.

     

    F. CHERKI 

     

  • Appel à mobilisation à Nantes pour Vedat

    URGENCE


    Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires de Nantes appelle toutes celles et ceux qui le peuvent à se rassembler, demain 24 mai à 18 h devant le centre de rétention de Nantes (place devant le commissariat Waldeck
    Rousseau)afin de manifester leur soutien au jeune Vedat en demandant sa
    libération et sa régularisation.

    Venez nombreux ...

     

     

     

  • Appel à mobilisation pour VEDAT en rétention à Nantes

    VEDAT NE DOIT PAS ÊTRE EXPULSÉ

     

    Vedat vient d’avoir 20 ans, il vit depuis 4 ans en France et devait obtenir dans un mois son CAP maçonnerie. Placé en centre de rétention depuis samedi 19 mai, il risque d’être expulsé vers la Turquie où il est recherché pour faire son service militaire ; Vedat est kurde et ne veut pas faire la guerre contre son peuple. Vedat doit rester ici.

    Vedat Yilmaz a 20 ans. Il est en France depuis 2003. Kurde de Turquie, il a fui son pays avec ses parents pour ne plus subir les persécutions dont sont victimes les kurdes. Tous les trois déboutés de leur demande d’asile, la préfecture leur notifie un Arrêté Préfectoral de Reconduite à la Frontière enseptembre 2005. Le père de Vedat est alors expulsé en décembre 2005. Une forte mobilisation du lycée de Vedat, alors au début de son CAP maçonnerie, lui permet d’obtenir un accord avec la préfecture l’autorisant à terminer son année scolaire. Depuis lors, son père se cache pour ne pas subir les persécutions, sa mère se cache en France pour ne pas être expulsée, et Vedat, lui, a continué à apprendre le français, à suivre sa formation de maçon et à tisser des liens amicaux. Il était sur le point de finir ses examens et d’obtenir en juin son diplôme de maçon lorsqu’il s’est fait interpeller vendredi soir à Nantes.

     

    Il est depuis en centre de rétention et son recours contre le nouvel APRF qui lui a été notifié a été rejeté.

     

    IL FAUT SE MOBILISER FORTEMENT

    POUR EMPÊCHER SON EXPULSION

    RASSEMBLEMENTS

    Mercredi 23 mai à 14h place de la mairie de Rennes

    Jeudi 24 mai à 12h devant la préfecture de Beauregard

    Jeudi 24 mai à 18h30 place de la mairie de Rennes

     

     

     

    INNONDATIONS de messages

    Envoyez « Libérez et régularisez Vedat Yilmaz! »

    à la préfecture de Loire Atlantique, qui peut arrêter son expulsion :

    SMS au 0240412138

    ou mail : etrangers@loire-atlantique.pref.gouv.fr

    à la préfecture d’Ille et Vilaine :

    SMS au 0299021035

    FAX au 0299021015

    au ministère de l’Intérieur :

    SMS au 0140076060

     

  • Un jeune kurde en rétention à Nantes

    APPEL D’URGENCE DU RESF 35

    RELAYE PAR LE COLLECTIF ENFANTS ETRANGERS CITOYENS SOLIDAIRES DE NANTES 

     

    Vedat yilmaz s'est fait arrêter vendredi soir à Nantes ; il est actuellement en rétention (également à Nantes)
    Il va falloir "se bouger" car Vedat ne doit pas être expulsé : il est en France depuis plus de 4 ans ; kurde de Turquie il a fui son pays avec sa mère pour rejoindre son père venu en France pour demander l'asile.
    Aujourd'hui, il fait ses études en France et a des projets professionnels, il s'occupe également de sa mère qui est malade...

    inondez la préfecture de mail, fax, coup de téléphone:

    demandez la régularisation de vedat yilmaz

    Pour avoir un fax gratuit depuis l'ordinateur:

    http://www.alliancemca.net/fax.html.

    Téléphone fax mail

    NANTES

    02 40 41 20 20
    02 40 41 20 25

    Préfecture de la Loire-Atlantique (44)
    8, rue de Chateaubriand
    adresse postale : 6, quai Ceineray BP 33515 44035 NANTES Cedex 1
    tel : 0240412020
    fax : 0240412025
    Préfecture de la Région Pays de Loire
    tel : 0240086464
    fax : 0240476666
    www.pays-de-la-loire.pref.gouv.fr
    <http://www.pays-de-la-loire.pref.gouv.fr>
    Préfet, Préfet de la Région Pays de Loire : Bernard BOUCAULT
    secrétariat : Chantal ROULOIS tel : 0240412001

    Marie-Josèphe GRELIER tel : 0240412002

    Bureau de la Nationalité, de l'Etat-Civil et des Etrangers : Philippe
    CARAPEZZI tel 0240412155
    mail : bernard.boucault@pays-de-la-loire.pref.gouv.fr
    Communication@loire-atlantique.pref.gouv.fr
    Etrangers@loire-atlantique.pref.gouv.fr
    formulaire écrivez-nous
    <http://www.loire-atlantique.pref.gouv.fr/utilitaires/contact/index.html>
  • La lutte continue à Nantes comme partout

    - Rejoignez les collectifs RESF près de chez vous et les réseaux de vigilance
    - Signez et faites signer autour de vous la pétition « Laissez-les grandir ici ! »
    - Diffusez partout autour de vous « l’adresse aux citoyens » du RESF
    - Participez aux actions et mobilisations du réseau : avec vous nous serons plus forts !

     
    LAISSEZ LES GRANDIR ICI !
    HIER, AUJOURD’HUI, DEMAIN,
    ILS SONT SOUS NOTRE PROTECTION !

    Du 13 au 30 juin, le Réseau Education sans frontières
    se fait entendre haut et fort dans toute la France.
     
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    Une rencontre nationale de notre Réseau s’est tenue samedi 12 mai à Belleville, à deux pas de l’école Rampal. Membres de RESF, de Lille à Marseille, de Strasbourg à Toulouse, nous nous sommes rencontrés pendant une journée pour faire le bilan d’une activité dont le développement depuis bientôt trois ans a surpris tout le monde - à commencer par nous-mêmes - et qui n’est pas prête de s’arrêter, tant que nos voisins étrangers ne seront pas reconnus pour ce qu’ils sont : dans nos écoles, des élèves et des parents comme les autres, dans nos quartiers des habitants et non des suspects, dans les entreprises des collègues.
    Nous avons fait un état des lieux : des menaces répétées, qui visent les familles mais aussi les soutiens (et qui font de tous les citoyens qui s’engagent des délinquants potentiels de la solidarité, cf. les récents procès de Florimond Guimard et de François Auguste, ou celui qui vise les militants de l’Oise, poursuivis au mépris de la liberté d’expression), des tentatives d’expulsion qui visent à engendrer la peur; mais aussi une solidarité de tous les instants ; car les initiatives se multiplient : devant les commissariats, dans les écoles par la grève (par exemple vendredi dernier aux écoles Métra dans le 20° arrondissement de Paris), dans les tribunaux, au port de Marseille (le père de famille dont nous l’expulsion a été empêchée le 1er mai est maintenant libéré), dans nos quartiers – des banderoles colorées au mur des écoles à la pétition « Laissez les grandir ici », en passant par nos farandoles, déjeuners solidaires, projections de films, rassemblements divers.
    Nos actions, intenses et variées, menées avec la même énergie que celle que nous employons pour élever nos enfants, aider nos amis, faire de belles choses, ont souvent pu mettre un frein à l'injustice qui frappe nos voisins.
    Car c’est bien une injustice de faire d’une partie de la population un bouc émissaire et de la harceler. Non, il n'y a pas de "problème" de l'immigration dans un pays qui accueille des immigrants de façon continue depuis plus d'un siècle. Il y a des problèmes bien réels, dans
    le monde et ici, de pauvreté, de manque de droits, d'inégalités. C’est pour les cacher qu’on invente ce "problème de l'immigration"; l'Etat a déjà déployé pour ce faire des efforts considérables, en propagande, en moyens policiers, et son chef actuel nous dit qu’il va en faire encore plus !
    Face à cette chasse inutile, coûteuse et surtout injuste, nous continuons notre combat solidaire. Le monde de l’école persistera tranquillement à défendre ses valeurs : le droit à l’éducation pour tous bien sûr, et, au-delà, la liberté (de fuir le désespoir ou la guerre, de circuler), l’égalité (quelle que soit son origine), la fraternité. Dans nos quartiers, les établissements scolaires resteront ces tremplins de la solidarité, qui placent la justice au dessus des lois ou décrets de circonstance qui bafouent les textes de défense des droits de l’Homme et de l’Enfant ratifiés par la France.
    Ce samedi, nous avons donc pris plaisir à affûter notre outil de résistance qui s’appelle Réseau Education sans frontières, un outil souple, convivial et indépendant; nous sommes contents de constater que depuis une semaine de nouvelles personnes nous rejoignent. Des raisons supplémentaires, s’il en était besoin, pour renforcer notre volonté de défendre les familles et les jeunes « sans-papiers ».
    Sans papiers, mais pas sans amis car nous continuons à être présents tous les jours à leurs côtés. Du 13 au 30 juin nous dirons haut et fort dans la France entière, par un ensemble d’apparitions publiques dont nous mettons au point le programme, que nous voulons un été serein pour tous nos voisins et amis.
    - Rejoignez les collectifs RESF près de chez vous et les réseaux de vigilance
    - Signez et faites signer autour de vous la pétition « Laissez-les grandir ici ! »
    - Diffusez partout autour de vous « l’adresse aux citoyens » du RESF
    - Participez aux actions et mobilisations du réseau : avec vous nous serons plus forts !

  • Le collecif UCIJ réagit à l'appellation du Ministère Hortefeux

    Quand l’Etat s’approprie l’identité nationale, la xénophobie est là


    Que peut bien venir faire l’« Identité nationale » dans les grands domaines d’action et de gestion de l’Etat ? L’appellation des ministères dessine, en effet, les principaux champs de compétences et de pouvoir du gouvernement de cet Etat. « Développement durable », «Travail et relations sociales », « Economie et Emploi », «Défense », etc. y trouvent naturellement leur place. Et pourquoi pas l’«  Immigration », dans le contexte utilitariste
    explicitement assumé par la réforme de 2006 de la réglementation relative aux étrangers,  selon laquelle le migrant est plus que jamais assimilé à une ressource parmi d’autres  ?


    Au nom de l’égalité des êtres humains et de l’universalité des droits essentiels dont ils doivent tous bénéficier, l’UCIJ a condamné cette réforme et rejette les notions d’« immigration choisie » et d’« immigration subie ».


    Avec la création d’un ministère de l’« Immigration, de l’Intégration et de l’Identité nationale  », M. Sarkozy avance davantage sur le chemin de la division de l'espèce humaine. En investissant l’Etat du pouvoir de définir l’identité nationale et de veiller à son intégrité, il le détourne de sa mission républicaine qui lui impose de garantir les droits de tous les résidents, quelle que soit leur nationalité. Sauf au cours des périodes les plus détestables de l’histoire de
    France, l’Etat ne s’est jamais senti responsable des seuls Français ; il n’a jamais officiellement laissé entendre que les étrangers pouvaient polluer l’identité nationale. L’Etat ne saurait être assimilé à la nation. Il doit la transcender.


    Fidèle à cette orientation nationaliste, le nouveau premierministre, François Fillon, a affirmé, lors de la passation depouvoir à Matignon le 17 mai 2007, que « la plus grande force de la France, ce sont les Français eux-mêmes», oubliant ainsi les résidents étrangers. L’omission estparticulièrement paradoxale dans une période où le seul étranger recevable est celui qui sert l’économie.


    L’UCIJ constate une fois de plus que la fermeture des frontières aux étrangers qui ont besoin de la France pour des raisons familiales, de sécurité ou de bien-être conduit inexorablement à justifier la violation des droits fondamentaux - droit de vivre en famille, asile, etc. - par la légitimation de vieilles et dangereuses valeurs xénophobes.


    L’UCIJ condamne solennellement cette dérive. Elle invite la société civile à prendre garde aux risques majeurs qu’elle fait courir au principe d’égalité des êtres humains.

    Paris,
    18 mai 2007


     http://www.contreimmigrationjetable.org/article.php3?id_article=804

  • Les mots ont un sens


    Démission d’universitaires

    opposés au

    Ministère de l’Immigration…

     

    PARIS (Reuters) - L'historien Patrick Weil et sept autres universitaires annoncent leur démission des instances de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration (CNHI) pour protester contre l'instauration d'un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale par Nicolas Sarkozy. Dans un communiqué, les chercheurs expliquent que le CNHI, qui doit ouvrir ses portes cette année, "entend changer le regard de nos contemporains sur leur société en rappelant comment, depuis deux siècles, les étrangers, venus par vagues successives, ont contribué à développer, transformer et à enrichir la France."

    "L'instauration d'un ministère de 'l'immigration et de l'identité nationale' remet en cause ces objectifs. Les mots sont pour le politique des symboles et des armes", écrivent-ils.

    "Or il n'est pas dans le rôle d'un Etat démocratique de définir l'identité. Associer 'immigration' et 'identité nationale' dans un ministère n'a jamais eu de précédent dans notre République", ajoutent-ils.

    Selon les chercheurs, cet "acte fondateur de cette présidence" revient à inscrire "l'immigration comme 'problème' pour la France et les Français dans leur être même."

    La CNHI a été voulue comme un nouveau lieu de l'histoire de France, au lendemain des élections présidentielles de 2002, à l'occasion desquelles les Français avaient signifié leur refus de la tentation xénophobe.