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  • URGENT / expulsion du papa des enfants de l'école Gustave Roch

    Vendredi 16 juin, nous avons assisté à l'examen par le juge du Tribunal Administratif de Nantes de la situation de M. Covaci, papa de deux enfants scolarisés depuis janvier 2004 à l'école maternelle Gustave Roch de Nantes.

    Voici le commentaire que nous avait alors inspiré cette situation :

             

    Cet après-midi, malgré la présence dans la salle des enseignantes de ses enfants, de parents d'élèves amis, de membres du Collectif et de plusieurs journalistes de la presse locale, la juge du Tribunal Administratif a rejeté l'appel du papa roumain de Ferdinand et Mattei scolarisés à l'école Gustave Roch de Nantes.

    Arrêté mardi 13 juin et placé en rétention depuis, ce papa rom que beaucoup de nantais connaissent sans doute pour l'avoir entenduégayer de sa musique aux accents tziganes certaines places et scènes de Nantes, est descendu, menotté, d'un panier à salade qu'il a regagné une heure et demi plus tard, escorté comme doit l'être un dangereux musicien père de deux enfants régulièrement scolarisés dans une école de Nantes.

    Ce soir, une fois encore, je ne comprends plus rien.

    Pourquoi, après le déferlement médiatique qu'avait généré il ya une dizaine de jours la 'toute petite annonce ' du Ministre de l'Intérieur  la circulaire transmise le 13 juin aux Préfets susceptible, quant à elle, de permettre la régularisation d'un grand nombre de familles avant la fin de l'été ..., pourquoi donc cette circulaire mystérieuse n'a-t-elle pas encore fait plus de bruit dans les médias, ni dans le cabinet de l'avocate qui officiait aujourd'hui sans jamais y faire allusion dans sa plaidoirie, ni dans le bureau du fonctionnaire de Préfecture  préposé à l'expulsion ???

    Pourquoi, pourquoi ? Il y a quelque chose qui m'échappe !

    Une chose est sûre, ce soir M. Covaci dormira (s'il y parvient) en centre de rétention ... et sa femme comme ses enfants vivront dans l'angoisse de son prochain départ.

     A suivre !!!

    Ce matin, 19 juin,  nous avons appris que M. Covaci devra quitter le centre de rétention de Nantes mercredi 21 juin au matin ..., sans doute pour être expulsé.
    Déjà, autour de l'école Gustave Roch et du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, la mobilisation s'organise.
    Hier, en présence de Jack Lang et des nombreux artistes réunis autour de lui pour dédier la prochaine fête de la musique à tous les enfants actuellement menacés d'expulsion au-delà de la date fatidique du 30 juin 2006, nous avons pu lancer un appel en faveur du musicien rom expulsable le jour de la fête de la musique.

    Par ce message, nous invitons tous les réseaux et tous les citoyens destinataires de cet appel à faire pression sur le Préfet de Loire Atlantique, en exprimant leur indignation quant à cette situation et à exiger le maintien sur le sol français de M. Covaci dont voici un portrait plus détaillé :

    Matei Covaci, né le 20 février 1955 à Sevis en Roumanie, comme tant d'autres de ses congénères , a dû fuir les persécutions qui, dans son pays sont infligées aux roms et est entré en voiture avec un passeur en France en mai 2002. En 2005, il est retourné en Roumanie pour refaire un passeport, ce qui lui aura sans doute porté préjudice lors de l'examen de son appel vendredi 16 juin au Tribunal Administratif de Nantes.
    Ses enfants, Ferdinando Matei (né le 27 juin 1999) et Matei Andrei (né le 19 février 2001) en Roumanie, sont depuis janvier 2004 régulièrement scolarisés à l'école maternelle Gustave Roch de Nantes.
    Le 13 juin dernier, M. Covaci a été interpellé par la Police de l'Air et des Frontière et placé en centre de rétention à Nantes où il séjourne encore aujourd'hui, dans des conditions que je laisse à chacun le soin d'imaginer. Le 16 juin 2006, devant le Tribunal Administratif de Nante, son appel de l'Arrête de Reconduite à la Frontière prononcé à son encontre par le Préfet de Loire-Atlantique a été rejeté.
    Le 21 juin, il risque donc d'être tout simplement expulsé laissant derrière lui sa femme et ses deux enfants.

    Pour faire part de votre soutien à M. Covaci, n'hésitez pas à adresser un courrier électronique au Préfet de Loire-Atlantique, en le priant, vu la criculare du 13 juin qu'il aura forcément reçue de son Ministre de tutelle, de surseoir à cette mesure d'expulsion d'un papa qui, quelque jour plus tard, aurait sans doute pu bénéficier de cette nouvelle mesure.

    Voici deux adresses :     Etrangers@loire-atlantique.pref.gouv.fr ; Communication@loire-atlantique.pref.gouv.fr


    Pour le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires de Nantes
    Frédéric CHERKI
    Parent d'élèves scolarisées à l'école Louise Michel de Nantes
    Membre du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires (RESF 44)
    http://enfantsetrangers.hautetfort.com
    Contact : 06 72 47 04 33
  • Pétition "Nous les prenons sous notre protection"

    Un petit mot pour vous dire que l'appel "Nous les prenons sous notre protection" lancé par le Réseau Education Sans Frontières a dépassé aujourd'hui le cap des 60000 signatures.

     Continuez, partout où vous le pouvez à le faire signer.

    La fête de la musique, les fêtes d'école à venir, à Nantes ou partout ailleurs, peuvent être de bonnes occasions de se rapprocher encore de l'objectif des 100000  signatures avant le 30 juin prochain. 

  • Les élus communistes s'engagent dans le parrainage

    A l’attention du collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires

     

     

     

             Madame, Monsieur,

    Chers ami(e)s,

     

             Le « sursis » accordé par la circulaire du Ministre de l’intérieur du 31 octobre 2005 protégeant plus ou moins les jeunes et leurs familles jusqu’à la fin de l’année scolaire, prend fin le 30 juin 2006. Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, avec le soutien du Collectif Unis Contre une Immigration Jetable appelle à une mobilisation le 1er juillet autour d’une vaste action de parrainages républicains.

             Les communistes de Loire Atlantique et leurs élu(e)s seront fiers de devenir « parrain » ou « marraine » de jeunes sans papiers, scolarisés dans notre département, lors des cérémonies de parrainage, prévues ce 1er juillet. Nous mettons en place un dispositif pour collecter ces engagements d’élu(es et de militants et vous les faire parvenir dans les plus brefs délais.

             Davantage qu’un symbole, nous considérons ce titre de « parrain » comme un engagement, un acte fort de résistance à la politique du gouvernement, soutenue par la droite départementale, qui bâtit, jour après jour, depuis juin 2002, une République de l’exclusion.

    Qu’y a t il de plus abject que de se servir des écoliers, des collégiens et des lycéens pour provoquer l’expulsion de leurs parents ainsi que la leur. C’est une atteinte grave aux principes mêmes de la protection de l’Enfance. Cette protection ne peut être assujettie à la nationalité française. N’en déplaise à M. Sarkozy.

             Par circulaire, le Ministre de l’intérieur a fixé aux Préfets l’objectif de 25 000 expulsions pour cette année. Et tant mieux si ce chiffre est dépassé. Cerise sur le gâteau, un soin particulier est apporté aux conditions de retour au pays, présenté comme un bienfait et non une de mise en danger physique, morale et sociale, réforme du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) à l’appui.

             De plus, le CESEDA nie le droit aux sans papiers scolarisés de poursuivre leurs études en France. Ces jeunes ne répondent pas aux critères de l’ « immigration choisie ». Le CESEDA institutionnalise donc, par voie légale, leur reconduite à la frontière, manu militari.

             Et les méthodes employées font frémir : dénoncé, arrêté, embarqué, menotté, mis à croupir dans un centre de rétention bondé, mis de force dans un avion ou un bateau. Et tout cela se passe dans un pays encore meurtri de persécutions insupportables et nous rappellent les heures les plus sombres de notre histoire.

             Si par la protection que nous offrons par le biais du parrainage, nous sommes considérés comme des hors la loi ; ce n’est pas la première fois dans ce pays que la désobéissance civile devient un devoir républicain.

             Ainsi parrainés, les jeunes concernés auront à leur disposition un réseau d’urgence pour bloquer les tentatives de reconduites à la frontière. L’isolement dont ils souffrent est enfin brisé ! »

             Nous sommes fiers de tous les placer sous notre protection citoyenne.

             Recevez, Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s, nos salutations.

                                                                      Pour la fédération,

                                                                      Marie Annick BENATRE

  • Le Collectif Enfants Etrangers autour des artistes, musiciens et sportifs le 18 juin

    Le dimanche 18 juin, à l’appel de Richard Moyon du Réseau Education Sans Frontières, Cécile Bir et moi-même, arborant fièrement les tee-shirts à la chaise vide qui ont fait sensation, avons représenté à Paris le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires de Nantes lors de l’après-midi organisé, aux abords de la Place des Vosges, par Jack Lang entouré des premiers signataires de l’appel suivant :

     

    « Nous, artistes, intellectuels, femmes et hommes de culture, sportifs,

    nous prenons sous notre protection

    les enfants et les jeunes scolarisés menacés d’expulsion »

     

    « Lorsque j’ai créé la Fête de la Musique, en 1982, j’ai voulu qu’elle soit la fête de tous, et de toutes les musiques. A la fin du mois de juin de cette année, malheureusement, beaucoup de cœurs ne seront pas à la fête : des milliers d’enfants et de jeunes, régulièrement scolarisés en France sont menacés d’expulsion. C’est à eux que je souhaite dédier cette Fête de la Musique 2006. »  Jack LANG

     

    Parmi les artistes, sportifs et autres personnalités présents dans la salle, plusieurs ont été approchés par Cécile ou moi et des contacts sérieux ont été pris pour le parrainage du 1er juillet en Mairie de Nantes, notamment avec Charles Berling, Mathieu Kassovitz, Stéphane Diagana, Jocelyne Bérouard du groupe Kassav et Joey Starr.

     

    Au cours de l’après-midi, nous avons pu lancer un appel à soutenir M. Covaci, musicien rom actuellement emprisonné au centre de rétention de Nantes avant une expulsion qui doit intervenir le jour même de la fête de la Musique.

    Un appel à soutien est lancé. Faites part de votre désaccord au Préfet de Loire Atlantique.

  • Le tract pour la mobilisation du 1er juillet est prêt

    Le tract d’appel à la mobilisation régionale du 1er juillet à Nantes est prêt.

    Vous pouvez le télécharger dans la boîte à outils du blog, le dupliquer et le diffuser abondamment à la sortie de toutes les écoles, à l’occasion de la fête de la musique dans les différentes communes qui l’organisent, au cours des fêtes d’école…

    Et surtout, continuez parallèlement à faire signer la pétition du RESF « Nous les prenons sous notre protection » qui, à ce jour, a recueilli plus de 55000 signatures.

  • Un autre dossier dans L'Humanité Dimanche du 18 juin

    Sur les conseils de Bruno Suner, lisez aussi :

    Achetez l'Huma Dimanche au kiosque : un très bon dossier sur la "traque honteuse" aux enfants avec un texte bien senti d'Etienne Balibar, un petit article pour démonter le mythe de l'appel d'air. 

      

  • Le Monde du 18 juin fait sa une sur notre mobilisation

     medium_Le_Monde_-_Une_-_17062006.png


     

     

     

     

     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0...

    LE MONDE | 17.06.06 | 13h55 • Mis à jour le 17.06.06 | 14h16

    C’est l’"instinct", disent-ils, qui les pousse à agir. Leur "conscience". Ils sont des centaines, à travers la France, à rester mobilisés. Nicolas Sarkozy a promis la régularisation "au cas par cas" de familles d’enfants scolarisés, menacées d’expulsion. Pourtant, la mobilisation continue de s’étendre.


    AFP/BERTRAND GUAY
    Manifestation de soutien à la famille Kagny, dont les deux filles sont menacées d’expulsion à l’issue de l’année scolaire, le 16 juin 2006 à Paris.

    Les habitants de Chavagnes-en-Paillers, petite commune vendéenne de 3 000 âmes, s’étaient donné rendez-vous samedi 10 juin sur la place principale. "Leur" famille, à eux, vient du Kosovo. Dès qu’ils ont appris sa convocation à la préfecture, "cela a été instinctif", raconte Ghislaine Clouet, 58 ans. C’est elle, mère de famille retraitée, épaulée par l’institutrice de la commune et par une voisine, qui a monté une association "dans l’urgence". " Depuis deux ans et demi, nous les côtoyons comme des amis, s’emporte-t-elle. Le monsieur a une promesse d’embauche d’un entrepreneur de la commune. Sa femme, couturière, aide bénévolement une association locale. Les enfants ont de nombreux copains chavagnais, vont au club de foot... Ils font vraiment partie du village."

    Nés de la réaction de simples citoyens, les collectifs finissent souvent par converger vers le Réseau éducation sans frontières (RESF). Cette plate-forme d’information et de conseil, créée en 2004, regroupe aujourd’hui 70 organisations. Le réseau offre la possibilité de consulter des juristes, met à disposition un guide pratique et juridique (Jeunes scolarisés sans papiers : régularisation, mode d’emploi), relaie sur son site Internet appels à manifester et pétitions, se charge en cas d’urgence d’interpeller les préfectures et au besoin le cabinet du ministre de l’intérieur. Une aide précieuse pour tous ceux - et c’est souvent le cas - qui ne sont pas des militants aguerris.

    "DÉSOBÉISSANCE CIVILE"

    Le réseau vient de demander à tous les sénateurs et députés de parrainer la famille d’un enfant sans papiers. Le 1er juillet, dernier samedi avant les vacances scolaires, il organisera une "cérémonie d’ouverture de la chasse aux enfants" où il réitérera son appel à la "désobéissance civile" pour protéger les élèves susceptibles d’être expulsés cet été.

    A l’origine du réseau, Richard Moyon, un enseignant de Châtenay-Malabry, dans les Hauts-de-Seine. Un jour, il y a dix ans, un élève l’aborde en tremblant à la fin d’un cours, lui montre l’"invitation à quitter le territoire" qu’il vient de recevoir. Elèves et professeurs se mobilisent, font le siège de la préfecture. Issa, mauritanien en 1996, est aujourd’hui français, père de deux petites Françaises et commercial dans une PME. Entre-temps, Richard Moyon a soulevé des montagnes pour empêcher l’expulsion de dizaines d’élèves.

    A Créteil aussi, des enseignants sont mobilisés. Une assemblée générale est organisée en juin 2004. Une centaine de personnes se réunissent à la Bourse du travail, à Paris - enseignants, syndicats de profs, organisations de parents d’élèves, milieux préoccupés par l’immigration. La machine est lancée, des dizaines de comités locaux s’y raccrochent... Pas de structure, pas de local, pas de permanent, pas de président : le mouvement vient d’en bas, s’étoffe tous les jours de mères et de pères de famille, souvent apolitiques, dont les enfants ont, à l’école, un copain menacé. "C’est l’anarchie miraculeuse", résume Richard Moyon.

    Le pilier du réseau ne cherche pas la notoriété. Mettre en avant un ancien de Lutte ouvrière, puis de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) pour symboliser le réseau ? Cela risquerait de mettre en péril le fragile équilibre qui "tient" le réseau. Car le mouvement, porté au départ par des enseignants de gauche ou d’extrême gauche, relève aujourd’hui du plus bel éclectisme.

    A Chavagnes-en-Paillers, en plein coeur des terres villiéristes, "des laïcards, des religieux, des gens très à droite, des gens très à gauche, sont mobilisés", témoigne Ghislaine Clouet, qui dit pour sa part ne plus savoir où se situer sur l’échiquier politique. "Quand on voit des gens dans le besoin, prêts à vivre du fruit de leur travail, sans aide de l’Etat, on ne peut que se sentir humainement obligé de les aider", explique-t-elle en rappelant que sa commune a déjà caché des enfants juifs pendant la seconde guerre mondiale.

    Cécile Bir, mère de famille et présidente de l’association nantaise Enfants étrangers-Citoyens solidaires, confirme : "On voit se mobiliser des parents d’élèves d’origines culturelle et sociale très diverses, et de tous bords." Aux yeux de tous, le sans-papiers cesse brutalement de relever du mythe inquiétant du "clandestin", rituellement invoqué par les politiques, pour prendre le visage de ces gamins qui partagent les mêmes préoccupations, les mêmes joies que leurs enfants. "Sur l’immigration on peut tenir des propos généraux, mais quand cela concerne un enfant, cela change tout", dit Cécile Bir.

    Mère de trois enfants, Valérie Tranchand n’avait jusqu’alors jamais milité. Par deux fois, elle a pris sous son aile un "enfant caché" de l’école Victor-Hugo. Désobéissance civile ? "On doit respecter la loi, mais pas n’importe quelle loi. On peut être amené à désobéir à des lois injustes", a-t-elle expliqué à ses enfants. "En agissant ainsi, dit Valérie Tranchand, j’ai eu le sentiment de réagir comme lorsque j’aide une personne tombée dans la rue. Je n’ai pas tout d’un coup eu le sentiment d’être une révolutionnaire, mais simplement de suivre ma conscience."

    Laetitia Van Eeckhout

    Article paru dans l’édition du 18.06.06

  • Soutien à une famille péruvienne de la Chapelle sur Erdre

    Une réunion  est prévue jeudi 22 juin à 20 h, salle de la Roussière, place Savelli à La Chapelle sur Erdre afin de créer un comité de soutien  pour une famille péruvienne ( un couple et son bébé).

     

    Solidairement

     

    Françoise Branchereau

    MRAP
  • Le PCF de St-Nazaire s'engage dans le parrainage

    La section du PCF de Saint Nazaire, les élus communistes du conseil municipal de Saint Nazaire et de la CARENE  répondent positivement  à l'appel pour parrainer des enfants scolarisés menacés d'expulsion dans les écoles de Saint Nazaire, ou des communes de l'agglomération.

    Des militants, des élus du PCF s'engagent à parrainer solennellement tout scolaire, ou tout sans papier menacé d'expulsion et participeront à l'initiative de collecte des engagements le samedi 24 Juin devant la Mairie de Saint Nazaire.

    Nous nous engageons pour la réussite de l'initiative du collectif nazairien Uni(e)s contre une immigration jetable; rendez vous le samedi 24 Juin ( de 10h à 12h et de 15h à 18h) devant la mairie de Saint Nazaire.

     

     

    Christian Saulnier. Adjoint au Maire de Saint Nazaire, Président du groupe communiste.

    Yvon Renévot : secrétaire de section du PCF de Saint Nazaire

    Michel Dejeu: attaché des élus communistes et républicains de la CARENE

    ( engagés à parrainer enfants et familles sans papier )

  • La mobilisation régionale s'organise ...

    Au niveau régional, la mobilisation est  désormais bien organisée.

    J'ai pu ce matin même m'entretenir avec nos amis du Mans et de St Nazaire.

    Ces derniers, le 24 juin, organisent eux aussi des parrainages républicains. Les personnes mobilisées à St Nazaire devraient nous rejoindre à Nantes  le 1er juillet.

     
    Du côté du Mans, voici les dernières nouvelles reçues par mail ce matin :

     

    RESF Sarthe, créé en novembre dernier et en somnolence jusqu'à une date récente, vient de décoller après l'intervention de police dans une école maternelle pour venir chercher deux enfants et les "expédier" avec leur mère en Norvège dans les circonstances que la presse nationale a relatée.

    La réaction citoyenne a été quasi-immédiate et nous espérons pouvoir organiser des parrainages républicains d'ici la fin du mois.

    Pour ne pas encombrer le réseau avec un message d'une longueur démesurée, je vous invite à consulter notre blog nouvellement créé: http://resfsarthe.over-blog.com et je demande au webmaster de bien vouloir l'ajouter à la liste des contacts.

    Y Coupey

     

  • Le Collectif demande une entrevue avec le Préfet

    Ci-dessous, le courrier adressé hier par Charles Soussan du Collectif à M.le Préfet de Loire-Atlantique et de Région :

     

     

     

    Monsieur le Préfet,


    Depuis bientôt trois ans le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires soutient des enfants scolarisés dans l’agglomération Nantaise; dont les parents, déboutés du droit d’asile, sont aujourd’hui menacés d’expulsion.

    Face à cette situation que nous jugeons injuste, et intolérable, la mobilisation des parents d'élèves s'amplifie jour après jour.

    L'aide et le soutien apportés aux enfants sans papiers dépasse largement les" cercles militants" traditionnels; cette solidarité citoyenne traduit une même volonté; celle de maintenir ces enfants dans nos établissements scolaires.

    C'est ainsi qu'aujourd'hui l'ensemble des citoyens concernés mènent une campagne auprès des plus hautes autorités de l'Etat pour demander qu'il n'y ait "pas de chaises vides dans nos écoles à la rentrée 2006".

    Alors que la date fatidique du 30 juin approche, et que le sursis accordé aux familles avec enfants scolarisés expire prochainement, nous sollicitons un rendez vous;afin de vous témoigner une nouvelle fois de la très grande détresse des familles que nous accompagnons.

    Nous souhaiterions également revenir sur le contenu de la dernière circulaire du 13 juin 2006, et de ses modalités d'application.

     

    Dans l'attente d'une prochaine entrevue, veuillez croire Monsieur le Préfet à l'expression de nos sincères salutations.


     


                                                                                          

     

  • Le papa de l'école Gustave Roch remis en rétention avant expulsion

    Cet après-midi, malgré la présence dans la salle des enseignantes de ses enfants, de parents d'élèves amis, de membres du Collectif et de plusieurs journalistes de la presse locale, la juge du Tribunal Administratif a rejeté l'appel du papa roumain de Ferdinand et Mattei scolarisés à l'école Gustave Roch de Nantes.

    Arrêté mardi 13 juin et placé en rétention depuis, ce papa rom que beaucoup de nantais connaissent sans doute pour l'avoir entenduégayer de sa musique aux accents tziganes certaines places et scènes de Nantes, est descendu, menotté, d'un panier à salade qu'il a regagné une heure et demi plus tard, escorté comme doit l'être un dangereux musicien père de deux enfants régulièrement scolarisés dans une école de Nantes.

    Ce soir, une fois encore, je ne comprends plus rien.

    Pourquoi, après le déferlement médiatique qu'avait généré il ya une dizaine de jours la 'toute petite annonce aux effets ridicules' du petit ministre qui voulait être président, la circulaire transmise le 13 juin aux Préfets susceptible, quant à elle, de permettre la régularisation d'un grand nombre de familles avant la fin de l'été ..., pourquoi donc cette circulaire mystérieuse n'a-t-elle pas encore fait plus de bruit dans les médias, ni dans le cabinet de l'avocate qui officiait aujourd'hui sans jamais y faire allusion dans sa plaidoirie, ni dans le bureau du fonctionnaire de Préfecture zélé préposé à l'expulsion ???

    Pourquoi, pourquoi ? Il y a quelque chose qui m'échappe !

    Une chose est sûre, ce soir M. Covaci dormira (s'il y parvient) en centre de rétention ... et sa femme comme ses enfants vivront dans l'angoisse de son prochain départ.

     A suivre !!! 

  • Le Collectif Enfants Etrangers dans la presse nationale

    Le dernier numéro de l’hebdomadaire « La Vie » dont nous avions rencontré la semaine dernière les journalistes, consacre sa une et un dossier très complet de 8 pages à la situation des enfants menacés d’expulsion après le 30 juin 2006.

    Deux pages sont consacrées à la situation nantaise en particulier autour du dispositif d’accueil de familles déboutées du droit d’asile orchestré par l’association œcuménique « L’accueil d’abord ».

             Sinon, le Monde daté du 15 juin propose un long portrait signé Laetitia Van Eecckout d'une famille de l’école Stalingrad autour de laquelle est né notre Collectif il y a déjà deux ans et demi. Le voici :

     

    Le Monde : (Eclairage) La famille Avakian veut espérer mais craint la désillusion

    mercredi 14 juin 2006.
     

    http://www.lemonde.fr/web/article/0...

    LE MONDE | 14.06.06 | 11h26

    NANTES ENVOYÉE SPÉCIALE

    Karina Avakian est lasse. Lasse de vivre dans l’angoisse, de passer d’espoirs en désillusions, de savoir l’avenir de sa famille hypothéqué, suspendu à une décision administrative. Il y a deux mois, Karina, Edouard et leurs deux fils, Joseph et Sarkis, ont emménagé dans un appartement mis à leur disposition par l’association nantaise L’accueil d’abord. Mais ce rêve, après quatre ans passés à vivre entre la rue et des chambres d’hôtel, a été anéanti, le 29 mai, par un courrier de la préfecture de Loire-Atlantique proposant un aide au retour. Une aide qui ne représente rien d’autre, pour Karina Avakian, que la confirmation de l’intention de l’Etat français de les renvoyer, elle et les siens, vers leur pays d’origine, l’Azerbaïdjan.

    Karina et Edouard Avakian sont "protégés" jusqu’à la fin du mois de juin par la scolarité de leurs enfants. L’annonce par Nicolas Sarkozy de la régularisation de 720 familles de sans-papiers, le 6 juin, a laissé la jeune femme sans voix. Ni Joseph ni Sarkis ne sont nés en France. Mais ils y sont arrivés avant l’âge de 13 ans. Correspondront-ils, au yeux du préfet de Loire-Atlantique, aux critères définis par le ministère de l’intérieur ? Incertitude encore.

    "POURQUOI PAS NOUS ?"

    Cela fait dix-huit ans que dure l’errance du couple. En 1988, Karina et Edouard Avakian, azéris d’origine arménienne, sont contraints de quitter leur pays natal après le déclenchement du conflit avec l’Arménie. En 1993, ils doivent fuir l’Arménie pour l’Ukraine, Edouard Avakian refusant d’être enrôlé dans l’armée pour combattre l’Azerbaïdjan. Six ans plus tard, persécutions et rackets les amènent à nouveau à s’exiler, en France cette fois. Le 2 avril 2002, ils arrivent à Nantes, avec leurs garçons, alors âgés de 9 et 6 ans.

    Déboutés du droit d’asile, Karina et Edouard Avakian, 36 ans tous deux, ont tenté tous les recours possibles. En vain : le 19 avril 2004, le tribunal administratif de Nantes a confirmé le rejet par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) de leur demande de réexamen de dossier. Pétition, courriers adressés au préfet par les parents d’élèves de l’école de leurs fils : le préfet est resté inflexible.

    "Pourquoi pas nous ?, interroge Karina Avakian. Nous n’avons rien fait de mal. C’est juste pour que nos enfants aient un avenir que nous sommes venus." Dès leur arrivée, elle a tout fait, malgré des conditions de vie précaires, pour que Joseph et Sarkis s’intègrent et aient une vie normale. Elle les a inscrits à la bibliothèque, au centre de loisirs, à des cours de sport, et prend plaisir - d’autant qu’elle est institutrice de formation - à accompagner les sorties de classe. "Dès qu’il y a un projet de sortie, mes copains me demandent si ma mère nous accompagne", raconte fièrement Sarkis, 10 ans.

    Joseph a rattrapé son retard scolaire : intégré à son arrivée dans une classe de cours préparatoire, il est entré en septembre 2004, comme tous les enfants de son âge, en classe de sixième. Parlant aujourd’hui aussi bien le français que ses camarades, il rêve "d’un avenir simple", qu’il n’imagine pas ailleurs qu’en France. "D’un matelas tout sale, on est passé à une vraie chambre, on a fait pas mal de chemin. Il ne nous manque plus que des papiers et l’on sera une famille comme les autres", dit-il. Il ne se sent "pas différent" de ses copains.

    La famille vit des 400 euros mensuels d’aide à la subsistance versés par le conseil général de Loire-Atlantique aux déboutés du droit d’asile, et de ce que réussit à gagner le père, régulièrement sollicité par des particuliers pour ses talents d’ébéniste.

    Ce sujet, Karina Avakian, rongée par la honte de vivre au crochet des autres, ose à peine l’évoquer. Son mari serait pourtant certain d’obtenir un véritable emploi s’il était régularisé. L’Atelier Madec, une entreprise nantaise de menuiserie, lui a déjà fait une proposition ferme d’embauche.

    Laetitia Van Eeckhout

     

  • Urgence pour un papa de l'école Gustave ROCH à NANTES

    Appel d'urgence à soutien : changement de jour et d'heure

    Des parent d'élèves et enseignants de l'école Gustave Roch à Nnates viennent de m'alerter sur la situation d'un papa de 2 enfants scolarisés dans leur école.

    Le papa d'origine roumaine, M. Kovaci,  en France avec sa famille depuis 3 ans et demi, a été arrêté mardi dernier par la PAF et placé en rétention depuis.

    Il passe demain après midi, 16  juin, au Tribunal Administratif à 16 h 00.

    Merci à toutes celles et tous ceux qui pourront le soutenir par leur présence.

  • Le Collectif à la Fête des Langues le 17 juin

    Bonjour, l'association "Nantes est une fête" (Neuf) a le plaisir de vous inviter à :

    - La 5ème Fête de langues de Nantes à laquelle le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires participera le samedi 17 juin

    Bien cordialement à vous,

    "Nantes est une fête."

     

    Fête des langues, Samedi 17 juin : Horaires.


    La 5ème  Fête des langues comprendra trois étapes :

    1/ Bouffay l’après-midi,

    2/ Parade de rue en début de soirée,

    3 / « Parlement des langues »).

    Une quarantaine de langues attendues, usitées à Nantes et dans la région (régionales, étrangères et issues de l’immigration, non territoriales, langue des signes.)

    SAMEDI 17 JUIN 2006 - Horaires
    Entrée libre et gratuite à chaque étape.

    1 - PLACE DU BOUFFAY (à Nantes, marché couvert)

    -> 13 heures : Début de l’installation des stands des langues

    -> 14 heures : Ouverture de la Fête des langues au public

     -> 18 heures : Début du démontage

    2 - PARADE

    -> 19 heures : Départ (depuis la place du Bouffay) de la 2ème « Parade de Nantes des Langues et des cultures » (défilé multicolore, interculturel, interquartiers et intergénérationnel, avec ou sans costumes et bannières…, avec ou sans musique et danses...) L’an dernier, la première Parade, derrière le drapeau tchétchène et les danseurs de toutes nations, en fin d’après-midi, entre Bouffay et Graslin, avait été un grand moment, beau et émouvant, et unique dans l’histoire locale.

    -> 20 heures : Arrivée de la Parade, Quartier place Graslin/Cosmopolis

    3 - SCENE OUVERTE :

    « Le Grand parlement des langues »

    (poèmes, chansons, musiques, signes, danses, salutations, vœux multilingues, repas multiculturel partagé et gratuit, bar payant, discussions)
    -> A partir de 20 heures : Espace « Cosmopolis », rue Lekain (entre le théâtre Graslin et la rue du Calvaire, derrière la rue Scribe)
  • Soirée de soutien à une famille de l'école Léon Say

    A Leon-Say Maternelle, la mobilisation se poursuit, le 23 juin soirée musicale avec 3DJ bien connus des soirées nantaises ( L. RAMBO, Le Gnou et J.NO)au "BOBARD" rue léon Blum dès 20h et le 29 Juin autre soirée au "Versailles".La surtaxe des consommations aidera cette maman guinéenne et ses fillettes de 2 et 4 à se maintenir dans leur logement. venez nombreux!

    Ecrit par : chapic sylvie | 15 juin 2006

  • Appel pour parrainages républicains

    La dernière circulaire du Ministre de l'Intérieur, si elle peut apparemment nourrir les espoirs de nombreuses familles que nous suivons, ne doit pas nous faire perdre de vue l'objectif prioritaire de notre mobilisation : la régularisation sans condition de toutes les familles menacées d'expulsion à la date du 30 juin.
    Le courrier de Jean-Michel Bavard du Collectif Migrants Oise, que j'ai mis en ligne sur le blog ce soir, me semble une fois encore faire un point exhaustif et lucide de la situation au jour de cette nouvelle annonce de M. Sarkozy.



    "Le petit Ministre qui rêvait de devenir Président" est actuellement en net recul (voire à nouveau en difficulté) sous la pression croissante des collectifs, et notamment des collectifs de parents d'élèves et d'enseignants regroupés au sein du Réseau Education Sans Frontières.

     

    Plus que jamais, il nous faut être nombreux et réussir à Nantes la mobilisation du 1er juillet autour des parrainages républicains en mairie, à Nantes comme dans toutes les autres communes qui, à la demande des familles et de leurs comités de soutien, accepteront d'organiser ces cérémonies de parrainage.



    L'opération "parrainages républicains" :


    A ce jour les mairies de Nantes et de Saint-Sébastien sur Loire ont confirmé leur volonté d'organiser le 1er juillet au matin une cérémonie de parrainages républicains. D'autres contacts sont en voie de finalisation avec d'autres mairies du département.

    Ainsi, dans le cadre du dispositif élaboré par le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, chaque enfant menacé, scolarisé ou non, dont les parents le souhaitent, et chaque jeune, se verront parrainer officiellement par deux parrains : un citoyen (parent d’élève, enseignant ou autre) et un élu, un militant syndical, un représentant du monde associatif, ou bien un citoyen du quartier, voire de la commune, de résidence de l’enfant. De manière moins solennelle, 5 à 6 personnes ayant manifesté le désir de parrainer un enfant ou un jeune pourront entrer en contact avec celui-ci, sa famille et les deux parrains officiels, de manière à organiser et mettre en œuvre, autour d’eux, un réseau de vigilance et de solidarité indispensable dans l’esprit de la charte de parrainage consultable en cliquant ici.

    Aussi, nous invitons chaque école mobilisée autour d'enfants à retourner à Jean-Luc Landas, du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, la fiche de parrainage téléchargeable dans la boîte à outils du blog assortie d'une copie de la lettre de demande de parrainage adressée par les parents des enfants parrainés au Maire de la commune concernée.



    Nous appelons tous les élus, les militants et le simples citoyens à faire connaître au plus vite leur volonté de parrainer un enfant ou un jeune, en adressant un message à l'une des adresses suivantes (jeanluc.landas@wanadoo.fr ou  Adresse : Jean-Luc Landas ; avenue Mich - 44000 Nantes    ou    collectifenfantsetrangers@yahoo.fr     ou    cherkif@free.fr).

     

     

  • Réaction aux dernières annonces sarkozyennes

    Une fois de plus, la réaction du Collectif Solidarité Migrants Oise au sujet des dernières dispositions Sarkozyennes nous enlève les mots de la bouche … Jugez plutôt !!!


    1- La circulaire du ministre Sarkozy (commentaires) + pièce jointe

    2- Un nouveau recul

    3- Des soutiens de plus en plus nombreux

    4- Une saisine citoyenne du Conseil Constitutionnel

    5- Et toujours nos pétitions en ligne:



    Chers Amis, Chers Camarades,



    1- La circulaire du ministre Sarkozy concernant les enfants scolarisés vient de nous parvenir:

    Restons prudents et archi prudents, c'est certain .... Et il faudra continuer à soutenir et se battre pour toutes les familles (et les autres) qui ne rentreront pas dans les cases.
    C'est quand même grâce à notre bagarre incessante depuis des mois et des mois que cette circulaire sort aujourd'hui.... C'est sûr,  l'annonce de la régularisation de tous et sans conditions aurait était bien mieux ... ! Mais il y avait peu de chances !!!!
    A nous de prendre ça, de continuer à pousser.... et d'aller plus loin.
    Et sil y a moins de familles sans papiers, on aura plus d'énergie et de temps pour les autres .... Cette circulaire ne doit surtout pas nous démobiliser, bien au contraire !
    Ajoutons qu'une circulaire est, dans la hiérarchie des textes, le moins contraignant, elle est simplement un éclairage apporté par le ministre en direction des préfets pour les aider à interpréter la loi. Ceci dit, chaque préfet conserve tout son pouvoir d'appréciation et peut donc appliquer cette circulaire avec une certaine bienveillance (dans les faits être contraint de le faire) ou l'ignorer totalement.

    L'instauration d'un rapport de force local est donc essentielle d'où l'obligation qui nous est faite de réussir massivement les manifestations de ce vendredi 16 juin et du samedi 1er juillet.

    Dans les faits, voici la longue liste des critères de "régularisation" :
    - résidence habituelle en France depuis au moins 2 ans à la date de
    publication de la circulaire ;
    - scolarisation d'un enfant, y compris en maternelle, depuis au moins
    sept 2005 ;
    - naissance en France d'un enfant ou résidence habituelle en France de
    celui-ci depuis qu'il a atteint au plus l'âge de 13 ans ;
    - "absence de lien de cet enfant avec le pays dont il a la nationalité" ;
    - "contribution effective" de son ou ses parents à son éducation depuis
    sa naissance ;
    - "réelle volonté d'intégration" des familles caractérisés "notamment" par :
    - la scolarisation des enfants,
    - leur maîtrise du français,
    - le suivi éducatif des enfants,
    - le sérieux des études ,
    - l'absence de trouble à l'ordre public
    - la demande de régularisation doit être déposée dans un délai de 2 mois
    à compter la publication de la circulaire ;
    - sont exclues les familles sous le coup d'une mesure de réadmission dans
    un autre pays européen en vertu des accords dit de "Dublin II"
    Le préfet a un mois pour statuer après réception de la demande. En cas
    de décision positive : délivrance d'une carte "vie privée et familiale".


    Pour ceux qui n'entrent pas dans ce cadre, la circulaire met fin à la suspension de l'éloignement des familles dont un enfant est scolarisé.

    On comprend bien, par exemple, que le critère "sérieux des études" peut permettre d'exclure beaucoup de monde.
    Et l'expulsion des familles dont l'enfant est encore trop jeune pour aller à l'école, celle des familles en France depuis moins de 2 ans, etc ... demeurent à l'ordre du jour.


    2- Preuve d'ailleurs que notre combat est tout... sauf achevé...
    hier soir au Sénat, une disposition particulièrement restrictive a été votée concernant les jeunes entrés avant l'âge de treize ans. Jusqu'à présent ceux-ci obtenaient de plein droit une carte de séjour temporaire à leur majorité s'ils justifiaient d'une résidence habituelle en France depuis l'âge de treize ans. Une condition vient d'être ajoutée par le Sénat : il faudrait que ce jeune "justifie par tout moyen avoir résidé habituellement en France avec au moins un de ses parents légitimes, naturels ou adoptifs depuis qu'il a atteint au plus l'âge de treize ans".
     

    Si cette formulation est maintenue par la commission mixte paritaire (qui devrait se réunir la semaine prochaine), les jeunes entrés avant l'âge de treize ans dont les parents ne résident pas en France, ne pourront plus bénéficier de plein droit d'une carte de séjour temporaire !

    N'est-ce pas là une preuve de duplicité ?

     

    3- Heureusement des soutiens de plus en plus nombreux:



    Communiqué commun





    La CFDT, la CGT et l'UNSA appuient la pétition du Réseau Education sans Frontières (RESF) sur le soutien aux élèves sans-papiers


    La mobilisation contre les expulsions des jeunes étrangers scolarisés a conduit le ministère de l'Intérieur à envisager la régularisation pour une toute petite partie des familles concernées. Pour les autres, l'échéance de suspension des expulsions du 1er juillet est proche. Les menaces d'expulsion pèsent encore sur de nombreuses familles.
    Pour nos organisations, ces situations dramatiques et inhumaines sont le fruit dune législation sur l'immigration qui a renvoyé nombre d'étrangers dans la clandestinité. L'actuel projet de loi sur « l'immigration choisie » débattu au Parlement, que nos organisations ont déjà qualifié d'inutile et dangereux, ne fera que renforcer cette logique d'atteinte aux droits fondamentaux.

    Nos organisations réaffirment leur soutien aux élèves sans papiers qui pourraient être expulsés dès la fin de l'année scolaire. La CFDT, la CGT et l'UNSA appellent toutes leurs structures syndicales à signer massivement la pétition du Réseau Education Sans Frontières (RESF) qui vise à apporter aux élèves menacés d'expulsion soutien, parrainage et protection.

     

    4- Un autre moyen de lutte: la saisine citoyenne du Conseil Constitutionnel:

    En novembre,  vous aviez signé  nombreux la saisine contre l'état d'urgence ...

    Une nouvelle saisine :
    Pourquoi, nous, citoyens, saisissons le Conseil Constitutionnel ?
    Nous savons que le Conseil Constitutionnel ne peut être directement saisi, en l'état actuel du droit, par les citoyens.
    Cependant, nous avons décidé d'agir et de prendre l'initiative dune saisine citoyenne de cette institution.
    Nous l'avons déjà fait pour protester contre l'état d'urgence en novembre 2004.
    Cette fois, nous souhaitons signifier aux élus et au Conseil Constitutionnel qu'une partie de la société est fermement opposée à la loi contre l'immigration et plus généralement au projet de société qu'elle augure et aux politiques menées actuellement (saisine en ligne sur le site www.placeauxdroits.net).

    En effet, cette réforme se révèle particulièrement attentatoire et discriminante au regard des droits de la personne.

    De manière plus générale, cette action citoyenne est l'occasion de demander une réforme des institutions et plus particulièrement celle du Conseil Constitutionnel. Son mode de fonctionnement, la désignation de ses membres, son mode de saisine... montrent l'existence de lacunes.

    La construction d'un Etat de droit sous-tend la mise en place dune véritable juridiction constitutionnelle avec l'instauration d'un droit de saisine directe par les citoyens, collectivement ou individuellement, notamment en cas d'atteintes à leurs droits fondamentaux, à l'instar des cours constitutionnelles existant dans la plupart des Etats européens.

    En l'absence de réponse à notre première saisine, nous avons décidé de former un recours devant la Cour européenne des droits de l'Homme, qui siège Strasbourg.

    Et n'oubliez pas de signer la pétition contre l'immigration jetable :

    www.contreimmigrationjetable.org <http://www.contreimmigrationjetable.org/index.php>


    Merci de faire suivre ce message à vos ami(e)s..


    5- Et toujours nos pétitions en ligne:

    Dans l'Oise:
    http://solidarite60.accru.net

    Et nationalement: "Nous les prenons sous notre protection"
    http://www.educationsansfrontieres.org

    Ce jour, nous avons envoyé au RESF 572 signatures "Nous les prenons sous notre protection" . Merci et bravo à tous!

    Plus que jamais on ne lâche rien! Cordialement.


    C/o Jean-Michel BAVARD
    11, rue Mathéas
    60000 Beauvais
    Tel.: 03 44 45 25 88/ 06 71 93 15 19
    Mel: jmbavard@club-internet.fr

  • Bonne nouvelle à l'école Stalingrad - Nantes

    Nous avons appris aujourd'hui la régularisation de la famille d'Ibrahim de l'école Stalingrad, papa placé récemment en garde à vue après un banal contrôle routier.

     Nous nous réjouissons pour Ibrahim, sa femme et ses enfants ainsi que pour tous les parents de l'école Stalingrad qui n'ont pas ménagé leur peine autour d'eux.

    Continuons néanmoins de ne pas comprendre pourquoi la situation de tant d'autres familles tout aussi méritantes n'évolue pas, laissant durablement des parents et leurs enfants dans une angoisse chaque jour plus insoutenable.

    Ne nous contentons pas de l'arbitraire du cas par cas, et dopés par la bonne nouvelle de la régularisation d'Ibrahim et de sa famille, continuons de faire pression pour obtenir la régularisation sans condition de toutes les familles en détresse à Nantes et dans le département !!! 

  • Compte rendu de la réunion hebdomadaire du 13 juin

    Ordre du jour :

         - situation des familles

    - bilan de la semaine écoulée et autres perspectives

    - organisation de la fête du 1er juillet.

     

     

    1-   situation des familles :

     

    Nouveautés :

     

    Ecole Gustave Roch : on déplore 2 nouvelles situations : une famille algérienne et une famille roumaine dont le père aurait été arrêté aujourd’hui par la police de l’air et des frontières.

    Ecole élémentaire Paul Gauguin : une autre famille signalée par le directeur et les assistantes sociales doit prendre contact très prochainement avec le Collectif.

    Collège de la Noé-Lambert : une famille mise à la rue le 15 juin va passer au Tribunal Administratif jeudi 15 juin. Se mettre en contact directement avec le Collège de la Noé Lambert pour en savoir plus.

    Ecoles du Plessis Gautron et du Chêne d’Aron :   Emmanuelle L. signale une mère algérienne et ses 3 enfants mis à la rue ce soir, malgré la forte mobilisation des parents d’ élèves du Plessis Gautron, du Chêne d’Arron et du collège Guist’hau qui, au fil des derniers mois, ont déboursé jusqu’à 1500 € pour les loger.

    Ecole maternelle de la Bottière : une famille africaine suivie par le Gasprom est également menacée d’expulsion à la fin du mois de juin.

    Ecole Stalingrad : la famille B. a un titre de séjour d’ un an et travaille. En résidence à l’ hôtel Eurocil, elle doit être prochainement expulsée de son logement.

    Charles promet de s’ occuper de leur dossier avec le réseau des parents d’élèves de l’école Stalingrad.

    Une famille  de la Chapelle sur Erdre d’origine péruvienne avec un enfant de moins de 2 ans non scolarisé passée récemment en vain devant le Tribunal Administratif était présente hier… la peur au ventre. Un réseau de soutien devrait se mettre en place autour d’elle à la Chapelle sur Erdre.

     

     

    Et toutes les autres que nous connaissons déjà bien.

     

     A ce jour, nous avons connaissance de la détresse d’une bonne quarantaine de familles qui ont été expulsées de leur logement ou vont l’être sous peu et sont provisoirement relogées dans des conditions de fortune très précaires généralement liées à la solidarité des parents et enseignants des écoles.

    Selon la Préfecture, via la Mairie de Nantes, le nombre de familles concernées serait d’une centaine.

     

    A l’école Jacqueline Auriol et au collège Anne de Bretagne de St-Herblain, 3 enfants Angolais et leurs parents arrivés il y a 18 mois vont être à la rue le 29 juin. Il y a toujours beaucoup de difficultés pour rencontrer le maire de Saint Herblain, obtus et fermé, qui reste très difficile à sensibiliser. On va même finir par se demander si et comment il a pu voter contre le projet de loi du petit Nicolas. Collège Anne de Bretagne de Saint Herblain : une réunion est prévue entre la FCPE et la municipalité pour essayer de débloquer la situation  des familles … et obtenir que la Mairie de St-Herblain s’engage dans les démarches de parrainage républicain.

    A la maternelle Gambetta de St-Nazaire, une famille d'origine guinéenne est menacée d'expulsion avec deux enfants scolarisés en maternelle. Un collectif est en train de se monter dans l’école pour voir quelle organisation est possible pour faire signer les pétitions, quelle mobilisation envisager.... Une rencontre a eu lieu avec des représentants du collectif de soutien aux familles menacées d'expulsion sur l’école Herriot –Boncour.

    A Clisson, une famille russe originaire du Kazakhstan, composée d'une maman et de ses deux fils (18 et 17 ans) ont fui leur pays victimes de discriminations raciales et religieuses. Le papa a été assassiné avant d'obtenir un visa pour quitter le pays. Arrivés à Nantes en 2002, ils ont fait deux demandes d'asile qui ont été rejetées par l'OFPRA et par la commission des recours des réfugiés. Depuis juillet 2005, ils ont présenté un recours contre une décision de refus de réexamen de l'OFPRA sans suite jusqu'à ce jour ! De plus, ils Étaient logés par l'Association St Benoit Labre à Clisson.Celle-ci leur demande de quitter le logement immédiatement et sans délais car ils n'ont plus le statut de demandeurs d'asile.
    Le fils aîné passe actuellement son BEP et une entreprise lui offre un poste début juillet. Une demande de titre de séjour auprès de la Préfecture a donc été déposée. L'urgence actuelle : le logement pour la famille, le titre de séjour pour le fils aîné et la reconnaissance du statut de demandeurs d'asile.

    A Blain, un instituteur nous a récemment alertés sur la situation de détresse d’une famille originaire d’une république caucasienne sommée de quitter très prochainement son hôtel. Le blog devrait fournir les éléments nécessaires à la réussite d'un début de mobilisation.

     En outre, à Nantes, une femme seule, arrivée en provenance de la république de Kalmoukie avec un enfant de 18 mois, (langue russe) est actuellement hébergée par des sympathisants du Collectif Enfants Etrangers. A l’école Gustave Roch, une maman algérienne et son enfant scolarisé en maternelle viennent de faire connaître à une enseignante sa situation d’extrême précarité et son angoisse d’un prochain retour à la frontière après plusieurs années en France.

    - Henri Bergson : une famille avec 2 enfants : invitée à quitter son logement depuis le 11 avril s’y maintient toujours sur les conseils de son avocat.

    - Emile Péhan : Une famille et 2 enfants: le logement est prolongé jusqu’au résultat d’un recours.

    - Léon Blum : la bonne nouvelle annoncée il y a plusieurs semaines ne s’est toujours pas traduite par le logement qui avait été annoncé. Des contacts ont été repris avec le cabinet du Maire… masi ça traîne, ça traîne.

    - Mobilisation en cours à l'école Molière autour de trois familles (6 enfants menacés à Molière + 4 à Leon Blum ) : une maman d’origine russe a été soutenue par une quarantaine de parents, enseignants de l’école et autres sympathisants du Collectif le mardi 30 mai devant le Tribunal Administratif qui n’a pas voulu entendre l’appel à l’arrêté préfectoral de reconduite à la frontière. Dans la même école, une maman d’origine algérienne et ses trois enfants n’a plus de logement depuis plus d’une semaine.

    - Rue Noire & collège Gaston Serpette : mobilisation des parents d'élèves mais toujours pas de solution d'hébergement pour la famille angolaise.

    - Collège Guist’hau, Chêne d’ Aron, Plessis Gautron : une maman et ses trois enfants, logée par la solidarité des parents d’élèves et enseignants.

    - Ecole René-Guy Cadou à St Herblain : une famille originaire de Biélorussie avec un enfant n'a plus officiellement d'hébergement depuis le 11 Avril

    - Contacté, le cabinet du Maire de St Herblain reste désespérément sourd aux appels de détresse lancés par une famille d’origine algérienne régularisée depuis plusieurs semaines sans solution de logement depuis fin avril… après des mois d’errance, d’une cave à une autre. - Toujours pas de solution, donc, pour Monsieur Hamidi, sa femme et leurs deux filles (dont on peut maintenant citer le nom car ils ont des papiers depuis plus d’un mois et demi maintenant) qui est encore obligé de faire le 115 tous les soirs... en vain, comme nous avons pu le vérifier à plusieurs reprises ! La situation est inacceptable, il faut faire bouger la mairie de St Herblain dont la surdité chronique est tout simplement affligeante ... et doit être connue de tous !

    - Collège Talence : mobilisation à l’initiative du conseil local FCPE de l’établissement: pétition remise en préfecture, contacts avec la presse…en soutien à la jeune Bolorozia et sa mère qui seraient à la rue depuis le 3 mai sans le soutien de la communauté scolaire.

    - Ecole André Lermite & collège Jules Verne : mobilisation autour d’une famille kurde avec deux enfants contrainte de quitter pour la seconde fois en un mois son hôtel le 31 mai. Rencontre avec la CIMADE,contacts CG pour trouver une solution d'hébergement+ pétition …

    - Urbain Le Verrier : une famille avec 2 enfants à la rue depuis le 24 avril. Une autre maman isolée avec une petite fille (Teresa) scolarisée en maternelle est également en situation de grande précarité.

    - Ecole La Fontaine et Collège des îles de Loire à Saint Sébastien : LA maman Kurde et ses 5 enfants étaient maintenus à l'hôtel jusqu'au début juin, puis jusqu’au 31 sur intervention du directeur, des enseignants et des parents d’élèves… mais après ??

    - Ecole La Cerisaie à Sainte Luce : importante mobilisation de la population lucéenne autour de la jeune Dina privée d'hébergement avec ses parents depuis le 3 mai. Bons retours presse. Responsables associatifs, parents, enseignants ont fait circuler des pétitions ,écrit au préfet, rencontré des élus(P.Brasselet,J.Floch ,Y.Pratt) créé une cellule de vigilance…(cf compte rendu réunion du 21/04 sur le net. " Mobilisation pour DINA") …+ …nombreux articles de presse, reportage Canal sat,article dans "L'hebdo des lucéens"

    - Ecole les Tilleuls à Ste Luce : une famille logée à l'hôtel devait en sortir le 25 avril : la femme étant enceinte,et devant accoucher en mai ; l'hébergement a été maintenu jusqu'au 30 juin.

    - Ecole Léon Say : solidarité autour d’une jeune maman guinéenne et de sa petite fille scolarisée en maternelle: cette dernière est en age d'être excisée en cas de retour dans son pays d'origine; contact avec SOS Femmes.

    - Ecole Fellonneau : une femme Sénégalaise +4 enfants: l'un d'eux a été hospitalisé avec à la clé un traitement de 2 ans et un suivi qui ne peut se faire qu'en France.

    - Ecole des Grands Bois +collège Le Hérault à St Herblain: une femme d’origine algérienne en France depuis 5 ans, élevant ses 3 enfants sera prochainement contrainte de quitter son appartement géré par Francisco Ferrer . Là encore, comme à Ste Luce, une mobilisation de parents d'élèves s’est mise en place et le blog en a parlé.

    Dans la commune du Loroux Bottereaux, une famille originaire d’Azerbaïdjan avec 2 enfants est menacée d’une expulsion prochaine. Un comité de soutien s’est mis en place.

    Dans la ville de Machecoul une autre famille d' Azerbaidjan avec 3 enfants scolarisés est hébergée jusqu'en fin juin; un comité de soutien s'est mis en place, avec maintien de la vigilance autour de la famille et interpellation des politiques.

    Une nouvelle famille d'origine russe à Avessac (44)

     

     

     

    2-     bilan de la semaine écoulée et autres perspectives

    Le vide-grenier de dimanche à la Manufacture a eu un succès mitigé, 242 € ont été récoltés contre 400 l’année dernière.

    Aux Ecossolies, plus de 500 signatures de l’appel RESF ont été comptabilisées dont celles de personnalités locales telles que Patrick Rimbert (1er adjoint au Maire de Nantes), Alain Gralepois (Vice-Président du Conseil Régional des Pays de la Loire), Guy Hascoet (Ancien secrétaire d’état à l’Economie Solidaire) …

    Dans le cadre d’un rendez-vous littéraire, Isabelle de Liffiac a par ailleurs recueilli celles des écrivains et poètes Jean Rouaud, Michel Le Bris & Yvon Le Men.

     

    A la Fête des Langues du 17 juin, place du Bouffay, il faudra diffuser des tracts sur lesquels on aura imprimé d’ un côté la chaise vide, et de l’ autre la présentation de la journée de parrainage et de mobilisation du 1er juillet prochain. Jean-Luc demande  à chaque famille sans papiers de venir au Bouffay entre 14h et 18h pour écrire chacune dans sa langue « les mots de l’ exclusion ».

    Le 23 juin, une  association d’aide au développement de Saint-Sébastien sur Loire en direction d’une commune malienne accueillera Salif Kéita, en concert sur l’Ile Forget. Nous sommes invités à tenir une table pour faire signer les pétitions et relayer l’appel du 1er juillet. A la conférence de presse de ce même jour qui pourrait être organisée à St-Sébastien sur Loire, il faut présenter les parrainages, inviter les parents, les parrains les élus pour une photo significative : 2 parrains par enfant, un élu et un citoyen, parent d’élève, enseignant, ou toute autre personne comme le définissent la charte de parrainage et la fiche proposée et aménagée en commun lors de la réunion

    Dans les écoles, il faut recenser les noms des parrains et des parrainés ;les bébés peuvent être parrainés, les jeunes majeurs. Il faut envoyer les informations à Jean-Luc. Une personne peut être parrain de plusieurs enfants. Il faut continuer à contacter les associations comme Emmaüs, le Secours Catholique, les syndicats…

    Problème : comment les enseignants des écoles pourront –ils aller à la mairie pour signer les parrainages, alors qu’ils travaillent et ne peuvent quitter leur poste ? 

    Le 24 juin, Mory Kanté à l’ARC de Rezé , puis Louis Bertignac.


     

     

     

    3-     organisation du 1er juillet :

     

    Le Conseil Régional, en partenariat avec la Ville de Nantes, a accepté d’ accueillir la mobilisation du 1er juillet dans ses alentours. Le Hall n’ est pas accessible, et l'on mise donc sur le beau temps pour s’ installer à l’ extérieur.

     Une réunion est prévue mercredi 14 à 16 heures pour organiser au mieux cet après-midi de mobilisation dont voici l'ébauche d'un programme qui pourra commencer à être diffusé dès la fin de la présente semaine :

    Après les parrainages du matin, (à 11 h en Mairie,  à Nantes, St Sébastien et partout ailleurs où cela sera envosageable) , pique-nique solidaire avec les familles sur le Crapa de l’Ile de Nantes à Beaulieu.

    Vers 14h, prise de parole du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, des élus et autres personnalités, suite aux parrainages du matin dans différentes mairies du département.

    Vers 15 h, forum avec entre autres Jacques Gaillot, Albert Jacquard, des représentants des partis de gauche (non présidentiables), Jean Le Gall, spécialiste de la convention internationale des droits de l’enfant.

    De 17 h à 20 h, plusieurs groupes musicaux interviendront sur scène.

    Les collectifs de Cholet, Angers, Le Mans, la Ferté-Bernard, Clisson, RESF 35 et 53 participeront à cet après-midi de mobilisation régionale.

     

    Bref, … 
    plusieurs commissions de travail ont été définies et approuvées :


    Frédéric Cherki s’ occupe de la communication, des médias, de la presse et des relations avec les autres collectifs.

    Bruno Suner travaille sur l’ aménagement de l’espace autour du Conseil Régional et gère le son, la technique, la scène.

    Charles : les concerts , la programmation des intervenants et groupes musicaux…

    Jean-Luc : les parrainages

    Il faut organiser la diffusion de tracts, la fabrication de banderoles, la vente des T-shirts, les stands à tenir (vente de tee-shirts, pétitions RESF et des autres collectifs ...)

     

    La LDH et le MRAP prennent en charge l’ installation et le fonctionnement d’une buvette.

     

    Prochaine réunion mardi 20 juin à 18h30 à la Manu. Venez nombreux.