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Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires - RESF44 - Page 9

  • Mobilisation 8 avril : Saint Nazaire

    http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-500-delinquants-de-la-solidarite-manifestent-_40731-890916------44109-add_actu.Htm

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    Ouest-France / Pays de la Loire / Nantes / Actualité en Loire-Atlantique
    Actualité en Loire-Atlantique
    500 « délinquants de la solidarité » manifestent

    Visages graves, les manifestants se sont affichés devant le palais de justice, à Saint-Nazaire.
    A Nantes et Saint-Nazaire, les « aidants » se sont mobilisés hier, pour refuser « la criminalisation du moindre geste de solidarité ».
    « Nous sommes tous des délinquants de la solidarité. » Ce mercredi matin, devant le tribunal de Nantes, ils sont 350, liés par une corde ou portant des pancartes autour du cou. Près à se rendre au procureur de Nantes. Tous symboliquement « coupables » d'être solidaires des étrangers sans-papiers. « Le pouvoir veut nous faire peur, veut rompre la solidarité en mettant la pression sur les « aidants », explique un jeune militant. Nous sommes là pour dire que nous n'avons pas peur. Et que nous continuerons à être solidaires des gens qui en ont besoin ». Au-delà, tous protestent contre un glissement qui voudrait que « ceux qui aident des étrangers en souffrance soient complices des passeurs : C'est n'importe quoi ! »Françoise, Anne-Marie et Nicole discutent, alors que les rangs de la manifestation enflent. L'une d'elles parraine une famille d'Africains. « Je leur donne un coup de main dans leurs démarches administratives ou pour les enfants. Mon téléphone leur est toujours ouvert. Nous avons créé un profond lien d'amitié. Et quand ils me demandent pourquoi je fais ça, je leur dis juste que c'est normal, que j'aimerais trouver une main tendue si je devais partir pour un pays étranger. Je ne fais rien de mal. »

    Même discours à Saint-Nazaire, où 120 à 130 personnes se sont réunies hier, à 18 h, devant le palais de justice pour se dénoncer. « Si la solidarité devient un délit, nous demandons à être poursuivis pour ce délit ». Toutes ont accueilli ou sont prêtes à accueillir et à aider des personnes sans-papiers. Le cortège nazairien a ensuite scandé quelques slogans en marchant autour du Paquebot, le centre commercial du centre-ville. L'UCIJ, le comité local de Uni(e) s contre une immigration jetable, l'organisateur de cette manifestation, fédère de nombreuses associations. L'UCIJ de Saint-Nazaire a été créé à l'initiative des militants locaux du Mrap. Il existe et agit dans la région nazairienne depuis 2006.

    Isabelle GUILLERMIC et Thomas HENG.

  • 8 avril Photo de la mobilisation à Nantes

    Mobilisation le 8 avril devant le nouveau Palais de Justice



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    Manifestation des délinquant-es de la solidarité du mercredi 8 avril

    Entre 350 et 400 personnes réunies sur le parvis du Palais de Justice, quai Mitterrand, à Nantes


    Organisations présentes :


    Emmaüs, Accueil d’Abord, Aides, AC !, CSF, CGT 44, Collectif Uni-es Contre une Immigration Jetable, Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires/ RESF44, CIMADE, DAL 44, , Fraternité Protestante, FSU, GASProm-ASTI, LDH, Logis St Jean, Le PCF, Les Alternatifs, MRAP, NPA, No Pasaran, Pastorale des Migrants, SAF, Secours Catholique, SMG, Sud-Etudiants, Tous Solidaires, UNEF, Unions Syndicales Solidaires…


    Prises de parole : Emmaüs, Logis Saint-Jean, SAV

    Merci à Bruno pour la photo.

  • Nantes : Avec les délinquants solidaires

    Communiqué Commun : "Si la solidarité devient un délit, nous demandons à être poursuivis pour ce délit !"- Rassemblements le 8 avril 2009


    Si la solidarité devient un délit, nous demandons à être

    poursuivis pour ce délit !


    Mercredi 8 avril dans plusieurs dizaines de villes en France, des milliers de personnes se rendront devant les différents palais de justice pour se constituer prisonniers.


    Parce qu’aujourd’hui, en France, accueillir, accompagner ou simplement aider une personne sans ]papiers est devenu un délit…


    Comme le précise l’article L622-1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile: « toute
    personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irrégulier d’un étranger en France sera puni d’un emprisonnement de 5 ans et d’une amende de 30 000 euros ».


    Parce que le gouvernement français s’est donné comme objectif en 2009, l’interpellation de 5 000 aidants et de 5 500 en 2011, en assimilant citoyens solidaires et militants bénévoles aux trafiquants de main d’oeuvre et autres passeurs….


    Mercredi 8 avril, nous serons donc des milliers affirmant avoir un jour aidé un homme ou une femme sanspapiers en difficulté. Nous serons des milliers de citoyens décidés à rester des « aidants » » et à affirmer que l’humanité et la solidarité sont des principes supérieurs sans lesquels il n’y a pas de société digne de ce nom.


    Cette mobilisation citoyenne nationale ne sera qu’une première étape. Quelques jours plus tard, une proposition de loi rédigée par le collectif associatif sera portée devant le Parlement. Cette proposition visera à :
    • réaffirmer le principe de l’accueil inconditionnel dans les structures associatives susceptibles
    d’accueillir des migrants ;
    • dépénaliser les « aidants »
    • interdire les interpellations de personnes en situation irrégulière dans les lieux
    d’accompagnement et d’accès aux droits (éducation, santé…)


    Palais de Justice
    Quai François Mitterrand
    A partir de 11 h 30

    Sur le site du Resf

    Mercredi 8 avril, devant le Palais de Justice de Nantes, Quai François Mitterrand, de 11h30à 13h, nous affirmerons donc avoir un jour, aidé une personne sans-papiers en difficulté.

    Nous affirmerons être des citoyens décidés à rester des « aidants ». Nous affirmerons que l’humanité et la solidarité sont des principes supérieurs sans lesquels il n’y a pas de société digne de ce nom.

    Organisations signataires : Emmaüs, Accueil d’Abord, Aides, AC !, CSF, CGT 44, Collectif Uni-es Contre une Immigration Jetable, Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires/ RESF44, CIMADE, DAL 44, Fraternité Protestante, FSU, GASProm-ASTI, LDH, Logis St Jean, Le PCF, Les Alternatifs, MRAP, NPA, No Pasaran, Pastorale des Migrants, SAF, Secours Catholique, SMG, Sud-Etudiants, Tous Solidaires, UNEF, Unions Syndicales Solidaires… (liste non exhaustive)

  • 8 avril : Allons "Z-En" !

    Tout le monde sait aujourd'hui de quoi Besson est le nom, lis-je dans un commentaire sur les rebonds de la polémique accueillant le film "Welcome" sur nos écrans. Ce qui semble sans qu'on y prête foi immanquablement renvoyer à traitre, usurpateur... félon. C'est incroyablement violent, et ne rend pas justice à la beauté du nom. Il n'est en effet pas nécessaire d'être diplômé en onomastique de l'Université de Rabat pour savoir qu'un besson, c'est un jumeau ! Eric*, ne peut pas l'avoir oublié. On peut trahir son camp, ses amours juvéniles, ses engagements partisans, mais le pays qui vous a vu naître, qui vous a nourri et élevé, impossible ! Car, il y a forcément eu un temps où pour lui, gémellité ne s'épelait pas Djemel IT! IT, c'est pour interdit du territoire... Cela doit être un déchirement pour lui de renvoyer sans état d'âme Bechir, Eliassa, Sahar, Salim (Qui a le coeur pur et droit), Ousseid....Nouzha (divertissement, promenade en arabe marocain). Ce doit être pour lui une blessure de séparer des femmes de leurs maris et pères de leurs enfants. Ce doit être pour lui un affreux cauchemard de mettre en doute la paternité des pères pour retenir en zone d'attente des enfants débarqués avec de faux papiers rejoindre leur famille légitime. Mettez vous à sa place ! Non faut quand même pas demander l'impossible.

    Ce qui est possible, en revanche, c'est d'être l'un des 5. 500 "Z-en" qu'il a le projet de rafler (Objectif chiffré d’interpellations d’aidants pour 2010 : 5 500 : source : Loi de finances 2009)


    "NB : l'indicateur relatif aux aidants (au sens de l’article L.622-1 du CESEDA2) n’est pas seulement un indicateur d’activité
    mais aussi un indicateur d’efficacité, compte tenu du travail en profondeur qu’implique le démantèlement des filières.", lit-on dans le projet de loi de finances ! Efficacité, Fraternité, Gemellité !!!



    Alors, RENDEZ-VOUS TOUS ! Devant le Palais de Justice : A Nantes, à l'appel de nombreuses associations, nous nous rejoindrons de 11 h 30 à 13 h devant le Palais de Justice, Quai François Mitterrand

    Appel campagne délinquants solidaires tous signataires.pdf

    D'autant qu'à Nantes, on est particulièrement inquiets, dans le Saint-Donatien-Malakoff.
    C'est le quartier administratif N°5 dont le tout petit quartier "Toutes-Aides" redoute une hécatombe si l'on n'y fait pas de quartier...

    Affiche de mobilisation pour le 8 avec les organisations signataires
    Allons Z'aidants

    Proposition de loi "dite Welcome" du groupe Socialiste, Radical et Citoyen à l'Assemblée nationale, visant à interdire que le "délit de solidarité" s'applique aux "aidants" qui soutiennent bénévolement les étrangers en situation irrégulière.


    http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion1542.asp


    Et proposition de loi au Sénat tendant à exclure les bénévoles et les associations du champ d’application du délit d’aide à l’entrée, à la circulation et au séjour irréguliers des étrangers en France :

    http://www.educationsansfrontieres.org/IMG/fckeditor/UserFiles/ppl08-291.pdf


    * Mr. Besson, le double, le frère de Mr. Hortefeux, son nouveau jumeau en politique. Eric Besson, aussi connu pour son habileté à manier le lapsus : lorsqu'invité du grand jury RTL/Le Figaro/LCI, à peine nommé ministre de l'immigration, il avait laissé échapper "invasion" quand il visait la longue tradition de l'immigration en provenance d'Afrique et du Maghreb"



    IdL

  • Nos enfants nous font peur quand on les croise dans la rue

    "NOS ENFANTS NOUS FONT PEUR QUAND ON LES CROISE DANS LA RUE" Ronan Chéneau : Auteur dramatique. Ses textes sont publiés aux Solitaires intempestifs et mis en scène par David Bobee (...) "Il y a un an maintenant, j’écrivais à la demande du CCNC/BN*, pour le festival Danse d’Ailleurs, un texte sur l’Afrique. J’ai accepté, en n’y étant jamais allé. Quand j’ai écrit ce texte, Sarkozy n’était pas encore élu, l’élection était même loin d’être jouée ; je profitais de mon ignorance de l’Afrique pour tenter justement de démonter le mécanisme de nos peurs, avec le plus de sincérité possible, sans avoir honte ; j’essayais de démontrer notre construction du « Réel », cette façon arbitraire de convoquer l’Histoire pour nous constituer un « présent » qui nous arrange… J’étais loin de soupçonner une chose aussi odieuse que le discours de Dakar**, excuse fondatrice de toute notre politique actuelle d’immigration… Un an plus tard : départ pour la République du Congo, toujours à l’initiative de CCN, sur les bons conseils de Philippe Chamaux. J’ai eu très peur, à Brazzaville, de me trouver dans la posture du blanc qui va voir un peu comment ça se passe la culture là-bas ; là-bas en effet, on ne peut pas oublier qui on est ni d’où l’on vient… En dix jours, je n’ai pas vu Brazzaville, on m’y a baladé le jour et la nuit, j’ai vu un décor hallucinant de tôle et de poussière, je n’ai rien vu. J’ai vu en revanche une foule de compagnies de danse, des jeunes interprètes au physique et au talent incroyables, dansant sur du béton dans des lieux sans portes ni lumières, sans rien en vérité, parce qu’il n’y a rien. J’ai aussi entendu sans arrêt qu’il fallait faire attention, ne pas se laisser avoir par la magie de ces lieux, parce qu’en art il faut rester « objectif ». On m’a dit souvent aussi que, vu le manque de moyen, ces compagnies ne pouvaient, pour la plupart, en aucun cas rivaliser avec la création française ou européenne, et aussi, que beaucoup d’entre elles tombaient dans le piège de reproduire des schémas type « danse contemporaine » afin de plaire aux blancs… Il fallait donc faire attention. Toujours cette idée qu’en Occident on détient la vérité, qu’on sait à quoi ça doit ressembler. Je ne sais pas s’il y a du vrai là-dedans, j’en ai eu marre. Moi ce n’est pas ce que j’ai vu. Et si c’était l’inverse ? Ces créations fragiles, dans la poussière, au mieux dans un petit studio prêté du CCF***, ce dépouillement de fait, ces maladresses parfois, n’avons-nous pas tout à en apprendre ? Et si c’était l’inverse ? La danse contemporaine existe à Brazzaville. Je n’ai jamais eu le sentiment de rencontrer des artistes différents que ceux que je croise à Paris ou à Caen… Comment le dire ? A 20 ans, j’essayais de dire merde à mes parents, j’essayais de leur plaire en obtenant une licence de philo, je pleurais dans mon coin parce qu’une fille ne voulait pas de moi ; à 20 ans ils fuyaient les rebelles et l’armée dans la forêt, faisaient 500 Km à pied avec leurs familles, se faisaient tirer dessus jour et nuit ET MAINTENANT on a le même âge on parle littérature dans un théâtre autour d’une bière et on rigole. Je rêve d’une création un jour où Congolais et Français, nous parlerions du même Monde, tranquilles, dans la sérénité et l’émotion Nous serions Congolais et Français, nous parlerions du même Monde." Dossier Nos enfants nous font peur quand on les croise dans la rue sur le site du Lieu Unique

  • Toute une semaine de Festival Contre le Racisme et les Discriminations

    Du 16 au 21 MARS

    Le Festival Étudiant Contre le Racisme et les discriminations se déroule du 16 au 20 Mars 2009 sur
    différents sites de l'Université de Nantes, Saint-Nazaire, La Roche-sur-Yon.
    L'édition 2009 a pour thème l'immigration et les discriminations.
    Cette semaine sera notamment animée par un village associatif, des conférences, des projections,
    des expositions, des concerts et de nombreuses autres animations.
    Pour connaître la programmation du Festival
    Festival Etudiant contre le Racisme et les discriminations

    *
    La Semaine "Agir" contre toutes les formes de discriminations
    sur le site de la ville de Nantes
    Dossier de presse Semaine d’éducation contre le racisme et toutes les formes de discriminations –

    17 au 21 mars
    Fédération des Amicales Laïques 44

    SEMAINE D’EDUCATION
    CONTRE LE RACISME
    « AGIR CONTRE TOUTES LES FORMES DE DISCRIMINATIONS »
    Du 17 au 21 mars à Nantes


    Depuis 1967, le 21 mars est devenu une journée nationale de lutte contre le racisme.
    Aujourd'hui, la lutte s’étend contre toutes les formes de discrimination. Diverses
    manifestations sont organisées un peu partout en France.

    A Nantes, « la semaine d’éducation contre le racisme et toutes les formes de
    discrimination » aura lieu du mardi 17 au samedi 21 mars dans différents lieux de la
    ville.
    Animations, concerts, matchs d’impro, expositions, ciné-débats, conférences, cafécitoyen,
    jeux, tournois de football sont au programme de cette semaine autour de
    diverses discriminations: racisme, genre (sexisme, homophobie…), handicap,
    origines sociales, anniversaire de la convention des droits de l’enfant.

    La Fédération des Amicales Laïques de Loire Atlantique coordonne le projet avec à
    ses côtés une vingtaine d’associations nantaises : Une maison pour les droits de
    l’enfant, CID, Fédération Léo Lagrange, CLGBT, AFEV, Accoord, APAJH, Francas,
    GASPROM, Ligue des Droits de l’Homme , MRAP, Licra, Collectif Enfants Etrangers,
    Citoyens Solidaires (RESF44), Mouvements pour la diversité et l’égalité des chances, OREA, MAN,
    Mano et co, UNEF, Café des enfants « A l’abordage », Westeam Production, Les lutins malins,
    SOS racisme, Guinée 44, CDAD, AIDES 44.

    Cet événement autour des luttes contre toutes les formes de discrimination est
    destiné à la fois aux écoles publiques du département mais aussi à tout public.
    Toutes les animations sont gratuites et accessibles à tous.

    Dans ce dossier de presse, vous trouverez :
    - Une présentation de la semaine d’éducation contre le racisme
    « Agir contre toutes les formes de discriminations
    - Les organisateurs : la FAL 44 et les associations partenaires
    - Le programme détaillé
    - Les informations pratiques

    Dossier de presse Semaine d’éducation contre le racisme et toutes les formes de discriminations –

    17 au 21 mars
    Fédération des Amicales Laïques 44

    L’historique de la semaine de l’éducation contre le racisme
    La semaine de l’éducation contre le racisme a été créée à l’initiative de l’association
    SOS Racisme. La première a eu lieu en 1989 avec le parrainage du Ministère de
    l’Education nationale. En France et également dans d’autres pays germe l’idée de
    consacrer une semaine entière à cette lutte, une semaine permettant de combiner la
    mémoire des victimes à une action d’éducation et de prévention contre le racisme.
    En 1990, la Ligue de l’Enseignement s’est associée au projet et le pilote depuis deux
    ans. Un collectif s’est constitué pour organiser cette semaine. Il regroupe
    essentiellement des organisations qui agissent au quotidien pour lutter contre toutes
    les formes de discriminations.
    Ce n’est qu’à partir de 1991 que la semaine est relayée dans les établissements
    scolaires et que l’implication des élèves à son animation est favorisée.
    Parce que l’éducation et surtout le débat restent les meilleurs remparts contre le
    racisme et les discriminations, la semaine de l’éducation contre le racisme devrait
    permettre des échanges entre les enfants mais aussi le grand public. Cette semaine
    permettra d’apprendre à vivre ensemble, et de s’enrichir des différences.
    Ainsi l’objectif principal est de sensibiliser les citoyens, individus, familles, jeunes…
    au problème du racisme, de l’intolérance et de l’exclusion. Il s’agit de réaffirmer
    que les discriminations constituent un délit, réprimé par la loi et qu’il est du devoir
    civique de chacun de s’en emparer.

    Le Collectif des semaines d'éducation contre les discriminations est composé de 25
    organisations qui depuis des années se mobilisent pour éduquer contre les
    discriminations au quotidien (associations antiracistes ou d'éducation populaire,
    syndicats d'enseignants ou de lycéens, fédérations de parents d'élèves, etc.).

    Des actions
    Le mois de mars est un temps fort de l'action que mènent les organisations du
    Collectif et, plus particulièrement la semaine du 17 au 21 mars 2009.
    Débats, expositions, projections, lectures, matchs d’impro, ateliers d’écritures,
    rencontres sportives, etc. ponctuent le mois de mars et au-delà. Les enfants, les
    jeunes et les adultes y trouvent l’occasion de participer à des actions militantes et
    citoyennes au niveau local, comme au plan national.

    La Fédération des Amicales Laïques de Loire Atlantique : pilote de l’événement
    La Ligue de l’enseignement, créée en 1866, est une organisation d’éducation
    populaire dont la finalité est de permettre à chacun d’agir et de décider en citoyen
    dans tous les espaces politiques. Son histoire, les débats qu'elle a suscités, les
    exigences qu’elle a posées, l'empreinte qu'elle a laissée dans les textes qui ont
    abouti à la construction d’une laïcité française, lui confèrent une légitimité à
    s'exprimer tant sur les principes que sur leurs conditions de mise en œuvre.
    La diversité de ses champs d'intervention et les multiples partenariats lui ont appris le
    pluralisme et la lucidité. Sur des questions complexes touchant à l’intimité des
    personnes, à leur sensibilité et leurs convictions, elle a acquis la conviction qu'il
    convenait d’être mesuré, que les a priori culturels imposant des modèles dominants
    avaient toutes chances de se révéler de mauvais conseils et qu’il faut, en
    permanence, être attentif aux conséquences concrètes des attitudes adoptées pour
    construire un vivre ensemble le plus harmonieux possible dans le respect réciproque
    des convictions de chacun et de l’ordre public démocratiquement défini.
    Le pluralisme interne entraîne des réponses diverses et nous incite au débat
    permanent, mais depuis que la Ligue existe, elle a constamment agi pour la laïcité
    non pas seulement par l’énoncé de ses principes mais en la faisant vivre par nos
    concitoyens dans leur vie quotidienne.

    En Loire Atlantique, la FAL, c’est en 2009, 404 associations affiliées, 55 000
    adhérents, 7000 élèves en classes de découvertes, 2000 enfants en séjours
    vacances, 500 stagiaires CNFPT, 1200 contrats d’assurance, 60 animateurs sportifs
    et socioculturels formés, 570 bénévoles formés.

    La FAL 44 est aussi gestionnaires d’établissements: « Soleil de Jade»,
    « Moussaillons » et « Château de la Turmelière »: centres d’accueil enfants, groupes,
    adultes, familles à Préfailles et Liré; « Le Hangar »: skatepark couvert à Nantes;
    « Château de la Gournerie »: séminaires d’entreprises et associations à St Herblain;
    ITEP de la Turmelière: Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique à Liré.
    Parce que la fédération et ses associations affiliées œuvrent au travers de leurs
    activités, tout au long de l’année pour la lutte contre toute forme de discrimination
    (racisme, sexisme, homophobie, âgisme, handicap, physique, cultuelle, socioéconomique
    …), elle est cette année encore pilote de la semaine d’éducation
    contre le racisme.

    A travers le dispositif Lire et Faire Lire, approche inter générationnelle de la Lecture,
    les cafés citoyens, ou les cinés débats, la FAL propose aux associations et aux
    enseignants des établissements publics du département la co construction de projets
    et d’ateliers d’éducation à ces questions.

    LES ORGANISATEURS : LA FAL ET LES
    ASSOCIATIONS PARTENAIRES

    Les associations partenaires :

    AFEV
    Thématique : association qui intervient dans le champ de l’éducation non-formelle. Elle propose
    des projets d’accompagnement individualisé qui s’adresse à des enfants et des jeunes en
    difficulté scolaire ou sociale
    Contact : nantes@afev.org / 09 54 71 72 17

    APAJH
    Thématique : Regroupement de citoyens conscients de l'importance humaine et sociale des
    problèmes du handicap
    Contact : apajh.44@wanadoo.fr / http://pagesperso-orange.fr/apajh/ies/page12.htm / 02 40 77 65 02

    CID - Centre Inter culturel de Documentation
    Thématique : documenter, informer, sensibiliser, accompagner des actions, former des acteurs,
    produire de la réflexion
    Contact : cid@cidoc.org / 02 40 47 88 36

    Collectif Libérons la Monnaie
    Thématique : faire comprendre la nature et le rôle de l’argent. Que l’argent ne coûte rien à sa
    création et que les intérêts sur les prêts bancaires ne sont donc pas justifiés.
    Contact : http: //liberonslamonnaie.blogspot.com/

    Conseil départemental d’accès aux droits de Loire-Atlantique (CDAD44)
    Thématique : recenser les besoins en matière d’accès aux droits, dresser et diffuser un
    inventaire des actions menées
    Contact : cdad-loire-atlantique@justice.fr / www.cdad-loireatlantique.justice.fr

    Démocratie et courage (Fédération Léo Lagrange)
    Thématique : réfléchir sur les préjugés et leurs propres représentations, engager un débat et
    favoriser les échanges et encourager la prise d’initiative pour lutter contre les discriminations
    dans leur environnement proche.
    Contact : elodie.bourriaud@orange.fr / www.democratie-courage.fr / 06 63 76 62 70

    FRANCAS44
    Thématique : Mouvement d'éducation populaire, la Fédération nationale des Francas est une
    association complémentaire de l'école, reconnue d'utilité publique et agréée par les ministères de
    l’Éducation nationale, et de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative.
    Contact : francas44@francas-pdl.asso.fr / 02 51 25 08 50

    Guinée 44
    Thématique : Guinée 44 a pour objet la promotion et le financement de projets de coopération
    décentralisée initiés par des collectivités locales et territoriales, au profit de la région de Kindia et
    de la Guinée.
    Contact : guinee44@cg44.fr / http://www.guinee44.fr / 02 40 35 59 80

    La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA)
    Thématique : vigilance sur les discriminations. Elle combat tout d'abord le racisme au quotidien et
    la banalisation des actes xénophobes, en apportant une aide juridique aux victimes, souvent mal
    informées de leurs droits
    Contact : licra44@orange.fr / www.licra.org

    La Ligue des Droits de l’Homme (L.D.H.)
    Thématique : observation, défense et promulgation des droits de l'homme au sein de la
    République française, dans tous les domaines de la vie publique
    Contact : ldh.nantes@orange.fr / 02 51 86 22 39

    Le centre lesbien, gay, bi et transsexuel(C.L.G.B. T. )
    Thématique : lieu d'accueil permanent répondant aux besoins de dialogue, d'informations, de
    prévention médicale et de vie culturelle de la communauté homosexuelle nantaise
    Contact : contact@clgna.info / http://www.clgna.info / 02 40 37 96 37

    Le mouvement contre le racisme et pour l’amitié des peuples (M.R.A.P)
    Thématique : sa revendication centrale : l'égalité des droits entre tous les citoyens
    Contact : mrapnantes@hotmail.com / 02 40 58 08 09

    Les lutins malins
    Thématique : mise en place d’ateliers théâtraux réunissant des personnes en situation de
    handicap et des personnes valides
    Contact : chezleslutins@yahoo.fr / www.leslutinsmalins.com / 02 51 46 42 71

    Mano&Co
    Thématique : Créer, soutenir et aller à la rencontre de projets culturels et artistiques. Proposer
    des formations et toutes formes d'activités visant à l'expression et au développement des qualités
    artistiques des personnes.
    Contact : mano.co@nantes.fr / 02 40 35 26 89

    Mouvement Citoyen pour la Diversité et l’égalité des chances (MCD)
    Thématique : contribuer au débat public, pour celles et pour ceux qui veulent s'en sortir sans
    distinction de couleur de peau, d'origine sociale ou encore de lieu d'habitation
    Contact : mcdegal@orange.fr /

    OREA
    Thématique : Orea a pour but de favoriser l'échange entre jeune valides et jeunes en situation de
    handicap en créant des moments d'échange et en sensibilisant les jeunes.
    Contact : asso_orea@yahoo.fr / http://asso.orea.free.fr/orea.htm / 06 98 40 44 58

    RESF 44 - Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires (Nantes)
    Thématique : militant contre l'expulsion d'enfants scolarisés en France liée à celle de leurs
    parents en situation irrégulière
    Contact : collectifenfantsetrangers@yahoo.fr

    SOS Racisme
    Thématique : construire une république métissée qui assure une égalité à tous
    Contact : loire-atlantique@sos-racisme.org

    Une maison pour les droits de l’enfant
    Thématique : permettre aux mineurs d’accéder à la pleine connaissance de leurs droits,
    obligations et responsabilités
    Contact : droitsdelenfant@hotmail.fr / 06 99 37 34 41

    Westeam production
    Thématique : Association qui accompagne les groupes ou artistes individuels dans le
    développement de leur carrière.
    Contact : contact@westeam-prod.com / www.westeam-prod.com / 02 40 43 50 12

    3 journées sont consacrées aux scolaires :

    Le mardi 17 : ciné-débat au Concorde avec la projection du film « Entre les murs »,
    le débat sera organisé et animé par l’AFEV et la FAL sur le thème de la diversité au
    sein de l’école.
    La séance de 9h30 est destinée aux collégiens.
    Le vendredi 20 : ateliers de sensibilisation à la FAL en direction des collégiens le
    matin (de 9h30 à 11h30) et des écoles (CM) l’après-midi (de 14h à 16h).
    Nous avons fait le choix de fonctionner par thématiques de discriminations en
    proposant des ateliers animés conjointement par plusieurs associations :
     Discriminations liées à l’origine sociale
     Discriminations racisme
     Discriminations liées au genre
     Discriminations liées au handicap
     20ème anniversaire de la convention des droits de l’enfant
    Les 2 classes présentes sur chaque demi-journée vivront des animations
    pédagogiques (environ 30 min) sur les différentes thématiques.

    Le Mardi 24 le matin : ciné-débat au Concorde avec la projection du film « Les
    citronniers », le débat sera organisé et animé par le MRAP et l’AFPS. La séance de
    9h30 est destinée aux lycéens.

    LE PLANNING DETAILLE

    Le mardi 17:
    18h30 : maison de quartier des Dervallières (salle du bas): conférence sur les
    recours existants pour les victimes de discriminations. Cette conférence organisée
    par le CDAD44 a pour but de mieux comprendre les comportements discriminatoires
    et de faire connaître les recours existants pour les victimes.
    Intervention de la Halde et du Pôle Anti-discriminations du Parquet de Nantes.

    Le mercredi 18 :
    De 14h à 18h : square J-B Daviais, tournoi de football pour les poussins et minimes
    de club de l’agglomération nantaise organisée par la LICRA en partenariat avec la
    fédération française de foot (FFF).
    De 15h à 18h30 : café des enfants « à l’abordage » : jeux de société mettant les
    jeunes en situation de cécité organisée par l’association OREA.
    A partir de 20h : amphithéâtre de médecine : soirée ciné-débats proposée par le
    collectif des semaines d’éducation contre le racisme et les discriminations et le
    festival étudiant contre le racisme et les discriminations sur un film de Yamina
    Benguigui « Le Plafond de Verre ».

    Le jeudi 19 :
    20h45 : Concorde : avant-première du film « Les enfants invisibles », 7 courtmétrages
    sur des destins d’enfants issus des quatre coins du monde vus par les plus
    grands réalisateurs (Kusturica, Ridley Scott, Spike Lee…). La projection sera suivie
    d’un débat animé par les associations Une maison pour les droits de l’enfant et par
    le Mouvement citoyen pour la diversité et l’égalité des chances.

    Le vendredi 20 :
    De 18h30 à 20h, apéro-débat « L’immigration en question : droit d’asile, couples
    mixtes… » organisé par la Ligue des Droits de l’Homme en partenariat avec SOS
    Racisme, Collectif enfants étrangers citoyens solidaires, le MRAP et Amnesty
    International. Musée des Hommes et des Techniques (ateliers et chantiers de
    Nantes).

    Le samedi 21 :
    Marché Place de la Petite Hollande :
    9h00 - 13h00 : Intervention dans le marché par Démocratie et Courage :
    « Impromptus de Léo » et parcours fauteuil par l’association OREA et des stands
    de présentations des semaines.

    Place du Bouffay :
    15h : jeu de rôle « le parcours des sexualités » organisés par le CLGBT et AIDES 44.

    Ateliers & Chantiers de Nantes :
    10h - 12h30: Conférence sur la diversité au sein de l’entreprise organisée par le
    mouvement pour la diversité et égalité des chances en présence de Claudine Bacou
    (DRH à La Formation Continue), Oméro Perreia (Directeur du CID), François Guérin
    (Chef d’entreprise BEL’M), Christine Nachberger (enseignant-chercheur AUDENCIA)
    et Laurent Godet (Veolia Environnement)
    15h - 17h : Témoignages et débats sur le thème de la diversité au sein de
    l’entreprise
    A partir de 13h :
    - Ateliers de sensibilisation par démocratie et courage, OREA et maquillage
    enfants par l’association KROMOZOM.
    - Ciné-débats :
    • 14h00 Film « Boys&Fly girls » débat, organisé par Une maison pour les
    droits de l’enfant.
    • 15h00 Film sur les droits de l’Homme par l’association Amnesty International
    • 16h00 Film « Invitation à quitter la France" » de Marion Stalens. Débat avec des
    membres du Collectif Enfants Etrangers, Citoyens Solidaires
    17h30 :
    Débat sur les faits de discrimination en présence de la HALDE (Mme Cadenat), du
    Tribunal de Grande Instance de Nantes (Mme Lebon-Blanchard) et de membres du
    pôle anti-discriminations du parquet de Nantes.
    18h45 :
    Clôture officielle et verre de l’amitié
    Toute la semaine, des expositions sont organisées :
    - « Discrimination raciale face à l’emploi » : Fal
    - « Regards d’enfants » : Café à l’Abordage

    La semaine d’éducation contre le racisme en Loire Atlantique
    Secteur de BLAIN
    La Laïcité est-elle une réponse aux discriminations ?
    Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les discriminations, les
    Amicales Laïques du secteur : Blain, La Chevallerais, La Grigonnais et de Guémené
    Penfao se mobilisent afin de permettre aux enfants de réfléchir et d’agir sur ce
    thème, qui les touche au quotidien. A l’occasion de la diffusion en séances de
    cinéma scolaire du film "Billy Elliot" et des débats qui suivront dans les classes la
    réflexion pourra porter sur :
    Sommes-nous tous des acteurs et des victimes de la discrimination ? Quelles
    solutions pour lutter : éduquer, discuter, lutter ? Les choix de nos enfants, sont-ils les
    nôtres, quelles réponses leur apporter ? Quelles envies leur susciter ? Quels
    dialogues ? Quels rapports garçons, filles ?
    Le jeudi 12 mars à Guémené Penfao et le vendredi 13 mars à Blain dès 9h30

    Secteur de PIRIAC
    Un groupe de pilotage à l’initiative du centre de vacances LE RAZAY a vu le jour
    autour d’une quinzaine d’associations et établissements scolaires.
    Jeux avec la maison des jeux de Nantes, le service enfance jeunesse de Piriac et
    l’association les arts du cirque, projection du film « elle s’appelle Sabine » suivi d’un
    débat, ciné Goûter, avec en première partie la chorale des ateliers de Saillé, jeux
    d’écritures, soirée de clôture, expositions, lecture de textes, saynètes.
    Exposition au collège du pays blanc avec portes ouvertes au public
    Expositions «itinérantes » dans différents lieux : halls des écoles, des mairies…
    Dossier de presse Semaine d’éducation contre le racisme et toutes les formes de discriminations –
    Dates : du mardi 17 au samedi 21 mars
    Lieux : Ateliers & Chantiers de Nantes, Cinéma le Concorde, Maison de quartier des
    Dervallières , Scène Michelet, Parc J-B Daviais, café « A l’abordage », amphithéâtre
    de médecine, CID, Place du Bouffay, marché Place de la Petite Hollande.
    Animations gratuites ouvertes à tous
    Tarifs habituels au cinéma le Concorde
    www.fal44.org
    Fédération des Amicales Laïques 44 :
    Thomas Class 02 51 86 33 24 tclass@fal44.org
    Vincent TERRIEN 02 51 86 33 23 vterrien@fal44.org

  • Nantes : l'école Stalingrad mobilisée pour Blend

    L'ECOLE STALINGRAD SE MOBILISE POUR UNE FAMILLE SANS-PAPIERS ORIGINAIRE DU KOSOVO



    Blend est en grande section de maternelle à l'école Stalingrad. Il est arrivé du Kosovo avec ses parents il y a un an et demi. Sa petite soeur est née en France. Aujourd'hui, ils sont déboutés du droit d'asile et expulsables à tout moment. De plus, ils vont devoir quitter leur logement dans deux mois, avec la rue comme seule solution.



    Le Collectif Enfants Etrangers vous invite à un goûter solidaire vendredi 6 février à 16h30 devant l'école maternelle Stalingrad 1 allée du Bourg Fumé, Nantes, afin de faire connaître les difficultés de cette famille et d'organiser un réseau de soutien autour d'elle.




    Ecole Stalingrad, 44000 Nantes,
    prendre la rue d'Allonville et à droite l'Allée du Bourg Fumé



    Pour le Collectif Enfants Etrangers, Citoyens Solidaires/RESF

    Cécile Bir

    06 67 20 51 43

  • Parrainage à Blain

    La presse du jour sur le parrainage républicain d'Erik et Vahag, à Blain

    sur le site Blain sans frontières et ici
    . "Ouest-France" le 30 janvier 2009

    L'association Blain Sans Frontières vous invite au parrainage républicain de deux enfants d'une famille de notre commune.

    Afin de montrer votre soutien à cette famille vous pouvez nous rejoindre le vendredi 30 janvier à 18h00 à la mairie de Blain. Le parrainage sera suivi d'un verre de l'amitié à la salle Henry Dunant.

    Mathilde TRAN DINH NHUAN pour Blain Sans Frontières.


    Prendre la direction de Rennes, sortie Blain Redon.


    Le site de Blain sans Frontières

  • Nantes : AG de la "Maison des Droits de l'Enfant"


    L'association "Une maison pour les droits de l'enfant" vous invite

    à son assemblée générale annuelle jeudi 22 janvier 2009 à 19h

    Maison des associations 21 allée Baco à Nantes - salle A au rez-de-chaussée


    Cette rencontre sera l'occasion de faire le bilan de l'année 2008, de présenter les objectifs

    prioritaires pour 2009-2010 et de renouveler le conseil d'administration. Un verre de l'amitié

    permettra de prolonger les échanges.


    Bien cordialement

    Aude Looten
    Présidente de l'association
    Une maison pour les droits de l'enfant

    06 99 37 34 41
    droitsdelenfant@hotmail.fr
    http://lesdroitsdelenfant.blogspot.com

  • Ces enfants qui attendent qu'on les délivre



    WILLIANA, 12 ANS,
    LIBRE APRES 4 JOURS DE PRISON ADMINISTRATIVE



    Vers 12h aujourd'hui, le Juge des libertés (sic) et de la détention du TGI de Créteil décidait légal et légitime de maintenir Williana (12 ans), en prison administrative pour étrangers à la demande du préfet du Val-de-Marne en application de la volonté du ministre de la Rafle et du drapeau, conformément aux voeux du président de la République.

    Aucun de ces très importants personnages ne trouvait à redire au fait qu'une gamine de 12 ans soit maintenue en prison administrative et empêchée de rejoindre ses parents sans avoir commis le moindre délit.

    Brutalement, vers 16 heures, le sens moral et le sens commun leur sont revenus : les coups de fil et les mails de plus en plus nombreux scandalisés de ces décisions, l'intervention aussi de Jean-Marc Ayrault, Maire de Nantes (ou habite le père de Williana), la parution du communiqué du RESF annonciateur d'un scandale important les ont fait réfléchir. Les parents de Williana étaient prévenus vers 16 heures qu'un laissez-passer allait lui être délivré. Quelques heures à peine pour désavouer la présidente du JLD de Créteil et renier ce que les uns et les autres assumaient… beau record …

    Williana a donc été libérée, et tout le monde s'en réjouit. C'est à l'évidence le résultat de la mobilisation et du début de médiatisation. Il en va de certains ministres comme de certains nuisibles : la lumière leur fait peur. Que toutes celles et tous ceux qui ont réagi en téléphonant, en envoyant des fax ou des mails aux autorités soient remerciés. Ils ont fait œuvre salutaire et efficace.

    L'affaire est donc réglée pour cette enfant (mais combien de temps va-t-elle continuer à faire des cauchemars et à trembler à la vue d'un uniforme ? Qui prend en compte ces dégâts-là ?). Mais chaque année, des dizaines, des centaines même d'enfants subissent les mêmes mauvais traitements sans avoir la chance de Williana. Des centaines d'enfants sont refoulés vers des pays où, parfois, personne ne les attend au mépris de toutes les conventions internationales.

    La conférence de presse organisée le 20 janvier à 11 h à l'EDMP

    8 impasse Crozatier 75012 Paris

    par le RESF autour de l'affaire de Williana

    (dont les parents témoigneront)

    est élargie à la question du sort des enfants placés en zone d'attente ou en rétention.

    Avec l'ANAFE, association présente en zone d'attente.

  • Campagne Resf en mode Majeur

    2009 : On continue !
    Il n'y a pas d'autre mot d'ordre !
    Tant que l'on n'aura pas mis à l'index cette absurde "politique des quotas d'expulsion" !

    Après quatre ans, quelques mois d'une année bissextile et une seconde astronomique de plus en 2008, nous ne nous comptons plus. Nous sommes une multitude.
    Innombrables, au-delà du "Manifeste".

    Il y a quelques années, chacun de nous connaissait un sans-papier.
    Nous connaissons tous, aujourd'hui, un soutien de sans-papier !

    Les Renseignements Généraux nous fichent,
    La Statistique nous évalue,
    Mais la Société civile compte sur nous. Parce qu'elle apprécie nos mobilisations et, de plus en plus, elle prend sa part.
    Parce qu'elle se reconnaît dans nos actions et dans nos modes d'intervention.

    Elle plébiscite notre irruption dans le débat public.

    En douceur, le rapport de force s'inverse. La société civile comprend notre engagement, la mobilité et la spontanéité de la création des comités de soutiens, dans les écoles, autour des personnes menacées.

    En 1996, les Français découvraient que des collectifs de sans-papiers s'organisaient pour revendiquer des libertés fondamentales, en occupant des églises : délogés par la force brutale les sans-papiers apprirent que les églises n'étaient plus des sanctuaires.

    10 ans plus tard, en juin 2006, les Français découvraient que les copains de leurs enfants, l'année scolaire finie, seraient de nouveau menacés.
    Les écoles n'étaient plus des sanctuaires.

    Puis ce fut le formidable espoir suscité par la nouvelle circulaire du 13 juin 2006 qui ouvrait, sous conditions de critères aussi restrictifs qu'inégalement observés, la voie d'une régularisation et d'un accès au séjour pour les parents d'enfants scolarisés. Brèche
    dans laquelle s'engouffrèrent les plus rapides et les mieux entourés. Mur, aussi, lorsque se révéla l'évidence de l'arbitraire et du piège. Des titres provisoires, des renouvellements aléatoires, des régularisations, au petit bonheur la délivrance !

    Et l'apparition de ce que nous ne cesserons de dénoncer : la politique du chiffre et des quotas.

    Appliqués dès août 2006, lorsqu'à peine atteint le "chiffre" des quelque 6000 régularisations programmées, les préfectures signifièrent qu'au-delà de cette limite les demandes n'étaient plus recevables.

    Le "contingentement" du nombre des ressortissants étrangers admis au séjour en France, on connaissait.
    Depuis l'accord franco-algérien jusqu'à la refonte de l'ordonnance de 1945 dans le Code d'entrée et de séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA), en 2004.

    Mais jamais, avec un tel cynisme, un gouvernement n'avait fixé des quotas annuels "d'indésirables" expulsables.

    Pour contrer ce processus, on n'a encore rien inventé de mieux que le RESEAU !

    Alors, ici et ailleurs, on continue !

    Né de la mobilisation de parents d'élèves et d'enseignants, en mars 2004, autour de l'école Stalingrad à Nantes, le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires rejoint quelques mois plus tard le Réseau Education Sans Frontières.

    Cette année, Campagne RESF nationale 2009 : la situation des "jeunes majeurs" qui se voient refuser un titre de séjour à leur majorité et risquent l’expulsion.

    A noter : 16 et 17 janvier 2009 à ORLEANS
    JEUNESSE SANS PAPIERS, JEUNESSE VOLEE : TOUS A ORLEANS ! POUR QUE CET AGE QUI DEVRAIT ETRE LE PLUS BEL AGE
    NE SOIT PLUS CELUI DE LA PEUR QUAND MINEUR L'ON DEVIENT MAJEUR ET "SANS PAPIERS"


    A Orléans, le 17 janvier 2009, 26 ex-mineurs vont fêter leur régularisation, après avoir lutté ensemble pendant 3 ans.

    Cette fête sera l’occasion de lancer la CAMPAGNE NATIONALE du Réseau Education Sans Frontières autour des Jeunes Majeurs « sans papiers ».


    « Jeunesse sans papiers, jeunesse volée, ça suffit ! La loi doit changer ! ».


    Pour ces jeunes qui, à 18 ans, se retrouvent « sans papiers » et menacés d’expulsion,
    la loi doit changer !

    Différentes actions auront lieu un peu partout en France, autour de collectifs de jeunes majeurs, pour aboutir au printemps 2009 aux Etats Généraux des Jeunes Majeurs Sans Papiers.

    2 jours seront consacrés aux jeunes majeurs « sans papiers » :

    - Vendredi 16 janvier à 20 h30 : spectacle « La grande faim dans les arbres » de Jean Pierre Cannet, mise en piste de Christian Sterne.

    - Samedi 17 à partir de 15 h 00 : réunion-débat public avec des délégations de jeunes majeurs et leurs soutiens, venus de différentes villes de France, pour commencer la rédaction des cahiers de doléances.

    - Samedi 17 à partir de 19 h 00 : soirée festive avec repas et musique.

    L’assemblée du samedi après-midi sera un temps particulièrement fort : ces jeunes venus de toute la France, qui ont déjà fait le pas de sortir de leur isolement puisqu’ils fonctionnent en collectifs dans leurs villes, vont se rencontrer pour échanger et construire ensemble !

    Le Réseau Education Sans Frontières 45 vous attend nombreux sur ces 2 jours et vous demande de diffuser largement cette information.


    Le Réseau Education Sans Frontières 45 vous attend nombreux sur ces 2 jours et vous demande de diffuser largement cette information.

    Lien vers le Resf 45


    *


    Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires/RESF44

    Réunions : un mercredi sur deux, à partir de 18 h 30
    A la Manufacture des Tabacs, Boulevard Stalingrad - Nantes

    Prochaine réunion : mercredi 21 janvier 2009
    Exceptionnel : Bourse aux vêtements pour enfants et adultes


    A l'agenda de ce printemps : de nouveaux parrainages d'enfants et de jeunes majeurs.
    Dès maintenant, vous pouvez en adressant un mail à cette adresse "réservée" aux marraines et aux parrains (ceecs44@yahoo.fr) faire connaître votre intention de parrainer. Le Collectif organisera les rencontres lors d'une prochaine réunion.



    IdL


  • La directive sans retour

    Avant de déplorer le nouvel objectif fixé pour 2009 : 30 000 morts ! La nouvelle TGV est tombée : la directive "Retour" a été adoptée par le conseil des ministres des TRANSPORTS ! Cela ne s’invente pas ! Notre président qui, il y a une semaine encore, ignorait que le TGV atteignait déjà Strasbourg, n’aura pas usé de cette voie pour arrêter avant son arrivée à Bruxelles, le passage au conseil d’un texte tant décrié. Une durée de rétention portée à dix-huit mois (quand elle est en France de 32 jours) et une interdiction de retour sur le territoire pour une durée de 5 ans qui introduira en France cette association inédite de la pénalisation de l’irrégularité du séjour et de l’interdiction du territoire. Les transports de la Honte : le conseil européen des ministres des transports adopte la Directive Retour. Nous demandons la RENEGOCIATION de la Directive Retour ! « Mieux vaut une réussite solidaire qu’un exploit solitaire », Albert Jacquard » entendu ce mardi 9. A qui s’adressait-il ? Lui qui n’est jamais assez entendu. Et ce n'est pas faute de le clamer haut et fort depuis plus de 60 ans ! Ce soir, j’aurais aimé revenir sur cette année 2008, l’année de l’objectif des quotas d’expulsions : 26 000 ! Ce soir j’aimerais revenir sur cette directive « Retour » dont l’inscription à l’ordre du jour d’un des conseils des ministres de l’Union européenne dépendait encore de la volonté d’un seul, notre président de la République. Car il était encore en son pouvoir de renoncer à son inscription à l’ordre du jour d’un des conseils européens d’ici la fin de la présidence française. Je l’invitai au désordre du jour. Je l’invitai à chambouler son ordre de priorités. Je l’invitai à consulter son éphéméride du 9 décembre qui rappelle que l’Assemblée générale de l’ONU a approuvé il y a 60 ans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide (le 11 décembre 1946, elle déclarait « que le génocide est un crime du droit des gens, en contradiction avec l’esprit et les fins des Nations Unies et que le monde civilisé condamne »). Je l’invitai à consulter son éphéméride du 10 décembre où, cette année encore, et avec le sentiment accru d’un fossé entre les pétitions de principe et les actes au quotidien, nous aurons été des millions à tenter de nous souvenir de l’espoir suscité par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Je l’invitai à considérer l’effet que ce geste aurait sur des dizaines de milliers de citoyens français littéralement médusés par l’enchaînement déshumanisant qu’un projet de directive sur le contrôle de l’immigration et les restrictions à l’asile, en soi peut-être nécessaire, a eu sur des dizaines de milliers de personnes.

    Je l’invitai à ne pas oublier sa parole, ses engagements, notamment en faveur des plus opprimés, des plus délaissés par la chance : réfugiés des désordres climatiques, réfugiés du chaos des guerres inciviles, réfugiés des ravages meurtriers des guerres claniques ou ethniques.

    Un autre projet était possible. En un an, la société civile, aiguillonnée par les organisations qui depuis 60 ans s’occupent du sort des migrants, a considérablement mûri : sa réflexion et sa maîtrise des réalités des flux migratoires, sa conscience de la globalité de l’enjeu permettait d’élaborer un autre projet. On l’a ignorée.

    Au risque de ne nous laisser de cette année que le souvenir d’une des inventions les plus rétrogrades que la France aura portées depuis des décennies : les quotas d'expulsion ! Le sort des migrants, demandeurs d’asile ou non, déboutés ou non, celui qui leur est fait en notre nom, préfigure celui qui sera notre lot commun, demain, quand l’éclatement des solidarités, la mondialisation de la peur, la dissémination de la honte auront définitivement fait voler en éclat le souci de l’autre.

    Or la coopération internationale est nécessaire, et l’Europe seule, ne peut prétendre figer dans le marbre un repli sur soi en évinçant tous les autres, ceux qui sont nés sur un bord instable, un littoral surpeuplé, un désert aride, une rive hostile.

    Les accords de gestion concertée des flux migratoires, l’idée n’était pas si mauvaise si elle n’aboutissait à des traités inégaux. L’aide au retour avec des projets financés n’était pas si mauvaise, si elle n’était l’alibi pour remettre aux mains de leurs bourreaux des réfugiés auxquels la France aura refusé l’asile, sans prendre le temps d’examiner leurs dossiers.

    Rien n’est irréversible, sauf la mort. Or c’est la mort qu’a engendrée la politique des quotas. C’est la mort qui est au rendez-vous pour des dizaines de personnes reconduites, expulsées. Une politique du désastre. Sans aucune justification. Car rien ne justifie de fixer des quotas d'expulsion. Rien ne justifie de fixer le nombre de reconduits de force à nos frontières. Si ce n'est la satisfaction d'un raisonnement délétère et d'une pulsion pernicieuse. La culture de l'objectif quand elle conduit à de tels dérapages est une culture de mort.

    Quelle confiance pouvons-nous encore accorder aux politiques quand, en dépit de toutes les garanties, des policiers pénètrent dans les écoles pour venir chercher des enfants et les expulser avec leurs parents ?

    Quels mots pourrons-nous trouver pour expliquer à nos enfants que leurs copains de classe que l’on croyait protégés par la République ont dû quitter le territoire sans que nous ayons eu le moyen de garantir l’exercice de leurs droits et ceux de leurs parents ?

    Quel avenir offrirons-nous à ces enfants si nous ne sommes même pas capables de les protéger contre nous-mêmes ?

    Les jeunes d’Athènes, rebelles, sont aussi l’avenir de l’Europe. Ces jeunes nous mettent aussi en garde contre les dérives policières. Parce que s’ils sont peu politisés, leurs parents le sont ou l’ont été. Et le souvenir de cette année 1973 qui vit l’arrivée au pouvoir des colonels et une chape de plomb s’écraser sur les droits et la démocratie d’Athènes ne peut pas ne pas avoir laissé des traces. Or, comme nous, ils savent ce que sont les geôles grecques, et notamment les centres de rétention où sont retenus les étrangers en instance de refoulement. Comme nous, ils connaissent les rapports accablants rendus publics cette année sur les conditions de détention des migrants qui transitent dans leur pays, porte d’entrée sur le continent. Ils sont eux aussi les gardiens de la démocratie.

    Il est nécessaire d’entendre leur révolte, même si elle est desoeuvrée. Parce que ce qu’ils expriment, c’est un renoncement à croire en la justice, en la politique. C’est le pire symbole dans la patrie de la démocratie. C’est le pire des messages que l’on puisse adresser à l’avenir.

    Il ne faudrait pas désespérer cette jeunesse du berceau de la démocratie européenne. Et donner un autre espoir à tous ceux qui emprunteront les chemins de l'Europe.

    IdL

     

  • Tissé Métisse : places Offertes

    BESOINS EN BENEVOLES

    Merci de rechercher activement des bénévoles autour de vous (réseaux associatifs- professionnel-privés) :

    et dites aux personnes de téléphoner à Catherine Nerrou 02 51 84 25 80

    Des trucs que vous n’avez jamais faits :

    -contrôle des billets aux portes !

    -entrée et placement des invités

    -mise en place des bars

    -préparation des sandwichs

    -transport, installation du matériel, rangement, pour la scénographie !!!

    Venez, vous ne le regretterez pas : bénévoles = aussi entrées offertes

     

     

    Pour les familles accompagnées par le Collectif Enfants Etrangers, Citoyens Solidaires :

    mercredi 10 décembre, entre 18 h 30 et 19 heures, vous êtes invitées à venir retirer à la Manufacture

    des places pour assister à Tissé Métisse, samedi au Palais des Congrès (samedi 13 décembre).

     

    Pour les marraines et les parrains  pour les bénévoles des places à prix réduit seront proposées.

     

    Demandez le programme TISSE METISSE

     

    TISSE METISSE LA FÊTE 2008

    Samedi 13 décembre à la Cité des Congrés

    Tissé Métisse, un grand rassemblement citoyen…

    "Tissé Métisse est un rassemblement populaire, festif et citoyen où des militants associatifs, des quartiers et du monde du travail croisent leurs expériences et se rencontrent.

    "Nos ambitions sont simples : faire bouger les stéréotypes, porter la cité vers plus de solidarités, favoriser les échanges, promouvoir la diversité, faire que chacun puisse être acteur de ce changement.

    Notre conviction est tenace : défendre la cause de ceux qui, de part leur origine, la couleur de leur peau, leur nom, leur quartier d’habitation se voient refuser les droits les plus élémentaires, d’accès au logement, au travail, à la culture, voire simplement au respect.

    Et sans aucun doute, nous persistons à croire que les expressions culturelles sont des moyens d’action efficace contre l’intolérance, pour la rencontre de l’Autre et la prise de conscience des injustices."

    Pascal Planchot, Président de l’association Tissé Métisse.

     

     

     

  • TA : 5 décembre à Nantes pour Bénédicte et Isbéalisme

    Audience ce vendredi 5 décembre au Tribunal administratif de Nantes à 14 Heures.

    Toute la famille était sur pied, la maman ragaillardie. Et les enfants pétulants.

    La décision est mise en délibéré. Sera connue sous 15 jours. Mais la confiance est revenue.

    La décision administrative par laquelle le Préfet ordonnait à la famille de quitter le territoire (OQTF) ayant été annulée le 14 novembre par le juge de Nantes, l'avocat plaidait aujourd'hui sur :

    - la décision de refus de renouvellement de titre de séjour

    - la décision fixant le pays de renvoi (mentionnée dans l'OQTF)

    L'avocat a invoqué, sur la forme, l'incompétence de l'auteur de l'acte (distinction entre suppléance et intérim !) ainsi qu'un défaut de motivation de la décision de refus de séjour. Et sur le fond, l'avocat a soulevé une violation d'un droit garanti par une convention internationale, en l'occurrence, fort opportunément, l'article 8 de la Convention Européenne des droits de l'Homme. De même, après avoir démontré l'intégration de la famille en France et le soutien dont elle bénéficiait - dont témoignait la présence dans la salle du tribunal de nombreux représentants d'associations et de collectifs préoccupés de la défense des droits de l'homme et des enfants ! - il a demandé l'annulation des deux décisions.

    La Commissaire du gouvernement a repris ses moyens ... et démontré l'intégration de la famille en France.

    une Carte Vie Privée et Familiale et la condamnation de l'Etat ?

     

    A l'issue de l'audience du 14 novembre qui a vu l'annulation de l'OQTF, le Préfet de la Sarthe leur a délivré un titre provisoire de séjour leur permettant de travailler. Ils sont convoqués le 8 décembre prochain pour venir retirer leur Carte de Séjour Temporaire.


    Bénédict Diagambana est en France depuis 1999, sa compagne, Isbealisme Nkoumbou, a demandé l'asile en 2003. Bénédict et Isbealisme avaient fui le Congo-Brazzaville. Ils ont deux enfants nés en France, âgés de 8 mois et 2 ans. Ils résident à Sablé, dans la Sarthe.

     

     

  • Nantes : Abdoulaye Sylla devant la CAA le 11

    Abdoulaye Sylla, guinéen (Guinée Conakry) sans-papiers, jeune père de famille de 28 ans arrêté, mis en garde à vue, transféré au Centre de Rétention de Rennes, et libéré après un recours déposé contre l’APRF audiencé le 29 septembre dernier à Rennes.

    Et la mauvaise blague vient ici : le préfet de Loire Atlantique fait APPEL.

    Le préfet a fait appel du jugement du Tribunal Administratif de Rennes du 29 septembre 2008 qui annulait l'arrêté préfectoral de reconduite à la frontière d'Abdoulaye.

    L'appel sera examiné le 11 décembre à 10 heures, 3 place de l'Edit de Nantes à Nantes lors d'une séance publique Cour Administrative d'Appel.

    Que celles et ceux qui se sont mobilisés pour ses enfants, sa compagne et lui, devant l’école Port Boyer où est scolarisé l’aîné des deux enfants (2 ans ½) viennent !
    Que celles et ceux qui se sont retrouvés plus nombreux encore devant la préfecture de Loire Atlantique ce lundi 29 septembre, rassemblement qui avait donné à la famille d’Abdoulaye l’espoir d’une issue favorable reviennent !

    Pour dire haut et fort que nous soutenons Abdoulaye Sylla !

    Pour Aminata sa compagne, le petit Aboubakar (Petite section) et l'encore plus petit Abbas, petits biberons !

     

    Il est arrivé à Nantes en 2004. Il fuyait la Guinée où il a connu la prison politique, ses vicissitudes et sévices. Un collectif s'est constitué autour d'Abdoulaye dès son entrée en France, à Nantes en 2004. Il a été parrainé lors du "fameux" parrainage républicain en mairie de Nantes, le 1er juillet 2006.
    Abdoulaye est resté à Nantes, il a repris ses études, il a rencontré Aminata.
    Ils sont devenus nantais. Et l'on compte sur la mobilisation de tout le Grand Ouest pour qu'ils le restent et grandissent ICI..
    Merci pour votre soutien


    Pour leurs marraine et parrain
    Nelly Tual et Jean-Marc Ackermann
    Pour le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires/Resf44


    IdL

  • 19 ans, bafouée, piétinée : la CIDE

    L’ARTICLE 19 POUR SES 19 ANS

    Article 19 §1 : Les Etats parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l'enfant contre toute forme de violence, d'atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d'abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d'exploitation, y compris la violence sexuelle, pendant qu'il est sous la garde de ses parents ou de l'un d'eux, de son ou ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est confié.

    La violation des engagements internationaux de la France et tout particulièrement de la Convention Internationale relative aux droits de l'Enfant est-elle inéluctable.

    Tant que nous laisserons faire, probablement !

     

    19 ème anniversaire de la CIDE

    Que nous rappelle cette année le 20 novembre 2008 ?

    Qu'il y a tout juste 19 ans les Nations Unies adoptaient la Convention Internationale des Droits de l'Enfant.

    Qu'en ratifiant ce texte, la France s'est engagée à respecter un ensemble de droits et à les faire appliquer. Qu'en garantissant à tout enfant sans distinction de race, d'origine nationale ou sociale l'application des mêmes droits, l'Etat mettait chaque enfant sur le même pied d'égalité, permettant ainsi à chacun développement et épanouissement au sein de son milieu familial.

    Le texte va plus loin : tout enfant présent sur le territoire a le droit d'être élevé par ses deux parents et nul ne doit être séparé de sa famille sauf si l'intérêt de l'enfant le justifie (Article 7, article 9)… Comment parler de protection contre toute discrimination et toute forme de violence quand l’Etat enferme des enfants étrangers en centre de rétention ? Quand, au mépris de l'intérêt supérieur de l'enfant, l'Etat sépare arbitrairement les familles en expulsant un des parents?

    La France a signé : qu’elle respecte sa parole et ses engagements !
  • Sign for Karine, NOW, this we can !


    « IMAGINE »

    Imaginez que l’on se lève chaque fois qu’un homme que nous connaissons est l’objet d’un contrôle O’Face Yes

    Imaginez que l’on signe tout de suite la pétition de soutien à Karine, jeune femme malade, que tous ceux, parmi les représentants de l’autorité, qui l’ont croisée ont sans hésiter et sans même aucune compétence médicale « qualifiée» de schizophrène, tant elle était désorientée et « ingérable » : demain, devant le TGI de Bobigny, elle sera jugée pour refus d’embarquement au Congo Kinshasa, pays ravagé par la guerre depuis 10 ans. A 13 heures ! Pour que votre signature soit transmise à temps à son avocate, Maître Irène Terrel, il reste à peine 12 heures !

    Imaginez que jamais plus on ne laisse seuls et sans les informer deux ados dont le père est hospitalisé pour une opération très sérieuse et la mère interpellée, placée en rétention, et comparaissant au TA de Nantes ce vendredi 14 novembre. O’QTF cassée !

    Imaginez que jamais plus on ne place en rétention à Saint Jacques de la Lande deux enfants de 8 mois et 2 ans pour les « rapprocher » de leurs parents, retenus depuis deux jours au CRA, après 48 heures de garde à vue sans rien à se mettre sous la dent ( !) à Sablé ( !!). Imaginez que plus jamais on ne voie ces deux enfants tout petits que les adultes présents ce vendredi 14, toujours au TA de Nantes, tentaient de distraire et d’occuper, pour qu’ils ne prennent pas de plein fouet les cris de douleur de leur maman, étendue à deux pas, au milieu du hall d’accueil de la salle d’audience, entre angoisse et suffocation, peut-être un ulcère. Il paraît que ne rien avaler pendant 48 heures quand on souffre d’ulcère, est particulièrement douloureux. O’QTF cassée !

    On peut l’imaginer, Yes we can ! Il suffit de Resfver haut et fort

    Merci de signer, Right Now la pétition pour Karine

    Pétition Karine

    Merci pour nous.

    IdL
  • BSF en Loire-Atlantique : Vue du site

    L'Association Blain sans Frontières a tenu son Assemblée générale le 24 octobre dernier.

    L'association a pour but d'aider les familles étrangères n'ayant pas de titre de séjour en France,
    ainsi que les jeunes majeurs isolés, résidant sur la commune de Blain (Loire Atlantique).
    Ce soutien peut être moral, administratif et financier, notamment en ce qui concerne le logement.

     

    Le site de Blain sans Frontières

    Jérôme, le webmaster de BSF

  • Coup de semonce et cheval de bois

    Elle arrivée en France en 1999, lui en 2001.

    Avec leurs enfants, dont le plus petit, né de leur union, n’a que 10 mois, ils passent le pont du 11 novembre au CRA de Saint-Jacques de la Lande, en attendant un vol pour Pékin.

    Ils sont très heureux, le petit peut jouer sur le cheval à bascule dans la cour aérée, ceinte de barbelés.

    La défenseure des enfants a récemment recommandé que la récente annulation d’une prolongation de rétention pour une famille et son bébé fasse jurisprudence. L'’intérêt supérieur de l’enfant interdit son placement en retention et recommande l’assignation à résidence des parents. Tout le monde s’est plu à constater l’avancée significative que constituait cette décision de la Cour d’appel de Rennes qui considérait : « que dans le cas particulier de l’espèce, le fait de maintenir, dans un tel lieu, une jeune mère de famille, son mari et leur bébé âgé d’un an, constitue un traitement inhumain au sens de l’article 3 de la convention européenne des droits de l’Homme, en raison :

    ·d’une part du fait que l’enfant se trouve soudainement soustrait, dès son plus jeune âge, à un cadre de vie habituel et approprié : le domicile de ses parents – pour se voir imposer, même temporairement, des conditions de vie tout à fait anormales pour un bébé d’un an ;

    ·d’autre part, de la grande souffrance, morale et psychique, infligée à la mère et au père, souffrance qui, par sa nature, son importance et sa durée (la prolongation de la rétention sollicitée par le Préfet étant de quinze jours), dépasse le seuil de gravité requis par le texte précité.

    Considérant en outre (poursuit le juge), que la souffrance causée est manifestement disproportionnée au but poursuivi, c’est-à-dire la reconduite à la frontière des époux ""., ce d’autant plus que les intéressés disposent d’un logement personnel à … là où ils ont été interpellés ».

    Qu’est ce qui cloche de bois ?

    L’Histoire repasse les plats !

    Le couple Xia et Gao et les enfants ont été arrêtés dans un restaurant chinois à Vannes. Le couple vit à Paris, les grands enfants sont scolarisés. On les retient tous au Centre de Rétention de Saint-Jacques de la Lande, avant leur expulsion forcée.

    Félix, 10 mois est sur son cheval à bascule, en attendant l’escorte.

    Le monde est beau. L’intégration des étrangers en situation irrégulière (déboutés du droit d’asile) ce sera dans un monde meilleur, quand les politiques seront assaillis par les citoyens révoltés qui occuperont la rue, lanceront une grève générale. C’est pas demain ! Il y a la crise, alors chacun pour soi.

    Sinon c’est bientôt la quinzaine des droits de l’enfant. Entre deux débats on ira manger des nems : le N° 56 sur la carte des restaurants chinois.

    D’un coup de baguette, si cela ne passe pas, vous pouvez laisser votre commentaire au chef :
    laurent.cayrel@morbihan.pref.gouv.fr

    Article sur le site du Resf à :

    Morbihan

  • Collectif Enfants Etrangers : AG de l'Asso

     

    L’Assemblée générale de l'Association de soutien au Collectif Enfants Etrangers

    se réunira mercredi 12 novembre à la Manufacture à 18 h 30.

    A l’ordre du jour :

    Bilan moral, bilan financier, actions à venir à court et moyen terme (parrainage, concert,…)

    et élection du bureau.