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Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires - RESF44 - Page 5

  • Mobilisation en faveur de Mme Harutunyan et pour le retour de son mari

     

    Mme Harutunyan expulsée à son tour ?

     

     

    Monsieur Harutunyan a été expulsé le 28 novembre vers l'Arménie, pays qu'il a fui il y a 20 ans.

    Le Consul de France lui a refusé un visa (février 2013)

    Mme Harutunyan est menacée : une Oqtf ?

    Et leur fille Knarik ?, ira-t-on la chercher au collège ?  

    Nous demandons le retour au plus vite de Monsieur Harutunyan afin qu'il puisse être soigné en France, comme l'ont demandé 3 médecins différents.

    Nous demandons que Knarik puisse continuer sa scolarité sereinement au collège, où elle est une élève assidue sérieuse, où elle a tous ses amis.

    Le Collectif enfants étrangers citoyens solidaires (RESF Nantes), des professeurs et parents d'élèves du collège La Noé Lambert

     

  • N'expulsez-pas Mme Harutunyan ! Ne laissez pas la chaise de la jeune K. vide !

    VIVE INQUIETUDE !

     

    Mme Harutunyan est sortie de sa convocation ce vendredi à la Préfecture libre de se plonger dans la lecture d’une brochure sur l'aide au retour... elle n'est pas tentée.

    Elle a quitté l’Arménie, elle n’avait que 11 ans… et son seul souhait est de voir revenir son mari, au plus vite, pour bénéficier d’un traitement médical adapté, inaccessible à Erevan (Arménie).


    L'effet "demande de régularisation à titre humanitaire" dont l'avis de réception était en sa possession ce matin, un dossier très bien ficelé, la présence de l'avocate, Maître Emmanuelle Leudet au rendez-vous ainsi que d'une élue de la mairie (PC) – merci à elle ! - qui a pu entrer dans le tout petit bureau, et notre présence, discrète, enfin… dans le couloir devant la porte... une quinzaine de personnes, dont des parents, des profs, la Fcpe, le Resf ont fait que cette étape s'est bien passée. Et pas d'oqtf non plus.


    Nous continuerons de nous mobiliser pour hâter le retour de Mr. Seiran Harutunyan, qui peine à obtenir un passeport (à Erevan), sans que l'on sache précisément si les obstacles ne sont pour l'instant que financiers. Et lui permettre d’obtenir, sans attendre 100 ans, un visa de longue durée, sans lequel il n’aura pas accès aux traitements dont sa vie dépend.

    Et nous continuerons d’attendre le retour de la jeune Knarik pour occuper sa chaise vide depuis 10 jours trop longs au Collège La Noë Lambert où est organisé,

     

    Annonce :

    Le 20 décembre une réunion d'information et de soutien à la famille Harutunyan de 17 h 30 à 19 h 30

     

    *

     

     

    40 personnes avaient rendez-vous ce soir pour une réunion

    organisée par la FCPE et des personnels du collège La Noë Lambert

    en soutien à la famille de leur élève, Knarik, 13 ans, ce lundi 10 décembre 2012.

    ALERTE : La mère de Knarik est invitée à se rendre en préfecture ce vendredi 14 décembre pour

    venir chercher son propre arrêté de reconduite à la frontière ou OQTF, sans délai. C'est très tentant,

    surtout quand on sait que des vols sont prévus cette semaine encore pour l'Arménie.

    Une petite convocation, un petit détour par le CRA le plus proche, et...

    Décidément, il doit bien y avoir une raison. C'est quoi cette "TENTATION d'EREVAN" ?

    Les réseaux bruissent d'alertes.... qui convergent vers l'Arménie.

    Y'a-t-il un deal quelque part qui nous échapperait encore ?

    Le père de Knarik a été expulsé le 28 novembre en Arménie, pays qu'il a fui il y a 20 ans.

    On ne sépare pas les familles... Et Knarik ? On la cueillera au collège ? Non, nous avons des assurances,

    Il n'y aura pas d'interpellation. La jeune collégienne y croit : elle a laissé sa CHAISE VIDE depuis

    plusieurs jours, malade d'angoisse et incapable d'affronter le regard de ses ami-es, parce que nous ne

    sommes pas parvenus à la rassurer, à la réconforter ! Soit on est nul, soit elle a déjà connu une

    expulsion avec ses parents ?

    Ils sont revenus, tous les trois. Mais là, ils ne sont plus Dublinés, ils sont juste programmés pour un

    nouveau départ, forcé... vers l'Arménie !

    On a le programme Erasmus du pauvre, on a l'Erasmus qu'on peut ! C'est sûr la jeune fille est devenue

    polyglotte. Les expulsions formant la jeunesse comme les voyages, en d'autres temps.

    Est-ce vraiment ce qu'on voulait quand on s'est enthousiasmé pour la victoire de la gauche à l'élection

    présidentielle ? Est-ce vraiment ce que l'on imaginait quand on n'a pas hurlé à l'idée de voir Monsieur

    Valls prendre la suite de MM. Besson ou Hortefeux ?

    Est-ce qu'on a le droit d'abîmer, en toute connaissance de cause, la vie d'une famille, la jeunesse d'une

    enfant ?

    Qu'est ce qui a changé et encore c’est maintenant ? RIEN ???

    Le père, Monsieur Harutunyan, Seiran pour nous, souffre d'une maladie grave et a été soutenu par le

    médecin de l'Agence Régionale de Santé de Loire-Atlantique dans sa demande

    (refusée) de titre de séjour. Son expulsion met sa santé en danger alors qu'un

    traitement sera disponible en France en janvier 2013. NOUS DEMANDONS SON RETOUR !

    Les parents de Knarik ont déjà dû s'expatrier trois fois :

    – à cause de la guerre entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, la mère de Knarik et

    son père ont fui l'Arménie il y a très longtemps alors que l'une était une enfant et l'autre tout

    juste adolescent ;

    – il se sont rencontrés en Russie où Knarik est née et a étudié deux ans.

    Après plusieurs années, ils ont une nouvelle fois dû quitter le pays où ils

    vivaient ;

    – ils sont arrivés en Suisse. Knarik y a étudié plusieurs années, en langue

    italienne, jusqu'à un nouveau départ forcé ;

    – ils sont arrivés en France en novembre 2010, et depuis février 2011,

    Knarik étudie au collège La Noë Lambert.

    Leur souhait est de vivre en France.

    Le nôtre est de voir cesser cette mauvaise habitude prise d'expulser les enfants,

    les jeunes qui suivent leurs parents.

    Knarik doit pouvoir poursuivre ses études avec nous.

    LAISSEZ-LA GRANDIR ICI ! LAISSEZ son père revenir ICI !

    LAISSEZ Aida s'occuper d'eux ici.

    Cela n'aura pas échappé aux nantaises et aux nantais, que la mère de Knarik porte le doux prénom d'Aida, qui est aussi le nom de l'organisme qui s'occupe, ici, en Loire Atlantique, des demandeurs d'asile, c'est extra, non ? Expulser Aida ?

    Un sacré coup de pub pour la ville dont l'ancien maire est le nouveau premier ministre de la France...

    On s'occupe de la com', mais de grâce, occupez-vous de recomposer cette famille, ici ! Et non dans un pays que Knarik n'a jamais connu, et que ses parents ont quitté il y a plus de vingt ans !

  • Mr. Harutunyan libre en Arménie

     

    Mr. Harutunyan serait libre de ses mouvements, mais toujours à Erevan.

    Nous demandons un visa de retour et longue durée pour qu'il retrouve sa femme et sa fille.

    "Ouest-France" ce 30 novembre 2012

    Titre en "Une" et en page 9, article : "Un père de famille expulsé en Arménie" signé Vanessa Ripoche

     

    OuestFrance 30_11expulsionSH.jpg

     

     

     

     

     

    Nous étions 5000 selon les "air G", de 50 à 150 selon le moment et nous-mêmes,

    mais déterminé-e-s !

     

    Pour le retour de Serian.jpg

     

     

     

     

    PETITION

     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Rassemblement demain
    jeudi 29 novembre à 18h30 devant la Préfecture
    de Nantes
     
    pour demander le retour de Monsieur Harutunyan expulsé en Arménie
     
     
    Mr. Serian Harutunyan était enfermé au CRA du Mesnil Amelot depuis quelques jours et nous demandions sa libération. Nous espérions que la mobilisation de citoyens, d'élus, la solidarité du réseau, l'avis des médecins permettraient d'arracher l'espoir d'un retournement. C'est à un détournement que nous avons assisté ! Quel sens a cette expulsion ?
     
     
     
    Mr. et Mme Harutunyan sont entrés en France le 23/11/2010, il y 2 ans aujourd'hui !
     -i-
    Mr. Harutunyan, âgé de 38 ans, a une hépatite C, diagnostiquée depuis 5 ans environ et résistante aux traitements. Les traitements ont échoué. Un nouveau traitement serait mis sur le marché EN FRANCE à partir de janvier 2013.
     
    Un retour en Arménie est d'autant moins envisageable que les traitements ne sont pas accessibles, surtout en prison où il pourrait se voir conduit... vu qu'il est considéré, en Arménie, comme déserteur ! Il avait 18 ans.
     
    *
    Le maintien en rétention de Mr Seiran Harutunyan a été confirmé pour 20 jours. 
     
     
     
    Monsieur et Madame Harutunyan ont quitté l'Arménie il y a très longtemps, en raison de la guerre qui opposait ce pays à l'Azerbaïdjan. Réfugiés un temps en Russie, puis en Suisse, ils sont arrivés à Nantes en 2010.
     
    Monsieur Harutunyan a déposé une demande de titre de séjour pour raison de santé en juin 2011, la Préfecture de Nantes a non seulement refusé de lui accorder ce titre de séjour, contre l'avis favorable du médecin de l'Agence Régionale de santé, mais elle a également prononcé à son encontre en mars 2012, une « Obligation de quitter le territoire » et « une interdiction de retour » (qui a été annulée en appel). Une procédure d'appel est en cours auprès de la Cour Administrative d'Appel. Monsieur Harutunyan est en attente d'un nouveau traitement, les précédents ayant échoué, qui lui serait administré en janvier.
     
    Le médecin du centre de rétention a rédigé un certificat médical d'incompatibilité avec l'éloignement tant que le médecin de l'ARS n'aurait pas rendu son avis.
    Le médecin attend des résultats d'examens complémentaires avant de saisir le médecin de l'ARS du 77, en espérant que celui-ci aura le même avis que le médecin de l'ARS du 44...
     
    L'urgence : si un vol était prévu on peut imaginer que les autorités arméniennes avaient délivré un laissez-passer.
    Un autre vol est peut-être déjà annoncé pour demain / ARMENIE ?

     

    Monsieur Harutunyan a été contrôlé et arrêté à Chatellerault où il rendait visite à un ami, puis, comme il était sous le coup d'une OQTF délivrée par la Préfecture de Loire Atlantique, la Préfecture de la Vienne a pris contre lui une décision de placement au centre de rétention du Mesnil Amelot. 

    Son épouse et sa fille Knarik sont actuellement à Nantes, attendant dans l'angoisse. La famille est parfaitement intégrée, la maman parle français. Knarik est une élève vive, assidue, intégrée, parlant parfaitement français, en 4ème au Collège la Noé Lambert, à Nantes.

    Ils souhaitent obtenir en France le droit de vivre en sécurité.

    CollectifenfantsetrangersBanderoleavecbambous.jpg

     

    Leurs soutiens, les parents d'élèves, enseignants du Collège la Noé Lambert à Nantes, soutenus par le Collectif Enfants étrangers citoyens solidaires (RESF Nantes),

     

     

    nous demandons la libération immédiate de Monsieur Harutunyan afin qu'il puisse rejoindre sa famille, être soigné, et que Knarik dans ces conditions puisse poursuivre sereinement sa scolarité conformément à la Convention Internationale des droits de l'enfant, ratifiée par la France.

     

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  • AG de l'Association de Soutien au Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires

     

    Invitation à l'Assemblée générale du 5 décembre 2012

    Nous vous invitons à être présents à l'assemblée générale de l'Association de soutien au Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires (créée le 7 juin 2006). Nous y ferons un bilan de l'année et envisagerons ensemble des perspectives pour 2013.

     

     

    ASSEMBLEE GENERALE DE L'ASSOCIATION DE SOUTIEN AU COLLECTIF ENFANTS ETRANGERS

     

     

    MERCREDI 5 DECEMBRE A 19H

    MANUFACTURE DES TABACS

    10 BIS Bd Stalingrad (tram ligne n°1, arrêt Manufacture)

    Salle B 1er étage

     

    Ordre du jour :

    - Rapport moral

    - Rapport d'activités

    - Rapport financier

    - Election du Président

    - Renouvellement du Bureau

    - Questions diverses

     

    Nous comptons sur votre présence

     


    Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires
    http://enfantsetrangers.hautetfort.com

  • Appel à manifestation du Collectif Un toit pour toutes et tous

     

    Le Collectif "Un toit pour toutes et tous" appelle à un nouveau rassemblement :

     
     
    samedi 27 octobre à 15h
    place Bretagne
     
     
     
     
    appel manif 27 octobre 2012.jpg
     
      
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    liste toujours en cours : inclus, le Parti de gauche44 
     
  • Quand la veille veille... les Hommes dorment à l'abri : "combien de temps" ?

    L'Evacuation du Lieu Unique s'est déroulée sans incident Ouest France vendredi 26 octobre 2012

    "Il aura fallu à peine plus de 10 minutes aux forces de l'ordre pour faire sortir les occupants du Lieu Unique. Quand ils ont vu arriver les premiers CRS, à 9 h 30, ce vendredi, les membres du collectif Un Toit pour tous et toutes sont immédiatement rentrés dans le bâtiment et en ont fermé les portes. C'est finalement par l'arrière du Lieu Unique que sont rentrés les policiers, afin de déloger les militants.

    Une centaine de personnes a été accompagnée vers la sortie. Le cortège, précédé d'une banderole, s'est alors déroulé, scandant ses revendications et chantant « Ce n'est qu'un au revoir ».

    Quelques personnes à la rue confiaient leur malaise : où vont-ils bien pouvoir passer la nuit ? « Chaque année, en moyenne 25 personnes meurent dans l'indifférence, du fait d'être à la rue », tenait à rappeler un militant de la Ligue des droits de l'homme, venu soutenir le collectif."

     

    La veille veillait pourtant depuis la veille  !

    Evacué mardi, le foyer rouvre déjà aux sans-abri

    "Sur demande expresse de la Préfecture, le foyer Gustave Roch géré par la Protection Civile a fonctionné hier soir, en catastrophe, pour les familles qui dormaient au Lieu Unique occupé,..." lequel a été évacué ce matin.

    Lire Ouest-France ce 26 octobre, l'article signé Agnès Clermont :

    "Et qu'est ce qui va se passer si la température tombe à 0° le jour ? Où est-ce que l'on va abriter les autres sans abri ?"

     

    Nous avons des propositions :

    - repousser collectivement l'arrivée du grand froid (sans pour autant accélérer le réchauffement climatique)

    - ouvrir d'autres lieux aux sans-abri, sans attendre les rigueurs du grand froid

    - s'inspirer de cette mobilisation exemplaire et de l'expérience unique de ces quinze jours d'occupation toutes les fois que le droit fondamental et inconditionnel, - aussi essentiel qu'accessible -, celui d'avoir un toit sur la tête ne sera pas respecté.

    Une prise de parole et parole en prise directe, d'un jour à l'autre, d'une AG à l'autre. Une expérience de démocratie inégalée qui est aussi une clé pour ouvrir d'autres portes, si besoin !

     

  • Sans toit ni loi ? Le logement social peut attendre mais pas les expulsions ?

    AGENDA Sous les Nefs, l'été indien et le souffle du Sahara, à la Tour LU, l'expulsion, en matinale... des migrants, nomades, sans abri... sous le Chapiteau du Ciel, à la Rue ?

    Toutes les personnes en résidence au Lieu Unique doivent être hébergées !!!

    Pas de trêve !

    RV le 27 OCTOBRE,

     

    place Bretagne,

     

    Rassemblement du Collectif

    "Un toit pour toutes et tous"

     

    à 15 H

     

    *

    24 HEURES POUR EXPULSER, à partir de ce 24 octobre, c'est donc plié pour le 25 octobre. Un jour en fait ! Alors comme on n'imagine pas une intervention dans un établissement public en pleine nuit, ce sera l'aube, ce 26 octobre, qui accueillera l'huissier.

    L'audience du 22 n'était qu'une Répétition générale, salle comble, mais l'avocat demandait un report. L'audience du 23, matinale, salle comble, dans le secret des échanges à peine audibles entre les parties, laisse augurer du pire. Le Rideau est tombé : on abandonne ce lieu si unique où contre toute atteinte, la fréquentation n'a jamais baissé !

    Plier des matelas et organiser un jeté de couvertures du balcon ?

    Déplier un toboggan pour évacuer ?

    Aller boire un dernier verre au bar du Lieu avant de s'engouffrer dans la nuit ? Tournée générale : un pastis 115, sinon rien ! En espérant que la ligne soit rétablie... et que la veille veille depuis la veille... jusqu'au jour d'après.

    Où iront les personnes expulsées, sans abri, isolées ou en famille ? Il n'est pas question de les laisser retourner à la rue. Nous serons vigilant-e-s. Pas de trêve.

     

    *

    Le Collectif "Un toit pour toutes et tous" réunit plusieurs collectifs, des organisations, des citoyennes et citoyens (liste en cours) :  

    AFPS 44, CSF, CGT 44, CIMADE, CNL, Collectif Enfants étrangers citoyens solidaires( RESF 44), Collectif logement, collectif Uni-e-s contre une immigration jetable, DAL 44, Europe Ecologie Les Verts, GASProm-ASTI, Gauche Anticapitaliste, groupement des Retraités Educateurs sans Frontières, LDH, les Alternatifs, Logis Saint-Jean, MRAP, NPA, Parti de Gauche, PCF, SEN, US Solidaires…

     

    *

     

    Un "Hors les murs" du Lieu Unique : la LUtte continue au Palais de Justice !

     
     
    A l'initiative de la Mairie de Nantes, le Lieu Unique organise un "hors les murs" ce lundi 22 octobre, à 11 heures.
     
    Après avoir accueilli, en résidence, plusieurs dizaines de personnes de la compagnie "Un toit pour toutes et tous", le Lieu Unique crée l'événement, ce lundi, au Tribunal de Grande Instance. "ASSIGNéS" est le nom sous lequel des militants des associations, des sans abri pas toujours des intermittents, castés lors du passage de l'huissier le 15 octobre dernier, comparaîtront ce lundi.
     
    C'est donc au Palais de Justice, que nous vous appelons à venir soutenir les militants assignés du droit au logement pour toutes et tous.
     
    Lundi 22 octobre à 11 heures au Tribunal de Grande Instance, quai François Mitterrand
    (face à la passerelle Victor Schoelcher) pour soutenir les militants et occupants du Collectif "Un toit pour toutes et tous". Maître Sylvie Bourgeon assurera leur défense.
     
    Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires RESF44
     
    *
     

     

    PROCES
    LUNDI 22 OCTOBRE A ONZE HEURES
    AU PALAIS DE JUSTICE DE NANTES

    (présence de soutien dans la salle d’audience et/ou devant le tribunal selon ce qui sera possible)

     

    Nous ne souhaitons pas nous installer durablement dans l’espace que nous occupons au Lieu Unique. Mais en l’état actuel des choses, sans solutions pour les personnes hébergées ici, une expulsion serait absolument intolérable.

     

    Exigeons ensemble l’application du droit au logement, l’accueil inconditionnel de toutes personnes sans abri dans un logement digne, stable et durable : l’Etat et les collectivités publiques en ont le devoir et les moyens !

     

    Signataires :

    Collectif de mobilisation réunissant associations, organisations, citoyens et citoyennes soutenu par (liste en cours) : AFPS 44, CSF, CGT 44, CIMADE, CNL, Collectif Enfants étrangers citoyens solidaires( RESF 44), Collectif logement, collectif Uni-e-s contre une immigration jetable, DAL44, GASProm-ASTI, Gauche Anticapitaliste, groupement desRetraités Educateurs sans Frontières, LDH, les Alternatifs,Logis Saint-Jean, MRAP, NPA, Parti de Gauche, PCF, SEN,Union syndicale Solidaires…

     

     
     
     
     
     
     
     
    Tract appel manif 20 octobre validé par l'AG du 16 octobre 2012.jpg
    Communiqué de presse du Collectif "Un toit pour tous et toutes" sur la poursuite de l'occupation du Lieu Unique
     
    Le 18 octobre 2012
     

    POURQUOI EN EST-ON TOUJOURS LA ?

     

    L’occupation du premier étage du Lieu Unique, scène nationale culturelle Nantaise, se poursuit toujours par le collectif « Un toit pour toutes et tous » et de nouvelles personnes sans-abri nous rejoignent quotidiennement. Nous étions hier soir plus de cinquante personnes, isolées, familles, enfants, à dormir sur place, avec des militants. Ce nombre grandissant s’explique par le bouche-à-oreille, mais aussi simplement parce que nous ne trouvons plus d’interlocuteurs pour répondre à nos besoins.

     

     

     

    LE 115 NE REPOND PLUS

     

    Hier, le 115 ne répondait plus par la négative puisqu’il ne répondait plus du tout. En effet, des salariés du 115, estimant qu’ils ne travaillaient pas dans des conditions appropriées, ont décidé hier de poser, à raison, leur droit de retrait. Qu’est-ce que le « droit de retrait » ? Selon l’article L.4131.1 du code du travail :

     

    « Le travailleur alerte immédiatement l'employeur de toute situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu'elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ainsi que de toute défectuosité qu'il constate dans les systèmes de protection. Il peut se retirer d'une telle situation. L'employeur ne peut demander au travailleur qui a fait usage de son droit de retrait de reprendre son activité dans une situation de travail où persiste un danger grave et imminent résultant notamment d'une défectuosité du système de protection.»

     

    Il est important de comprendre que si les employés du 115, à Toulouse récemment comme à Nantes, posent leur droit de retrait, c’est que la situation est grave ! Comment vouloir exercer un travail où le/la salarié doit répondre par la négative à des centaines d’appels quotidiens ? Le 115 ne peut simplement pas remplir sa mission d’hébergement prévue par la loi.

     

    Nous soutenons les salariés du 115 pour obtenir des conditions de travail décentes et leur apportons notre entière solidarité.

     

     

     

    LA SITUATION AUJOURD’HUI

     

    La Préfecture annonce avoir relogé 37 personnes, pour arriver à 60 dans quelques jours, tout ceci dans des hôtels en attendant le déblocage de gîtes ruraux. Pourquoi ceci est insuffisant et ne répond pas à nos revendications ?

     

    1) Seules des familles avec enfants sont hébergées dans le cadre de ces mesures exceptionnelles. Les célibataires, les familles sans enfant, bénéficiant de moins d'empathie dans les médias, ne sont pas pris en compte et restent dans la rue.

     

    2) Les hébergements sont proposés presque exclusivement à des demandeurs d'asile, alors que ces personnes (familles et célibataires) devraient être déjà dans des dispositifs d'accueil spécifiques (les CADA). C'est un détournement de l'hébergement d'urgence, au détriment des autres personnes à la rue, françaises et étrangères. Rien n’est prévu en fait à ce jour pour la plupart des personnes qui se sont mises à l’abri en occupant le Lieu Unique.

     

    3) La Préfecture et la Mairie de Nantes déclarent que le Collectif serait satisfait par « 100 places supplémentaires » en hébergement d’urgence. C’est faux, car notre revendication première a toujours été que le 115 remplisse sa mission pour qu’il n’y ait plus personne à la rue. Nous ne sommes pas dans une logique comptable de places, mais dans une exigence de répondre aux besoins.

     

     

     

    La réalité encore aujourd’hui, c’est :

     

    - Un 115 saturé qui ne traite pas la majorité des appels

     

    - Des hébergements d’urgence largement insuffisants

     

    - Aucun nouveau lieu d’accueil ouvert par les services de la DDCS

     

     

    QUEL PROBLEME DE LOGEMENT ?

     

    Il ne s’agit pourtant pas d’un problème de logement ! La France est un pays riche, les solutions d’hébergement ne manquent pas et nous pouvons, nous, sans-abri, militants, associations, produire dès maintenant la longue liste des immeubles vacants de notre ville, que la mairie ou le conseil général connaissent d’ailleurs mieux que nous puisqu’il s’agit de leur parc immobilier !

     

     

    Nous nous demandons vraiment si les pouvoirs publics ont une réelle volonté politique de répondre à l’urgence sociale. Est-il nécessaire d’attendre les grandes vagues de froid pour ouvrir un lieu ? Y a-t-il urgence à expulser alors qu’il y a urgence à reloger ? N’est-il pas scandaleux de voir des occupants expulsés et des maisons détruites, avec des moyens exorbitants (hélicoptères, bulldozers, forces de l’ordre) comme on l’a vu hier à Notre- Dame des Landes, pendant que des centaines de personnes sont dans la rue, alors que les solutions existent et sont largement moins coûteuses que cette opération de force ?

     

     

     

    Nous n’avons pas vocation à habiter le Lieu Unique ! Même si nous prenons en charge collectivement en autogestion, la sécurité, le sommeil et l’alimentation du collectif, nous ne sommes pas naïfs quant à la situation. Ceci n’est pas un lieu de vie, c’est un lieu de survie, de lutte ! Ce choix d’occupation est l’aboutissement d’une réflexion :

     

    - Notre but premier est la sécurité des personnes, des familles et des enfants.

     

    - Notre but second est de trouver un support médiatique et emblématique pour que les Nantais(es) comprennent la situation et que des moyens conséquents, à l’échelle des besoins, soient politiquement débloqués.

     

     

     

    La crise du logement ne doit pas créer un rapport de force des pauvres entre eux, des travailleurs sociaux entre eux, des militants entre eux, comme cela s’est passé à Marseille où des habitants ont incendié un campement Rom. Le mal-logement est un problème social général, qui relève de choix économiques et politiques.

     

     

    CE QUE DEMANDE LE COLLECTIF

     

    Notre mouvement peut vous paraître complètement « utopique », mais pour autant, ce qui se passe ici est bien tangible ! Nous sommes de vraies personnes, avec de vrais besoins de logements. Nous dormons dans des parcs, à la gare, dans la salle d’attente des urgences ou dans des chambres de formule 1 en périphérie de ville lorsque le 115 répond. La météo nantaise est réelle elle aussi. Nous appelons tout le monde à ouvrir les yeux sur cette situation. La crise n’est pas dans les pays voisins, à la télévision, ou ailleurs, elle est là. Nous ne cherchons pas à culpabiliser les gens mais à ce que chacun prenne ses responsabilités. Il n’est pas acceptable de détourner la tête devant une personne ou une famille qui dort dehors la nuit, actuellement à Nantes sous la pluie. Vous pouvez agir ! Venez rejoindre, médiatiser, faire écho à notre lutte. Vous pouvez avec nous, demander à la mairie, au conseil général et au gouvernement d’apporter des moyens vrais, tangibles, immédiats.

     

     

    Nous voulons que toutes les personnes sans-abri et les familles soient logées pour cet hiver. Le droit au logement est dans les textes constitutionnels. C’est un devoir collectif non négociable ! Nous souhaitons dire aux Nantais(es) que les droits sociaux sont un rapport de force constant, qui se formalise à un certain moment par une loi, mais que celles-ci ne sont jamais acquises et toujours à défendre. Il faut défendre nos droits !

     

     

     

    Nous exigeons :

     

    - Un renforcement immédiat du 115 pour faire face au sous-effectif évident

     

    - L’ouverture rapide de nouveaux bâtiments inoccupés

     

    - Un mise à l’abri sans condition de l’ensemble des personnes à la rue, quelle que soit leur situation administrative.

     

     

    Nous resterons mobilisés en attendant des réponses concrètes. Le Lieu Unique reste occupé et la Mairie de Nantes ne pourra pas se dédouaner de ses responsabilités en expulsant et en remettant à la rue les sans-abri qui l’occupent.
     

     

    Merci de faire tourner ce mail le plus largement possible, de nous faire un écho médiatique et de venir nous rejoindre !

     

    Des membres du Collectif « Un toit pour tous et toutes ».

     

    Tract du Collectif d'appel à la manifestation

     

     

    Communiqué Logement CGT FSU Solidaires

     

     

    *

  • Vide grenier ce 6 octobre au profit du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires

     

     resflogo.png

     

     

     

     

    SAMEDI 6 OCTOBRE, ON CHINE dans les allées du Jardin Japonais

    Ile de Versailles, au petit square, stand 27, à l'entrée de l'ïle de Versailles

     

    NOUVEAU VIDE GRENIER

     

    Les fruits de la vente ont été entièrement reversés au  

    Collectif Enfants Étrangers Citoyens Solidaires RESF44

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Vide-grenier dimanche 30 septembre 2012

    POUR SOUTENIR TOUTES CELLES ET TOUS CEUX QUE SOUTIENT LE RESEAU

    RENDEZ-VOUS A NANTES

    resflogo.png

     

     

     

    flyer vide-grenier_30sept.V2.jpg

     

  • Pas de chaises vides à l'école Emile Péhant:mobilisation ce 6 septembre

    "Vous avez 8 jours pour quitter votre logement" !

    Une famille avec 2 enfant scolarisés à l’école Emile Péhant (4 ans, 7 ans) a appris le 1erseptembre qu’elle devait quitter son logement avant le 8 septembre.

    Elle va se retrouver à la rue…

     

     

    Conférence de presse

    et opération "Plantons nos tentes devant l'école"

    jeudi 6 septembre à 17h30

    école Emile Péhant

     

     

    Pourquoi une décision si brutale ? Alors que…

    Une procédure de régularisation est en cours. Il serait plus logique, plus raisonnable, plus humain d’attendre la fin de cette procédure administrative (demande de titre de séjour en qualité d’étranger malade). Cette famille était Sans Papiers. La voilà Sans Domicile Fixe.

     

     

    Pourquoi remettre en cause la scolarisation exemplaire de ces 2 enfants inscrits en MS et CE2 ?

    Rappelons l’excellence de leur intégration et de leur scolarité (passage du CP au CE2 en un an pour l’aîné !). Après la forte mobilisation des parents d’élèves de l’école Émile Péhant en juin-juillet 2012 (plus de 200 signatures de soutien, conférence de presse au Lieu Unique le 4 juillet réunissant une quinzaine de journalistes), on nous avait laissé espérer que les procédures en cours seraient « sans incidence pour les enfants qui continueraient à être scolarisés à l’école Emile Péhant. » (courrier de la Mairie du 4 juillet 2012).

     

     

    Nous demandons :

    Que le Préfet revienne sur sa décision et accorde à la famille Simonyan, pour des motifs humanitaires et dans une logique administrative, la possibilité d’occuper son logement actuel (hôtel pour demandeurs d’asile) jusqu’à la fin de la procédure administrative en cours.

     

     

    Nous interpellons :

    l'ensemble des élus locaux et en premier lieu le Conseiller Municipal et Premier Ministre Jean Marc Ayrault sur l'aspect humanitaire de cette situation et lui demandons d'engager une vision nouvelle concernant les demandeurs de titre de séjour.

     

     

    Les parents d'élèves se mobilisent !

     

    Jeudi 6 septembre

    à 17h30

    « Plantons nos tentes devant l’école Émile Péhant ! »

     

     

    → Si la Préfecture reste inflexible, l’action se poursuivra vendredi (avec un changement de lieu...)

     

    Contacts :

    Bénédicte LE DANOIS, mad.mars@hotmail.fr
    Présidente de Mad'Mars (association de parents d'élèves d'Emile Péhant)

    Hervé ROUXEL
    06 84 55 48 89, fcpe.pehant@hotmail.fr
    Parent d’élève délégué FCPE

    Comité de soutien aux familles Simonyan et Bashirov

  • Demandeurs d'asile : l'accueil de la rue ?

    ***

     

    resflogo.png

     

     

     

    Au coeur de l'été, des demandeurs

    d'asile à la rue !

    Familles avec enfants, jeunes mineurs isolés, femme enceinte,

     femme avec jeunes enfants, etc.

     

    Face à la situation toujours préoccupante de nombreux demandeurs d'asile,

    dont certains se retrouvent à la rue,

    le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires/RESF44 s'associe

    à l'UCIJ (Uni-e-s contre une immigration

    jetable) pour alerter l'opinion sur la question des

    hébergements.

     

     

    Conférence de presse

    mardi 17 juillet à 11 h

    dans les locaux de la Cimade

    33, rue Fouré à Nantes

    en présence de représentants des associations soutenant

    les demandeurs d'asile

    Nous avons besoin de vous pour relayer ces informations.

    Contacts :

     

    J-Y V. : 06 72 73 34 45

    ceecs44@gmail.com

    ucij-nantes@yahoogroupes.fr

  • Fin des gardes à vue des étrangers pour séjour irrégulier

    Fin des gardes à vue pour séjour irrégulier

    Avis de la Chambre Criminelle, 5 juin 2012

     

    Avis n° 9002 du 5 juin 2012 de la Chambre criminelle

    Avis

    LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE CRIMINELLE, composée conformément à l’article R. 431-5 du code de l’organisation judiciaire, en son audience publique tenue au Palais de Justice à PARIS, le vingt-deux mai deux mille douze, a rendu l’avis suivant :

    Vu la demande d’avis formulée le 3 avril 2012 par la première chambre civile à l’occasion de l’examen des pourvois B1119250, Q1121792, R1119378, C1119251, N1130530, D1130384, Q11130371 et ainsi libellée : "A la lumière des arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne du 28 avril 2011(El Dridi) et du 6 décembre 2011 (Achugbabian) ainsi que, d’une part, de l’article 63 du code de procédure pénale dans sa version antérieure à celle issue de la loi du 14 avril 2011, d’autre part, des articles 62-2 et 67 du code de procédure pénale dans leur rédaction actuellement en vigueur, un ressortissant d’un Etat tiers à l’Union européenne peut-il être placé en garde à vue, sur le fondement du seul article L. 621-1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile( CESEDA) ?" ;

    Vu la communication faite au procureur général ;

    Vu la directive du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 relative aux normes et procédures communes applicables dans les Etats membres au retour des ressortissants de pays tiers en situation irrégulière ;

    Vu les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne du 28 avril 2011(El Dridi) et du 6 décembre 2011 (Achugbabian) ;

    Sur le rapport de M. Guérin, conseiller, les observations de Me Spinosi, et les conclusions de M. l’avocat général Mathon, Me Spinosi ayant eu la parole en dernier ;

    A émis l’avis suivant :

    “Il résulte de l’article 62-2 du code de procédure pénale issu de la loi n° 2011-392 du 14 avril 2011 qu’une mesure de garde à vue ne peut être décidée par un officier de police judiciaire que s’il existe des raisons plausibles de soupçonner que la personne concernée a commis ou tenté de commettre un crime ou un délit puni d’emprisonnement ; qu’en outre, la mesure doit obéir à l’un des objectifs nécessaires à la conduite de la procédure pénale engagée ; qu’à la suite de l’entrée en application de la directive du 16 décembre 2008 relative aux normes et procédures communes applicables dans les Etats membres au retour des ressortissants d’Etats tiers en séjour irrégulier, telle qu’interprétée par la Cour de justice de l’Union européenne, le ressortissant d’un Etat tiers mis en cause, pour le seul délit prévu par l’article L. 621-1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers, n’encourt pas l’emprisonnement lorsqu’il n’a pas été soumis préalablement aux mesures coercitives visées à l’article 8 de ladite directive ; qu’il ne peut donc être placé en garde à vue à l’occasion d’une procédure diligentée de ce seul chef ;

    Pour les mêmes raisons, il apparaît que le ressortissant d’un Etat tiers ne pouvait, dans l’état du droit antérieur à l’entrée en vigueur de la loi du 14 avril 2011, être placé en garde à vue à l’occasion d’une procédure diligentée pour entrée ou séjour irréguliers selon la procédure de flagrant délit, le placement en garde à vue n’étant possible, en application des articles 63 et 67 du code de procédure pénale alors en vigueur, qu’à l’occasion des enquêtes sur les délits punis d’emprisonnement. Le même principe devait prévaloir lorsque l’enquête était menée selon d’autres formes procédurales.”

    ORDONNE la transmission du dossier et de l’avis à la première chambre

    Président : M. Louvel

    Rapporteur : M. Guérin, conseiller

    Avocat général : M. Mathon

    Avocat(s) : Me Spinosi

  • Journée de Parrainage : mobilisons-nous !

    PARRAINAGE le 9 JUIN 2012

    parrainage_9juin_photo_blog.jpg

  • Urgent ! Lundi 7 mai à 9 H : appel au rassemblement devant la préfecture

    Petit compte-rendu de l'entrevue avec le sous-préfet, ce matin à 9h. Une délégation composée de représentants du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires/RESF, du Gasprom, de la LDH et du Mrap a été reçue, vu l'urgence.

    Le sous-préfet nous affirme qu'aucune mesure de suspension de financement n'a été donnée par la préfecture. Lorsque nous lui lisons le message d'Aida annonçant qu'au-delà du 2 mai, la plate-forme ne serait pas en mesure de renouveler les réservations et que le financement pour ce mois devait être réservé aux familles en demande d'asile UNIQUEMENT, et alors que nous lui demandons des explications sur ce "regrettable dysfonctionnement", il reste très évasif. Il nous assure pourtant qu'il n'y a pas de fin de prise en charge d'hébergement.

    Une personne de son cabinet essaie d'enfoncer un coin entre les catégories de réfugiés : ceux qui ont un titre de séjour, ceux qui ont été déboutés du droit d'asile, ceux dont la situation est en stand by. Ce à quoi nous réagissons en exigeant qu'il n'y ait pas de rupture dans l'accueil de ces familles et qu'aucune ne se retrouve à la rue aujourd'hui. Nous demandons également qu'une solution pérenne soit mise en place.

    La même personne nous affirme que certaines familles déboutées ont déjà reçu depuis plusieurs mois une lettre leur enjoignant de quitter leur hébergement et d'obéir à leur OQTF. Ce à quoi nous lui rétorquons que la liste des pays dangereux est plutôt fluctuante (exemple du Kosovo, classé comme pays sûr jusqu'à récemment et passé dans la colonne "pays dangereux"). Nous déclarons également qu'il ne s'agit aucunement pour nous de faire une quelconque différence entre les familles, quelle que soit leur situation administrative. Nous soulignons aussi le gros inconvénient de la régionalisation de la plate-forme chargée des problèmes des migrants. Le sous-préfet nous le confirme en creux, en soulignant que 50% des crédits d'hébergement de la région Pays de la Loire sont affectés à la Loire-Atlantique.

    L'entretien se termine sur l'assurance du sous-préfet qu'aucune famille ne sera à la rue aujourd'hui ni dans les semaines à venir, sans pour autant nous garantir une solution pérenne, et sur la volonté du préfet qu'il n'y ait pas de rupture dans la prise en charge scolaire des enfants.

    Dehors, 150 à 200 personnes avaient répondu à l'appel au rassemblement en soutien aux familles. Merci à elles, ainsi qu'à toutes celles et à tous ceux qui ont relayé l'info au plus vite dans leurs réseaux. Notre réactivité, notre vigilance et notre mobilisation seront plus que jamais nécessaires à l'avenir pour faire reculer l'administration sur ces problèmes profondément humains touchant les familles immigrées. Les régularisations au cas par cas, le flou sur les centres de rétention doivent nous inciter à demander poliment mais fermement des éclaircissements à l'autorité préfectorale. Plus généralement, c'est au niveau national et ministériel que les choses vont se décider. C'est donc aux assos locales de peser sur leurs instances nationales pour exiger le maximum d'humanité envers les sans-papiers.

    A bientôt, amicalement

    Jean-Yves

    Message d'AIDA (déclencheur du ramdam)

    Suite à de nouvelles directives de nos financeurs et de la direction du service AIDA, nous ne sommes pas en mesure actuellement de renouveler votre réservation au-delà du 02/05/12. Notre service a eu l'accord de financement ce mois pour réserver pour les familles en demande d'asile UNIQUEMENT.

    Nous ne manquons pas de vous informer dès que possible des décisions./

    *

    Très vite EELV est intervenu. Ci-joint leur communiqué

    communiqué presse 7 mai 2012.pdf

    *


    Appel de la Cimade, du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires-RESF 44, du GASPROM, de la LDH, et du MRAP,...


    Une quarantaine de familles étrangères, avec enfants, doivent quitter, ce lundi, leur hébergement jusqu'alors assuré par AIDA.

    Cela représente plus de 150 personnes.


    L'Etat les met à la rue, faute de crédits.

    Venez nombreux pour exiger des solutions de mise à l'abri.

  • Solidaire des goûters, à Fellonneau, ce 30 mars 2012 à 16 h 45

     

    - Pour soutenir la famille AGAYEV

    Encore une saison de passée et la famille de Ramazan et Nariman n'est toujours pas régularisée.
    Des propositions d'emploi pour leurs parents, Nadir et Zaripat, n'ont pu se concrétiser, faute de titres de séjour.


    Le père a reçu récemment une nouvelle OQTF (la sinistre Obligation de Quitter le Territoire Français).
    Pourtant les deux parents ont des promesses d'être embauchés, dès leur situation régularisée.
    Ayant épuisé tous les recours, ils sont expulsables de leur hôtel, en mai.

    De nouveau, nous faisons appel à la générosité de tous : il est urgent d’élargir le cercle, de sensibiliser de nouveaux parents, de réunir de nouveaux moyens d'aide.  

    Nous organisons un goûter musical solidaire avec le soutien du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires/RESF.

    Christophe Janvier et ses guitaristes (merci à eux !) vous invitent à un goûter jazzy !

    Où que vous soyez, d'où que vous veniez, d'ici ou d'ailleurs, venez avec un gâteau, à partager.
    Si vous êtes disponible, dès 16h30, pour préparer les tables, l'espace "concert", une ovation vous attend...

    À vendredi pour un goûter jazzy !

    Pour le Collectif des Parents Solidaires des Écoles Fellonneau,
    Sylvain

     

    Ecole Fellonneau, rue Fellonneau,

    Tram, ligne 2, direction Grand Val : arrêt Saint Felix

    Prendre la petite rue sur la droite qui longe l'église

  • Solidaire des goûters...

    Goûters solidaires à Nantes ce Vendredi 23 Mars à partir de 16h45

    GOÛTERS SOLIDAIRES...avec le soutien du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires


    - Pour soutenir la famille RASULOV

    L'association des parents d'élèves s'associe au Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires à
    l'Ecole Maternelle Sully, 8 allée de la Reine Margot pour Polina et Safiya LAPEHOVA


    - Pour soutenir la famille BARSERYAN

    La FCPE s'associe au Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires
    Ecole primaire Léon Blum 5 rue Léon Blum (entrée cours des 50 otages) pour Gagik et Meri BARSERYAN
     


    Merci de venir soutenir
    Collectif enfants étrangers citoyens solidaires

  • Pétition et goûter solidaire pour soutenir les parents de Gagik & Méri

     

     

    Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires de Nantes appelle à la mobilisation

     

    Une pétition de soutien est en ligne sur le site du Réseau Education Sans Frontières

     

     

        Parents élus Ecole primaire Léon Blum et collège Victor Hugologo FCPE_44[1].jpg

     

    GOÛTER SOLIDAIRE

     

    Information, goûter, pétition, collecte.

     

    Pour

    GAGIK ET MERI BARSERYAN

    Elèves de l’école primaire Léon Blum et du collège Victor Hugo

     

    VENDREDI 23 MARS à 16h45

    à la sortie de l'école Léon Blum, 5 rue Léon Blum

    (Entrée Cours des Cinquante Otages)

     

     

    Demande d'asile rejetée pour les parents de Gagik et Méri, avec pour conséquence malgré une demande de réexamen de leur dossier, la perte de tous les droits liés à l'asile, et une plus grande précarité

    Soyons solidaires en demandant pour Gagik et Méri le droit à une vie familiale normale, le droit à vivre en sécurité, le droit à l'éducation, le droit à ne pas subir les conséquences de la situation administrative de leurs parents (Convention internationale des droits de l'enfant, signée et ratifiée par 193 pays dont la France, le 20 novembre 1989, qui met en avant l'intérêt supérieur de l'enfant, principe reconnu comme valeur fondamentale, c'est à dire supérieur aux lois et législations nationales)

     

    Nous comptons sur votre participation : gâteaux faits maison accompagnés de boissons diverses, le tout vendu au profit de la famille via l’association de soutien au CEECS44

     

    Les parents élus FCPE école primaire Léon Blum et collège Victor Hugo et le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires (CEECS44)

  • Nantes, marche contre le racisme et le colonialisme : 17 mars

    Nous, Le Collectif Enfants Etrangers, Citoyens Solidaires, soutenons l'initiative :

     

    UCIJ

    Collectif nantais « Uni-e-s contre une immigration jetable »

    Communiqué de Presse

     

    POUR UNE MARCHE ANTICOLONIALE ET ANTIRACISTE

    Nantes, le 12 mars

     

    En France comme ailleurs, la crise économique et sociale favorise une offensive sécuritaire, xénophobe, islamophobe et raciste qui menace les droits et libertés démocratiques des citoyen–ne-s et des résident-e-s étrangers, ainsi que de nombreux acquis sociaux.

     

    50 ans après la fin de la guerre d’Algérie et les indépendances, la France continue de soutenir des régimes dictatoriaux et corrompus, tout en restreignant comme jamais auparavant le droit d’asile pour celles et ceux qui sont persécutés.

     

    50 ans après les indépendances, les habitants français et étrangers des quartiers populaires, et les jeunes, surtout s’ils sont originaires du Maghreb et d’Afrique noire, sont toujours considérés comme des ennemis intérieurs.

     

    Les lois et mesures discriminatoires et sécuritaires s’accumulent, encouragées par la multiplication des déclarations qui désignent les immigré-e-s, les sans-papier-e-s, les « musulman-e-s », les Rroms et les chômeurs comme les membres des nouvelles classes pauvres et dangereuses.

    Toutes ces dispositions doivent être abrogées, cette politique immédiatement arrêtée et les sans-papiers régularisés. Celles et ceux qui disent incarner l’alternance doivent s’y engager.

     

    C’est pour cela que nous proposons un rassemblement

    À Nantes le samedi 17 mars 2012, 15H00, place du change

    A l’appel des collectifs nationaux « Sortir du colonialisme » http://anticolonial.net/ et « D’ailleurs, nous sommes d’ici » http://dailleursnoussommesdici.org/

    A Nantes, à l’appel du Collectif « Uni-e-s contre une immigration jetable » avec AC !, Afrique Loire, ALFA-Association Femmes Algériennes, CSF, Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, CIMADE, Collectif Nantes-Redeyef-Tunisie, DAL 44, Europe Ecologie Les Verts, GASProm-ASTI, LDH, Logis St Jean, PCF, Les Alternatifs, MRAP, NPA, No Pasaran, RUSF 44, SAF44, Tous Solidaires-Chateaubriant, US Solidaires, …

    Contact : ucij-nantes@yahoogroupes.fr