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Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires - RESF44 - Page 29

  • La Police multiplie les "arrestations ciblées" par nationalité

    PARIS, 15 sept 2006 (AFP) - La police française multiplie les "arrestations ciblées" d'étrangers, par nationalité, pour remplir des charters de sans-papiers au risque d'être condamnée par la Cour européenne des droits de l'Homme pour expulsions collectives interdites, dénoncent des associations.

     

         En haut d'un escalator du métro parisien, quatre policiers scrutent les visages et font un tri : seuls les asiatiques doivent présenter leurs papiers, constate une journaliste de l'AFP, le 2 septembre, à 17H00, station Goncourt.

     

         Les agents fouillent méthodiquement ceux qui n'ont pas de documents, puis les conduisent à un fourgon de police où une interprète du chinois se tient prête. Pourquoi les asiatiques sont-ils ciblés ? "Des +blacks+, on en avait déjà assez", répond un policier. Puis, il explique : "Vous savez, c'est selon le pourcentage d'une certaine communauté dans un certain quartier..."

     

         Six jours plus tard, le 8 septembre, le premier "vol groupé" de clandestins renvoyés en Chine devait décoller de Roissy. Pékin a finalement ajourné ce vol, demandant plus de temps pour établir les laissez-passer consulaires.

     

         Selon la Cimade, seule association présente dans les centres de rétention administrative, "plusieurs arrestations massives et systématiques de Chinois ont eu lieu à Paris, de fin août à début septembre, pour remplir les centres".

     

         "On assiste régulièrement à des arrestations ciblées : les autorités annoncent à l'avance qu'il y aura des charters, les vols gouvernementaux sont réservés, puis on arrête uniquement des personnes de la nationalité visée", déplore Annette Huraux, accompagnatrice juridique à la Cimade.

     

         "Il faut remplir l'avion pour rentabiliser sa location, du coup, on ne regarde pas dans le détail le dossier de chaque étranger", estime aussi Jean-Pierre Alaux, chargé d'étude au Gisti (Groupe d'information et de soutien des immigrés).

     

         Le 5 février 2002, la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) avait condamné la Belgique. L'arrêt Conka avait donné raison aux Slovaques se plaignant des conditions de leur arrestation et expulsion.

     

         La convention européenne interdit notamment les "expulsions collectives d'étrangers" (c'est-à-dire "toute mesure contraignant des étrangers, en tant que groupe, à quitter un pays, sauf dans le cas où une telle mesure est prise à l'issue d'un examen raisonnable et objectif de la situation particulière de chacun").

     

         Fin 2005, des ressortissants afghans ont déposé à Strasbourg un recours contre la France, au moment de l'organisation d'un charter à destination de Kaboul. "La CEDH a jugé recevable les requêtes et la procédure est en cours", précise M. Alaux.

     

         "Gare de l'est, la police arrêtait uniquement ceux qui ressemblaient à des Afghans et les policiers étaient accompagnés d'un interprète du dari. Les noirs étaient stupéfaits de ne pas être contrôlés...", raconte encore M. Alaux.

     

         "L'avion pour Kaboul est parti le 20 décembre avec... cinq passagers : ce fut sans doute l'expulsion la plus chère du monde", ironise-t-il.

     

         Depuis mai, 480 Roumains ont été reconduits par huit vols groupés, selon les chiffres fournis à chaque vol par le ministère de l'Intérieur.

     

         "Les rafles se multiplient chez les Roms, au mépris de la convention européenne et au détriment du contribuable français", proteste l'association La voix des Roms, assurant que les Roumains renvoyés "reviennent généralement en France une ou deux semaines après leur expulsion".

  • Le Collectif Enfants Etrangers sur Sun FM

    Bonjour,

    Un jour en France

    Ils s'appellent Richard, Djamila ou Igor, ce sont des enfants comme les autres du moins en apparence car une véritable épée de Damoclès pend au-dessus de leur tête. En effet, leurs parents sont ce qu'on appelle des sans-papiers. Pour le Réseau Éducation Sans Frontières (RESF), ils seraient 10 000 enfants en France dans cette situation. À Nantes, un véritable réseau solidaire s'est constitué autour du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires. Alors, quand deux familles vivant dans la région sont convoquées au tribunal administratif suite à un arrêté de reconduite à la frontière, la mobilisation n'est pas longue à se mettre en place. À travers les témoignages des membres du collectif et de l'avocat d'une famille de sans-papiers, nous allons revenir sur la problématique des sans-papiers et de leurs enfants.

    Reportage de Christophe ARTOUS - SUN FM

    sera diffusé le mercredi 20septembre 2006 sur l'antenne de Sun fm a 13h10.

    Cordialement.

    Christophe Artous

  • Nicolas Sarkozy dresse un bilan conforme au quota imposé aux Préfectures

         
         
    6 924 parents sans-papiers d'enfants scolarisés ont été régularisés
     
    Le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, annonce que "le chiffre exact" et "final" de parents sans-papiers d'enfants scolarisés qui ont été régularisés au titre de la circulaire du 13 juin est de 6 924 personnes, dans une interview à France 2 qui sera diffusée lundi soir 18 septembre. (AFP)

  • Entre 600 et 700 personnes au plus fort de la manif

    Samedi 16 septembre, au départ de la Place du Commerce entre 600 et 700 personnes ont défilé dans les rues de Nantes jusqu'à la Préfecture de Loire-Atlantique. Les représentants du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires se sont ralliés à l'appel du Collectif Unis contre une Immigration Jetable pour :

        - protester contre le traitement arbitraire des familles ayant demandé à accéder à la régularisation de leur situation dans le cadre de la circulaire-piège du 13 juin, que d'aucuns ont choisi de dénommer avec raison le "loto-sarko"

        - continuer de demander la régularisation des familles de tous les enfants et jeunes majeurs scolarisés dans les écoles, collèges et lycées de Loire-Atlantique

     Au-delà du nombre de manifestants (du rarement vu autour de cette épineuse question des sans-papiers) nous pouvons nous réjouir de la forte mobilisation des parents d'élèves, enseignants et citoyens mobilisés depuis plusieurs mois auprès des familles au sein des mini-réseaux de soutien que comptent désormais toutes les écoles concernées.

    Non, M. Sarkozy, quoi que vous ayez voulu laisser à penser dans un récent article publié par le Figaro, la mobilisation n'a pas connu d'essoufflement suite à l'effet-circulaire que vous attendiez ... mais qui n'a pas eu lieu.

    Nous en voulons pour preuve supplémentaire la dizaine de familles régularisées accompagnées de leurs parrains et marraines présents eux aussi en nombre hier dans le cortège nantais.

    NOUS NE SOMMES TOUJOURS PAS DISPOSES A BAISSER LES BRAS ET ENCORE MOINS LA GARDE.

     

     

  • Compte-rendu de la réunion du 13 septembre 2006

    1/ LE POINT SUR LES FAMILLES

     

             De nouveaux refus pour 5 familles soit 11 enfants concernés et un à naître. Pour trois dossiers, il existe des erreurs factuelles dans les réponses. Pour 2 d’entre elles le refus est motivé par l’existence d’une demande de régularisation dans un autre cadre que celui du 13 juin. Pour 2 autres il est proposé de faire une demande dans un autre cadre. Nous conseillons aux familles et à leur soutien de se rendre aux permanences juridiques des associations pour instruire un recours.

             Ces refus illustrent la volonté de respecter le quota des 6000 régularisations. L’organisation de la solidarité et de la protestation dans les écoles est donc indispensable pour faire connaître ces situations et appeler à venir grossir la

     manifestation de samedi prochain 16 septembre

    à partir de 14h30 , place du Commerce à Nantes.

     

    2/ COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA PREFECTURE :

     

             Nous n’avons toujours pas été reçus par le préfet pour faire le bilan de l’application de la circulaire du 13 juin en Loire-atlantique, cet engagement avait été pris en juillet par le directeur de cabinet. Nous l’avons réclamé par écrit au lendemain de la forte manifestation du 24 août (250 à 300 personnes devant la Préfecture. En revanche, nous avons pu lire dans la presse un communiqué faisant état de 92 personnes régularisées sur 337 demandes: combien de familles ? Il fait état d’un examen des dossiers au regard non seulement de la circulaire du 13 juin MAIS AUSSI du CESEDA, ce qui n’était ni prévu ni annoncé en juin. Nous allons donc réitérer notre demande d’entrevue pour défendre nos points de vue ( cf lettre collective de recours d’août ).

     

    3/ MOBILISATION DANS LES ECOLES :

     

             Aux écoles Sully, Stalingrad, Blum des remises de l’allocation de rentrée de 25 euros par enfant scolarisé (versée par l’association de soutien au Collectif Enfants Etrangers citoyens solidaires) seront organisées samedi. Un bon accueil est en train de se mettre en place sur plusieurs nouveaux établissements tels que l'école Sarah Bernardt-Ledru Rollin, le collège Chantenay et le lycée Carcouët. Le nombre d'établissements concerné sur Nantes et son agglomération concerné par la présence de réseaux de soutien auprès d'une ou plusieurs familles s'élève a :

            - 47 écoles primaires et maternelles (dont 28 sur la seule ville de Nantes)

            - 16 collèges dont 11 à Nantes

            - 11 lycées dont 7 à Nantes

     Une travailleuse sociale nous a même signalé la situation critique de 8 lycéens à Machecoul.

    Nous encourageons les réseaux de solidarité au sein des écoles à organiser un temps de convivialité et de partage autour de la remise de cette allocation aux parents « sans papiers ».

     

    4/ SALLE POUR LES SANS PAPIERS :

     

             Le Gasprom ( 10 rue Fouré à Nantes ) mettra à disposition des sans papiers à partir du mois prochain une salle qu’ils pourront utiliser à leur guise pour se réunir, s’organiser, échanger … et prendre une part de plus en plus active et autonome dans la lutte.

     

    5/COMPTE RENDU DE LA REUNION A LA DDASS

     

             Ce jour, en présence de la directrice de la DDASS et d’un collaborateur, s’est tenue une réunion à laquelle le Collectif unis contre l’immigration jetable nous a invités. Les points abordés sont :

    A/ paiement des visites médicales et des taxes : comme plusieurs d’entre eux l’ont déjà fait, nous invitons les familles régularisées privées de tout revenu depuis parfois plusieurs années à se présenter à la visite médicale en déclarant leur incapacité à régler la somme élevée exigée. La gratuité ou la prise en charge par les collectivités locales de ces visites et des différentes taxes sera réclamée lors de nos entrevues avec la municipalité, le conseil général et espérons –le  le  Préfet.

     

    B/ logement des familles régularisées : à la charge du Conseil Général, les régularisés devraient, d’après nos interlocuteurs de la DDASS avoir prochainement accès au fonds de solidarité pour le logement. MAIS les critères d’accès annoncés restent trop restrictifs voire inacceptables  (garantie de stabilité sur le territoire de 15 mois pour des familles régularisées notamment pour avoir prouvé leur présence sur le territoire depuis plus de deux ans ; garantie de ressources hors intérim).

    En outre, on envisage une solution de sas d’ hébergement à l’hôtel dans l’attente de l’accès à un logement social. Ce dispositif très onéreux et inadapté à la vie des familles pourrait durer 5 mois maxi pendant la période hivernale et 2 mois par ailleurs – (c’est plus cher que de payer un appartement et très désocialisant ).

    En revanche, la DDASS s’engage à travailler à une amélioration de l’accompagnement social pour les familles logées en hôtel.

     

    5/MAE :

     

    Réunion de la MAE le 20 septembre : réduction possible de 50% du montant de l’assurance scolaire envisagée. Nous invitons pour ce faire tous les représentants des réseaux de solidarité et de soutien au sein des écoles à se mettre en contact avec Mr Fortis à l’adresse suivante : patrick.fortis@wanadoo.fr

     

     

    En conclusion, au vu de la fin de réunion d’hier au soir et du nombre croissant de familles qui viennent (régularisées ou non) nous alerter sur la précarité de leur situation de logement, nous pouvons nous attendre, dans les semaines qui viennent, à être confrontés à une urgence sanitaire jamais connue.

    Nantes, comme la plupart des grandes villes en France, pourraient bien avoir à leur tour à connaître la situation du gymnase Belle Image à Cachan. Qu’on se le dise !!!

     

    Compte-rendu rédigé par Jean-Luc Landas, relu et mis en forme par Frédéric Cherki.

  • Appel à manifestation le samedi 16 septembre 2006

    Le compte n’y est pas, continuons

    Appel aux parents et enseignants

     

     

    L’an dernier vous avez agi pour aider et réclamer la régularisation des parents « sans papiers « dont les enfants sont scolarisés dans l’établissement scolaire que fréquentent vos enfants ou où vous enseignez. Grâce à vos  diverses actions, une cinquantaine de familles   (qui élèvent une centaine d’enfants) ont été régularisées cet été dans notre département dans le cadre de la circulaire du 13 juin.

             La grande majorité des parents demeurent toutefois « sans papiers » alors qu’ils ont fui les meurtres, la guerre, le racket, les viols, le mariage forcé, les excisions, la misère. La nouvelle réforme du  CESEDA (code d’entrée et de séjour des étrangers et du droit d'asile) aggrave leur situation : restriction sur le regroupement familial, disparition de la régularisation pour dix ans de présence, carte « vie privée et familiale » quasi impossible à obtenir.

             Nous ne pouvons accepter que des familles entières restent dans la clandestinité avec tout ce que cela représente de souffrance pour leurs enfants qui étudient et s’amusent avec les nôtres.

     Pour que pas une chaise ne soit vide au cours de cette nouvelle année scolaire, nous vous invitons à vous organiser en chaîne de solidarité autour des enfants de famille «sans papiers» dans votre établissement

     

    et à venir manifester haut et fort votre soutien

    samedi à partir de 14h30 place du Commerce à Nantes

     

     

    Collectif Enfants Etrangers- Citoyens Solidaires  

    Contact : 06 72 47 04 33                                   http://enfantsetrangers.hautetfort.com

    Réunion  chaque mercredi de 18h30 à 20h30, Maison des Associations de la Manufacture des Tabacs,  Bd Stalingrad, Nantes

    Solidarité financière : Association de soutien au Collectif Enfants Etrangers

                                       CCP Nantes 1056 107 B 032 73

     

     

  • Un jeune homme aurait été arrêté à Ancenis

    Dans son courrier quotidien, Michel Lecler du RESF 49 à Cholet, nous alerte sur la situation suivante.

    A suivre ...  

     

     

    INFORMATIONS/ Tous les systèmes pour traquer, arrêter, expulser l’étranger sans papiers sont bons. Il y a les convocations déloyales à la Préfecture, les arrestations sur la route….

    Aujourd’hui, un homme de nationalité marocaine ( statut étudiant, carte périmée, travaillant) a été arrêté par la gendarmerie à Ancenis. Mis en zone de rétention, il devrait comparaître demain devant le juge des Libertés à Nantes.

    Nous avons alerté aussitôt Monsieur RENARD, avocat à NANTES .

    Pas de contact pour l’instant avec la personne concernée.

    Si quelqu’un a des infos, nous les attendons. Merci.

  • Le Préfet de Loire-Atlantique révèle "ses bons chiffres"

    Dans un communiqué adressé ce matin à la presse, le Préfet de Loire-Atlantique affiche enfin les chiffres que l’on pouvait malheureusement attendre. Sans plus parler de familles, il annonce officiellement dans le cadre de la demande d’accès à la régularisation au titre de la circulaire-piège du 13 juin, «  92 décisions de régularisation de personnes adultes contre 337 demandes déposées ».   Moins d’un tiers des demandes ont donc trouvé grâce aux yeux d’une préfecture qui, comme toutes les autres en France, a vu son travail faussé par l’établissement, le 24 juillet dernier, de ce qu’il faut bien appeler un « quota ministériel ».   Le compte n’y est pas, et nous saurons le redire haut et fort, samedi prochain 16 septembre, en manifestant nombreux au départ de la place du Commerce, à Nantes, pour dénoncer le sort réservé à des familles habilement appâtées dans un premier temps et aujourd’hui piégées par une circulaire faussement généreuse qui, sur le fond du problème, n’aura rien résolu pour une large majorité de familles.   A suivre, bien évidemment !!!  

    Pour info et réactions ..., voici le document adressé par la Préfecture de Loire-Atlantique à la Presse :

    Bilan dans le département de la Loire-Atlantique

     

    de la mise en œuvre de la circulaire du 13 juin 2006

     

    de M. le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur

     

    et de l’Aménagement du Territoire, relative aux mesures à prendre

     

    à l’endroit des ressortissants étrangers dont le séjour en France est irrégulier

     

    et dont au moins un enfant est scolarisé depuis septembre 2005

     

     

     

     

     

     

     

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la circulaire du 13 juin 2006 de M. le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, les services de la préfecture de la Loire-Atlantique ont reçu 337 demandes de régularisation de parents entre le 14 juin et le 15 août 2006.

     

     

     

                Chaque dossier déposé a fait l’objet d’un examen individualisé et approfondi de situation au regard à la fois des règles du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile et des critères énoncés dans la circulaire ministérielle du 13 juin 2006.

     

     

     

         Au cours de l’instruction de ces demandes, de nombreuses familles ont été reçues en préfecture. La plupart d’entre elles étaient accompagnées d’une personne de leur choix.

     

               

     

    Toutes les demandes reçues ont été traitées avant le 1er septembre et ont fait l’objet d’une réponse personnalisée.

     

     

     

         Dans le cadre de cette opération, 92 décisions de régularisation de personnes adultes ont été prises.

     

     

     

         La possibilité d’une aide au retour à un taux majoré (1) reste ouverte pour les personnes dont les dossiers n’entrent pas dans le cadre de la circulaire du 13 juin 2006.

     

     

     

     

     

    (1)  Montant de l’aide au retour volontaire majorée :

     

    §         4000 € pour un parent isolé

     

    §         7000 € pour un couple

     

    §         2000 € par enfant mineur jusqu’au troisième

     

    §         1000 € par enfant supplémentaire

     

     

     

     

     

    contacts presse

     

     

     

    Préfecture de la région Pays de la Loire, préfecture de la Loire-Atlantique

     

    Service de la communication interministérielle

     

    Alain Gérardot-Paveglio (02 40 41 20 90) et  Hélène Kerjan (02 40 41 48 83)

     

      

     

  • Point sur la circulaire en Haute-Garonne

    La préfecture de Loire-Atlantique ne devrait pas tarder, du moins nous l'espérons, à dresser officiellement le bilan de la situation à l'issue de l'examen des dossiers déposés en Préfecture dans le cadre de la demande d'accès à la circulaire du 13 juin. 

     La tendance en Haute-Garonne annonce, hélas, celle que l'on devrait retrouver dans les autres départements ... et le nôtre ne fera malheureusement pas exception.

    A suivre ...


     

     

    20 Minutes | édition du 11.09.06

    La préfecture de Haute-Garonne a finalement régularisé 119 sans-papiers sur les 514 demandes déposées depuis le début de l’été. Si place Saint-Etienne on a laconiquement diffusé ces chiffres sans aucun commentaire, 395 personnes ont vu leur régularisation refusée, c’est la déception qui prédominait du côté des défenseurs des sans-papiers. « Ce n’est pas une surprise, la préfecture a accordé 23 % de réponses positives qui correspondent aux quotas fixés par le ministre au début de l’été », indiquaient Jeff Mignard responsable du Réseau Education Sans Frontières (RESF) de Haute-Garonne et Yasmina Vierge de la Cimade. Cette dernière s’étonnait que « ce chiffre ait été publié alors que des familles n’ont pas encore reçu de réponses ».

    L’inquiétude grandit dans les rangs des associations d’autant que d’ici quelques semaines les solutions d’hébergement d’urgence risquent de manquer à Toulouse. « Au 30 septembre, les crédits des collectivités qui servaient à payer les hôtels où sont logées les familles seront épuisés », notait Jeff Mignard pointant du doigt les situations précaires des familles. « Même pour les familles faisant parti des 23 %, leur titre de séjour n’est valable qu’un an et constitue un court répit ».

  • Articles parus nombreux dans Libération du 9 septembre

     Plusieurs articles parus dans l'édition du 9 septembre de Libération sont très instructifs.

    Ils sont en ligne dans la revue de presse du RESF

     

    http://www.liberation.fr/actualite...

    Sans-papiers. Refusés : Fatima, Algérienne mère de deux garçons de 9 ans et 15 ans, a elle-même grandi en France.

    « Mon entretien à la préfecture s’est pourtant bien passé »

     

     

     

    http://www.liberation.fr/actualite...

    Sans-papiers

    Sarkozy redoute la contre-attaque des sportifs

    Les positions de Thuram ou Vieira creusent le fossé entre le ministre et la France black-beur.

     

     

    http://www.liberation.fr/actualite...

    Sans-papiers

    Régularisations : le triage au sort

    Elus et associations dénoncent les rejets injustifiés de dossiers de familles sans papiers d’enfants scolarisés.

     

     

    http://www.liberation.fr/actualite...

    Sans-papiers

    Expulsions : des états d’âme chez les policiers

    Beaucoup vivent mal que, sous pression du ministre, « faire du chiffre » soit devenu la priorité numéro 1.

     

    http://www.liberation.fr/actualite...

    « Il est du devoir d’un élu d’accueillir les familles de Cachan »

    INTERVIEW • Joseph Rossignol, maire de Limeil-Brévannes, a pris un arrêté de réquisition de bâtiments pour héberger les familles du gymnase de Cachan •


     


     

     

     

     

     
  • BILAN de la situation des familles le 10 septembre

    BILAN PROVISOIRE A LA DATE DU 10 septembre 2006 des familles, enfants et jeunes  suivis et soutenus par  le Collectif Enfants Etrangers  Citoyens Solidaires de Nantes

     

    Familles régularisées par le biais de la circulaire du 13 juin :       34  familles / 75 enfants

    Familles dont la demande d’accès à la circulaire a été rejetée :  33 familles /  65 enfants

    Familles en attente de réponse :                                           14 familles /  28 enfants

     

    Familles dont aucun enfant n’est scolarisé :                            7 familles /  10 enfants

    Lycéens, étudiants et/ou jeunes majeurs isolés :                                         9 jeunes

  • L'appel du RESF passe le cap des 120 000 signataires

    Juste une brève pour signaler qu'avec l'ajout des 1632 signatures recueillies à Corsept et aux Rendez-vous de l'Erdre le week-end dernier, l'appel "Nous les prenons sous notre protection" lancé en mai-juin dernier par le Réseau Education sans Frontières vient de franchir le seuil des 120000 signatures. Et ce n'est pas fini. Nous nous emploierons demain, 10 septembre, lors de Planète Parents, sur le stand du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires à la Cité des Congrès de Nantes à faire tourner le compteur. 

  • Allocation de rentrée aux enfants et jeunes scolarisés

    Merci de lire attentivement ce message.
    Le bureau de l'association de soutien au collectif enfants étrangers a décidé d'allouer une allocation de rentrée aux enfants scolarisés dont les parents ont été régularisés ou non cet été. Il avait été annoncé mercredi que cette allocation serait versée aux familles samedi matin à l'école Urbain Leverrier. Cette solution a été finalement abandonnée pour des problèmes de logistique. L'allocation sera bien sûr distrbuée mais aux parrains et marraines qui redistribueront ensuite au sein de leur école. Cette allocation sera versée sous forme de chèque pour chaque école.
    Afin d'en bénéficier, chaque parrain et marraine doit me contacter en précisant le nombre d'enfants dans l'école et les noms des enfants concernés. Un chèque lui sera alors remis. Les premiers versements auront lieu mercerdi prochain à la réunion et pourront s'étaler dans le temps, il est donc inutile de se précipiter.
    Pour me contacter: cecile.bir@free.fr ou au 06 67 20 51 43
    Il est important de faire circuler l'info qu'il n'y aura pas d'argent versé directement aux familles et que le rendez-vous de samedi matin à Urbain Leverrier est annulé afin que les familles ne se déplacent pas pour rien.
    Cécile Bir

  • Aide de rentrée aux enfants et jeunes scolarisés

    Message de l'Association de Soutien au Collectif Enfants Etrangers

    à l'intention des réseaux de parrainage et de soutien dans les écoles.

    C’est la rentrée des classes.

    L’an dernier vous avez agi  pour aider et réclamer la régularisation des parents  « sans- papiers »  dont les enfants sont scolarisés dans l’établissement scolaire que fréquentent vos enfants. Vous êtes organisés en chaîne de solidarité, vous avez parrainé le 1er juillet un enfant. Grâce notamment  à l’argent recueilli par la vente des tee-shirts frappés de la chaise vide et à la générosité de donateurs, l’Association de Soutien au Collectif Enfants Etrangers vous propose de verser une allocation de rentrée à chaque enfant  ou jeune majeur scolarisé depuis l’école maternelle jusqu'au lycée, régularisés ou non cet été. Faites nous connaître dans chaque établissement le nombre d’enfants de chaque famille (n’oubliez  pas les nouveaux arrivés éventuels), les coordonnées de la personne à qui nous devons envoyer par chèque l'aide à redistribuer établissement par établissement (et non à l'occasion d'une remise collective comme nous en avions eu le projet en un premier temps). Ainsi autour d’une sympathique réunion de rentrée à l’école, au collège ou au lycée, vous pourrez verser cette somme et  resserrer les liens autour de ces enfants, adolescents et leur familles.

               

     Que pas une chaise ne soit vide à la rentrée, ni plus tard !

     

  • Compte-rendu de la réunion du 6 septembre 2006

    1- Situation des Familles

     

    Dans le cadre du dispositif estival de demande d’accès à la circulaire du 13 juin :

    -34 Familles régularisées / 75 enfants

    -31 Familles ont eu un refus / 61 enfants

    -16 Familles en attente de réponse / 33 enfants

     

    Pour tous les cas de refus, la lettre est accompagnée d’une invitation à quitter le territoire

     

    -          2 Familles sur l’école Bergson sont très exposées et doivent être soutenues. Appel de Marie G. à renforcer le réseau sur cette école (contacter Marie G … )

    -          Nouveau cas évoqué par Jeannine :  jeune fille de 18 ans expulsable scolarisée au Lycée Carcouët. Jeannine se propose de  suivre son dossier de recours. Voir s’il y a une section FCPE sur le lycée et prendre contact avec le Cabinet du Président du Conseil Régional qui s’est engagé à soutenir tous les lycéens en détresse. Des contacts ont été établis avec le cabinet du Président du Conseil Régional pour tous les cas de lycéens afin de faire le point de leur situation  et le logement possible pour certains.

    -          Nouvelle famille menacée à l’école Maisonneuve

    -          Un contact  supplémentaire pour le réseau en la personne d’un Proviseur de Lycée récemment affecté dans l’académie et rencontré aux RDV de l’Erdre.  

    -           Ecole Coudray = F .. a essuyé un refus (Frédéric a pris  contact avec la présidente de la section locale FCPE)

    -           Blain :Recours grâcieux effectué suite à un refus + copie au médiateur Klarsfeld. Mr Verger (conseil général) lors d’une audience avec le Prefet lui a remis 900 signatures et lui a soumis le cas, mais réticence du Préfet et aucun soutien . Attente d’une réponse négative au recours.

    -          Fatoumata D. : refus . elle cherche un logement car maintenant la Préfecture a son adresse personnelle (voir possibilités ds le réseau)

    -          Famille Congolaise :Refus

    -          Famille Guinéenne Mme D. :Refus . et à la rue . A un contact avec l’Accueil d’abord). Petit garçon scolarisé à l’école maternelle du Port Boyer.

     

    En général : Cédric, représentant du Gasprom, conseille à chaque Famille et à leurs parrains et réseau de solidarité de contacter en premier les associations et vérifier que 2 dossiers ou 2 courriers ne soient pas envoyés simultanément pour une même famille car cela peut leur porter préjudice.

    Même situation pour les contacts avec les avocats : Les réseaux qui suivent une famille doivent d’abord prendre contact avec les associations compétentes avant de contacter un avocat directement pour la famille. Ce sont les associations qui font ses démarches.

     

    2- Agression sur Nantes :

    Les faits devraient être relatés dans la presse ces prochains jours  et sont d’ores et déjà lisibles sur le blog du Collectif.

     

    La victime a besoin d’être relogée  et mise à l’abri rapidement. Une proposition de relogement est faite pour une quinzaine de jours, mais en l’acceptant Mme B. craint de se retrouver sans toit à l’issue de cette période. Il faut protester contre ces actes racistes le plus largement possible, contacter les élus, les soutiens, prévoir une manifestation contre ces actes  et… éventuellement porter plainte. Sophie C. se charge des contacts avec la Ville de Nantes le 7 septembre.

     

    3- Frais suite aux régularisations  : visite médicale , timbres fiscaux etc….

    Une demande est en cours pour la gratuité avec la Mairie et la DDASS… Plusieurs familles se sont rendues à la visite. Après avoir déclaré leur incapacité de payer les sommes demandées, elles ont pu passer la visite.

    Voir sur le Blog : Un recap … a été mis en ligne pour les démarches à faire pour les familles qui viennent d’être régularisées. Merci de le consulter

     

    Danielle R. se charge de son côté de contacter aussi la MAE  pour une prise en charge grâcieuse des assurances des enfants scolarisés.

    Des Fonds Sociaux ds les Lycées sont aussi utilisés à cet effet, nous signale Karine L., assistante sociale.

     

     

    4- Bilan des Rendez-vous de l’Erdre et du Festival à Corsept

     

    Charles s’apprête à transmettre au réseau RESF les 1232 signatures de l’appel « Nous les prenons sous notre protection » recueillies aux Rendez-vous de l’Erdre dont celles d’Henri Texier (Musicien) et du Directeur Artistique du festival, Armand Meignan.

     

    459 signatures recueillies au festival de Corsept.

     

    Charles  signale aussi que les recettes des T-shirts vendus doivent lui être renvoyées le plus rapidement possible.

    Merci aux personnes bénévoles qui ont vendu des T-shirts lors de ces événements de prendre contact rapidement avec Charles Soussan pour faire le point.

     

     

    5- Salon Planète Parents dimanche 10 septembre  à la Cité des Congrès. Le Collectif tiendra un Stand

    Accès  gratuit à toutes les familles et aux membres de leurs réseaux de soutien.

    Toutes les personnes qui se proposent d’aider à tenir le Stand du Collectif sont priées de se mettre en contact avec Charles. Besoin de bcq de volontaires pour recueillir de nouvelles signatures, vendre les derniers tee-shirts et … recruter de nouveaux parrains afin d’étoffer encore les réseaux de soutien dans les écoles.

     

    6- Action du samedi 9 Septembre :

    Versement d’une aide financière de rentrée à tous les  enfants scolarisés suivis par le Collectif.

    Vu la réticence des directeurs d’école et … du Rectorat à ce qu’une demi-journée de remise directe de ces aides aux familles soit organisée dans leur école, il est désormais prévu de faire connaître au plus vite à la trésorière de l’association de soutien au Collectif Enfants Etrangers, Cécile Bir (cecile.collectif@free.fr) le nombre et l’identité des enfants. Cécile se chargera alors de transmettre, tout au long du mois de septembre à ces représentants un chèque d’aide que ces derniers, au sein de leur école respective, s’emploieront à reverser aux familles. (Cf article du 7 septembre sur le blog). Merci de prévenir toutes les familles et les membres des réseaux autour de vous qu’aucun rassemblement n’est donc prévu le 9 septembre dans aucune école.

     

    7- Manifestation du 16 sept. 2006.

    2500 tracts seront diffusés au cours de la semaine prochaine, notamment sur le stand du Collectif à Planète Prents.

     

    8- Participation du Collectif au Forum Social du 23 sept. 2006 en

    après-midi (Place  du Change )

     

    Virginie & Frédéric

     

     

     

  • Appel des enseignants de Saint-Nazaire et Guérande

    Je relaie l'appel transmis hier par Violaine et nos amis du réseau nazairien : 

     

     

    Monsieur le Préfet,

     

    Nous, enseignants et personnels d’éducation soussignés, nous vous lançons un appel solennel pour que cessent les expulsions et les menaces d’expulsion qui pèsent sur nos élèves, anciens élèves et leurs familles. Nous lutterons fermement contre ces injustices contraires à la mission d’éducation qui nous a été confiée par l’Etat. Le respect de la dignité humaine fait partie intégrante des valeurs que nous devons transmettre aux futurs citoyens que nous formons. Ne pas lutter contre ces expulsions serait contraire à ce que nous enseignons.

     

    Nous vous demandons, solennellement, de bien vouloir régulariser :

    Emilie, Injilli et Islam Moussaev et leur famille,

    Nenaïca et Sedate Gomez et leur famille,

    Illya  Plotnikov et son père,

    ainsi que les enfants sans-papiers de l’agglomération nantaise et leurs familles.

     

  • Nous condamnons sévèrement l'agression à caractère raciste d'une maman

    Au cours de sa réunion hebdomadaire du mercredi, le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, indigné par l'agression subie par une famille d'origine africaine dans la nuit de mardi 5 à mercredi 6 à son domicile en plein centre de Nantes, condamne vivement ce fait, s'engage à renforcer sa protection auprès de la maman concernée et de son  jeune enfant, et appelle toutes les associations, partis, élus qui le souhaitent à en faire de même ouvertement.

     

  • AGRESSION RACISTE d'une maman la nuit dernière

    Sophie C., marraine du petit Mohamed B., vient de m'appeler pour nous alerter sur le fait suivant :

    dns la nuit de mardi à mercredi, à 2 heures du matin, dans une petite impasse en centre ville à proximité de la Médiathèque, la maman du petit Mohamed (né en août 2005) a été réveillée par les cris d'hommes tapant violemment à sa porte en proférant des propos racistes du type "On veut pas de noirs !". L'état de la porte en PVC cassée (nombreuses traces de coups de pied et de talon) atteste d'ailleurs de la violence des faits. "Ils ont tapé jusqu'à ce que mon ami sorte et les mette en fuite" nous dit B.
    En fuyant, ils se sont écriés "nous sommes des fachos", et aujourd'hui B. est terrorisée à l'idée de les voir revenir.

    Les choses sont d'autant plus difficiles que B. est en situation irrégulière et qu'on l'imagine mal allant déposer plainte à la police comme le ferait n'importe quel autre citoyen ; même si, dans la panique, B. a fait appel à la police qui s'est déplacée sur les lieux.

    Quelle suite donner à cet événement qui fait froid dans le dos ?
    Toutes les réactions et conseils sont les bienvenus.
    On en reparlera évidemment ce soir lors de la réunion du Collectif à 18 h 30.

  • M. Sarkozy accorde une APS à Siaka et à sa famille

    La mobilisation éclair en faveur du petit Siaka et de ses parents s'est traduite en un temps record par une issue heureuse. Que M. Sarkozy sache bien que nous sommes en mesure, chaque jour davantage, de résister ainsi autour de chaque famille menacée.

    CI-dessous, la dépêche de l'Agence de Presse tombée hier soir à 23 h 58. Merci à toutes celles et tous ceux qui ont répondu instantanément aux appels du RESF et des collectifs.

    Bonne chance à Siaka et à sa famille. 

     

    Squat de Cachan: Nicolas Sarkozy accorde une autorisation de séjour temporaire à la famille Doumbia

    PARIS (AFP) - Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a décidé mardi soir d'accorder une autorisation de séjour temporaire "à titre humanitaire" aux époux Doumbia, ressortissants maliens évacués du squat de Cachan (Val-de-Marne) et placés en centre de rétention administrative, en raison de l'état de santé de leur enfant.

    Le Réseau éducation sans frontières (RESF) avait dénoncé dans la journée le placement de ce petit Malien de deux ans dans un foyer d'aide sociale à l'enfance, alors que ses parents sans-papiers, qui ont fait l'objet d'un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière, sont en rétention.

    Tout en justifiant la non-régularisation de cette famille arrivée en France en 2003, "qui n'a pas d'attaches fortes avec notre pays" et dont "l'enfant Siaka n'est pas scolarisé", le ministre indique dans un communiqué qu'un "élément nouveau" l'a conduit à accorder une autorisation de séjour temporaire aux époux Doumbia.

    "Il apparaît en effet que l'état de santé de leur enfant est d'une exceptionnelle gravité, comme l'atteste l'hôpital Robert Debré. Cette maladie nécessite des soins dont il n'est pas certain qu'ils puissent être correctement assurés, à court terme, au Mali", précise Nicolas Sarkozy.

    "Dès lors qu'il n'est pas envisageable de séparer la famille, il est préférable d'autoriser M. et Mme Doumbia à séjourner en France, aux côtés de leur enfant, pendant toute la durée nécessaire aux soins de celui-ci", poursuit-t-il.

    Selon RESF, les époux Doumbia (...) avaient accepté l'hébergement provisoire à l'hôtel Ibis d'Orly que leur proposait la préfecture du Val-de-Marne" après l'évacuation de l'ancienne cité universitaire de Cachan, le 17 août. Ils ont finalement été interpellés avec leur fils de deux ans le 1er septembre et placés en rétention au Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne).

    "Le centre de rétention (...) n'étant pas équipé pour recevoir des enfants, le petit garçon est arraché à ses parents et placé dans un orphelinat dépendant de l'aide sociale à l'enfance", a dénoncé le réseau dans un communiqué.

    "M. et Mme Doumbia sont en rétention pour 15 jours renouvelables à moins qu'ils ne soient expulsés avant. Ces événements qui sont la conséquence logique de la politique démagogique du gouvernement sur la question de l'immigration sont inacceptables", a ajouté RESF en exigeant que la famille Doumbia soit "libérée et réunie". AP

  • "Et c'est pas tout !!!"

    Le Nouvel Observateur / Une mère sans-papiers expulsée sans son fils

    mardi 5 septembre 2006.
     

    http://permanent.nouvelobs.com/societe...

    NOUVELOBS.COM | 05.09.06 | 18:20

    EXPULSION

    Une mère sans-papiers expulsée sans son fils

    Le maire du IIéme arrondissement de Paris dénonce l’instance d’expulsion dont est victime la mère d’un enfant scolarisé.

    Jacques Boutault, le maire Verts du IIème arrondissement de Paris, a annoncé mardi 5 septembre avoir saisi le ministère de l’Intérieur de la situation d’une femme en instance d’expulsion sans son fils de 6 ans, scolarisé dans l’arrondissement. "J’apprends aujourd’hui que Mme Cai Lee, mère d’un enfant scolarisé depuis plusieurs années dans le IIe arrondissement, est placée au centre de rétention de Vincennes depuis le 29 août 2006", précise le maire. "D’après mes informations, son expulsion serait imminente alors que son mari a disparu, et que son fils de 6 ans, qui vient d’effectuer sa rentrée dans une école du IIème arrondissement, est hébergé par des voisins", ajoute-t-il.

    Régularisation

    "Au nom des droits de l’Homme, qui interdisent la séparation de familles, au nom de la simple humanité qui interdit d’arracher sa mère à un enfant de 6 ans, je demande aujourd’hui instamment à M. le ministre de l’Intérieur de surseoir à l’expulsion de Mme Cai Lee, et de régulariser immédiatement la situation de sa famille", exhorte le maire écologiste. En vertu de la circulaire du 13 juin, Nicolas Sarkozy avait annoncé que sur les 30.000 demandes de régularisations déposées de famille d’enfants sans papiers, "environ 6000" seraient acceptées.

    © Le Nouvel Observateur