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Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires - RESF44 - Page 33

  • Pas de laisser-passer pour expulser M. Mansouri

    mardi 8 août 2006 -

    Refus du laissez-passer : l'expulsion reportée

     

    L'actionnaire principal d'une pizzeria nantaise, M. Mansouri, menacé d'expulsion s'est vu refuser son laissez-passer par le consulat marocain. L'expulsion attendra.

    On le voyait déjà dans l'avion, les pieds presque sur un tarmac marocain. Le jeune actionnaire principal d'une pizzeria nantaise menacé d'expulsion devait, hier, faire son laissez-passer, ultime démarche administrative avant la reconduite à la frontière. Les derniers espoirs semblaient être perdus pour Youssef Mansouri (Ouest-France du 5 août). Retournement de situation, hier en fin d'après-midi.

     

    POur lire l'article de Boris Cassel paru ce jour dans Ouest France, cliquez ici.


  • Mobilisation en faveur du maintien de la famille Bennedjema dans son logement

    Une vingtaine de militants ou proches du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires étaient présents ce matin à Nantes pour permettre à une famille algérienne avec ses trois enfants d'être maintenue dans son logement et de ne pas être contrainte, ce soir, de faire appel à la solidarité du Collectif ou d’amis pour éviter la rue.

     

    Les journalistes s’étaient également déplacés nombreux pour couvrir la mobilisation de soutien : France 3 (qui a relaté l’événement dans son édition Grand Ouest du midi consultable sur Internet), Nantes 7, France Bleu Loire Océan, Chérie FM, Ouest-France, Presse Océan. D’autres contacts ont été pris dans le courant de la journée avec Libération et NRJ.

     

    A l’issue d’un entretien (auquel nous avons été sommés de ne pas assister) avec deux responsables du CADA Ciconia (organisme à l’initiative de l’invitation à quitter le logement), la famille s’est vue proposer une chambre d’hôtel pour deux mois.

     

    Une solution évidemment inacceptable :

    - quand on connaît les conditions de logement durable d’une famille de cinq personnes dans une chambre d’hôtel où il est, entre autres choses, interdit de préparer à manger et où la promiscuité est évidemment très grande.

    - quand on sait que cette famille rentre pleinement dans le cadre de la circulaire du 13 juin et, qu’à ce titre, elle devrait prochainement obtenir, comme l’ont obtenue une grosse trentaine d’autres familles à Nantes depuis une quinzaine de jours, une autorisation provisoire de séjour

    - quand on se dit, comme nous l’avons découvert aujourd’hui, que le 15 décembre dernier, répondant à une convocation de la Préfecture de Loire-Atlantique, M. Bennedjema s’est rendu sur place « en vue de la délivrance de son titre de séjour », un titre qui ne lui a jamais été remis. Aux dires de l’intéressé, l’accès au bureau des étrangers lui aurait été violemment refusé sans raison. Aux dires de la responsable du bureau des étrangers malades (jointe cet après-midi par téléphone), qui l’a reçu à une époque où, sauf erreur de notre part, M. Bennedjema ne relevait d’ailleurs pas encore de ce bureau, de colère contre la dite responsable, M. Bennedjema aurait décidé (le jour même où on l’invitait à venir chercher le précieux sésame !) de renoncer à toute procédure.

    Très récemment seulement, son avocat Maître Olivier Renard, dans un courrier daté du 27 juin 2006, faisait savoir au Préfet de Loire-Atlantique que, suivant les conseils émanant de la même Préfecture, son client se désistait de son appel devant la Commission de Recours des Réfugiés pour solliciter une régularisation pour des raisons médicales. Dans ce même courrier, Maître Renard attirait en outre l’attention du Préfet sur le fait que, présente en France depuis plus de deux années, la famille Bennedjema doit pouvoir, comme nous l’avons déjà dit plus haut, bénéficier d’une régularisation à titre exceptionnel et humanitaire, telle que prévue par la circulaire du 13 juin 2006, remplissant l’ensemble des conditions exigées et renonçant expressément au bénéfice de l’aide au retour volontaire.

     

    Demain, à partir de 14 heures, la famille à qui les deux représentants du CADA Ciconia auraient d’ores et déjà, aux dires de M. Bennedjema, reproché d’en avoir aujourd'hui appelé à la presse, est convoquée dans le bureau de Mme Verlhac, directrice du Cada Ciconia, auteur de la lettre du 10 juillet demandant à la famille de libérer son logement ; une injonction consécutive au courrier du 27 juin faisant perdre à jamais l’espoir d’une régularisation au titre de réfugiés (statut qui,apparemment, permet seul d’accéder à un logement dans cadre du dispositif d’aide aux demandeurs d’asile).

    Nous espérons vivement que la représentante du Collectif Enfants Etrangers qui accompagnera la famille à cette rencontre, pourra être témoin de l’échange entre Mme Verlhac et M. & Mme Bennedjema, et que la sagesse présidera à un échange qui, vu la perspective d’une régularisation prochaine, devrait, nous le souhaitons tout au moins, permettre à la famille de se maintenir dans le logement qu’elle occupe actuellement. Quoi qu'il arrive, nous restons  très vigilants quant au sort de cette famille ... comme à celui de toutes les autres que nous ne manquerons pas d'examiner, demain soir mardi 8 août à partir de 18 h 30, à l'occasion de notre réunion hebdomadaire à la Maison des Associations de la Manufacture des Tabacs, tram n° 1 (arrêt Moutonnerie ou Manufacture).


    Une fois de plus, nous mettons en demeure les pouvoirs publics (et en particulier l’Etat) d'assumer leurs responsabilités en accordant un hébergement décent à tous.

    Nous rappelons au passage que seule une régularisation globale permettra à toutes et à toutes l'accès à une vie décente à laquelle tout être humain doit pouvoir aspirer.

  • Emission sur France Inter

    Emission " Cha Cha Tchatche " sur France Inter Lundi matin de 9h00 à 10h00 présentée par Olivia Gesbert

    Le Thème de l'émission sera "La Désobeissance Civile "

    Nos amis du Collectifs Nantais seront en ligne pour témoigner

    Alors tous à vos Radios et Bonne émission

    Suivie par une importante mobilisation à Nantes à partir de 10h devant le 88C , rue Camille DESMOULIN pour permettre à une famille algérienne avec ses trois enfants d'être maintenue dans son logement sinon, elle est à la rue ...
    Nous mettons en demeure les pouvoirs publics d'assumer leurs responsabilités en accordant un hébergement à tous.
    Seule ,la régularisation permettra à tous et à toutes l'accès à une vie plus décente.


    Merci pour tous vos soutiens et vos engagements

  • URGENCE /Appel à manifester / FAMILLE à la rue ...

    Solidarité ,responsabilité,assistance à personnes en danger

    Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires , intégré au Réseau éducation sans frontière , vous demande votre solidarité pour permettre à une famille algérienne avec ses trois enfants d'être maintenue dans son logement jusqu'à ce que son dossier , qui entre tout à fait dans la possible régularisation de la dernière circulaire "Sarko" , soit étudié par la préfecture .

    Sinon, elle est à la rue

    Le collectif appelle à manifester
    le lundi 07 Aout 2006 , jour de leur expulsion , devant ce domicile

    88C , rue Camille DESMOULIN , NANTES . à partir de 10 heures.
    nous appelons les élus de Nantes et de l'agglomération à empêcher que des enfants soient mis à la rue.

  • Quelques echos / Premiers rendez-vous en Préfecture ce jour

    Pour faire suite à la réunion d'hier soir à la Manu où se trouvaient réunis encore une quarantaine de personnes en soutien aux Familles . Beaucoup en attente d'une réponse suite à l'envoi de leur dossier .Attente difficile et angoissante . La mobilisation reste très forte en cette période de vacances et les relais entre tous les réseaux de solidarité fonctionnent bien .
    Ayant eu quelques échos des premiers rendez-vous de la journée en Prefecture
    Je suis à votre disposition si les Parrains ,Marraines ,Reseau de solidarité ou Familles ayant des rendez-vous en prefecture veulent des précisions ,impressions et informations ;
    Bon courage à tous

    Vous pouvez me joindre : Virginie Minot au 06.84.53.57.22

  • Risque d'Expulsion - Manifestation de Soutien à Youssef Mansouri à Nantes

    Merci de faire circuler l'info suivante

    Manifestation Jeudi 3 Août à 14 h00 devant la Préfecture de Nantes en soutien à Monsieur Youssef Mansouri (Jeune créateur d'entreprise marocain entré en france en 2001 avec un titre de sejour étudiant ,il a ensuite ouvert une pizzéria il y a 3 ans à Nantes )

    Il se trouve actuellement en centre de rétention depuis la semaine dernière suite à un contrôle routier et est sous le coup d'un arrêté d'expulsion .

  • La Revue de Presse d'Isabelle ...suite

    Et dans "le Nouvel Observateur", une interview de Dominique Strauss-Kahn qui venait de participer à une journée de soutien aux enfants sans papiers et à leurs familles, et cette belle notation à propos des enfants : ""Ils n'ont pas d'autres chez eux que la France"

    http://permanent.nouvelobs.com/politique/20060731.OBS6783.html

  • La Revue de Presse d'Isabelle ...... A lire absolument

    REVUE DE PRESSE :

    Avant de crier haro sur l‚inhumanité du monde, jetez vous sur l‚Humanité qui, ces derniers jours, nous offre en ligne, quelques contributions indispensables à la sérénité des débats, histoire de prendre ou reprendre la mesure des choses∑ et un peu de recul.



    @ Hervé Le Bras, démographe, directeur d‚études à l‚EHESS et chercheur à l‚INED, dans un article intitulé „ France, terre d‚émigration‰, balaie deux arguments qui reviennent avec insistance sur le devant de la scène polémique de la régularisation des sans-papiers.





    « France, terre d‚émigration »

    „Les régularisations de sans-papiers pourraient créer un appel d‚air pour deux raisons différentes :

    1. Des étrangers qui estiment pouvoir se mettre dans la même situation que les régularisés actuels chercheraient à entrer clandestinement en France dans l‚espoir d‚une régularisation ultérieure.

    2. Les places de clandestins au travail et dans la cité qu‚occupent les régularisés seraient récupérées par de nouveaux clandestins.

    Le premier cas est hautement improbable tant les six conditions de cette régularisation précipitée sont bizarroïdes : avoir un enfant scolarisé depuis deux ans, que cet enfant soit mineur et ait commencé sa scolarité en France avant treize ans, que la majorité de la famille réside en France depuis deux ans au moins, etc. Supposons donc qu‚un Congolais ou un Marocain soit tenté par cette aventure : il doit avoir un enfant de moins de treize ans, entrer clandestinement avec la majorité de sa famille, attendre au moins deux ans une régularisation d‚autant plus improbable en des termes analogues qu‚elle a été calibrée pour calmer l‚émotion publique. Même si la régularisation reposait sur des critères plus généraux comme celles opérées en 1981-1982 et en 1997-1998, il est peu probable que cela incite de nouveaux candidats à entrer clandestinement en France. Aucun afflux d‚immigrés n‚a d‚ailleurs suivi les deux régularisations en question.

    Le second cas est plus vraisemblable. Il peut être comparé au fait de creuser un trou dans le sable de la plage : si l‚on retire l‚eau qui s‚y infiltre, elle est aussitôt remplacée. En effet, les sans-papiers sont en général employés clandestinement à des conditions avantageuses pour leurs employeurs qui profitent de leur insécurité. La régularisation signifie donc souvent la fin de l‚emploi clandestin rendu disponible pour un nouveau clandestin. Ce raisonnement s‚applique bien sûr, et en priorité, aux 25 000 expulsions claironnées par le ministre de l‚Intérieur qui alimente ainsi lui-même le flux des clandestins à un coût élevé (on a parlé de 25 000 euros pour l‚expulsion récente de la jeune lycéenne malienne).

    Il serait d‚ailleurs temps de dégonfler la baudruche de l‚immigration clandestine en France. Deux rapports récents, celui de la Cour des comptes pour 2004 et celui du Sénat en janvier 2006, sont tombés d‚accord sur une fourchette de 150 000 à 300 000 sans-papiers, ce qui est relativement modeste dans un pays de 60 millions d‚habitants (à titre de comparaison, le nombre des clandestins aux États-Unis est estimé à 11 millions pour 300 millions d‚habitants). Ces deux rapports n‚ont pas été rédigés par des gauchistes et leurs résultats sont repris par l‚ensemble de la droite et de la gauche. L‚estimation de la fourchette repose sur le faible nombre de candidats qui se sont manifestés lors des opérations de 1981-1982 et 1997-1998 (environ 150 000) et sur le nombre d‚inscrits à l‚aide médicale aux étrangers (AME) qui est d‚environ 160 000. Il faut ajouter que la France n‚est plus un pays attractif : chômage élevé, discriminations, discours politiques xénophobes y ont contribué. Le recensement de 1999 a été le dernier moyen sérieux de le constater (car, depuis lors, l‚INSEE a renoncé à des recensements exhaustifs, ce qui supprime le peu que l‚on pouvait connaître de la migration). Il fournit le nombre d‚immigrés selon leur année d‚arrivée. Et permet donc de le comparer aux entrées « à vocation permanente » fournies chaque année par le ministère de l‚Intérieur. Les chiffres sont clairs : sur 120 000 entrées « permanentes » en 1994, 66 000 seulement résident encore en France au recensement de 1999, 63 000 sur 106 000 pour les entrées de 1995, 64 000 sur 106 000 pour celles de 1996, etc. Ajoutés à l‚émigration de plus en plus massive de Français, ces départs montrent que notre pays n‚a guère à craindre un afflux d‚immigrés, mais plutôt l‚inverse.

    Par Hervé Le Bras, démographe, directeur d‚études à l‚EHESS et chercheur à l‚INED

    http://www.humanite.fr/journal/2006-07-29/2006-07-29-834292



    @ Par Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l‚homme, un vivifiant rappel intitulé :



    „Le mythe de l‚appel d‚air‰

    „Les discours refusant la régularisation des sans-papiers cherchent à s‚appuyer sur la peur d‚une « invasion » (pour reprendre le mot de Valéry Giscard d‚Estaing précédant le Front national dès 1983) et sur le risque d‚« appel d‚air » que provoquerait une régularisation de grande ampleur. Ces propos, qui cherchent à séduire l‚électorat de l‚extrême droite, sont démentis par les faits : en Espagne, en Italie, au Portugal et en Grèce, des centaines de milliers d‚étrangers ont été régularisés par des gouvernements fort divers (Silvio Berlusconi serait-il trop laxiste aux yeux de nos gouvernants ?), sans que des hordes d‚immigrants submergent ces pays pourtant « en première ligne » dans la gestion des flux migratoires Sud-Nord.

    Ce que nous avons vu à Ceuta et à Melilla, ce que l‚on sait du camp de Lampedusa et d‚autres lieux qui déshonorent les responsables des politiques migratoires de l‚Union européenne et de ses États membres, n‚a rien à voir avec l‚édiction ou le refus de mesures de régularisation : chacun sait que les causes des migrations sont ailleurs, et que les solutions permettant d‚éviter le drame humain qu‚elles représentent sont au Sud. Posons donc plutôt les questions de la démocratisation et du codéveloppement aux gouvernants français amis des dictateurs et aux grandes entreprises du Nord corruptrices des gouvernants du Sud.

    La vérité est que, régularisation ou pas, l‚immense majorité des sans-papiers restera ici, parce que l‚avenir de ces femmes, de ces hommes et de ces enfants est ici. La responsabilité des hommes politiques est d‚expliquer que c‚est une bonne nouvelle pour notre société, et d‚accompagner ce fait social et culturel en ne sacrifiant ni le respect des droits fondamentaux de chaque individu, ni la diversité culturelle, ni le légitime débat démocratique sur l‚avenir de ce pays.

    La vérité est aussi que les politiques actuellement menées en France et dans la plupart des pays européens, à la fois sur le plan de l‚emploi, de la protection sociale et de la lutte contre les discriminations, mais aussi en matière de coopération avec les pays d‚origine, entretiennent des conditions de flux migratoires indignes des valeurs dont nos gouvernants se réclament, produisent de la mort (comptons les noyés quotidiens au large des Canaries...), de la précarité, de la clandestinité et de la surexploitation.

    La vérité est encore que le durcissement des législations relatives à l‚entrée et au séjour des étrangers, partout en Europe, conduit non pas à faire baisser le nombre de sans-papiers mais à le faire croître, à fabriquer du sans-papiers à grande échelle, ce qui crée plus de misère et de racisme, tout en entretenant ce que ces législations prétendent combattre.

    La régularisation des sans-papiers est aujourd‚hui une évidente nécessité, pour faire cesser des situations massives de négation des droits fondamentaux incompatibles avec les normes d‚une société démocratique. Elle ne créera en elle-même aucun « appel d‚air », mais contribuera au contraire, comme ce fut le cas récemment en Espagne, à faire reculer le travail clandestin et à améliorer la situation financière de la Sécurité sociale. Elle ne dispensera pas pour autant de penser et de conduire une authentique politique de codéveloppement et d‚aide aux forces démocratiques dans les pays du Sud qui permettra aux ressortissants de ces pays d‚y vivre dignement et librement. Mais elle constituerait une rupture bienvenue avec l‚exploitation, depuis des décennies, de la peur, des fantasmes et des préjugés qui dressent travailleurs, voire exploités, les uns contre les autres, pour le plus grand profit économique et électoral de gouvernants sans scrupule.





    @ Dans un „Rappel des faits‰ Ludovic Thomas célèbre 10 ans de lutte ˆ 10 ans déjà que les coups de hâche fracassaient les portes d‚une église occupée à Paris, - intitulé :



    „Sans-papiers : régulariser, est-ce créer un nouvel afflux ?‰





    (∑) Portée par une mobilisation sans précédent autour des enfants scolarisés dont les parents sont menacés d‚expulsion, la question des sans-papiers s‚est de nouveau imposée sur le devant de la scène médiatique ces derniers mois. Des cas emblématiques ont marqué les esprits, certaines personnalités ont même appelé à violer la loi en protégeant des clandestins. Contraint de réagir, Nicolas Sarkozy a lâché du lest et pondu, le 13 juin dernier, une circulaire permettant des régularisations, au cas par cas, en fonction de critères qu‚il a lui-même définis. Il a nommé également l‚avocat Arno Klarsfeld comme médiateur national sur ce dossier. (∑)



    Lundi dernier, le ministre de l‚Intérieur a chiffré le nombre des régularisations prévisibles à environ 6000, alors que le délai d‚application de la circulaire n‚était même pas terminé. Se targuant d‚agir au nom de la justice et de la fermeté, il balaie ainsi d‚un revers de manche toute idée de régularisation massive, pratiquée pourtant par les gouvernements espagnols, italiens et allemands. Mettant dans le même sac le racisme de l‚extrême droite et l‚humanisme de la gauche, le futur candidat de l‚UMP à la présidentielle met des vies humaines au service d‚une stratégie personnelle. Affligeant. Ludovic Tomas



    Bonne lecture

  • Communiqué du 29-07-06 RESF /Aminata expulsée vendredi en fin d'après midi

    M. Sarkozy expulse son 3ème jeune majeur scolarisé du mois de juillet !
    Aminata a quitté le centre de rétention entre deux gendarmes, les larmes
    aux yeux, accompagnées jusqu’au dernier moment par des copines de
    classe.
    L’APRF contre Aminata Sambou confirmé hier par le juge administratif de
    Melun, la voie était libre pour un préfet de Seine et Marne aux ordres.
    Nous exprimons avant tout notre tristesse après ce mauvais coup
    perpétré au cœur de l’été, notre tristesse, notre sympathie et notre
    solidarité avec Aminata et sa famille. Notre indignation aussi à voir
    expulsée une gamine qui n’a pas encore vingt ans, qui se construisait
    avec sérieux un avenir en France où elle avait des attaches bien
    réelles. Ce sont les sentiments qu’éprouvait  la cinquantaine de
    citoyens, enseignants, élus et militants qui se sont rassemblés
    aujourd’hui à Roissy pour s’adresser aux passagers. Parmi eux une
    sénatrice de Seine Saint-Denis (E. Assassi), des élus d’Aubervilliers et
    d’Epinay, où Aminata était scolarisée depuis 4 ans. Sans succès, puisque
    Aminata est partie et que les passagers, soumis à une fouille au corps
    et à des pressions importantes, n’ont pu aider à empêcher cette infamie.

    Nous savons bien que face à la machine d’état, nous ne
    réussirons qu’exceptionnellement à éviter les expulsions. Mais ce dont
    nous sommes sûrs, c’est de faire payer au ministre de l’Intérieur le
    prix politique le plus fort en démontrant que chaque tentative pour
    éloigner les jeunes connus et soutenus par RESF suscitera la même
    indignation et la même mobilisation. Trois expulsions de jeunes majeurs
    scolarisés en juillet. Quel exploit ! Le chasseur d’enfant aura du mal à
    remplir sa gibecière au mois d’août… Et au-delà, n’en parlons pas.

    Mais les jeunes majeurs scolarisés ne sont pas seuls en cause.
    Sur les milliers de famille pour lesquelles la circulaire du 13 juin a
    suscité un immense élan d’espoir, parmi celles tout au moins qui auront
    réussi à faire acte de candidature avant le 13 août en surmontant les
    obstacles divers inventés par les préfectures, Sarkozy nous annonce 70 %
    de refus et donc 70 % d’expulsions potentielles. Nous pouvons d’ores et
    déjà lui prédire qu’il perdra cette bataille-là aussi et que nous
    lutterons pied à pied avec toutes les associations et collectifs,
    membres de RESF ou non, pour que, au minimum, ces familles, toutes les
    familles qui vivent leur vie ici et ont des attaches avec la France
    soient régularisées. Et au delà pour la régularisation de tous les
    sans-papiers.

  • Communiqué de Presse de Khédidja Bourcart et Denis Baupin, adjoint-e-s au Maire de Paris

    Paris, le 28 juillet 2006



    Le Réseau Education Sans Frontière poursuit avec courage et détermination son action pour la régularisation des familles sans papier.



    En accompagnant RESF ce mercredi pour appuyer un dépôt collectif de dossiers à la Préfecture de Police, et lors du rendez-vous avec le chef de cabinet du Préfet de Police ce jeudi, nous avons pu vérifier la stratégie implacable du ministre de l'Intérieur : enliser le mouvement populaire en faveur des sans-papier dans des procédures juridiques et administratives, et entraver toute expression publique de la revendication de régularisation (interdiction d'accès au parvis de la Préfecture, entraves au parcours du rassemblement, refus puis délais pour recevoir une délégation, impossibilité de discuter d'autres sujets que des procédures, etc.).



    M. Sarkozy veut partager les rôles : à lui les déclarations péremptoires devant les télévisions sur le nombre d'expulsés. avant même que tous les dossiers aient déposés, encore moins examinés (sic) ; au mouvement populaire la défense de chacune des familles, une à une.



    C'est parce que nous refusons ce partage des rôles, parce que nous sommes convaincus que la régularisation des familles dépend non seulement de la qualité de chacun des dossiers, mais aussi du rapport de force public pour que "l'humanité" proclamée par la circulaire l'emporte largement sur la "fermeté" affichée par le ministre, que, en tant qu'élus et responsables politiques, nous renouvelons notre solidarité à RESF et aux sans-papier, et continuerons inlassablement à intervenir à leurs côtés tout l'été et au-delà pour contribuer à ce que l'opinion publique soit systématiquement informée et pèse sur les décisions que le ministre de l'Intérieur voudrait prendre dans l'anonymat des procédures administratives.



    Nous sommes très inquiets pour toutes ces familles et nous n'accepterons pas l'absence de leurs enfants sur les bancs des écoles en septembre. Ces familles installées pour la plupart depuis de nombreuses années en France doivent être régularisées.



    Enfin, nous tenons à insister sur un point : le cas des familles ayant des enfants scolarisés ne doit pas faire oublier l'ensemble des sans-papiers vivant en France. Nous ne pouvons pas faire moins que nombre de nos voisins européens. Une régularisation massive reste incontournable et indispensable !

  • Vernissage en soutien au Collectif de Clisson

    Le vendredi 4 aout à partir de 18h aura lieu le vernissage qui débutera l'exposition de trois peintres ( Christian Chevillard -Eric Guillon Le Masne - Nicole Barré) à la galerie St Antoine.
    A cette occasion le collectif de soutien de clisson fera une intervention pour informer et sensibiliser la population clissonnaise à la situation des sans- papiers.
    Il s'agira de faire signer une pétition adressée à la municipalité pour inciter les élus à s'engager et à suivre les citoyens dans ce soutien solidaire;
    Ce sera l'occasion d'informer sur la situation de la famille K.;
    Il est important que nous soyions le plus nombreux possible ce jour-là. Si vous êtes présents à Clisson profitez de cette soirée pour aller faire un petit tour à la galerie St Antoine.

    Espace St Antoine - 9 rue St Antoine à Clisson

  • Cartes du réseau RESF

    Des cartes postales du réseau RESF à envoyer à Nicolas !!!! au Ministère de l'intérieur ....

    . et même si vous ne partez pas !!
    Diffusez, imprimez, envoyez, il doit en venir de PARTOUT !!!!!
    Elles sont dans la boite à outil du Blog (en bas à droite .....

  • Communiqué de Presse des Verts de Nantes en Soutien au Collectif et aux Familles

    Les Verts
    Groupe de Nantes
    2 Boulevard des Martyrs Nantais de la Résistance – 44000 NANTES


    Communiqué des Verts de Nantes, le 28.07.06




    Les premiers sourires reviennent, … la «chasse à l’enfant» partiellement vaincue par les Citoyens de France
    A Nantes, et depuis hier, 30 familles étrangères dont les enfants sont scolarisés dans les écoles de la ville retrouvent lasérénité, et accèdent au droit de construire leur avenir ici.
    Car, en prolongement de la Circulaire du 13 juin 2006, que le Ministre de l’Intérieur s’est vu contraint de mettre en
    place pour faire face à la pression sociale créée en France par les milliers de personnes (militantes de longue date ou parents d’élèves refusant l’attaque faite aux copains d’école de leurs enfants) qui ont rejoint ces derniers mois le Réseau Education Sans Frontières, les premières familles viennent d’être régularisées.
    Nous, les Verts de Nantes, tenons à féliciter et à remercier le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires pour son
    action efficace et tenace qui a permis, à juste titre, de continuer à espérer y compris quand les heures semblaient
    particulièrement sombres.
    Engagés aux côtés du Collectif depuis plusieurs mois, nous continuerons à nous associer à la lutte car le combat est loin d’être fini.
    Car plus d’une centaine de familles vive encore aujourd’hui à Nantes avec le risque de reconduite à la frontière. Des
    jeunes majeurs, des personnes célibataires, … moins mis en lumière par les médias, et non pris en compte dans la
    Circulaire, demeurent également en danger.
    Cette situation est intolérable et doit nous conduire à rester tous mobilisés aux côtés et au sein du Collectif, en participant aux réunions d’information organisées chaque mardi à 18h30 dans les locaux de la Manufacture à Nantes, en nous associant en nombre aux actions de soutien qui seront plus que jamais utiles dans les jours et les semaines pour que les personnes étrangères menacées de reconduite à la frontière obtiennent enfin leur droit au séjour.

    Hélène COMBE (06.22.08.54.44) et Samuel DE BOUARD (06.26.30.70.78)
    Porte-parole des Verts de Nantes

  • Dernière Version

    Vous pouvez trouver sur le Blog dans la rubrique "à lire" la dernière version de l'excellent argumentaire de Jean Le Gal : "L'Expulsion des etrangers sans papiers scolarisés pendant les vacances scolaires au crible de la Convention Internationale relative aux Droits de l'Enfant (CIDE)

  • Succès du Parrainage à Blain

    Le parrainage pour les 2 enfants DASAEV s'est déroulé dans une ambiance
    chaleureuse ou Gilles Heurtin maire de Blain à officialisé la cérémonie et
    soutenu la famille dans sa demande régularisation.
    Concernant la mobilisation, une centaine de personnes ont répondu présente
    et c'est autour d'un verre, offert par la mairie, que tout le monde a pu se
    retrouver pour discuter. Des familles se sont manifestées pour héberger la
    famille Dasaev en cas de problème et /ou se sont rajoutées sur la liste de
    soutien . Cela fait chaud au coeur de voir la solidarité qui se met en
    place, face à la fragilité de la famille et à leur angoisse d'attente de la
    réponse de la préfecture, que nous espérons tous et toutes positive. La
    soirée s'est terminée par un pique nique dans une ambiance conviviale.

  • Les Bonnes Nouvelles , 1ères Régularisations

    Nous avons eu la certitude à ce jour que déjà 30 familles vont d'ores et déjà recevoir l'APS (autorisation provisoire de séjour) de la préfecture et donc à terme seront régularisées.

    D'après les services de la Mission intégration de la Mairie ,une vingtaine d'autres familles seront très prochainement convoquées à la préfecture en vue d'un entretien.
    A cette occasion ,nous rappelons aux parrains et marraines qu'ils peuvent accompagner les familles.
    Tous les rendez-vous devraient avoir lieu avant le 14 août (dixit la préfecture : Afin de pouvoir apprécier le degré d'intégration des familles concernées)

    Pour les familles qui n'ont toujours pas déposé leur dossier : Une pièce manquante au dossier peut être remplacée par des témoignages (ex :un certificat de scolarité peut etre remplacé par un certificat datant de l'année précédente ou autre papier attestant de la présence de l'enfant ds l'école etc...)

    Si nécessaire ,vous pouvez rappeler le Collectif pour toute information complémentaire sur la constitution du dossier


    La mobilisation dans tous les réseaux de solidarité doit continuer et nous devons rester présents autour des familles .Hier à la réunion hebdomadaire du mardi soir , une cinquantaine de personnes étaient toujours presentes (familles ,parrains ,marraines et soutien de toute sorte) malgré cette période de vacances .
    Nous devons rester vigilants et à l'écoute de ces hommes ,femmes et enfants que nous cotoyons tous les jours .
    Notre force ,c'est de parler et d'agir avec notre coeur

    N'oublions pas : "Pas d'expulsions d'Enfants etrangers! Aucune chaise vide dans nos écoles à la rentrée 2006"

    Bon courage à tous

  • Emission Spéciale sur JET FM

    Emission spéciale intitulée "sans papiers: un été sous haute surveillance".

    Cette émission est basée sur les interviews et entretiens
    réalisés par Géraldine et Pascal avec différents membres et familles du collectif.

    Elle est diffusée demain jeudi 27 à 12.30 sur le 91.2
    elle sera rediffusée ce vendredi à 8h du matin.

  • Un Parrainage Républicain le Jeudi 27 Juillet à la MAIRIE DE BLAIN

    CREATION D’UN COLLECTIF DE SOUTIEN A LA FAMILLE DASAEV

    Depuis mi juin 2006, un groupe de Blinois s’est réuni autour de la famille DASAEV,
    originaire des pays de l’est, demandeur d’asile et installée sur la commune de Blain depuis
    bientôt 2 ans.
    Ce collectif s’est donné comme but de les aider dans leur démarche pour accéder à une
    régularisation de leur situation.
    Face au rejet concernant leur demande d’asile, un nouveau dossier à été envoyé à Mr Le
    Préfet le 8/07/06. Cette demande rentre dans le cadre de la circulaire Sarkozy du 13/06/06,
    sur les familles d’enfants scolarisés.
    Précisons que les 2 enfants sont scolarisés au groupe scolaire Anatole France et qu’avec
    leurs parents, ils ont tissés des liens d’amitié avec bon nombre de familles blinoises et sont
    parfaitement intégrés dans la vie locale.
    La famille DASAEV a le soutien de la municipalité de Blain, représentée par Gilles
    Heurtin, Maire de Blain ainsi que Marcel Verger Conseiller Général du canton.
    UN PARRAINAGE REPUBLICAIN aura lieu le JEUDI 27 JUILLET A LA MAIRIE DE
    BLAIN A 19h, suivi d’un pique-nique.
    Venez nombreux soutenir la famille.
    Pour tout contact : Maryse Oheix 06.83.65.28.25. Ou Corinne Besnard 06.75.44.18.96.

  • Reunion du Mardi soir

    N'oubliez pas la réunion du Mardi soir à la Manufacture à 18h30 qui reste le point de rencontre hebdomadaire.
    Si vous avez des interrogations, des commentaires ou simplement besoin de faire le point ... la réunion est faite pour provoquer les rencontres et trouver des solutions ensembles .


    Merci pour votre soutien et votre mobilisation ...

    A demain soir . Mardi 25 Juillet 2006 -18h30

  • IMPORTANT : changement de veilleurs ....

    Ainsi s'achève pour moi une longue période bien remplie. Demain, je pars en familles pour une  quinzaine de jours en montagne.

    Virginie MINOT prendra en charge le suivi du blog où continueront de paraître toutes les informations importantes.

    Charles SOUSSAN  pourra quant à lui être joint à tout moment pour tout problème, toute alerte ou interrogation quelle qu'elle soit. Il sera relayé, dès son départ en vacances (vers le 26 juillet) par Jean-Luc Landas, l'organisateur des parrainages nantais du 1er juillet.

    Voici donc les contacts vers lesquels vous renverra, à partir de demain, la messagerie du 06 72 47 04 33 :

    Charles SOUSSAN 06 08 16 52 61 charles.soussan@free.fr

    Jean-Luc LANDAS : 02 40 74 33 53  jeanluc.landas@wanadoo.fr

    Virginie MINOT : 06 84 53 57 22 virginie.minot@wanadoo.fr   

    Pour le reste, les micro-réseaux sont maintenant bien organisés et la réunion du mardi soir reste une opportunité hebdomadaire de faire le point et d'enclancher, s'il y a lieu, une mobilisation.

    L'arrivée des premières réponses du Préfet dans le cadre des demandes de régularisation sont imminentes à en croire M. Roussel qui m'a contacté hier soir. Les familles concernées seront informées de l'arrivée d'un courrier à leur nom qu'elles seront invitées à aller retirer dans le bureau de M. Roussel, en Mairie de Nantes, à la mission intégration.

     Bon courage à tous et bonne chance à toutes les familles.

    Frédéric CHERKI