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Urgent ! Lundi 7 mai à 9 H : appel au rassemblement devant la préfecture

Petit compte-rendu de l'entrevue avec le sous-préfet, ce matin à 9h. Une délégation composée de représentants du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires/RESF, du Gasprom, de la LDH et du Mrap a été reçue, vu l'urgence.

Le sous-préfet nous affirme qu'aucune mesure de suspension de financement n'a été donnée par la préfecture. Lorsque nous lui lisons le message d'Aida annonçant qu'au-delà du 2 mai, la plate-forme ne serait pas en mesure de renouveler les réservations et que le financement pour ce mois devait être réservé aux familles en demande d'asile UNIQUEMENT, et alors que nous lui demandons des explications sur ce "regrettable dysfonctionnement", il reste très évasif. Il nous assure pourtant qu'il n'y a pas de fin de prise en charge d'hébergement.

Une personne de son cabinet essaie d'enfoncer un coin entre les catégories de réfugiés : ceux qui ont un titre de séjour, ceux qui ont été déboutés du droit d'asile, ceux dont la situation est en stand by. Ce à quoi nous réagissons en exigeant qu'il n'y ait pas de rupture dans l'accueil de ces familles et qu'aucune ne se retrouve à la rue aujourd'hui. Nous demandons également qu'une solution pérenne soit mise en place.

La même personne nous affirme que certaines familles déboutées ont déjà reçu depuis plusieurs mois une lettre leur enjoignant de quitter leur hébergement et d'obéir à leur OQTF. Ce à quoi nous lui rétorquons que la liste des pays dangereux est plutôt fluctuante (exemple du Kosovo, classé comme pays sûr jusqu'à récemment et passé dans la colonne "pays dangereux"). Nous déclarons également qu'il ne s'agit aucunement pour nous de faire une quelconque différence entre les familles, quelle que soit leur situation administrative. Nous soulignons aussi le gros inconvénient de la régionalisation de la plate-forme chargée des problèmes des migrants. Le sous-préfet nous le confirme en creux, en soulignant que 50% des crédits d'hébergement de la région Pays de la Loire sont affectés à la Loire-Atlantique.

L'entretien se termine sur l'assurance du sous-préfet qu'aucune famille ne sera à la rue aujourd'hui ni dans les semaines à venir, sans pour autant nous garantir une solution pérenne, et sur la volonté du préfet qu'il n'y ait pas de rupture dans la prise en charge scolaire des enfants.

Dehors, 150 à 200 personnes avaient répondu à l'appel au rassemblement en soutien aux familles. Merci à elles, ainsi qu'à toutes celles et à tous ceux qui ont relayé l'info au plus vite dans leurs réseaux. Notre réactivité, notre vigilance et notre mobilisation seront plus que jamais nécessaires à l'avenir pour faire reculer l'administration sur ces problèmes profondément humains touchant les familles immigrées. Les régularisations au cas par cas, le flou sur les centres de rétention doivent nous inciter à demander poliment mais fermement des éclaircissements à l'autorité préfectorale. Plus généralement, c'est au niveau national et ministériel que les choses vont se décider. C'est donc aux assos locales de peser sur leurs instances nationales pour exiger le maximum d'humanité envers les sans-papiers.

A bientôt, amicalement

Jean-Yves

Message d'AIDA (déclencheur du ramdam)

Suite à de nouvelles directives de nos financeurs et de la direction du service AIDA, nous ne sommes pas en mesure actuellement de renouveler votre réservation au-delà du 02/05/12. Notre service a eu l'accord de financement ce mois pour réserver pour les familles en demande d'asile UNIQUEMENT.

Nous ne manquons pas de vous informer dès que possible des décisions./

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Très vite EELV est intervenu. Ci-joint leur communiqué

communiqué presse 7 mai 2012.pdf

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Appel de la Cimade, du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires-RESF 44, du GASPROM, de la LDH, et du MRAP,...


Une quarantaine de familles étrangères, avec enfants, doivent quitter, ce lundi, leur hébergement jusqu'alors assuré par AIDA.

Cela représente plus de 150 personnes.


L'Etat les met à la rue, faute de crédits.

Venez nombreux pour exiger des solutions de mise à l'abri.

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