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Situation des familles - Page 4

  • Un jeune homme aurait été arrêté à Ancenis

    Dans son courrier quotidien, Michel Lecler du RESF 49 à Cholet, nous alerte sur la situation suivante.

    A suivre ...  

     

     

    INFORMATIONS/ Tous les systèmes pour traquer, arrêter, expulser l’étranger sans papiers sont bons. Il y a les convocations déloyales à la Préfecture, les arrestations sur la route….

    Aujourd’hui, un homme de nationalité marocaine ( statut étudiant, carte périmée, travaillant) a été arrêté par la gendarmerie à Ancenis. Mis en zone de rétention, il devrait comparaître demain devant le juge des Libertés à Nantes.

    Nous avons alerté aussitôt Monsieur RENARD, avocat à NANTES .

    Pas de contact pour l’instant avec la personne concernée.

    Si quelqu’un a des infos, nous les attendons. Merci.

  • Le Préfet de Loire-Atlantique révèle "ses bons chiffres"

    Dans un communiqué adressé ce matin à la presse, le Préfet de Loire-Atlantique affiche enfin les chiffres que l’on pouvait malheureusement attendre. Sans plus parler de familles, il annonce officiellement dans le cadre de la demande d’accès à la régularisation au titre de la circulaire-piège du 13 juin, «  92 décisions de régularisation de personnes adultes contre 337 demandes déposées ».   Moins d’un tiers des demandes ont donc trouvé grâce aux yeux d’une préfecture qui, comme toutes les autres en France, a vu son travail faussé par l’établissement, le 24 juillet dernier, de ce qu’il faut bien appeler un « quota ministériel ».   Le compte n’y est pas, et nous saurons le redire haut et fort, samedi prochain 16 septembre, en manifestant nombreux au départ de la place du Commerce, à Nantes, pour dénoncer le sort réservé à des familles habilement appâtées dans un premier temps et aujourd’hui piégées par une circulaire faussement généreuse qui, sur le fond du problème, n’aura rien résolu pour une large majorité de familles.   A suivre, bien évidemment !!!  

    Pour info et réactions ..., voici le document adressé par la Préfecture de Loire-Atlantique à la Presse :

    Bilan dans le département de la Loire-Atlantique

     

    de la mise en œuvre de la circulaire du 13 juin 2006

     

    de M. le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur

     

    et de l’Aménagement du Territoire, relative aux mesures à prendre

     

    à l’endroit des ressortissants étrangers dont le séjour en France est irrégulier

     

    et dont au moins un enfant est scolarisé depuis septembre 2005

     

     

     

     

     

     

     

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la circulaire du 13 juin 2006 de M. le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, les services de la préfecture de la Loire-Atlantique ont reçu 337 demandes de régularisation de parents entre le 14 juin et le 15 août 2006.

     

     

     

                Chaque dossier déposé a fait l’objet d’un examen individualisé et approfondi de situation au regard à la fois des règles du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile et des critères énoncés dans la circulaire ministérielle du 13 juin 2006.

     

     

     

         Au cours de l’instruction de ces demandes, de nombreuses familles ont été reçues en préfecture. La plupart d’entre elles étaient accompagnées d’une personne de leur choix.

     

               

     

    Toutes les demandes reçues ont été traitées avant le 1er septembre et ont fait l’objet d’une réponse personnalisée.

     

     

     

         Dans le cadre de cette opération, 92 décisions de régularisation de personnes adultes ont été prises.

     

     

     

         La possibilité d’une aide au retour à un taux majoré (1) reste ouverte pour les personnes dont les dossiers n’entrent pas dans le cadre de la circulaire du 13 juin 2006.

     

     

     

     

     

    (1)  Montant de l’aide au retour volontaire majorée :

     

    §         4000 € pour un parent isolé

     

    §         7000 € pour un couple

     

    §         2000 € par enfant mineur jusqu’au troisième

     

    §         1000 € par enfant supplémentaire

     

     

     

     

     

    contacts presse

     

     

     

    Préfecture de la région Pays de la Loire, préfecture de la Loire-Atlantique

     

    Service de la communication interministérielle

     

    Alain Gérardot-Paveglio (02 40 41 20 90) et  Hélène Kerjan (02 40 41 48 83)

     

      

     

  • BILAN de la situation des familles le 10 septembre

    BILAN PROVISOIRE A LA DATE DU 10 septembre 2006 des familles, enfants et jeunes  suivis et soutenus par  le Collectif Enfants Etrangers  Citoyens Solidaires de Nantes

     

    Familles régularisées par le biais de la circulaire du 13 juin :       34  familles / 75 enfants

    Familles dont la demande d’accès à la circulaire a été rejetée :  33 familles /  65 enfants

    Familles en attente de réponse :                                           14 familles /  28 enfants

     

    Familles dont aucun enfant n’est scolarisé :                            7 familles /  10 enfants

    Lycéens, étudiants et/ou jeunes majeurs isolés :                                         9 jeunes

  • Nous condamnons sévèrement l'agression à caractère raciste d'une maman

    Au cours de sa réunion hebdomadaire du mercredi, le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, indigné par l'agression subie par une famille d'origine africaine dans la nuit de mardi 5 à mercredi 6 à son domicile en plein centre de Nantes, condamne vivement ce fait, s'engage à renforcer sa protection auprès de la maman concernée et de son  jeune enfant, et appelle toutes les associations, partis, élus qui le souhaitent à en faire de même ouvertement.

     

  • AGRESSION RACISTE d'une maman la nuit dernière

    Sophie C., marraine du petit Mohamed B., vient de m'appeler pour nous alerter sur le fait suivant :

    dns la nuit de mardi à mercredi, à 2 heures du matin, dans une petite impasse en centre ville à proximité de la Médiathèque, la maman du petit Mohamed (né en août 2005) a été réveillée par les cris d'hommes tapant violemment à sa porte en proférant des propos racistes du type "On veut pas de noirs !". L'état de la porte en PVC cassée (nombreuses traces de coups de pied et de talon) atteste d'ailleurs de la violence des faits. "Ils ont tapé jusqu'à ce que mon ami sorte et les mette en fuite" nous dit B.
    En fuyant, ils se sont écriés "nous sommes des fachos", et aujourd'hui B. est terrorisée à l'idée de les voir revenir.

    Les choses sont d'autant plus difficiles que B. est en situation irrégulière et qu'on l'imagine mal allant déposer plainte à la police comme le ferait n'importe quel autre citoyen ; même si, dans la panique, B. a fait appel à la police qui s'est déplacée sur les lieux.

    Quelle suite donner à cet événement qui fait froid dans le dos ?
    Toutes les réactions et conseils sont les bienvenus.
    On en reparlera évidemment ce soir lors de la réunion du Collectif à 18 h 30.

  • URGENCE sanitaire autour du petit Siaka

     

     
    Je relaie un courrier parvenu sur la liste du RESF. Il en dit long sur la nécessité impérative de faire exploser les boîtes aux lettres électroniques du Ministère de l'Intérieur et de saturer la ligne téléphonique du Cabinet de Vous Savez Qui.

     

    Monstrueux : "qui choque extrêmement la raison, la morale" ; telle est la définition qu'en donne le Petit Robert...

    Dans le cas présent, cette définition s'applique parfaitement. Il est logique que le Petit Robert s'abstienne de donner comme exemple M. Sarcozy, car celui-ci n'est en fait responsable que de la machine à tuer qu'il a mise en route. C'est la Justice qui est son bras armé.

    En effet, selon les affirmations de M. Doumbia, et de son avocate, le tribunal d'appel n'a pas voulu tenir compte de l'état de santé du petit Siaka, atteint depuis la naissance d'une maladie grave, la Drépanocytose,* état de santé attesté par un certificat médical produit à l'audience.

    Le Dr Denkerous, du service d'hémato-immunologie à l'Hôpital Robert Debré, que j'ai pu joindre au téléphone est restée sans voix lorsque je lui ai annoncé que la cour n'avait pas tenu compte de son certificat ; puis elle a laissé tomber : "Ces gens ont pris la responsabilité de faire mourir l'enfant." Enfin, contenant son émotion, elle m'a expliqué que l'Afrique n'était pas à même de pouvoir prendre en charge cette maladie incurable au traitement complexe, qui faute de soins adaptés, entraîne une mort prématurée.

    Siaka est soigné depuis sa naissance et fait l'objet d'une lourde prise en charge médicale avec de fréquents rendez-vous hospitaliers, toute sa vie durant, afin de pouvoir bénéficier d'une espérance de vie normale. On peut légitimement mettre en doute la capacité de l'Aide Sociale à l’Enfance à assurer la surveillance sanitaire de cet enfant et à réagir, comme il se doit en cas de complications qui peuvent être graves, voire fatales si elles ne sont pas traitées en urgence.

    La bombe que Monsieur le Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur, et Grand Chasseur, a amorcée est en train de lui péter à la figure. Il lui reste une toute dernière petite chance d'éviter le scandale : annuler l'APRF, libérer dans les plus brefs délais la famille Doumbia et l'autoriser à résider en France pour que ses parents puissent entourer leur fils Siaka de toute leur affection, et le faire soigner comme il doit l'être dans ce pays dit civilisé qui est encore le nôtre.
     

    * Vous en saurez plus, sur cette maladie en consultant le rapport à l'adresse
    http://www.orpha.net/data/patho/FR/fr-drepanocy.pdf#search=%22Drepanocytose%22

    Pierre Corman, 01 43 07 27 87 cormanpi@noos.fr

    Information de dernière minute : dernier recours pour les époux Doumbia,
    demain mercredi 6 septembre à 10 h 30.
    Tribunal Administratif de Melun, 43 r Général de Gaulle 77000 MELUN
    Pour ma part, j'y serai.

  • Protestez contre le sort réservé à Siaka et à ses parents

     

    UN PAS EST FRANCHI DANS L'IGNOMINIE !!!

    NE LAISSONS PAS FAIRE EN SILENCE !!!

     

    Le RESF appelle tous ceux que ces faits révoltent à faire connaître leur sentiment en s’adressant directement aux responsables au Cabinet du ministre de l’Intérieur, (ils sont facilement joignables par téléphone) au moins une fois par jour jusqu’à ce que Siaka et ses parents soient libérés et réunis.

     

    Les horreurs continuent :    Sarkozy se charge maintenant de fournir les orphelinats. Ci-dessous un communiqué RESF. Il faut stopper  cette horreur : on téléphone, on faxe et on maile tant que Siaka n'a pas retouvé ses parents en liberté. Richard

    COMMUNIQUE DU RESF 


    5 septembre 2006



    LA CHASSE AU PETIT ENFANT


    Siaka a deux ans, il est Malien. Il est placé à l’orphelinat par la volonté du ministre de l’Intérieur.
    Expulsés le 17 août du squat de Cachan, ses parents avaient accepté l’hébergement provisoire à l’hôtel Ibis d’Orly que leur proposait la préfecture du 94.
    Le 1er septembre, nouvelle évacuation : les ex-squateurs en situation régulière sont envoyés vers d’autres hôtels, plus éloignés encore de leurs lieux de vie et de travail. Les sans papiers sont raflés et placés en garde à vue puis en rétention. Parmi eux, M. et Mme Doumbia, les parents de Siaka.  Le centre de rétention du Mesnil-Amelot n’étant pas équipé pour recevoir des enfants, le petit garçon est arraché à ses parents et placé dans un orphelinat dépendant de l’Aide sociale à l’Enfance.



    Ces faits, monstrueux pour les gens ordinaires, ne sont ni un accident, ni une bavure : il s’est trouvé un ministre pour les décider, des hauts fonctionnaires pour les organiser, des fonctionnaires pour les exécuter. Quand, probablement indigné par cette situation, un juge a décidé de libérer les parents pour qu’ils retrouvent leur enfant, il s’est trouvé un procureur pour bloquer sa décision  et maintenir les Doumbia en rétention et Siaka à l’orphelinat et une cour d’Appel pour trouver que ce n’est que justice.
    Les choses en sont là. M. et Mme Doumbia sont en rétention pour 15 jours renouvelables à moins qu’ils ne soient expulsés avant.


    Ces événements qui sont la conséquence logique de la politique démagogique du gouvernement sur la question de l'immigration sont inacceptables. Le RESF appelle tous ceux que ces faits révoltent à faire connaître leur sentiment en s’adressant directement aux responsables au Cabinet du ministre de l’Intérieur, au moins une fois par jour jusqu’à ce que Siaka et ses parents soient libérés et réunis.



    Standard ministère de l’Intérieur : 01 40 07 60 60 (demander le Cabinet du ministre)

    Fax ministère de l’Intérieur : 01 40 07 21 09


    Fax directeur de Cabinet :01 40 07 13 90


    Mail directeur de Cabinet : sec.gueant@interieur.gouv.fr     et claude.gueant@interieur.gouv.fr

     
    Mail du conseiller à l’Immigration : guillaume.larrive@interieur.gouv.fr

     

  • Siaka 2 ans, arraché à ses parents

    *Nantes, le 4 septembre 2006*

    *Communiqué de presse*

    *Apres le Squat de Cachan, Siaka 2 ans, arraché à ses parents*


    Les parents d'élèves sont scandalisés par l'arrestation des époux
    Doumbia et la séparation de leur enfant de deux ans Siaka, arraché des
    bras de sa mère et placé par décision du Procureur de la République en
    pouponnière.

    La famille résidait dans le squat de Cachan et avait accepté d'être
    relogée dans un hôtel. Le 1er septembre lors d'une opération policière,
    des familles qui résidaient dans cet hôtel ont été expulsées, les
    familles en situation régulière ont été déplacées à nouveau vers
    d'autres hôtels, M et Mme Doumbia ont été placés en centre de rétention
    et séparés de leur bébé  

    Cette situation est humainement indigne.

    Elle conforte notre sentiment que les expulsions du Squat n'étaient
    qu'un piège de plus contre les familles.

    Nous exigeons la fin de la rétention des époux Doumbia et la restitution
    de leur bébé.

    La FCPE exige le respect de la personne humaine.

    Contact presse : Christiane Allain - 02 40 69 79 62

  • Familles régularisées : infos pratiques

     

     Merci aux parrains et marraines de relayer les infos ci-dessous auprès des familles :

     

    1) Les familles venant d'être régularisées doivent impérativement faire une déclaration d'impôt auprès du centre Cambronne. Ce document est nécessaire pour les diverse démarches auprès des administrations / Centre administratif Cambronne :  permanences du lundi au vendredi jusqu'à 17h30.

     

    2) elles doivent aussi déposer une demande d'HLM (parc social) auprès de l'ADIL, 6 rue Ste Catherine 44000 NANTES

    Cette demande est unique et sera transmise dans tous les organismes HLM (parc social). Dans un premier temps les familles n'auront pas de proposition de logement, puisqu'il faut au minimum 1 carte d'un an, mais elles recevront un n° d'enregistrement qui tiendra compte de la date de la demande.

     Marie G.

     

     

  • A propos des recours individuels à faire d'urgence

    URGENT  

    Les familles dont la demande a fait l’objet d’un refus peuvent faire un recours grâcieux dont le modèle  est sur le blog du collectif aux pages 48-51 du guide RESF jeunes scolarisés sans-papiers. Un autre outil d'aide à la rédaction d'un recours grâcieux est disponible en cliquant ICI.

     

    Les recours doivent être faits le plus vite possible.

  • Une famille en cours d'expulsion dans l'Aisne

    Je relaie cet appel de notre ami Jean-Michel Bavard de  l'Oise. DE QUOI ETRE TRES INQUIETS !!!

     

    Chers Amis, Chers Camarades,

    La famille RAZAFISAONA (malgache) qui avait déposé un "dossier sarko" en préfecture de l'Aisne et avait été reçue le 22 août a été arrêtée ce matin à Soissons (02).
    3 enfants de 17, 13 et 8 ans, scolarisés.
    Ils ont été emmenés au commissariat où ils ont passé la matinée pour se voir signifier un arrêté de reconduite à la frontière.
    Apparemment, aucun rejet de leur demande ne leur avait été préalablement signifié.
    Ils ont donc été "cueillis" par une quinzaine de policiers en tenue et en civil, selon les témoins, au domicile des personnes qui les hébergeaient.

    Ils ont été transférés en tout début d'après-midi au centre de rétention de OISSEL, près de Rouen, selon les indications que nous avons pu obtenir, dans l'attente de leur expulsion.
    Des membres du CDSP02 et des copains soissonnais  qui ont pu être contactés se sont retrouvés avec les parents de cette famille au commissariat où ils l'ont accompagnée  jusqu'à son départ pour Rouen, ont contacté la presse et ont été reçus en Sous-Préfecture.
    Des démarches ont été faites auprès d'un avocat et de la Cimade. Des contacts avec les soutiens des SP de Rouen sont en cours.
    Demain matin lors de la pré-rentrée des enseignants, deux copains se chargent de contacter les établissements où étaient scolarisés les 3 enfants.
    Voilà toutes les nouvelles.
    Il apparaît clairement que la circulaire sarko n'a été prise, au-delà de l'effet d'annonce des 6000 régularisations, que pour recenser les adresses des familles et les arrêter ainsi plus aisément.
    Il est à craindre que ce qui s'est passé aujourd'hui ne se reproduise beaucoup d'ici la rentrée scolaire, pour que les enfants ne retournent pas en classe !
    Vous pouvez bien sûr manifester votre solidarité avec cette famille en protestant auprès de la Préfecture de l'Aisne.

     

    Coordonnées de la préfecture de l'Aisne:
    Evelyne RATTE (Préfète)
    2 rue Paul Doumer
    02010 Laon Cedex
    Téléphone : 03.23.21.82.82
    Télécopie : 03.23.20.69.58
    prefecture.aisne@aisne.pref.gouv.fr

    On peut supposer que l'adresse de la préfète est quelquechose du genre:

    evelyne.ratte@aisne.pref.gouv.fr

     

    On ne baisse pas les bras!

  • Et toujours des refus ...

    Je fais suivre un courrier parvenu ce jour, symptômatique de la tendance dominante au refus.

    Hier et aujourd'ui, 6 familles sont venues grossir les rangs des 40 familles déjà recensées au fil des dernières semaines.

    Je passe sur le refrain de l'angoisse générée par de telles nouvelles mais n'oublierai jamais les sanglots de la maman qui m'a appelé cet après-midi même.

    Enfin, voici le courrier annoncé : 

     

    Bonjour,

    Une famille de Machecoul vient de recevoir un rejet de la Préfecture ce matin, mercredi 30 Août. Père d'Azerbaïdjan, Mère d'origine arménienne, trois enfants de 5, 9 et 12 ans. Ils sont arrivés en France depuis plus de 3 ans, enfants scolarisés, déboutés en mars 2006.

    Que faire? La famille est complètement anéantie.

    Merci de les aider.

    Une bénévole parmi un petit groupe qui essaie de les soutenir malgré la situation.

    Marie Thérèse A.

    (Je suis en relation avec Mme Q.)

     

     

  • Un quatrième lycéen au tableau de chasse de Nicolas Sarkozy

    M. SARKOZY S'OFFRE UNE NOUVELLE EXPULSION SYMBOLIQUE ... MAIS LES COLELCTIFS NE BAISSERONT PAS LES BRAS, ni à Paris ni à Nantes, qu'on se le dise !!!

     

     Chers tous
    Pour protester contre l'expulsion de Jeff ce matin, nous (enseignants et soutiens), appelons à un rassemblement vendredi 1er septembre,jour de la pré-rentrée, à 9h, autour d'une chaise vide, celle de Jeff, avecpancartes, panneaux, etc exprimant notre indignation et notre résolution ànous battre pour tenter de faire annuler cette décision indigne.

     

    Après Abdallah, Aminata Diallo et Aminata Sambou, Jeff est le quatrième jeune lycéen expulsé de l’été. Il est la quatrième preuve de ce à quoi sert Monsieur Arno Klarsfeld, dont Monsieur Sarkozy a bien pris soin de préciser qu’après avoir été chapitré par son ministre de tutelle, il « ne voit plus d’obstacle » à l’expulsion. Il est surtout la quatrième illustration de ce qu’est, dans la réalité, le « sarkozysme à visage humain ».

    Extrait d'un communiqué de la LDH publié ce 30 août 

     

    Pour voir une vidéo très instructive sur le déroulement des expulsions et les résistances envisageables, cliquez ici. 

     

    14 h 00 Expulsion mouvementée pour un lycéen nigérian sans papiers ( Reuters)
    PARIS (Reuters) - Le lycéen sans papiers Jeff Babatunde, 19 ans, a été expulsé vers le Nigeria à bord d'un vol d'Air France, en dépit d'un rassemblement de protestation à l'aéroport parisien de Roissy.

     

    12 h00 Des passagers retardent le décollage du vol de Jeff Babatunde

    PARIS (Reuters) - Les passagers du vol d'Air France qui a embarqué un jeune Nigérian sans papiers, Jeff Babatunde, ont retardé le départ de l'avion en fin de matinée à l'aéroport de Roissy, a déclaré un syndicaliste lycéen.

    "Il reste une lueur d'espoir pour empêcher l'expulsion, car les passagers se sont levés dans l'avion avant le décollage pour protester contre cette expulsion", a dit à Reuters Karl Stoeckel, responsable de l'UNL.

    "Pour l'instant, l'avion n'est pas parti", a-t-il ajouté.

    La compagnie Air France n'a pas commenté l'information dans l'immédiat.

     

     

    10 h 00  URGENT

     

    EXPULSION DE JEFF EN COURS !!!!
     
    NOUS POUVONS ENCORE EMPECHER CE DEPART PAR  UNE  MOBILISATION  TRES  IMPORTANTE !!

     

    RASSEMBLEMENT CE  MATIN  MERCREDI   30   AOUT A PARTIR DE 8h30 

     

    AEROPORT CDG2 - TERMINAL F

    VOL AF854 POUR LAGOS - DECOLLAGE 10h55
     

     

    VENEZ  NOMBREUX  !!!!!


    Contact:
    Brigitte Wieser
    RESF
    06 88 89 09 29
     
     
     
     

    Pour mémoire
     
    Jeff Babatundé Shittu, élève de la classe de CAP Métiers de l'Enseigne et de la Signalétique du lycéen Dorian (75011) a passé le mois d'août en prison. Plus exactement enfermé à Vincennes dans la prison pour les honnêtes gens baptisée centre de rétention : il a 19 ans, il est sans papiers.
    _ La vie de Jeff est l'illustration des misères sans fin qu'on inflige à beaucoup d'habitants des pays pauvres : sa mère, a été assassinée au Nigéria lors des émeutes de juillet 2004 . Jeff a pu se réfugier en France avec la complicité d'une amie de sa mère. A son arrivée en août 2004, il a été pris en charge par l'association France Terre d'Asile. Il parle aujourd'hui le français couramment.
     

    Unanimement apprécié et estimé de ses enseignants et de ses camarades, tous se sont mobilisés pour qu'il soit régularisé et obtienne le droit de poursuivre ses études. En vain. Le sous-préfet de l'Hay-les-Roses a décidé de remplir son quota de malfaisance en refusant  le droit au séjour de Jeff. Le préfet de police de Paris, venant en aide à Sarkosy qui était en retard sur son chiffre (10 000 expulsés fin juin pour 25 000 annoncés en 2006) lui fait passer le mois d'août en rétention et, pour finir, se prépare à l'expulser avec le cortège de brutalités et d'humiliations qui accompagne ces situations.
     

    Les camarades de classe de Jeff, ses enseignants, les militants du Réseau éducation sans frontières, les élus du 11°arrondissement qui l'accompagnent dans ses démarches depuis plusieurs mois, la famille qui parraine Jeff et l'a pris sous sa protection, les dizaines ou les centaines d'habitants de ce pays informés de sa situation n'acceptent pas l'acharnement obtus :
    - du sous-préfet de l'Hay (ce n'est sans doute pas par hasard que ce même sous-préfet est celui dont dépend le squatt de Cachan. Il s'était illustré en refusant d'accepter les dossiers des squatteurs).
    - du préfet de police de Paris qui détient le triste record des mises en centre de rétention de lycéens pendant l'été 2006 : Abdallah (expulsé le 7 juillet), Zhiyian et Feng Xue, puis Jeff.
     

    Nous demandons la libération immédiate de Jeff  et qu'un titre de séjour Vie Privée et Familiale lui soit délivré sans délai.
     

    Brigitte Wieser
    RESF
    06 88 89 09 29


    __,_._,___
  • Indignation d'une marraine

     Pour celles et ceux d'entre vous qui n'auraient pas lu ce commentaire publié récemment sur le site.

    A lire et méditer ... 

     

    (...) Nabila Kacem mère de trois enfants Fatima 14 ans, Fathia 6 ans et Mohamed 2 ans et demi, a reçu de la préfécture son refus de régularisation !

    Elle doit donc rentrer en Algérie au motif, je site, qu'elle n'apporte pas de nouvelle pièce à son dossier (ce dernier ayant déjà fait l'objet d'un rejet en 2004). Bien sûr ce sont les mêmes instances qui statuent sur son sort aujourd'hui que celles qui avaient statuées il ya 2 ans ; il est bien évident qu'elles ne se dédieront pas de leur première décision.

    Pourtant, Nabila a trois promesses d'embauche, des enfants scolarisés, dont un né ici à Nantes, une promesse de logement (si elle est régularisée) par l'association Francisco Ferrer qui l'héberge encore pour le moment... Alors quelles pièces significatives faudrait-il qu'elle porte au dossier ???

    En attendant, Ni Fatima arrivée en france à 8 ans, ni Fathia arrivée en france à 9 mois ni Mohamed né sur le territoire français, ne parlent l'algérien ; Nabila ayant fait montre de sa volonté de s'intégrer en ne parlant que le français à la maison.

    Nébila a divorcé en Algérie pourtant on lui signale cette attache, sous couvert de ne pas porter atteinte à sa liberté individuelle ni à sa vie privé en l'expulsant puisque qu'elle a de la famille dans son pays ! Comme-ci en France après avoir divorcé les ex-époux se retrouvaient communément à vivre sous le même toit...

    Nébila vit en France depuis près de 6 ans dont 4 en tant que sans papier. Quel avenir peut elle avoir en Algérie où la situation des femmes seules est loin d'être simple. Comment faire réintégrer un pays à des enfants qui ne le reconnaissent pas pour le leur. Pour eux leur monde c'est Nantes, leur quartier, leur école et leurs copains, leurs instits et leurs profs, leur voisins et leurs habitudes dans leur appartement. Qui peut considérer avoir le droit de remettre tout cela en cause à coup de morceaux de papiers assassins ?

    Ces enfants se sont des français et pas n'importe lesquels se sont de petits Nantais, là où l'on vente depuis une décénie la douceur et la qualité de vie, et ce, quoi qu'en dise "celui dont on taira le nom" non pas parce qu'on le craint mais parce qu'on le jette là où l'histoire le reléguera sans doute, lui et ses foutus morceaux de papier : à la poubelle.

    Catherine MASSON 

  • Le refus reste la tendance dominante en Préfecture de Loire-Atlantique

    Après une période creuse sans réponse de la part de la Préfecture, les courriers se multiplient ces derniers jours, majoritairement porteurs de la mauvaise nouvelle que toutes les familles redoutent.

    Ces derniers jours, nous avons pu déplorer pas moins de quatre nouveaux refus (pour les familles Kacem, Tohoua-Kamga, Emmanuel & Konzivenet) et nous réjouir pour la régularisation des familles DABO et DIABY des écoles Guilloton et Louise Michel, parrainnées in-extremis le 1er juillet.

    La réunion hebdomadaire de demain, mardi 29 août à la Manufacture à partir de 18 h 30 sera l'occasion de refaire un état des lieux à quelques jours du bilan préfectoral annoncé pour le 31 août.

    L'heure sera également à la préparation des futures actions en faveur de toutes les familles.


    Ce soir encore, en périphérie de Nantes, une enfant que le Préfet de Loire-Atlantique n'a pas jugé digne de résider plus longtemps sur le sol de son département a fêté ses treize ans entourée de ses parents, de ses soeurs, de ses jeunes amis français et d'une vingtaine de celles et ceux qui, chaque jour plus nombreux, viennent étoffer le réseau de vigilance et de soutien constitué pour que cet anniversaire ne soit pas le dernier fêté ensemble, tantla fête fut tout simplement belle.

     

    Et avant de conclure, une pensée pour Jeff et pour tous ceux qui se battent dans les aéroports pour empêcher les expulsions comme nous sommes ici aussi déterminés à le faire chaque fois que la situation pourrait se présenter.

    Souhaitons que, de plus en plus nombreux, les passagers des avions où sont contraints d'embarquer nos amis se lèvent en signe de protestation pacifique.

    Espérons que résonne souvent encore à nos oreilles la nouvelle  du refus d'un pilote de faire décoller son appareil.

     

     

     Rejoignez-nous nombreux demain à partir de 18 h 30 à la Manu.
     

     

  • Nouvelle menace d'expulsion à Nantes

     En conclusion de la précédente note, nous attirions l'attention de nos lecteurs sur une nouvelle menace d'expulsion.

    Je relaie donc l'appel adressé ce soir par Jean-Yves. 

     

    Bonsoir Frédéric,

     

    A la fin de la manif du 24 août, sur la place du Commerce, nous étions un petit groupe qui avons signé une pétition en faveur d'une femme algérienne menacée d'expulsion dans les tous prochains jours.

     

    Après quelques coups de fil, voici  en quelques mots  sa situation :

    Sonia Hamlaoui a 34 ans, est célibataire et sans enfant.

    Elle a quitté précipitamment l'Algérie pour échapper à une mariage forcé.

    Elle est arrivée en France en mars 2004.

    Elle a fait une demande d'asile en décembre 2004 et a été avisée en janvier 2006 que sa demande était rejetée.

    Elle n'a pas intenté de recours.

     

    Elle a été interpellée le 9 août par la police qui lui a pris son passeport.

    Elle a été placée en rétention pendant 48 heures à Waldeck Rousseau.

    Le 21 août, elle a reçu une lettre recommandée de la préfecture l'avisant d'un arrêté d'expulsion pour le 28 août 2006. En fait, étant réellement sans papiers depuis la confiscation de son passeport, elle n'a pu obtenir la remise de cette lettre à la Poste. Elle s'est donc rendue à la Préfecture, où on lui a signifié que cela devait sans doute être un arrêté d'expulsion, et on lui a même dit qu'elle pouvait être arrêtée sur l'heure !!! (charmant accueil d'une fonctionnaire un peu trop zélée, qui sera certainement bien notée par son supérieur!). C'est finalement en téléphonant à la police qu'on lui a bien confirmé cet arrêté d'expulsion.

     

    Aujourd'hui 24 août, la police lui a fait connaître par téléphone l'heure  à laquelle elle devra être présente à l'aéroport de Nantes Atlantique le 28 août : 5 h du matin, pour un départ pour Alger à 6h50, via Lyon.

     

    Sur le plan de sa santé, outre que Sonia est dans un état de très grand stress, elle doit avoir prochainement un rendez-vous à la clinique Jules Verne, pour un problème cutané assez sérieux. Elle est complètement désarmée et envisage avec une très grande angoisse un éventuel retour au pays, avec tout ce que cela comporte de répressif pour elle, vis à vis de sa famille.

     

    Sur son arrêté d'expulsion figure la possibilité d'intenter un recours (elle a 2 mois pour le faire). Le problème, c'est que ce recours n'est pas suspensif et donc que l'expulsion doit avoir lieu malgré tout !

     

    Une conférence de presse aura lieu demain, Vendredi 25 août 2006 à 11 heures au Chêne des Anglais, à Nantes. Il devrait y avoir quelqu'un de Amnesty International.

     

    Voilà une situation urgente de plus. Sans papiers, célibataires, mariés, viavant maritalement, avec ou sans enfants, ils sont tous dans la même galère !!! C'est rageant, révoltant, on a beau se dire qu'on ne pourra pas sauver tout le monde, mais là encore, un pas est franchi vers l'inacceptable !!!

     

    Jean-Yves VLAHOVIC
  • Fichier des expulsés et de leurs amis

    Je fais suivre un courrier transmis par l'un des parrains du réseau de soutien aux familles.

     

    L’été est souvent propice aux mesures douteuses. Le ministère de l’intérieur vient de profiter de l’été 2006 pour faire un nouveau pas vers 1984 [1]. Sur le site de RFI, Myriam Berber signale l’annonce au journal officiel du 18/08/06 de la création par le ministère de l’intérieur d’un nouveau fichier informatisé des personnes expulsées de France et de leurs contacts, nommé ELOI. « Pour l’essentiel, ce fichier conservera, pendant trois ans après l’expulsion de la personne concernée, un certain nombre de données, dont le nom, la date et le lieu de naissance, des photographies d’identité, les langues parlées. (...) Le fichier conservera également des informations sur celui qui héberge un étranger en situation irrégulière assigné à résidence, ou encore sur les visiteurs d’un étranger placé en rétention administrative. » L’arrêté du ministère de l’intérieur précise que ce fichier ne pourra
    faire l’objet d’interconnexion.


    Comme si on allait les croire...

  • Rejet du TA de Nantes pour Sergyi et Illia

    Le Tribunal Administratif a décidé de suivre le Préfet de Loire-Atlantique dans sa volonté de reconduire à la frontière M. Plotnikov et son fils Illia.

    Sortis libres de leur audience, Sergyi et Illia se retrouvent contraints à vivre la peur au ventre dans la clandestinité et s’en remettent à l’énergie et à la générosité d’un réseau de soutien qui s’annonce particulièrement dense et déterminé à les protéger.

     

    Pas moins d’une centaine de personnes avaient fait le déplacement pour soutenir Sergyi et Illia dans l’épreuve cet après-midi : des anciens compagnons du lycée de Guérande où Illia a préparé le bac, des étudiants de Rennes où il est aujourd’hui inscrit en IUT , des professeurs de Guérande et de Rennes et nombre de militants du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires qui, vu le nombre de refus d’accès à la circulaire du 13 juin, sont prêts à retourner souvent dans les prochaines semaines au Tribunal Administratif.

     

    Le réseau de soutien à la famille Plotnikov a d’ores et déjà annoncé sa volonté de se joindre, jeudi 24 août à partir de 18 h, à la manifestation lancée à l’appel du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires de Nantes pour dénoncer le sort réservé aux enfants et jeunes scolarisés d’origine étrangère ainsi qu’à leurs familles.

  • Appel à soutenir le jeune Oumar à Rezé

    Appel urgent lancé par Corinne Touchard de l’Association Solidarité Tchétchénie

       

     Oumar Doutaev est né le 18 juin 2002 en Ingouchie, où ses parents se sont  réfugiés pour fuir les persécutions dont ils étaient victimes en  Tchétchénie. Cependant le conflit s'est étendu en Ingouchie. En décembre 2003, en pleine journée, des hommes de l'armée russe ont encerclé la maison.  Des gens masqués sont rentrés, armés jusqu'aux dents. Oumar et sa mère ont été maltraités et humiliés. Son père a été enlevé. Pour le faire libérer, la famille a dû payer une somme de 5 000 dollars. Il a été libéré après plusieurs jours de détention où il a subi de nombreuses tortures. Il a finalement disparu quelques temps après. Ayant pu fuir avec son fils, madame DOUTAEVA est arrivée en France en août 2004. Sa demande d'asile lui a été refusée faute de preuve (comme dans 85% des cas actuellement). Depuis le 8 août 2006, il est demandé à Oumar et à sa mère de quitter le territoire français "sans délai". La famille risque donc d'être renvoyée en Tchétchénie, où leur vie est fortement menacée.

     

    En effet de la Tchétchénie, les informations et témoignages qui nous parviennent font tous état de la persistance de très graves atteintes aux droits humains: exécutions extrajudiciaires, "disparitions", tortures et viols sont perpétrés tous les jours. Dans certains cas, ces actes constituent des crimes de guerre. Depuis le début du conflit en 1999, les forces russes ont raflé des villages entiers, arrêté, torturé et exécuté des milliers de civils accusés d'être des combattants séparatistes ou des membres de leur famille. Les corps de nombreuses personnes disparues ont été retrouvés dans des charniers.

     

    C'est pourquoi, aussi, de nombreux hommes et femmes tentent de se réfugier en Europe. En France, les familles qui arrivent connaissent de plus en plus de difficultés à disposer du statut de réfugiés politiques malgré la situation dans leurs pays et l'existence de la Convention de Genève.

     

    Après un premier refus de l'OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides) d'accorder à madame DOUTAEVA et à son fils le statut de réfugiés politiques, cette dernière a tenté un recours au près de la Commission des Recours qui lui a également refusé ce statut pour manque de preuves.

     

    Par la suite, dans le cadre de la circulaire Sarkozy du 13 juin 2006, madame DOUTAEVA et son fils qui répondent aux six critères demandés, ont tenté, avec l'aide de l'Association Solidarité Tchétchénie, de constituer un dossier déposé auprès de la mairie de son lieu d'habitation. Cependant, le 8 août dernier, un courrier de la préfecture de Loire-Atlantique lui annonçait qu'elle ne réunissait pas "les conditions requises pour obtenir un titre de séjour" et qu'elle devait quitter le territoire Français "sans délai".

     

    Pourtant selon l'article 1er. A.2 de la Convention de Genève du 28 juillet 1951, ratifiée par la France, le statut de réfugié doit être accordé à: «Celui qui craint avec raison d'être persécuté en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, qui se trouve hors du pays dont il a la nationalité, et qui ne peut ou ne veut en raison de cette crainte, se réclamer de la protection de ce pays.»

     

    Les membres de l'Association Solidarité Tchétchénie ne peuvent accepter qu'Oumar (âgé de quatre ans et scolarisé à Rezé depuis septembre 2005) et sa mère puissent être renvoyés en Tchétchénie! C'est pourquoi nous nous mobilisons afin de soutenir cette famille.Tout d'abord, nous travaillons en lien avec le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires de Nantes. De plus, une avocate se charge de reprendre le dossier de la famille Doutaeva afin de former un recours au près du Préfet de la Loire-Atlantique ainsi qu'auprès du Tribunal Administratif de Nantes. De nombreux citoyens sont déjà mobilisés pour soutenir Oumar et sa mère. Une pétition de soutien à la famille a été mise en place par le collectif afin de demander à Monsieur le Préfet de la Loire - Atlantique de faire en sorte qu'Oumar puisse à nouveau vivre dignement en accordant à sa mère, à titre humanitaire, le statut de réfugié politique.

     

    Pour apporter votre soutien à Oumar et sa maman :

     -  prenez contact avec  l’Association Solidarité Tchétchénie

     Maison des Citoyens du Monde

     8 rue Lekain

     44 000 Nantes

       

     - envoyez un message de protestation auprès de la Préfecture de Loire-Atlantique

     6 quai Ceineray

     BP 33515

     44 035 Nantes cedex 1

     Tél : 02 40 41 21 38

     Fax :02 40 41 20 25

     mail : Etrangers@loire-atlantique.pref.gouv.fr

       

     - envoyez un message de protestation auprès du Ministère de l'Intérieur :

     fax : 01 40 07 21 09

     Tél :01 40 07 60 60

     mail : sec.gueant@interieur.gouv.fr

     

     

  • URGENCE à Nantes pour un papa ukrainien et son fils

    Blanche, la compagne de M. PLOTNIKOV, vient de nous confirmer l'information transmise ce matin à 9 h 13 par une lectrice du blog.

    Sergyi PLOTNIKOV et son fils Ilyas sont convoqués au Tribunal Administratif de Nantes, 6 allée de l'Ile Gloriette, à 16 h.

    Nous invitons toutes celles et tous ceux qui le peuvent à se rassembler nombreux à partir de 15 h 45 devant la façade du Tribunal Administratif pour exprimer haut et fort leur soutien à ces deux hommes dont je rappelle ci-dessous brièvement la situation.

    Repéré mercredi dernier au cours d'un "banal" contrôle routier, M. PLOTNIKOV a été convoqué le lendemain au commissariat du Croisic et transféré dans la foulée à Guérande. Transféré au centre de rétention de Nantes en compagnie de son fils Ilias, jeune majeur de 20 ans, étudiant à l'IUT de Rennes, lui et son fils sont depuis vendredi soir assignés à résidence au Croisic.

    Dans un mail tout récent, Françoise Branchereau du MRAP nous révèle cette information qui peut peser lourd dans le soutien à apporter à ces personnes :

    "Bonjour Frédéric,

    Je me souviens avoir rencontré ce jeune avec un de ses professeurs du lycée de Guérande, qui l'accompagnait à  la permanence du lundi. Il y avait un comité de soutien . C'était un élève très brillant. Le père a perdu deux fils , assassinés en Ukraine. Il me semble qu'on les avait dirigés vers le MRAP de Saint Nazaire."

     

     

    En conclusion à ces lignes, je rappelle le message transmis par Mickaël de la Cimade en fin de semaine dernière :

    C'est lors de cette audience que tout se jouera, Mobilisation."  Mickaël