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URGENCE sanitaire autour du petit Siaka

 

 
Je relaie un courrier parvenu sur la liste du RESF. Il en dit long sur la nécessité impérative de faire exploser les boîtes aux lettres électroniques du Ministère de l'Intérieur et de saturer la ligne téléphonique du Cabinet de Vous Savez Qui.

 

Monstrueux : "qui choque extrêmement la raison, la morale" ; telle est la définition qu'en donne le Petit Robert...

Dans le cas présent, cette définition s'applique parfaitement. Il est logique que le Petit Robert s'abstienne de donner comme exemple M. Sarcozy, car celui-ci n'est en fait responsable que de la machine à tuer qu'il a mise en route. C'est la Justice qui est son bras armé.

En effet, selon les affirmations de M. Doumbia, et de son avocate, le tribunal d'appel n'a pas voulu tenir compte de l'état de santé du petit Siaka, atteint depuis la naissance d'une maladie grave, la Drépanocytose,* état de santé attesté par un certificat médical produit à l'audience.

Le Dr Denkerous, du service d'hémato-immunologie à l'Hôpital Robert Debré, que j'ai pu joindre au téléphone est restée sans voix lorsque je lui ai annoncé que la cour n'avait pas tenu compte de son certificat ; puis elle a laissé tomber : "Ces gens ont pris la responsabilité de faire mourir l'enfant." Enfin, contenant son émotion, elle m'a expliqué que l'Afrique n'était pas à même de pouvoir prendre en charge cette maladie incurable au traitement complexe, qui faute de soins adaptés, entraîne une mort prématurée.

Siaka est soigné depuis sa naissance et fait l'objet d'une lourde prise en charge médicale avec de fréquents rendez-vous hospitaliers, toute sa vie durant, afin de pouvoir bénéficier d'une espérance de vie normale. On peut légitimement mettre en doute la capacité de l'Aide Sociale à l’Enfance à assurer la surveillance sanitaire de cet enfant et à réagir, comme il se doit en cas de complications qui peuvent être graves, voire fatales si elles ne sont pas traitées en urgence.

La bombe que Monsieur le Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur, et Grand Chasseur, a amorcée est en train de lui péter à la figure. Il lui reste une toute dernière petite chance d'éviter le scandale : annuler l'APRF, libérer dans les plus brefs délais la famille Doumbia et l'autoriser à résider en France pour que ses parents puissent entourer leur fils Siaka de toute leur affection, et le faire soigner comme il doit l'être dans ce pays dit civilisé qui est encore le nôtre.
 

* Vous en saurez plus, sur cette maladie en consultant le rapport à l'adresse
http://www.orpha.net/data/patho/FR/fr-drepanocy.pdf#search=%22Drepanocytose%22

Pierre Corman, 01 43 07 27 87 cormanpi@noos.fr

Information de dernière minute : dernier recours pour les époux Doumbia,
demain mercredi 6 septembre à 10 h 30.
Tribunal Administratif de Melun, 43 r Général de Gaulle 77000 MELUN
Pour ma part, j'y serai.

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