Pour celles et ceux d'entre vous qui n'auraient pas lu ce commentaire publié récemment sur le site.
A lire et méditer ...
(...) Nabila Kacem mère de trois enfants Fatima 14 ans, Fathia 6 ans et Mohamed 2 ans et demi, a reçu de la préfécture son refus de régularisation !
Elle doit donc rentrer en Algérie au motif, je site, qu'elle n'apporte pas de nouvelle pièce à son dossier (ce dernier ayant déjà fait l'objet d'un rejet en 2004). Bien sûr ce sont les mêmes instances qui statuent sur son sort aujourd'hui que celles qui avaient statuées il ya 2 ans ; il est bien évident qu'elles ne se dédieront pas de leur première décision.
Pourtant, Nabila a trois promesses d'embauche, des enfants scolarisés, dont un né ici à Nantes, une promesse de logement (si elle est régularisée) par l'association Francisco Ferrer qui l'héberge encore pour le moment... Alors quelles pièces significatives faudrait-il qu'elle porte au dossier ???
En attendant, Ni Fatima arrivée en france à 8 ans, ni Fathia arrivée en france à 9 mois ni Mohamed né sur le territoire français, ne parlent l'algérien ; Nabila ayant fait montre de sa volonté de s'intégrer en ne parlant que le français à la maison.
Nébila a divorcé en Algérie pourtant on lui signale cette attache, sous couvert de ne pas porter atteinte à sa liberté individuelle ni à sa vie privé en l'expulsant puisque qu'elle a de la famille dans son pays ! Comme-ci en France après avoir divorcé les ex-époux se retrouvaient communément à vivre sous le même toit...
Nébila vit en France depuis près de 6 ans dont 4 en tant que sans papier. Quel avenir peut elle avoir en Algérie où la situation des femmes seules est loin d'être simple. Comment faire réintégrer un pays à des enfants qui ne le reconnaissent pas pour le leur. Pour eux leur monde c'est Nantes, leur quartier, leur école et leurs copains, leurs instits et leurs profs, leur voisins et leurs habitudes dans leur appartement. Qui peut considérer avoir le droit de remettre tout cela en cause à coup de morceaux de papiers assassins ?
Ces enfants se sont des français et pas n'importe lesquels se sont de petits Nantais, là où l'on vente depuis une décénie la douceur et la qualité de vie, et ce, quoi qu'en dise "celui dont on taira le nom" non pas parce qu'on le craint mais parce qu'on le jette là où l'histoire le reléguera sans doute, lui et ses foutus morceaux de papier : à la poubelle.
Catherine MASSON