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  • Dernières infos sur l'expulsion de Nantes

    Cette fois, le doute n’est plus permis !!!
    Toutes les informations recueillies à droite et à gauche depuis plus de deux jours auprès des contacts directs ou indirects à l’hôpital de Nantes, auprès des rédactions de la presse locale et régionale, auprès d’une responsable de l’hôtel Première Classe où vivaient Nicole MASESE et son petit garçon (scolarisé dans une école de St-Sébastien sur Loire), auprès d’élus … nous confirment que cette maman d’origine congolaise expulsée dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, a bien été cueillie à sa sortie du CHU par la Police de l’Air et des Frontières. Une police qui, depuis déjà plusieurs jours, s’était apparemment livrée à une traque forcenée, pour ne pas dire plus … et rester corrects.

    Nicole avait été conduite, en début d’après-midi aux urgences du CHU par le SAMU en raison d’un état de fatigue générale et d’un stress déjà patents lorsque nous avons fait sa connaissance à l’occasion de la dernière réunion du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, mercredi dernier 18 octobre.

    Le médecin chef des urgences ayant considéré que la maman ne nécessitait pas de soins supplémentaires l’a donc laissée sortir autour de minuit. La Police l’a alors cueillie, sous les yeux du personnel des urgences qui, selon certaines sources bien renseignées, aurait signalé les faits et s’en serait ému auprès de la Direction du CHU. Une information de dernière minute communiquée par un journaliste de LCI récemment en contact avec le directeur de cabinet du Préfet de Loire-Atlantique m’informe par ailleurs qu’à la demande de la PAF qui suivait la maman, un agent de l’accueil du service des urgences a prévenu les policiers de sa sortie imminente de l’hôpital.

    La PAF était donc au rendez-vous et a alors accompagné Nicole jusqu’à l’endroit où elle avait laissé son enfant en garde pour pouvoir expulser ce dernier dans un même élan dévastateur.

    De retour à l’hôtel, Nicole aurait eu le temps de faire ses bagages dans un état de fatigue extrême, pour finir par être expulsée vers la Hollande entre 3 h et 5 h du matin vendredi 20 octobre. De Hollande d’où, vendredi midi, elle appelait son amie A. qui nous a fait part de tous ces faits.

    Si le CHU ne semble plus aujourd’hui en toute première ligne dans cette sombre et tragique histoire qui ramène Nicole et son petit à la rue, à la merci du réseau de prostitution hollatndais qu’elle avait réussi à fuir en rentrant en France, en revanche la traque des services de police est manifeste et l’on sait aujourd’hui que même l’hôpital et ses abords ne sont plus un hâvre de paix pour les plus fragiles d’entre tous.

     

    Des réactions de protestation s’imposent… et nul doute qu’elles ne vont pas tarder à pleuvoir !!!!

  • Expulsion d'une famille depuis le CHU de Nantes ?

    Plus le temps passe et plus les témoignages recueillis et l'absence de démenti semblent accablants : il apparaît aujourd’hui avec une quasi certitude que la jeune Nicole MASESE et son fils de 6 ans ont bien été interpellés puis expulsés vers la Hollande, dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, à partir du CHU de Nantes où les pompiers avaient dû conduire la maman en grande détresse le jeudi midi.

     

    Les informations recueillies depuis nous indiquent que le témoignage reporté sur le blog du collectif dimanche soir est malheureusement fiable.

     

    Si l'information est confirmée, et l'on peut légitimement le craindre, l’expulsion d’une famille depuis un lieu de soins serait donc une grande première préfigurant d’autres situations analogues, conséquence de l’application de la nouvelle loi CESEDA signée Sarkozy.

  • Votation citoyenne : résultats en progression

     

    Résultats de la troisième campagne

    de « Votation citoyenne » :

    encore en progression

     

     

    En 2002, lors de la première opération, « Votation citoyenne », 36 000 personnes avaient répondu à la question « Êtes-vous pour ou contre le droit de vote de tous les résidents étrangers aux élections locales ? » (82% de oui). Le résultat définitif en 2005 était de 66 347 en 2005 et 91,2 % s’étaient prononcées pour le oui.

    Pendant la semaine du 16 au 22 octobre 2006, sur 128 villes ayant annoncé leur participation à la Votation, 98 nous ont fait parvenir à cette heure leurs résultats.

     Résultats partiels :

      

     

    NOMBRE DE VOTANTS

    OUI

    % de OUI

    NON

    % de NON

    BLANCS OU NULS

    % de BLANCS OU NULS

    TOTAL

    76 838

    70 150

    91,2 %

    6 274

    8,2 %

    414

    0,6 %

    L’heure est maintenant aux responsables politiques de notre pays. A la veille d’une importante année électorale, ils doivent répondre sur les voies et les moyens de mettre en place une réforme de plus en plus approuvée par l’opinion publique, acceptée par des élu(e)s de tout l’arc parlementaire et mise en pratique dans la majorité des pays de l’Union européenne.
     

     

    En 2008, les résidents étrangers doivent avoir la possibilité de voter aux élections municipales. C’est ce qu’ils attendent, c’est ce qu’attendent les milliers de militants qui soutiennent depuis des années les différentes compagnes.  C’est ce que demandent les dizaines de milliers de personnes qui se sont exprimées du 16 au 22 octobre.

    C’est ce nouveau pas en avant qu’attendent des millions de démocrates.


     

     Le détail des résultats sur le site :

    http://www.ldh-france.org/actu_derniereheure.cfm?idactu=1253

  • NANTES : Une maman et son fils de 6 ans expulsés en fin de semaine

    Mercredi dernier, à l'occasion de la réunion hebdomadaire du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires,  une famille bien connue de notre collectif s'est présentée pour nous alerter sur la situation d'une jeune maman et de son petit garçon de 6 mois, qu'elle venait de recueillir. Mère et enfant se sentaient traqués et angoissés par l'hypothèse d'une reconduite en Hollande, pays que la maman venait de fuir pour échapper au réseau de prostitution qui, là-bas, l'avait réduite en esclavage.

    Dans un état de santé visiblement très préoccupant, la mère et l'enfant ont quitté la réunion accompagnés par des membres du collectif  qui ont pu confirmer les gros problèmes de santé d'une mère et d'un enfant visiblement dénutris et traumatisés. Vendredi, une rencontre était programmée avec la permanence femmes du Gasprom.

    Hélas, la maman et son enfant n'auront pas eu le temps de s'y rendre. Leurs craintes étaient fondées ... Ils ont été  expulsés dans la nuit de jeudi à vendredi vers les Pays-Bas, dans le cadre du dispositif Dublin II.

    Je laisse la parole à la maman qui, quelques jours durant, a accueilli chez elle le petit garçon et sa mère :

    bonsoir frederic! c'est  pour vous dire un comment l'affaire c'est derouler: le mercredi que j'etais avec nicole pour son probleme a la manufacture , donc a la sortie arine nous a deposer et elle a l'hotel où elle etait loge avec son fils par AIDA. la police etait passer la nuit dire qu'elle devrait quitter la france le vendredi matin pour hollande.elle assaiyé de leur expliquer que la hollande ne veut plus d'elle mais? le jeudi elle venais chez moi on c'est rencontre  en route elle m'axpliquer mais elle ne se sentais pas bien, je lui est raccompagner a l'hotel comme elle n'arrivait pas à se tenir debout et je suis allée dire a la reception qu'elle ne sentais pas bien d'appeller les pompiers , ils sont arrivé et je leur ai dis c'est une fille ke je renconter en route et voila comme elle se sentait mal donc voila prq ensuite je suis rentrée chez moi. a 20h du mm jeudi j'appel l'hotel pour avoir de ces nouvelles ils me dise d'appler le CHU et j'appelle le CHU me dit kils attende les resultats des examens pcqu'elle vomissait du liquide vert et du sang elle ne mangeait pratiquement plus a cause des soucis. et le vendredi a 12 h elle m'appel pour me dire kel est en hollande la police etait la prendre a l'hopital pour la ramener en hollande ds la nuit et arriver en hollande les hollandais lui ont dit de partir ou elle veut. en ce moment elle est ds la rue sais pas où allée avec l'enfant elle demande l'argents a la rue pour trouver de koi manger avec son fils et elle dort sur les bancs publique. donc voila a peu près comment ca se passer
    merci
     
    AK

     

    Le reste se passe de tout commentaire !!! Une fois de plus un profond sentiment d'écoeurement, et en résonance quelques vers  de Primo Levi qui, dans la préface à "Se questo è un uomo", s'interroge sur l'humanité refusée à une femme dont l'aspect est celui d'une 'grenouille en hiver" ... Et la suite coule de source :

    Vous qui vivez en toute quiétude
    Bien au chaud dans vos maisons,
    Vous qui trouvez le soir en rentrant
    La table mise des visages amis,
    Considérez si (...) c'est une femme

    Que celle qui a perdu son nom et ses cheveux,
    Et jusqu'à la force de se souvenir,
    Les yeux vides et le sein froid
    Comme une grenouille en hiver.

    N'oubliez pas que cela fut,
    Non, ne l'oubliez pas:
    Gravez ces mots dans votre coeur.
    Pensez-y chez vous, dans la rue,
    En vous couchant, en vous levant;
    Répétez-les à vos enfants.
    Ou que votre maison s'écroule,
    Que la maladie vous accable,
    Que vos enfants se détournent de vous.

    Si c'est un homme - préface de PRIMO LEVI

     

     

  • Compte-rendu de la réunion du 18 octobre 2006

    Brèves :
    - Le lycée Jeanne d’Arc de Montaigu organise le 20 novembre, dans le cadre de la journée mondiale des deroits de l’enfants, une action en partenariat avec Amnesty International ; le collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires est invité à y tenir une table et à témoigner de ses actions de longue haleine au sein et autour des enfants et jeunes scolarisés menacés d’expulsion avec leurs parents
    - Collège des Herbiers (Vendée) : alerte autour de la situation d’un enfant. La constitution d’un réseau de soutien est à l’étude.
    - Lycée La Chauvinière : recherche d’un contact pour un jeune Guinéen en situation critique. Contacts établis par la biais d’enseignants du SGEN.

    Actions citoyennes :
    - Rappel : Engagement du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires dans le cadre de l’opération de Votation Citoyenne du 16 au 22 octobre prochains
    - « Place publique » St-Herblain : 17 octobre 20 débat sur les discriminations avec la Halde.

    - Après-midi d’information sur les situations des sans-papiers : Maison des Syndicats (ancienne gare d’Etat) de 14 h à 18 h.
    -14h-14h15 : intro et bilan des actions sur le CESEDA
    - 14h15-1615 : 3 ateliers : mobilisation dans les écoles (animation : EECC)
    logement : risque d’expulsion
    la loi CESEDA
    -16h30-18h : synthèse-débat

    - Propositions des avocats partenaires : si recours en contentieux administratif, faire en sorte qu’une centralisation tripartite (assos, déboutés, avocats) se mette en place, ceci pour permettre de rassembler le plus possible de rejets écrits de la préfecture, afin de définir un angle d’attaque. Proposition de déposer les copies des réponses de la préf à la prochaine réunion du 25/10.
    - Pour ce qui est du financement des avocats, possibilité de faire une demande d’aide juridictionnelle.

    Situations des familles

    - une famille de l’école Henri Bergson a été deboutée ; pour le recours en contentieux administratif, l’avocat demande 400,00 €. Un appel à la solidarité est lancé.
    - La famille K. a été régularisée ; elle est logée pour 3 mois, par le dispositif « Accueil d’abord » dans un logement de fonction désaffecté à Nantes.
    - Carnet rose : Sarah est née dans la famille de Moncef et Farida B. ; bienvenue à elle.
    - Une demande d’hébergement d’urgence est faite par une famille arménienne. A l’issue de la réunion, l’association de soutien au Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires a pris en charge deux nuits d’hôtel pour permettre à cette famille de se reposer.
    - Une jeune maman d’origine congolaise, Mme D., a demandé asile avec un enfant de 6 ans scolarisé à l’école de La Fontaine à St-Sébastien, après des allers –retours entre les Pays-Bas, la Belgique et la France, après avoir traversé de terribles épreuves. La préfecture attend une réponse des Pays-Bas. Le collectif va prendre contact avec le maire de St-Séb et les assos caritatives. Le GASPROM propose une aide par la commission « Femmes ». En attendant, cette maman et son enfant recherchent un logement, car ils sont à la rue.
    DERNIERE MINUTE
    La maman et son enfant ont été expulsés vers les Pays-Bas dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, en dépit de l’état de santé de la maman qui venait de transiter par le CHU.
    - Une famille composée de la maman, et de 3 enfants dont 2 scolarisés à l’école Gustave Roch (maternelle et élémentaire) et 1 au collège A. Briand en 6ème , demande aussi de l’aide pour un logement. Il a été conseillé à la maman de prendre contact avec les chefs d’établissement pour créer des comités de soutien, avec la FCPE.
    - La famille de Mariama : Amara a obtenu son passeport. La préfecture tarde à leur faire parvenir le titre de séjour, ce qui est le cas pour tous les régularisés.
    - La famille V. a un problème de passeport. Le représentant du préfet s’est engagé à assouplir les démarches administratives (un document de substitution devrait suffir).
    - Fatima : plus de nouvelles depuis 3 semaines.
    - ? a reçu la proposition d’aide au retour. Son mari est régularisé, mais malade, il ne peut travailler. On lui a dit qu’elle devrait être régularisée à son tour, mais qu’elle ne pourra pas travailler. Il faut qu’elle prenne contact avec la Mission Intégration de Nantes.
    - CIFOR : organisme dispensant des cours de langue française : le volume serait de 400 à 500 heures, ce qui est assez réduit.

    Compte-rendu de a réunion du 12 octobre avec les représentants du Conseil Général :

    MM. ROBERT, adjoint aux affaires sociales, LE CORRE,adjoint au logement, GUIST’HAU et COLOREC étaient présents pour le CG.
    - financement de la somme demandée pour le titre de séjour pour les communes autres que Nantes: pour les 220 € de visite médicale de l’ANAEM, contacter l’AS de secteur, il ya possibilité d’une aide du CG. Taxes de chancellerie : pas de prise en charge proposée.
    - Demande d’une AS scolaire de moyens de subsistance pour les jeunes majeurs scolarisés, réponse négative d u CG.
    - Logement : l’aide du FSL n’est possible qu’avec la carte de séjour d’un an .
    - Demande par EECC que la DDASS loue une caserne désaffectée et que le CG réouvre les anciens locaux de la FAL : réponse négative également.
    - En revanche, dans le cadre du plan hivernal, la clinique de la Haute Forêt, avec une capacité d’accueil de 80 places sera ouverte dès le niveau 1. En complément à cette information, la Mairie de Nantes, a informé Frédéric Cherki par mail que la DDASS ouvrirait les portes de locaux d’accueil pour le plan hivernal, dès le niveau 1, à tous ceux qui en feraient la demande, sans abris et sans papiers, ce qui paraît incroyable ! A suivre !

    Actions à prévoir :
    - Lors de la réunion précédente, il avait été décidé un rassemblement devant la préfecture mercredi 25 octobre, pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur l’imminence du plan hivernal et de son cortège de situations désespérées à prendre en compte. Un débat s’est établi, d’où il est ressorti, que compte tenu des dernières avancées sur le plan hivernal et sur le logement, il serait inopportun de maintenir cette manifestation. D’autre part, il serait souhaitable qu’un tel rassemblement s’inscrive dans un mouvement plus large, avec des assos du genre Secours Pop et Catho, Médecins du Monde, CASA, … Interroger ces assos sur le bien fondé d’une manifestation prenant la défense du logement des personnes précarisées, au retour des vacances de la Toussaint.

    - Parrainages républicains individuels le 18 novembre (2 jours avant la journée mondiale des Droits de l’Enfant), mais sans cérémonie collective officielle en mairie de Nantes : cette journée doit être un moment de convivialité et de festivité (possibilité d’un concert), et doit permettre de médiatiser une fois de plus la situation très précaire des sans papiers. Un groupe de travail est mis en place pour réfléchir à l’organisation (Charles, Jean-Yves). De l’avis de plusieurs personnes présentes autour de la table, il faudrait aussi envisager le parrainage d’adultes.



    - Tissé Métisse : Enfants Etrangers Citoyens Solidaires sera invité de cette manifestation. Les réunions de préparation doivent bientôt commencer.

    Divers :

    Eliane propose qu’une fois par mois, on attire publiquement l’attention sur les problèmes des sans papiers (logement, …).

    A Beauvais, auront lieu prochainement les états généraux des établissements scolaires, où seront évoqués les situations des élèves des familles sans papiers et les actions de soutien ayant eu lieu autour d’elles. Un exemple à suivre pour Nantes ?

    La CGT est prête à financer 500 nouveaux tee-shirts RESF. Banco, en actualisant le slogan, décide le collectif.

    Emmanuel Terray sera à St-Nazaire le 20 ou le 21 novembre. Décision est prise de le recontacter pour lui demander s’il lui est possible d’être présent à Nantes le 18 novembre.

     

    Compte-rendu rédigé par Jean-Yves VLAHOVIC

    Relecture et mise en ligne : Frédéric CHERKI 

  • Appel de détresse pour une maman et sa fille

    Je relaie cet appel d'urgence  en rappelant qu'hélas cette situation n'est pas isolée et qu'elle ne va pas manquer de se multiplier dans les prochaines semaines.
     
    Dois-je rappeler qu'à l'école Gustave Roch et au Collège Aristide Briand, une mère avec ses trois enfants vient elle aussi de se retrouver à la rue laissant désarmés enseignants et parents d'élèves de ces établissements ?
     
    Voici donc l'appel annoncé, en espérant que des solutions pourront vite se faire jour car les réseaux de solidarité ont déjà beaucoup donné et, pour certains, pourront difficilement aller plus loin pour ce qui est du logement.
     
     
     
    bonjour,
     
    Je souhaiterais faire un appel à soutenir une jeune femme guinéenne, Kadiatou T. et sa petite fille de 6 mois qui, mercredi prochain, se retrouvent à la rue le soir...
    Ces derniers jours, je multiplie les démarches et les appels téléphoniques pour leur trouver un hébergement mais les réponses restent négatives. Même le 115 renvoie à AIDA qui renvoie au 115...
    Cette jeune femme est actuellement sans titre de séjour et prépare une réouverture de son dossier OFPRA. Elle est hébergée en journée chez une famille et chez une autre la nuit. Mais à partir du 25 octobre, cet hébergement de nuit ne sera plus assuré.
    Mercredi matin Kadiatou a rendez-vous à 7h au CHU pour une intervention pour sa petite fille. Le soir, où logeront-elles ?
    Pouvons-nous, autour de Kadiatou , mettre en place un réseau de soutien pour, d'une part, lui trouver un hébergement d'urgence et d'autre part, se relayer pour l'aider dans ses différentes démarches ?
    Vous pouvez me contacter au 02 40 73 37 42
    merci d'avance
    Chantal Raymond
     
    Si tu peux, Frédéric, faire diffuser cet appel et éventuellement me conseiller sur d'autres contacts. J'ai contacté sans résultats : l'ANEF, le CHRS l'Archipel, le centre maternel, rue Bouchaud, le foyer Arc-en-Ciel, la halte Canclaux et donc le 115 et AIDA. Seul le CHRS l'Etape a constitué un dossier mais ce n'est pas pour tout de suite...Sophie m'a aussi donné le mail de Marie
     
    amicalement

  • Des familles de St-Herblain dans Ouest-France

    Un long article de Michel Rouger d'Ouest-France a paru ce jour dans les colonnes de ce journal, plus précisément dans la rubrique "Informations Générales". Il est entièrement consacré à trois familles bien connues de notre collectif qui n'ont pas eu la même chance que quelques autres au grand loto de l'été.

     Vous pouvez le lire en cliquant ici.

    Comme de nombreuses autres familles, la famille Tiago a reçu ces jours derniers un nouveau refus de la part de la Préfecture de Loire-Atlantique. Le réseau de soutien autour d'elle, et des trois enfants scolarisés, ne fait pourtant que croître ... et il y a fort à parier qu'il n'a pas encore fait le plein.

     

    A suivre !!! 

  • Nouvelle mobilisation autour de Sergyi et Illia

    De notre envoyée très spéciale : 

     

    Audience publique à la Cour Administrative d’Appel : affaire Sergyi et Illia Plotnikov mise en délibéré

     

    Une forte mobilisation devant la Cour Administrative d’Appel,

    2, place de l’Edit de Nantes, cet après-midi, pour soutenir Sergyi et Illia Plotnikov, dont l’appel était inscrit aujourd’hui à une séance de jugement.

    La décision du juge d’appel sera rendue publique dans le délai d’un mois.

    Il sera alors possible d’en prendre connaissance au greffe.

    La décision sera notifiée aux requérants quelque temps après.

     

    Il y avait beaucoup d’étudiants, beaucoup de professeurs, beaucoup de militants, de simples citoyens et des passants venus soutenir Sergyi et Illia Plotnikov, place de l’Edit de Nantes, cet après-midi, devant la Cour administrative d’Appel.

    Venus de Rennes, de Saint-Nazaire, de Nantes, en train, à pied ou à vélo.

     

    La décision de la Cour sur la demande d’annulation de l’arrêté de reconduite à la frontière a été mise en délibéré et sera rendue d’ici un mois.

     

    Josette, qui fait du vélo, et moi, dont le vélo servait à tenir le piquet de la banderole déployée sur les grilles de l’édifice, nous avons eu un bref échange avec Sergyi, à l’issue de l’audience. Encouragé par son avocat, qui d’après les bruits qui couraient et les conversations qui s’échangeaient sur le pavé, avait été brillant, Sergyi s’est dit confiant.

     

    Pas de me voir repartir rue de Gigant à vélo, il n’a pas osé regarder.

    Et même Josette, qui semble n’avoir peur de rien, est partie devant.

    Non Sergyi paraissait plus confiant après la plaidoirie de son avocat venu de Paris, par quel moyen, je l’ignore encore, plus confiant dans la justice, plus confiant dans cette évidence qu’un magistrat de la Cour administrative d’appel de Nantes, juge d’appel des jugements rendus par les tribunaux administratifs, et notamment du contentieux de la reconduite à la frontière ne pourra pas ordonner leur retour en Ukraine. Sergyi paraissait plus confiant dans la solidarité et l’efficacité des associations de défense des droits humains qui comme Amnesty International, partent sur place, à la recherche de tous les faits, indices et témoignages susceptibles de fonder l’appel des Plotnikov contre une décision qui mettrait leur vie en péril. Il paraissait plus confiant dans les valeurs de la solidarité qui fondent la république dans notre pays.

     

    Il ne m’a pas vue redescendre la rue de Gigant, et pourtant j’étais debout sur mon vélo.

     

    Isabelle en roue libre
  • Allez voter !!!

    C'est la semaine de la votation citoyenne pour réclamer le droit de vote de tous les résidents aux élections locales.  

     Si ce combat est aussi le votre, je vous propose d'aller voter à un des bureaux de vote, en particulier demain vendredi après midi et samedi à l'angle des 50 otages et de le rue de la barillerie  ainsi que samedi matin au marché de la petite Hollande ou en Mairie de Nantes. 

     

    Si vous voulez faire plus venez à ces même endroits tenir les urnes et appelez à voter. Bonne soirée.  

     

    Jean-Luc LANDAS   

     

  • Une nouvelle pluie de refus s'abat sur Nantes et le département

    Depuis quelques jours, comme il fallait hélas s'y attendre, une pluie de réponses négatives s'abat lourdement sur la tête et dans le coeur de toutes les familles qui ont, ces dernières semaines, soutenues par leurs différents réseaux de proximité autour des établissements scolaires, adressé récemment au Préfet de Loire-Atlantique leur  demande de recours gracieux, suite au refus d'accès aux conditions restrictives et piégeuses de la circulaire que l'on sait.

    De nouvelles portes se ferment et de nouvelles cicatrices s'ouvrent !!!

    Jusqu'à quand encore ces blessures à répétition, ces humiliations en raffales ???

    Combien de jours, combien de nuits à vivre encore dans l'angoisse de perdre un toit d'abord, l'espoir de reconstruire ici une vie plus sûre ensuite, la vie peut-être enfin ?

    Pour nombre de ces familles, la perspective est au mieux pour les semaines à venir une vie de déambulation quotidienne en quête d'un couchage aléatoire au gré des disponibilités du plan hivernal ou de réseaux de solidarité dont l'énergie a déjà été longuement sollicitée ... et au pire la rue.

    Partout où des enfants scolarisés seront amenés à connaître une telle situation nous agirons, nous réagirons.

    La bêtise semble sans fond... nos capacités d'indignation le sont encore plus sûrement.

     

  • Appel à mobilisation autour des Plotnikov

     Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires s'associe à l'appel du Comité de soutien à Serge et Illya.

     

     

    Le Vendredi 20 Octobre, à 14h, Serge et Illya Plotnikov seront devant la cour administrative de Nantes, 2, place de l’Edit de Nantes. Celle ci se prononcera sur la demande de Serge et Illya d’annuler l’arrêté de reconduite à la frontière. Les nouvelles venant d’Ukraine sont inquiétantes pour leur sécurité, il est plus que jamais important que nous soyons nombreux à leur manifester notre soutien et à demander à l’Etat français de les régulariser. La réalité des malheurs qui se sont abattus sur eux devrait emporter la sympathie et la compassion. Leur extraordinaire volonté d’intégration et les qualités dont ils font preuve depuis leur arrivée en France devraient susciter l’envie de les accueillir sur notre sol. Au lieu de cela, après quatre années de d’espoirs , ils sont sur le point d’être renvoyés en Ukraine où ils risquent le pire…

     

    Ne laissons pas commettre une telle injustice sans réagir !

    Venons manifester devant la Cour d’Appel notre soutien !

      Le Comité de soutien à Serge et Illya.
  • RESF : 125 000 signatures finalement acheminées par la poste.

    RESF  /  15 octobre 2006

    Les 125 000 signatures de la pétition du Réseau Education sans frontières "Nous les prenons sous notre protection" seront finalement acheminées par la poste.

    Le RESF avait, en effet, tenté de les remettre au président de la République le 13 juillet. On se serait cru ce jour là au monde de La Belle au bois dormant : une rue presque déserte, un palais assoupi, des fonctionnaires réveillés en sursaut. Il ne s’était trouvé personne, si ce n’est une mâle escouade policière commandée par une dame désagréable, pour recevoir notre délégation.

    Refusant d’ensevelir le malheureux gardien du palais sous une avalanche de papier, nous n’avions alors déposé que quelques milliers de pétitions. Le reste sera donc expédié gratuitement et par voie postale à l’adresse de

     

    Monsieur le Ministre de la Chasse à l’Enfant,
    Aux bons soins de Monsieur le Président de la République française
    Palais de l’Elysée
    Rue du Faubourg St-Honoré
    75008 Paris

    Ainsi, le président de la République n’aura-t-il que la rue à traverser pour faire parvenir ces documents à son Grand Veneur, à moins, naturellement, qu’il ne préfère les lui remettre le mercredi matin en mains propres si l’on peut dire.

  • 21 octobre : Après-midi rencontres, formations

    INVITATION


        Le Collectif Uni-e-s Contre une Immigration Jetable et le Collectif
    Enfants Étrangers Citoyens Solidaires vous invitent à une après-midi de
    rencontres, d'échanges et de perspectives autour de la question des
    sans-papiers sur Nantes.

    SAMEDI 21 OCTOBRE 2006
    14h00-18h00
    MAISON DES SYNDICATS
    (Boulevard de la Prairie aux ducs) Nantes


        Après la circulaire de régularisation Sarkozy durant l'été et le
    vote de la nouvelle réforme du Code de l'Entrée et du Séjour des
    Étrangers et de la Demande d'Asile (CESEDA), il est important de faire
    un bilan général sur les derniers mois, et de réfléchir ensemble à la
    mobilisation future à mener : trop de familles n'ont pas été
    régularisées, il existe de graves difficultés à obtenir la carte de
    séjour de 1 an, les questions d'hébergement restent posées, la nouvelle
    réforme du CESEDA verrouille une fois de plus les possibilités de
    régularisation....

        Nous vous proposons l'organisation suivante :


    14h00-14h30 : Accueil et rapide bilan

    de la mobilisation de l'été et de la circulaire Sarkozy
    de la mobilisation contre le projet puis la loi réformant le CESEDA


    14h30-16h00 : Répartition en ateliers

    pratique de la mobilisation dans les écoles (Collectif enfants étrangers)
    présentation succincte de la nouvelle réforme du CESEDA (Collectif
    Uni-e-s contre une immigration jetable)
    que faire en cas de menace d'expulsion des logements (Avocat-e-s :
    Sylvie Bourjon, Loïc Bourgeois)


    16h00-18h00 : Pleinière

    modalités de la lutte pour le futur (quelles actions à mettre en place...)

  • Participez à la tenue des bureaux de votation citoyenne

     Je relaie cet appel lancé par notre amie Françoise :
    Récemment, notre collectif a voté la décision de prendre part à l'organisation de la prochaine édition de la   "votation citoyenne" qui se déroulera du 16 au 21 octobre prochains.
    C'est une action importante pour que soient reconnus les droits politiques des étrangers résidents dans notre pays.
    Pour tenir les bureaux de vote, la présence du plus grand nombre d'entre nous est vivement souhaitée et souhaitable.
    Si vous pouvez disposer de deux heures (ou plus), vous pouvez vous inscrire directement auprès du collectif organisateur de la votation citoyenne  : mrapnantes@hotmail.com ou  06 83 70 65 98.
    Pour connaître les plages à pourvoir et les emplacements des différents bureaux de vote dans l'agglomération nantaise, cliquez ici
    Merci, pour le collectif "votation citoyenne",
    Françoise Thoumas

  • Compte-rendu de la réunion du 11 octobre

        1)     La situation des familles

    ·         Il n’y a aucune réponse aux demandes de recours dans le cadre de la circulaire du 13 juin. Deux mois sans réponse équivalent à un refus. Est-ce que les deux collectifs ne peuvent pas s’inquiéter auprès de la préfecture de ces non réponses ?

    ·         A Châteaubriant, 3 familles avec 7 enfants, sans titre de séjour,  vont être parrainées le 14 octobre derrière la mairie. Quelques élus ont proposé d’être parrains. Une pétition a reçu 700 signatures. Un rendez-vous est demandé à la sous-préfecture. 3 associations soutiennent ces familles en se répartissant le soutien juridique ou le soutien pour le logement et la solidarité.

    ·         A Blain, l’association « Blain sans frontières » continue de recruter des soutiens.

    ·      Logement des familles déboutées : toujours d’énormes difficultés. « Accueil d’abord » assure en premier la sortie des familles régularisées.

    ·         Familles régularisées : signaler au collectif celles qui n’ont pas encore eu de rendez-vous à l’ANAEM pour la visite médicale.  

     

    2)     Compte rendu du rendez vous  avec la Mairie de Nantes le 4 octobre.

    ·         Les familles régularisées dans le cadre de la circulaire du 13 juin ont des difficultés pour obtenir le titre de séjour de 1 an : absence de passeport, quelquefois impossible à obtenir : les collectifs demandent au maire d’intervenir auprès de la préfecture.

    ·         Aides financières pour payer les frais de visite médicale, de chancellerie … : les personnes régularisées sont maintenant dans le droit commun ; elles peuvent demander des aides dans le cadre de l’action sociale. Mais il faut absolument qu’elles aient un domicile bien identifié : cela peut être chez un particulier qui donne une attestation d’hébergement ( + facture EDF…)

    ·         Logement : il est prévu une réunion Etat, Mairie, Conseil général. On nous demande de faire un inventaire des logements nécessaires.

    ·         Parrainages : il ne paraît pas opportun à la mairie, du moins pour le moment, de faire une nouvelle cérémonie collective. Des parrainages individuels ont lieu régulièrement. Les 2 collectifs insistent sur la demande de parrainages collectifs. Des associations demandent aussi des parrainages pour les célibataires .

    ·         Il est aussi évoqué le problème de la garantie pour les personnes régularisées qui peuvent enfin accéder à un logement social

    ·         Les collectifs insistent sur la situation dramatique des personnes sans logement, régularisées ou non, familles ou célibataires.

    ·         La mairie est en train de mettre au point une plate-forme écrite de tous les droits, qui sera prochainement communiquée aux associations.  

     

    3)     Préparation de la réunion au Conseil Général , le 5 octobre   

    A aborder : les problèmes de l’aide à la subsistance refusée à certaines familles ;                      

    Le logement des déboutés                      

    Le logement des personnes régularisées                       

    Le problème de l’aide sociale hors Nantes

     

      4)     Actions à venir

    ·         Samedi 21 octobre : 14h-18h à la Maison des Syndicats : après-midi de formation et de réflexion sur la nouvelle loi CESEDA, la mobilisation dans les écoles ·        

    Proposition : Mercredi 25 octobre : rassemblement devant la Préfecture à 16h30 en prévision du plan hivernal qui démarre le 1er  novembre. Problème de l’heure : à 16h30, peu de gens sont déjà disponibles. A suivre …

    ·         Proposition : samedi 18 novembre, en préambule à la journée mondiale des droits de l’enfant du 20 novembre, envisager une action autour d’une nouvelle cérémonie de parrainages, suivie d’une soirée de concerts de soutien. On en reparle mercredi prochain.  

     

    5)     inscriptions à la MAE

     Le responsable de la MAE a récupéré les demandes d’adhésion. Il renvoie les certificats d’adhésion dans les écoles où les parents peuvent les demander aux directeurs.  

    Françoise THOUMAS

     

    Et n’oubliez pas la prochaine réunion hebdomadaire du 18 octobre 2006, salle A  de  la Maison des Associations à la Manufacture (Tram n° 1 – arrêt Moutonnerie)  à partir de 18 h 30.

  • Photos du parrainage de Châteaubriant


     
    Bonjour à tousdu parrainge de samedi 14 octobre sont ici :
     
     
    Il suffit de garder le même lien en changeant juste le n° de la photo de photo1  jusqu'à photo27
     
     
    Je les ai recadrées !
     
    (si qqn ne connaît pas, téléchargez le logiciel Photofiltre. Il est gratuit et simple)
     
    Amitiés à tous
     
    Bernadette

  • Suzilène expulsée

    COMMUNIQUE DU RESF publié le 13 octobre à 18 h.

     

    Suzilène, lycéenne Capverdienne de 18 ans et demi, élève du LP Valmy à Colombes (92) a été expulsée hier, 12 octobre, au bout de douze jours de rétention.

    Dans cette affaire, le ministère de l’Intérieur a donné toute sa mesure. D’abord en arrachant à sa mère et à son petit frère une toute jeune majeure et en l’exilant dans un pays où elle n’a plus d’autre attache que sa grand-mère de 83 ans.

    Ensuite en maniant l’insinuation et la calomnie comme le font systématiquement, dès qu’il y a mobilisation le cabinet du ministre et les préfets sous l’égide de Monsieur Sarkozy. Suzilène a, en effet, été présentée comme une « délinquante », ce qu’elle n’est pas, ses enseignants et ses camarades en témoignent. Ce dont on l’accuse est du domaine de l’intime et ne mérite certainement pas le bannissement ni n’autorise les préfets, et les bien pensant qui entourent le ministre, à faire les poubelles, à porter atteinte à la vie privée d’une gamine de 18 ans et à colporter des ragots.

    De la même façon, sous la houlette de M. Sarkozy, la police prend des habitudes de police secrète : les retenus disparaissent, ignorant le lieu où ils sont conduits, celui où ils se trouvent. Au contraire, de fausses informations destinées à égarer ceux qui les soutiennent leur sont communiquées. C’est ainsi qu’il a été dit à Suzilène qui l’a répété au téléphone à l’un de ses enseignants, qu’elle atterrirait à Lisbonne à 18h20 : c’était orienter délibérément sur une fausse piste les élèves et les professeurs désireux de la soutenir. De fait, plusieurs dizaines d’entre eux, des syndicalistes d’Air France, le sénateur Jean Desessard se sont retrouvés à Orly-Ouest pour manifester pendant deux heures et interpeller les passagers du vol de 17h10 à destination de Lisbonne. Suzilène n’était pas à bord mais son expulsion ne s’est pas faite sans tapage.

    En fait, selon les policiers présents à Orly, elle aurait été expulsée à 14h30 sur un avion militaire, en compagnie d’autres expulsés. Un charter secret !

    Enfin, alors même que Suzilène est au Cap-Vert d’où elle a téléphoné à sa mère, le ministère de l’Intérieur continue de mentir en faisant répondre par ses employés (certains de bonne foi) à ceux qui l’interpellent que la décision d’expulsion n’a pas encore été prise et que des réunions se tiennent à ce sujet.

    Cela étant, il n’est pas dit, loin de là, que le ministre de la Chasse à l’enfant ait gagné la partie. Le lycée Valmy reste plus que jamais en grève. Une réunion intersyndicale est prévue le 13 dans l’après-midi pour mettre en place l’extension de la mobilisation. Il est, en effet, inenvisageable que des élèves soient expulsés. M. Sarkozy vient de montrer qu’il ne recule devant rien pour braconner quelques voix à l’extrême-droite. La seule protection qui vaille maintenant pour les élèves et les parents menacés est leur régularisation immédiate et sans condition. N’en déplaise au gouvernement !

  • 73% des français pour une régularisation ...

    Les Français beaucoup plus souples que Sarkozy

     

    http://www.20minutes.fr/articles...

    Les Français beaucoup plus souples que Sarkozy

    20 Minutes | édition du 13.10.06

    Régulariser un sans-papiers au seul prétexte que son enfant est scolarisé ou qu’il dispose d’un contrat de travail ne va pas de soi, affirme depuis plusieurs mois le ministère de l’Intérieur. Pas d’accord, lui répondent les Français à travers un sondage exclusif 20 Minutes-RMC-LH2 pour le Manifeste 2007.

    « Pas d’accord du tout », pourrait-on même dire, tant les réponses des sondés sont sans équivoque. 73 % d’entre eux jugent qu’« il faut régulariser les sans-papiers qui ont un contrat de travail et/ou des enfants scolarisés en France ». Si l’on ajoute que 12 % des personnes interrogées estiment qu’« il faut régulariser tous les sans-papiers », ce sont même 85 % des Français qui sont favorables aux régularisations de ceux disposant d’un emploi et/ou dont les enfants fréquentent une école.

    De là à déduire que les Français n’écoutent que leur coeur, il y a un pas que François Miquet-Marty, directeur des études politiques de LH2, ne franchira pas. « Ces réponses tranchent dans le débat sur les enfants de sans-papiers scolarisés. Mais elles montrent aussi que les Français réclament aux sans-papiers de s’intégrer à notre société, par le travail ou les enfants, avant d’accepter leurs régularisations. Il ne s’agit pas de régularisations massives. Nous sommes davantage face à une position de raison que de coeur, qui prend en compte une situation acquise. »

    Malgré cette réserve, le Réseau éducation sans frontières (RESF) voit dans cette enquête un signe fort d’encouragement. « Ma première réaction à ce sondage est la surprise, parce qu’il va à l’encontre de ce qui est colporté par certains politiciens, indique Richard Moyon, porte-parole du réseau. Ma seconde réaction, c’est l’absence de surprise, parce qu’à RESF nous constatons chaque jour à quel point la population nous soutient. Chaque fois que la réalité des sans-papiers est sous leurs yeux, les gens prennent fait et cause pour eux. La médiatisation de lycéens ou du squat de Cachan a aussi participé de cette prise de conscience que les sans-papiers étaient des gens comme vous et moi. »

    Stéphane Colineau

    ©2006 20 minutes

  • Appel à soutenir les Plotnikov devant la Cour d'appel

    Nous apprenons aujourd'hui que les choses s'accélèrent autour de Sergyi et Illia Plotnikov, le papa d'origine ukrainienne et son fils étudiant à Rennes qui avaient mobilisé autour d'eux à l'heure de la rentrée scolaire un réseau de soutien très dense à l'occasion de leur passage au TA  de Nantes.

     

    Vendredi 20 octobre, à partir de 14 heures, ils sont convoqués, toujours à Nantes, devant la cour administrative d'appel (Rue de l'Edit de Nantes).

    Que toutes celles et tous ceux qui peuvent se rendre disponibles pour les soutenir se mobilisent en cette ciconstance.

     

    Le 7 octobre dernier, au Pouliguen, plus de 200personnes se sont rassemblées pour exprimer leur soutien aux deux hommes. Les choses avancent également dans les milieux universitaires de Nantes et de Rennes où Illia suit ces études à l'IUT.

     A SUIVRE !!!

  • Expulsion en cours pour une jeune lycéenne du 92

    15h12
    Suzilène Monteiro, lycéenne du LP Valmy à Colombes doit être placée sur un vol à destination du Cap Vert. Sa mère et son jeune frère vivent en France. Son lycée est en grève depuis trois jours. Profs et élèves ont manifesté hier devant la préfecture de Nanterre qui, sur ordre du ministère, ne veut rien entendre. Il est hors de question de laisser expulser les élèves !

    Son vol est, en principe, sur la compagnie TAP au départ d’Orly Ouest, hall 1. Tous ceux qui le peuvent y vont.

    Ceux qui sont trop loin : téléphoner, faxer mailer au ministère de l’Intérieur :
    Standard ministère 01 40 07 60 60 Demander MM. Guéant, Larrivé, Tandonnet
    Fax : 01 40 07 21 09
    -  Fax gratuit via internet : http://www.alliancemca.net/fax.html
    Guillaume Larrive fax 01 49 27 45 92
    Fax Guéant (directeur de cabinet) 01 40 07 13 90
    sec.gueant@interieur.gouv.fr
    claude.gueant@interieur.gouv.fr
    guillaume.larrive@interieur.gouv.fr
    sec.larrive@interieur.gouv.fr
    maxime.tandonnet@interieur.gouv.fr
    sec.tandonnet@interieur.gouv.fr

    Contact presse : richard moyon 06 12 17 63 81

    ___ 15h : On vient de nous informer que SUZYLENE a été conduite à l’ Aéroport en vue d’une expulsion vers la CAP VERT : AEROPORT D’ORLY VERS LISBONNE !
    Départ prévu : vol TAP 439 pour LISBONNE (aéroport d’Orly OUEST) à 17h10

    voir : Mercredi 11 Octobre : AFP : Manifestation pour une lycéenne de 18 ans placée en centre de rétention

    tél Régis : 06 63 98 45 02