Cette fois, le doute n’est plus permis !!!
Toutes les informations recueillies à droite et à gauche depuis plus de deux jours auprès des contacts directs ou indirects à l’hôpital de Nantes, auprès des rédactions de la presse locale et régionale, auprès d’une responsable de l’hôtel Première Classe où vivaient Nicole MASESE et son petit garçon (scolarisé dans une école de St-Sébastien sur Loire), auprès d’élus … nous confirment que cette maman d’origine congolaise expulsée dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, a bien été cueillie à sa sortie du CHU par la Police de l’Air et des Frontières. Une police qui, depuis déjà plusieurs jours, s’était apparemment livrée à une traque forcenée, pour ne pas dire plus … et rester corrects.
Nicole avait été conduite, en début d’après-midi aux urgences du CHU par le SAMU en raison d’un état de fatigue générale et d’un stress déjà patents lorsque nous avons fait sa connaissance à l’occasion de la dernière réunion du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, mercredi dernier 18 octobre.
Le médecin chef des urgences ayant considéré que la maman ne nécessitait pas de soins supplémentaires l’a donc laissée sortir autour de minuit. La Police l’a alors cueillie, sous les yeux du personnel des urgences qui, selon certaines sources bien renseignées, aurait signalé les faits et s’en serait ému auprès de la Direction du CHU. Une information de dernière minute communiquée par un journaliste de LCI récemment en contact avec le directeur de cabinet du Préfet de Loire-Atlantique m’informe par ailleurs qu’à la demande de la PAF qui suivait la maman, un agent de l’accueil du service des urgences a prévenu les policiers de sa sortie imminente de l’hôpital.
La PAF était donc au rendez-vous et a alors accompagné Nicole jusqu’à l’endroit où elle avait laissé son enfant en garde pour pouvoir expulser ce dernier dans un même élan dévastateur.
De retour à l’hôtel, Nicole aurait eu le temps de faire ses bagages dans un état de fatigue extrême, pour finir par être expulsée vers la Hollande entre 3 h et 5 h du matin vendredi 20 octobre. De Hollande d’où, vendredi midi, elle appelait son amie A. qui nous a fait part de tous ces faits.
Si le CHU ne semble plus aujourd’hui en toute première ligne dans cette sombre et tragique histoire qui ramène Nicole et son petit à la rue, à la merci du réseau de prostitution hollatndais qu’elle avait réussi à fuir en rentrant en France, en revanche la traque des services de police est manifeste et l’on sait aujourd’hui que même l’hôpital et ses abords ne sont plus un hâvre de paix pour les plus fragiles d’entre tous.
Des réactions de protestation s’imposent… et nul doute qu’elles ne vont pas tarder à pleuvoir !!!!