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Une famille piégée par son agresseur

A Chateaubriant  (Loire-Atlantique) une jeune femme africaine se fait agresser sexuellement par un homme qui, comme elle, revient d'une visite à une association caritative. Avec l'appui de son mari elle décide de porter plainte à la gendarmerie. L'homme a été identifié et l'enquête suit son cours. Mais l'agresseur menace de dévoiler que cette femme et sa famille sont sans papiers (ils ont deux enfants). Ce qu'il fait par courrier auprès du procureur et de la police des frontières. Le procureur doit prendre cela au sérieux puisque le couple est convoqué à la gendarmerie pour le jeudi 4 janvier. Un gendarme leur conseille oralement d'amener leurs enfants.

 
Affollé le couple contacte le "collectif d'associations d'aide aux sans papiers" après le passage des gendarmes, mercredi. Deux heures plus tard une quarantaine de personnes se réunissent avec eux. Il est décidé qu'ils ne se présenteraient pas à la convocation mais seraient représentés par le collectif.

 
Ce matin, jeudi, 45 personnes se présentent à la gendarmerie pour exprimer leur crainte d'une expulsion de la famille. La gendarmerie devant cette entrave à la loi relève l'identité de toutes les personnes présentes.

 
Le couple et leurs enfants doivent maintenant se cacher. Un avocat, qui s'occupe plus spécialement des violences faites aux femmes va êtes contacté.

 

    Collectif d'aide aux sans papiers.  Châteaubriant.

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