L'imprévisible nouvelle :
SALAMAT est LIBRE
SALAMAT a quitté le centre de rétention cet après-midi
SALAMAT est LIBRE
Demain à la Maison des Citoyens du Monde
Pot de réjouissance à 18 heures !
Nous nous retrouverons tous demain à 18 heures pour un verre
Maison des Citoyens du Monde
8 rue Lekain – Nantes
Après une belle frayeur, après le rendez-vous d'hier soir
Et des interventions passionnées
La mobilisation a donné son plus beau fruit
La libération de Salamat !
On ne s'en lasse pas,
En français ou en koumyk !
Propos :
"C’est moi, j’ai appelé Glucksmann !
J’ai appelé Robert Badinter, dès hier !
Vous rigolez, j’ai prévenu le maire ! Tout le conseil municipal, même.
François de Rugy est intervenu…
Vous délirez, sans Amnesty International ...
Peut-être, mais la LDH…
Le Mrap a mobilisé comme…
Je vous arrête, sans la Cimade… !!!
C’est les orga !
Ce sont les militants !
Ce sont les citoyens !"
Nous nous retrouverons donc tous demain à 18 heures pour un verre !
Maison des Citoyens du Monde
8 rue Lekain – Nantes
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Salamat est passée hier matin devant la Cour d'appel de Rennes qui a décidé de prolonger de 15 jours son enfermement au centre de rétention. Hier soir à 17h30, nous nous sommes réunis à l'appel d'Amnesty International, du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, du Collectif Uni(e)s contre une immigration jetable, de l'ACAT, la LDH, le MRAP, et l'Association Solidarité Tchétchénie devant la Préfecture.
Une délégation (AI, LDH, Gasprom, Mrap) a été reçue au cabinet de M. le Préfet à 18h. Nous avons exposés nos arguments contre l'expulsion de Salamat.
Nous demandions au Préfet de Loire -Atlantique :
- de libérer Salamat afin qu'elle puisse préparer dans les meilleures conditions possibles son recours devant la Cour National du Droit d'Asile, où elle doit se présenter avec son mari, le 10 avril prochain.
- de régulariser à titre humanitaire Salamat et son mari, qui risquent, en cas de retour en Fédération en Russie de subir de graves persécutions pouvant aller jusqu'à la mort !
- de donner corps à cette promesse d'un candidat en campagne ou était-il déjà président, que 'toute femme persécutée quelle que soit son origine, quel que soit le degré de sa persécution trouvera refuge sur le territoire français si elle en fait la demande'.
Or à l'issue du rendez-vous en Préfecture rien ne permettait d'espérer que la France renonce à "renvoyer une femme persécutée vers son pays d'origine, le Daghestan, où elle risque de se faire assassiner !"