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Mobilisations et rendez-vous - Page 7

  • Parrainage républicain à Châteaubriant le 14 octobre

    Bonjour, Frédéric, une petite info :

     

    Bonjour à tous !

     

    La cérémonie pour les parrainages républicains de samedi 14 octobre 2006 se prépare à Châteaubriant

    Trois familles sont concernées (= 6 adultes et 7 enfants)

    Voici quelques informations générales :

    Le rendez-vous est fixé à 15h derrière la mairie, place Ernest Bréant. Le Marché Couvert a été demandé mais on ne sait toujours pas si la mairie acceptera de nous le prêter. Si toutefois on pouvait se rendre dans cet endroit, en cas de pluie, le RV serait quand même à 15h derrière la mairie et on irait au marché couvert tous ensemble. S'il ne pleut pas, la cérémonie se fera de toutes façons dehors, derrière la mairie.

    Rappel : ceux qui le souhaitent peuvent amener des boissons ou gâteaux à partager...

    Pour rendre la décoration plus sympathique, il est proposé que les enfants qui viennent apportent un dessin qui pourra être accroché autour de la place.

    Nous aurons un drapeau, un discours introductif, un discours d'élus, La Marseillaise.

        + une déclaration des parrains  :

     
    Nous  (noms, prénoms) parrainons aujourd’hui la famille ….  avec les moyens qui sont les nôtres, pour manifester publiquement notre soutien.
    Nous nous sentons concernés par le risque de reconduite à la frontière d'un membre de cette famille.
    Nous nous engageons à alerter le collectif sur toute tentative d'arrestation et à nous y opposer.
    Nous souhaitons, par cet acte symbolique, poser un acte de résistance au non-respect des personnes, à l’exclusion et à la gangrène xénophobe et raciste.
    Fait à Châteaubriant le 14 octobre 2006

     
    + une déclaration des familles :

     

    Nous (Noms, Prénoms) , Père et mère de  (prénom des enfants), nous acceptons avec joie le parrainage qui nous est proposé, comme un maillon d’une chaîne de solidarité que nous souhaitons prolonger.
    Nous réaffirmons notre désir de vivre en France et de partager ses valeurs : liberté, égalité, fraternité, respect de l’autre.
    Nous nous engageons à élever nos enfants dans cet idéal.
    Et à aider, à notre tour, les personnes qui pourraient en avoir besoin.

     

    Il y aura des dragées pour les enfants, des fleurs pour les femmes, un vin d'honneur.

    Chaque famille se verra remettre un livret de parrainage. Chaque parrain aura un livret sur la famille parrainée, avec photos.

     Ce sera la fête !

     A bientôt !

     

    Bernadette

  • Tract d'appel à soutien dans les écoles

    Ci-dessous, un message adressé par nos amis de St-Herblain.
    Le tract correspondant est téléchargeable à partir de la boîte à outils du blog, et peut être adapté à la situation de n’importe quelle autre école.



    Bonjour à tous.

    En pièce jointe, la forme définitive ( ? ) du tract qui sera distribué par des parents et des profs, aux élèves devant le collège, vendredi 13 / 10 après-midi, pour les parents d'élèves du Hérault. ( texte collège )

    Le texte est réduit et photocopié en format A5 pour faciliter la reproduction.
    Il serait sans doute intéressant qu'une opération identique se déroule aux Grands-Bois ??
    Il est bien sûr possible ( souhaitable ) de reprendre le même texte , en changeant simplement le bandeau central .( texte école )
    Je reste disponible.
    Bon après-midi.

    Gilles Savina

  • Appel à mobilisation à ST HERBLAIN


    COMMUNIQUE DE PRESSE

    Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires invite le plus grand nombre de parents d'élèves, d'enseignants et de citoyens à rejoindre, samedi 7 octobre 2006 à 11h30, les membres des réseaux de soutien aux familles herblinoises déboutées du droit d'asile ou en cours de régularisation dont les enfants sont scolarisés.

    Un rassemblement est en effet prévu devant l'école de la Sensive à St Herblain, à proximité de la place du marché de Bellevue. En  cette occasion, un tract d'information sera diffusé qui devrait, dans les prochaines semaines, circuler peu à peu par le biais des représentants des mini-réseaux de soutien, implantés dans chacun des établissements du département concernés par la présence d'enfants menacés d'expulsion ou en situation de grande précarité sanitaire et sociale..

    La question du logement des familles sera d'ailleurs à l'ordre du jour d'une réunion de travail à laquelle nous participerons le 5 octobre à partir de 18 h en Mairie de Nantes. Nous y retrouverons d'autres associations impliquées dans un travail auprès des familles demandeuses d'asile ou déboutées de ce droit, dans l'espoir, à l'approche d'une période hivernale qui s'annonce à haut risque, de pouvoir obtenir en urgence des propositions constructives, notamment en matière de logement.

    Profitons également de l'opportunité que nous offre le présent communiqué pour rappeler que la route reste semée d'embûches administratives pour de nombreuses familles récemment régularisées dans le cadre de la circulaire du 13 juin. En dépit des engagements pris oralement lors d'une récente rencontre avec le Cabinet du Préfet, la Préfecture de Loire-Atlantique a en effet refusé de délivrer ces derniers jours à plusieurs familles la carte de séjour d'un an qui, seule, peut leur permettre d'envisager (d'ici un an minimum, voire deux) une solution de logement durable. En l'absence de papiers d'identité que ces familles (angolaises, guinéennes ou autres...) ne seront probablement jamais en mesure de fournir, malgré tous les efforts qu'elles voudront consentir pour cela, aucune autorisation de séjour renouvelable d'un an ne leur sera délivrée. Sur 92 adultes régularisées, combien au bout du compte le seront réellement ??? On peut légitimement aujourd'hui se le demander.

    Merci de bien vouloir vous faire l'écho de ces informations dans vos colonnes, sur vos ondes et sur nos écrans.

  • Signez l'appel à une commission d'enquête

    Soyons au moins autant que les déboutés (25000) à exiger la commission d'enquête!!!

    En une dizaine de jours nous sommes plus de 6000 citoyens de ce pays à réclamer une commission d'enquête parlementaire pour faire la lumière sur le déroulement de la régularisation du 13 juin 2006.
    Nous réclamons cette commission parce qu'il y a eu une évidente iniquité et inégalité de traitement des familles.
    Nous réclamons cette commission parce que nous considérons qu'il y a eu tromperie de la part du Ministre de l'Intérieur...

    Depuis une dizaine de jours, quelques 200 députés et sénateurs ont été interpellé par lettre pour qu'ils s'expriment sur cette commission d'enquête. Peu ont répondu...
    Seul le groupe communiste a déposé une saisine...

    Redoublons nos courriers!! Ces élus nous doivent réponse!!!.

    Intensifions les signatures de la demande d'enquête... Faites la circuler un max sur vos carnets d'adresses...

    Soyons au moins autant que les déboutés (25000) à exiger la commission d'enquête!!!


    Faites signer la pétition : www.placeauxdroits.net
    Transmettez ce mail autour de vous
    sans modération !!!
    Ecrivez à vos députés et sénateurs ....
  • Parrainage républicain à Châteaubriant

     Un extrait d'un message de Danielle du Collectif de soutien aux familles de la région de Châteaubriant :

     

     

    Nous préparons un parrainage le Samedi 14 Octobre derrière la mairie car le maire ne nous laisse pas la mairie.

    A 15h, nous parrainerons 3 familles soit 7 enfants.

    H-P a été hospitalisé en réanimation à Rennes la semaine dernière pour une grave crise d'asthme liée au stress; Il est maintenant chez lui et se repose voilà les dernières nouvelles de Châteaubriant;

    J'essaierai de venir au collectif la semaine prochaine

     

    Danielle R.

  • Parrainage à Angers ; manif à Cholet

     Je relaie ce message et appel de nos amis du RESF 49

     

     

    Ce samedi ont été parrainés 17 nouveaux enfants … Angevins … comme l’a si justement rappelée Monique Ramognino, officiant par délégation du Maire d’Angers.

     

    Merci à tous ceux qui officiant, parrainant, soutiens, organisateurs ou simples visiteurs ont permis cette nouvelle cérémonie teintée de beaucoup d’émotion.

     

    D’ici quelques jours, nous mettrons photos, textes lus, coupures de journaux sur le blog RESF49 …

     

    Mais d’ici là, la mobilisation ne faiblit pas … nous relayons l’appel du Comité Choletais de Soutien à Oumar Diallo.

     

    Samedi 7 Octobre, 15h00, Place Travot à Cholet (49)

     

    Venez, parlez-en à vos amis, à votre famille, à tous ceux susceptibles de venir samedi grossir le rang de ceux qui veulent dire ‘’Non à l’Arbitraire’’

    Soyons nombreux à rappeler à nos gouvernants que la politique menée visant de peu glorieuses pensées électoralistes, exécutée parfois avec un zèle qui fait froid dans le dos, n’est pas celle de notre pays, pas celle de la France telle que nous l’aimons et telle qu’elle rayonne au-delà de nos frontières.

     

    Ne laissons pas salir ces valeurs de Fraternité, d’Humanité, de Liberté et d’Egalité sans broncher.

  • Soutien à la famille Moussaev de St Nazaire

     

    Nous avons organisé un rassemblement à la sous-préfecture pour qu'elle transmette à la préfecture nos 1552 signatures recueillies pour la régularisation d'une famille de St Naz déboutée au titre de la circulaire Sarkozy alors qu'elle remplit tous les critères. Nous vous informons que nous organisons sur st naz une réunion-débat sur les politiques d'immigration en Europe et en france et les propositions à avancer avec Emmanuel Terray  (anthropologue, militant des collectifs sans papiers de Paris ) et Hélène Flautre, députée européenne, Pdte de la sous commission des droits humains le mercredi 22 novembre 2006 à 20 h 30 (à cette heure-là,  nantes est à 45 min de st naz, Blain encore moins ! )

     

    Allaire Marie-Elisabeth

  • Grève de la faim à Cachan ... jusqu'à quand ?

    Les six expulsés du squat de Cachan en grève de la faim se disent "victimes d’un jeu politique mal calculé" et demandent à "vivre dans la dignité".

    Dans un communiqué diffusé vendredi 29 septembre, les six grévistes de la faim expulsés du squat de Cachan attirent l’attention sur leur situation préoccupante.

    Après plus d’un mois de jeûne - ils atteindront samedi leur "40e jour de souffrance" -, ils s’estiment "victimes d’un jeu politique mal calculé qui ne respecte pas le moindre droit de l’Homme dans un pays plein des valeurs humanitaires".

    "Nous ne demandons que la dignité", poursuit le communiqué. "Nous avons choisi la résistance pour réussir notre existence", expliquent les grévistes de la faim. "Vivre avec dignité ou mourir en paix, c’est notre seul choix face à la brutalité de ce gouvernement", affirment-ils.

    "Nous, nous sommes les six grévistes de la Paix et de la Liberté pour vivre dans ce pays merveilleux, la France", conclut le communiqué.

    "Phase critique"

    Installés dans un des vestiaires du gymnase Belle-Image de Cachan, qui abrite environ 200 expulsés du squat depuis le 18 août, dans des conditions très précaires, les grévistes de la faim sont très affaiblis.

    Lundi, les médecins qui les suivent ont averti qu’ils sont entrés "dans une phase critique où des lésions irréversibles peuvent se produire".

    L’un des jeûneurs, Othmane Rouane, un Marocain d’une trentaine d’années, a demandé un "geste humanitaire", lundi, lors d’une conférence réunissant plusieurs personnalités de gauche, qui demandaient le relogement d’urgence des expulsés dans un lieu unique.

    "Notre revendication, c’est la régularisation de tous les sans-papiers de Cachan et le relogement" des familles, avait alors expliqué Othmane Rouane.

    © Le Nouvel Observateur

    samedi 30 septembre 2006.
  • Appel à une commission d'enquête parlementaire

    Une nouvelle pétition circule pour contester les conditions d’application de la circulaire de régularisation du 13 juin 2006 :

    Exigeons une commission d'enquête parlementaire !

     

    Pour signer la pétition, cliquez ici.


    Pour écrire à vos députés et sénateurs :

    LA COMMISSION D'ENQUETE : PRINCIPE

  • Nouvelle cérémonie de parrainage républicain ... à Angers

    Chers amis

     

    Nous vous informons de la tenue, en Mairie d’Angers samedi prochain 30 Sept à 16h30 d’une cérémonie de parrainages républicains d’enfants de familles sans papiers.

     

    Après 23 enfants parrainés le 1er juillet, 8 autres le 16 Septembre à Rochefort / Loire, c’est 19 jeunes qui trouveront, avec leur famille, réconfort, écoute et soutien auprès de leurs parrains / marraines angevins.

     

    Nous espérons une assemblée nombreuse afin qu’autour des nouveaux parrainés, nous témoignions tous ensemble, avec les angevins qui nous rejoindrons de cet élan de solidarité, d’amitié et de fraternité que nous avons su tisser, n’en déplaise à M. Sarkozy et sa démagogie électoraliste.

     

    Le rendez-vous est prévu à 16h00 sur l’esplanade de la Mairie, et la cérémonie devrait se poursuivre dans une salle annexe où nous nous retrouverons, échangerons et partagerons ensemble le verre de l’amitié et de la fraternité.

     

    Fraternellement

     
    Pour RESF49

    Frederic Malleret

     

    RESF49 : http://resf49.blogspot.com/

    Contacts : Frederique Gardien – 06 63 49 49 29 - frederique.gardien@wanadoo.fr / Katia Beudin - 06 81 54 96 34 - katiabeudin@wanadoo.fr / Frederic Malleret – 06 32 439 618 – fmalleret@mageos.com

  • Appel du comité de soutien aux familles tchétchènes

    Je relaie cet appel lancé par Corinne de l'Association Solidarité Tchétchénie. Avis aux amis disponibles pour soutenir l'initiative.

     

    Communiqué de presse

     

    Objet : lundi 25 septembre 2006, à 11h au Centre René Couillaud de St Sébastien sur Loire : conférence de presse en soutien aux familles Iliasova et Moussaeva, toutes deux de nationalité Tchétchène, menacées d’expulsion.

     

     Depuis leur départ de Tchétchénie les familles Iliasova et Moussaeva ont vécu le même parcours.

    Suite à l’arrestation et aux tortures infligées à monsieur Anzor Iliasov, ce dernier a décidé de fuir la Tchétchénie accompagné de sa femme (Toita) et de leur fils Akhmed âgé de 2 ans. Ils ont pris la décision de quitter le territoire accompagné de la famille Moussaeva également menacée (la mère de cette famille étant la sœur de Toita Iliasova).

     

             En effet, de la Tchétchénie les informations et témoignages qui nous parviennent font toutes état de la persistance de très graves atteintes aux droits humains : exécutions extrajudiciaires, « disparitions », tortures et viols sont perpétrés tous les jours. Dans certains cas, ces actes constituent des crimes de guerre. Depuis, le début du conflit, en 1999, les forces russes ont raflés des villages entiers, arrêté, torturé et exécuté des milliers de civils accusés d’être des combattants séparatistes ou des membres de leur famille. Les corps de nombreuses personnes disparues ont été retrouvés dans des charniers. C’est pourquoi, aussi, de nombreux hommes et femmes tentent de se réfugier en Europe.

     La Pologne représente une porte vers l’Union Européenne, considérant ce pays comme un pays de transit et donc d’accueil. Les deux familles n’ont pas échappé à la règle et se sont retrouvés en Pologne mi 2006.

     

              Depuis 2004, la Pologne impose une demande d’asile dès les premiers contrôles aux postes frontières, ce qui a pour effet de rendre caduc toute autre demande d’asile politique dans les pays membres de l’espace Schengen ( procédure Dublin II). En 2005, seuls 8% des demandeurs ont reçu le statut de réfugiés politique (sur 8100 demandes, 80% étaient d’origines tchétchènes), les autres obtiennent un statut temporaires ou une obligation de quitter le territoire. En l’attente d’une réponse les demandeurs sont envoyés dans des centres de transition qui ressemblent plus à des centres de détention où l’arbitraire règne (brimades, vols, extorsion d’argent). De nombreux rapports[1] attestent des conditions de vie dans lesquelles sont « parqués » les demandeurs d’asile. Certains évoquent le centre d’accueil fermé de LESZNOWOLA situé en pleine forêt, encerclé par des barbelés et sous haute surveillance de la police.

     Face à cette situation, beaucoup de Tchétchènes sont pris dans un cercle vicieux : ils arrivent en Pologne et, faute de moyen et de condition de vie décente, paient pour un transfert clandestin vers l’Ouest. Arrêtés, ils sont renvoyés en Pologne puis en Tchétchénie. Face aux menaces beaucoup d’entre eux reprennent le chemin de la clandestinité pour se voir de nouveau refuser le statut de réfugié politique, les préfectures jugeant leur demande non recevable.

     

              Les familles Moussaeva et Iliasova ont été soumis à un contrôle d’identité avec prise des empreintes digitales. Connaissant la situation en Pologne ils ont pris la lourde décision de retourner en Tchétchénie. De retour à Grozny, le 2 juillet 2006, ils ont reçu des nouvelles menaces, monsieur Moussaev étant inscrit sur la liste noire des autorités russes. Face au risque d’arrestation puis de disparition, les deux familles ont de nouveau quitté le territoire le 6 août 2006, pour arriver en France quelques jours plus tard.

     

              Au vu de la procédure Dublin II (février 2003) les familles étant considérées comme demandeuses d’asile en Pologne, ces dernières ne peuvent pas légalement prétendre au statut de demandeur d’asile en France. Elles sont donc menacées d’expulsion. Il nous faut agir dans l’urgence, c’est pourquoi nous vous convions à une conférence de presse afin de rencontrer les familles et de vous exposer notre demande : régularisation rapide afin que ces deux familles puissent faire leur demande d’asile en France auprès de l’OFPRA.

    Les deux familles sont convoquées à la préfecture le mardi 26 et mercredi 27 septembre et nous craignons leur expulsion immédiate.

     

     

     

    En vous exposant le cas de ces deux familles, il s’agit de dénoncer une grave crise humanitaire qui dure depuis 12 ans en Tchétchénie ainsi que le silence des hautes  instances politiques françaises.

            

     

     

                                                                                                                   Le 21/09/06

     

                                                                                         Association solidarité Tchétchénie,

                                                                                        Antenne jeunes Amnesty International

     

    Association Solidarité Tchétchénie

    Antenne jeunes Amnesty International

    antoine0.guillou@laposte.net

    Tél. : 06 67 27 51 46

    touchard.co@hotmail.fr

    Tél. : 06 21 29 24 57

     

                                                                                       



    [1] Rapport de Barbara Eber  (Conseil aux réfugiés de Bielefeld , Barbara Gladysch ( Association des « Mères pour la Paix ») et Benita Suwelack (Conseil aux réfugiés du land de Nordrhein Westfalen e. V.)

  • Le Collectif présent le 23 septembre au Forum Social

    Le samedi 23 septembre, le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires tiendra un stand Place du Change à partir de 14 h 30 dans le cadre du Forum Social du Pays Nantais.

  • Entre 600 et 700 personnes au plus fort de la manif

    Samedi 16 septembre, au départ de la Place du Commerce entre 600 et 700 personnes ont défilé dans les rues de Nantes jusqu'à la Préfecture de Loire-Atlantique. Les représentants du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires se sont ralliés à l'appel du Collectif Unis contre une Immigration Jetable pour :

        - protester contre le traitement arbitraire des familles ayant demandé à accéder à la régularisation de leur situation dans le cadre de la circulaire-piège du 13 juin, que d'aucuns ont choisi de dénommer avec raison le "loto-sarko"

        - continuer de demander la régularisation des familles de tous les enfants et jeunes majeurs scolarisés dans les écoles, collèges et lycées de Loire-Atlantique

     Au-delà du nombre de manifestants (du rarement vu autour de cette épineuse question des sans-papiers) nous pouvons nous réjouir de la forte mobilisation des parents d'élèves, enseignants et citoyens mobilisés depuis plusieurs mois auprès des familles au sein des mini-réseaux de soutien que comptent désormais toutes les écoles concernées.

    Non, M. Sarkozy, quoi que vous ayez voulu laisser à penser dans un récent article publié par le Figaro, la mobilisation n'a pas connu d'essoufflement suite à l'effet-circulaire que vous attendiez ... mais qui n'a pas eu lieu.

    Nous en voulons pour preuve supplémentaire la dizaine de familles régularisées accompagnées de leurs parrains et marraines présents eux aussi en nombre hier dans le cortège nantais.

    NOUS NE SOMMES TOUJOURS PAS DISPOSES A BAISSER LES BRAS ET ENCORE MOINS LA GARDE.

     

     

  • Appel à manifestation le samedi 16 septembre 2006

    Le compte n’y est pas, continuons

    Appel aux parents et enseignants

     

     

    L’an dernier vous avez agi pour aider et réclamer la régularisation des parents « sans papiers « dont les enfants sont scolarisés dans l’établissement scolaire que fréquentent vos enfants ou où vous enseignez. Grâce à vos  diverses actions, une cinquantaine de familles   (qui élèvent une centaine d’enfants) ont été régularisées cet été dans notre département dans le cadre de la circulaire du 13 juin.

             La grande majorité des parents demeurent toutefois « sans papiers » alors qu’ils ont fui les meurtres, la guerre, le racket, les viols, le mariage forcé, les excisions, la misère. La nouvelle réforme du  CESEDA (code d’entrée et de séjour des étrangers et du droit d'asile) aggrave leur situation : restriction sur le regroupement familial, disparition de la régularisation pour dix ans de présence, carte « vie privée et familiale » quasi impossible à obtenir.

             Nous ne pouvons accepter que des familles entières restent dans la clandestinité avec tout ce que cela représente de souffrance pour leurs enfants qui étudient et s’amusent avec les nôtres.

     Pour que pas une chaise ne soit vide au cours de cette nouvelle année scolaire, nous vous invitons à vous organiser en chaîne de solidarité autour des enfants de famille «sans papiers» dans votre établissement

     

    et à venir manifester haut et fort votre soutien

    samedi à partir de 14h30 place du Commerce à Nantes

     

     

    Collectif Enfants Etrangers- Citoyens Solidaires  

    Contact : 06 72 47 04 33                                   http://enfantsetrangers.hautetfort.com

    Réunion  chaque mercredi de 18h30 à 20h30, Maison des Associations de la Manufacture des Tabacs,  Bd Stalingrad, Nantes

    Solidarité financière : Association de soutien au Collectif Enfants Etrangers

                                       CCP Nantes 1056 107 B 032 73

     

     

  • L'appel du RESF passe le cap des 120 000 signataires

    Juste une brève pour signaler qu'avec l'ajout des 1632 signatures recueillies à Corsept et aux Rendez-vous de l'Erdre le week-end dernier, l'appel "Nous les prenons sous notre protection" lancé en mai-juin dernier par le Réseau Education sans Frontières vient de franchir le seuil des 120000 signatures. Et ce n'est pas fini. Nous nous emploierons demain, 10 septembre, lors de Planète Parents, sur le stand du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires à la Cité des Congrès de Nantes à faire tourner le compteur. 

  • Allocation de rentrée aux enfants et jeunes scolarisés

    Merci de lire attentivement ce message.
    Le bureau de l'association de soutien au collectif enfants étrangers a décidé d'allouer une allocation de rentrée aux enfants scolarisés dont les parents ont été régularisés ou non cet été. Il avait été annoncé mercredi que cette allocation serait versée aux familles samedi matin à l'école Urbain Leverrier. Cette solution a été finalement abandonnée pour des problèmes de logistique. L'allocation sera bien sûr distrbuée mais aux parrains et marraines qui redistribueront ensuite au sein de leur école. Cette allocation sera versée sous forme de chèque pour chaque école.
    Afin d'en bénéficier, chaque parrain et marraine doit me contacter en précisant le nombre d'enfants dans l'école et les noms des enfants concernés. Un chèque lui sera alors remis. Les premiers versements auront lieu mercerdi prochain à la réunion et pourront s'étaler dans le temps, il est donc inutile de se précipiter.
    Pour me contacter: cecile.bir@free.fr ou au 06 67 20 51 43
    Il est important de faire circuler l'info qu'il n'y aura pas d'argent versé directement aux familles et que le rendez-vous de samedi matin à Urbain Leverrier est annulé afin que les familles ne se déplacent pas pour rien.
    Cécile Bir

  • Compte-rendu appel de St-Nazaire

    COMPTE RENDU DE LA PRISE DE PAROLE DEVANT LE LYCEE Aristide BRIAND de St Nazaire
    MARDI 5 SEPTEMBRE 2006

    Entretien et communiqué à la presse : nous signalons les cas de St Nazaire et Nantes.

     

    COMMUNIQUE A LA PRESSE

    Nous, enseignants de la cité scolaire Aristide Briand de Saint-Nazaire, appelons nos collègues de l’éducation nationale à rejoindre notre appel solennel aux autorités pour que cessent les expulsions et menaces d’expulsion qui pèsent sur nos élèves et anciens élèves. Nous demandons pour eux et leur famille, la régularisation. Nous lutterons fermement contre ces injustices, contraires à la mission d’éducation qui nous a été confiée par l’Etat. Le respect de la dignité humaine fait partie intégrante des valeurs que nous devons transmettre aux

    futurs citoyens que nous formons. Ne pas lutter contre ces expulsions serait contraire à ce que nous enseignons.

    Nous demandons la régularisation de : Emilie, Injilli et Islam Moussaev  et leur famille, Nenaïca et Sedate Gomez  et leur famille Illya et son père.

    Ainsi que celle des enfants de la région nantaise et leurs familles soutenus, notamment, par le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires de Nantes et le RESF.

     

    Violaine LUCAS 

     

  • Prochaine réunion du Collectif Enfants Etrangers

    ATTENTION

    A partir du 6 septembre la réunion hebdomadaire du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires aura lieu le mercredi à partir de 18 h 30 à la Manufacture des Tabacs de Nantes, côté Maison des Associations.

    Qu'on se le dise et ... qu'on le répète aux familles qui, souvent, n'ont pas accès à ce blog.

  • Privé et public ensemble à Guérande et St-Nazaire

    Je relaie ce double appel nazairien :

     

    A l'initiative d'une partie des enseignants de la Cité Scolaire Aristide Briand (Saint-Nazaire 44), aura lieu demain mardi 05 septembre un rassemblement et la lecture d'un texte demandant la régularisation de tous les enfants( et de leurs familles) scolarisés sur Saint-Nazaire et la région. Rassemblement à 16h30 devant le lycée Aristide Briand. Ce serait bien qu'il y ait le plus de monde possible et notamment le plus possible d'enseignants des différents établissements locaux qui veulent se joindre à ce texte en cours d'élaboration. Il s'agira d'un engagement des enseignants à soutenir tout élève ou ancien élève menacé d'expulsion. Tous les enseignants du public comme du privé ( et les non enseignants évidemment) sont invités à soutenir cette initiative.

     

    Christophe PENAGUIN 

     

     

    Voici le, triste, état des lieux de la situation à Saint-Nazaire :

    > -Emilie et Injili M. sont à l'école Léon Blum. >

    > -Islam M., lui, rentre mardi à Norange.

    > -Nenaïca G. rentre à Jean Jaurès.

    > -Sedate G. rentre au collège Manon Rolland.

    >

    Voilà pour les enfants, 5.

     

    Pour Illya et Sergiy, les manifestations continuent : il y avait une soirée de soutien avec hommage à Brassens au Croisic samedi.

     

    ACTION A VENIR :

    Mardi à 16h30 devant le lycée Aristide Briand de Saint-Nazaire :

    rassemblement et communiqué officiel à la presse des enseignants du privé et du public :

    demande de régularisation (localement) des sans papiers cités ci-dessus et soutien solennel, en cas de nouvelles menaces d'expulsions, de tout élève ou ancien

    élève.

    Ils entendent signaler leur détermination à lutter par tous les moyens contre cette politique s'ils n'obtiennent pas satisfaction. Ils rejoignent le resf.

    devraient être présents des profs de :

    Guérande : Lycée Lamennais privé, Galilé public.

    Saint-Nazaire : Cité scolaire (Lycée + 2 LP public), Notre Dame et Saint Louis.

    Savenay: public.

    Ecoles et collèges seront informés.

     

    Cordialement,

     

    Violaine Lucas

  • Appel du RESF à rester mobilisés dans les écoles

    CONFERENCE DE PRESSE RESF

    Lundi 4 septembre 11 heures

    EDMP 8 impasse Crozatier 75012 Paris

     

    Le 4 septembre, jour de rentrée de la plupart des élèves de ce pays, il y aura des chaises vides dans les classes. Celles des enfants des familles qui ont été expulsées cet été (une famille roumaine de Chateauroux et son fils Nino NAECSU le 12 juillet et la famille KOSTYUBA, ukrainienne avec un enfant Vladislav, 3 ans1/2, en août) et celles des quatre lycéens que Monsieur Sarkozy a banni pour l’exemple : Abdallah BOUJRAF vers le Maroc, Aminata DIALLO et Aminata SAMBOU vers le Mali et Jeff Babatunde SHITTU vers le Nigeria. Sept chaises vides, sept vies de gamins ou de tout jeunes adultes dévastées, leurs études bousillées, perdus pour leurs copains et leur milieu. Sept drames personnels qui, pourtant, ne constituent qu’un trop maigre tableau de chasse aux yeux du ministre.

    La reconduite en Ukraine de la famille KOSTYUBA le 13 août et l’expulsion de plus de 500 personnes du squat de Cachan le 17 aux fins affichées d’arrêter les sans papiers ont marqué l’ouverture de la saison d’automne. Depuis 15 jours, les refus de régularisation dans le cadre de la circulaires du 13 juin pleuvent, les APRF tombent, les arrestations, y compris en famille, se multiplient.

    Toute une famille malgache de Soissons, les deux parents et leurs trois enfants (Valéria, 17 ans, qui devait entrer en 1ère S au Lycée Léonard de Vinci, Dominique, 14 ans, qui devait entrer en 4eme au Collège Gérard Philipe, et Diana 8 ans, qui devait entrer au CE2 à l’Ecole Tour de ville) a finalement été libérée après plusieurs jours en rétention à Rouen.

    A Toulouse, un couple kurde, demandeurs d’asile (le mari a été plusieurs fois arrêté et torturé en Turquie) est en rétention avec leur petite fille d’un an, Olivia. Madame Yilmaz a fait une tentative de suicide en rétention le 1er septembre. Son mari a été traduit seul devant le juge des libertés et de la détention pendant qu’elle était hospitalisée à Purpan.

    A Besançon, la famille Benhammouda est toujours menacée. Elle a failli être embarquée pour un vol pour Constantine au départ de Bale Mulhouse vendredi 25 août 15h30. RESF 68 a été alerté, un recours a été introduit et quelques jours ont pu être gagnés. Mais la menace est toujours imminente pour Ahmed et Rabia, les parents et leurs 3 enfants, Abdelghani, 6 ans, scolarisé à l’école maternelle Saint Exupéry (Besançon) et inscrit en CP à l’Ecole primaire Ile de France de Besançon, Louisa, 3 ans, est inscrite en maternelle à l’Ecole Maternelle Ile de France de Besançon et Yousra, six mois.

    A Cachan, la famille Dumbia a été littéralement piégée. Expulsé du squat le 17 août, elle accepte son hébergement provisoire à l’hôtel Ibis d’Orly malgré l’absence de transports, l’impossibilité de cuisiner, de faire des courses, de laver du linge, etc et les fréquents contrôles de la police qui pénètre dans les chambres, même en pleine nuit). Le 31 août, en dépit des engagements du préfet, six personnes sans papiers sont arrêtées dans l’hôtel, prises au piège. Parmi elles, les parents Dumbia et leur petit garçon de deux ans et demi Les parents sont expédiés au centre de rétention du Mesnil-Amelot, l’enfant est confié à l’ASE et placé dans un foyer à Vitry.

    A Chanas (Isère), la police se livre à un chantage sur trois familles macédoniennes : soit vous acceptez l’aide au retour, ou on place immédiatement les pères en rétention à Lyon Satolas. Il s’agit de 3 familles de Roms : les Mustafovski avec 5 enfants dont 4 scolarisés (du lycée à la maternelle), les Idrissuski (sans garantie pour l’orthographe) avec 4 enfants scolarisés et les Hamet Turkyan avec 3 enfants scolarisés.

    Dans les Pyrénées Atlantiques, au moment même où le préfet recevait une délégation du RESF64, il faisait procéder à l’arrestation d’une famille azerbaïdjannaise pour laquelle, entre autres, le RESF était en train de se battre sur l’application de la circulaire. Cette famille est composée d’une grand-mère de 65 ans, de son fils (une quarantaine d’années), de sa petite-fille de 5 ans, scolarisée. Le reste de la famille (l’autre fils et sa femme, leurs deux enfants, dont un mineur de 17 ans, tous deux scolarisés) à réussi à échapper à la police, et se retrouve donc clandestine.

    Enfin, symbole de la lutte pour les enfants de sans papiers scolarisés, Barbe Makombo (la mère de Rachel et Jonathan qui s’étaient enfuis pour bloquer l’expulsion de leur mère) est menacée de n’être pas régularisée. Décision personnelle, semble-t-il, de Monsieur Klarsfeld qui n’a pas hésité pour justifier sa volonté d’expulser Barbe et ses enfants, à colporter des ragots trouvés dans les poubelles et à en exhiber le contenu comme un trésor. On a honte pour lui.

    Le ministre de l’Intérieur traque et pourchasse les familles et les enfants. Il fait rire ses amis du Medef de la situation des expulsés de Cachan. Il nourrit sa campagne électorale de son inhumanité. Même pendant les vacances scolaires, des enseignants, des parents, des particuliers et des militants se sont dressés pour dire non. Des expulsions ont été empêchées, des régularisations arrachées. A aucun moment le silence ne s’est fait. Lundi, ce sera la rentrée. Le RESF s’adresse aux enseignants et à leurs organisations syndicales, aux parents d’élèves et à leurs fédérations, aux particuliers et aux organisations attachées à la défense des droits de l’homme pour que, dans tous les établissements, les familles et les élèves menacés soient connus et placés sous la protection des écoles.

    C’est la rentrée, le combat pour le droit aux études des enfants et la régularisation de leurs parents continue. Il doit s’amplifier. A ce jour, tous les reculs obtenus (les circulaires d’octobre 2005 et de juin 2006) et les régularisations arrachées (celle de Mariam Sylla à Orléans ces derniers jours) l’ont été par la lutte. On continue.