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Mobilisations et rendez-vous - Page 2

  • Expulsion de Mr. Ozsoy en Turquie

     

    A la veille de ce long week-end férié, où les confiseurs volent la vedette aux politiques, pendant que beaucoup se préparaient à fêter Pâques, la vie politique est peut-être moins intense, pas l’activité du représentant de l’Etat : le Préfet de Loire Atlantique a décidé d’expulser Mr. Ozsoy, laissant les politiques, et les citoyens, les militants et ses proches chocolat ! Bien sûr, Mr. Melvut Ozsoy aura eu la joie de serrer dans ses bras ses parents, ses frères et soeur qui vivent à Istanbul. Il aura pu participer aux démonstrations et débordements qui traditionnellement ponctuent cette journée, moment de choix où s’affrontent, parfois violemment, les Kurdes et les Turcs. Pour les Kurdes, Newroz est un moment de l'année particulièrement important, considéré comme le nouvel an. Il marque  le début du printemps.
    Newroz !

    Nous ? Nous n’aurons pour ne pas rester comme des cloches qu’à nous retrouver nombreux devant la Préfecture mercredi prochain à 17h30 et ne pas passer cette occasion de dénoncer ce que Triny Prada, appelle joliment « le malaise qui enrobe en ce moment la France ».

    A Nantes, sa femme et ses filles l’attendront pendant toute la durée de la procédure qui permettra, si les vents sont favorables, à cet homme kurde de Turquie d’obtenir que l’employeur qui déclarait s’engager à l’engager, réussisse à monter son dossier d’introduction par le travail. Combien de temps seront-ils encore séparés de lui ?

    Sa femme et leurs trois enfants dont un tout petit bébé de 2 mois.

    Cette famille a déjà été séparée, Mr. Ozsoy, kurde de Turquie ayant été expulsé une première fois en juillet 2005. Alors qu'elle a vocation à s'établir ici. Trois frères et une soeur de Mr. Ozsoy vivent en séjour régulier à Nantes.

    Le parrainage des enfants est à l’ordre du jour de la prochaine réunion du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires.

    Kurdes et Turcs ensemble, et avec eux,
    Soyons UNE NOUVELLE FOIS nombreux à manifester MERCREDI 26 MARS à 17h30 devant la Préfecture de Loire Atlantique

    *

    Sur les tribulations de Triny en France : Triny Prada est cette artiste franco-Colombienne, invitée d’honneur du XXIIIe Festival international d’Art vidéo VIDEOFORMES, à Clermont Ferrand, qui a eu à apprécier les pratiques « pour le moins inciviles », indignes d’une démocratie, penseront les plus acharnés, des forces de police à Clermont-Ferrand. La presse locale fait actuellement écho à ce triste incident (bris volontaire de son appareil photo par un fonctionnaire de police en exercice, arrestation, garde à vue…).

    « Un jour peut-être le malaise qui enrobe en ce moment la France pourra, grâce à nous tous disparaître. » (TP)

    Joyeuses Pâques ! Newroz !

  • SOUTIEN AU TRIBUNAL ADMINISTRATIF

     

    DERNIERE NOUVELLE

     

     

     

    VENEZ NOMBREUX AU TRIBUNAL ADMINISTRATIF (ALLEE GLORIETTE)

     

    VENDREDI 14 MARS

     

     

    SOUTENIR A 11H45 PUIS A 14 HEURES

     

     

    DEUX FAMILLES DONT LES PERES SONT MENACES D’EXPULSION

     

     

     

     

     

    VENEZ NOMBREUX SOUTENIR UN PERE DE FAMILLE AU TRIBUNAL ADMINISTRATIF (ALLEE GLORIETTE) VENDREDI 14 MARS A 14H00.

     CE MONSIEUR, DONT LA FEMME A DES PAPIERS, PERE DE 2 ENFANTS, FAIT APPEL SUITE A UNE OBLIGATION A QUITTER LE TERRITOIRE.

     

  • "Le Petit crabe est sorti"

     

    C'est par ce message que l'on a été informé(e)s !

    LIBRES ! ILS ONT ETE LIBERES / Bemenga et son bébé de 15 mois.

    Mme Bekay est libre, assignée à résidence. Elle comparaîtra en correctionnel le 17 avril prochain à 16 heures.

     

     

    TRES FORTE MOBILISATION PAR NUIT SANS PLEINE LUNE  Bemenga et son bébé de 15 mois n'ont pas été expulsés.

    LIRE SUR LE BLOG SANS PATRIE

     articles-146716-144812.html

     

     

    Dernières Ce sera la pleine nuit. 3 heures. Pas la pleine lune.

    C’est à ce moment que Mickaël et Bemenga Bekay seront réveillés au Centre de Rétention de Saint Jacques de la Lande, pour être transférés à Roissy, où un vol à destination de Kinshasa, les attend, 10 h 35.

    Bemenga et son bébé de 15 mois, retenus depuis le 11 février.

    La présentation au consulat de RDC à Paris a eu lieu.

    Le billet d’avion est prêt, la préfecture de Tours y a veillé.

    Le père, qui vit en France depuis 18 ans, n’aura pas le droit de les voir ce soir, avant leur départ annoncé. Pour les visites, il y a des heures. Le CRA n’est pas un hôtel !

    C’est sûr, ce n’est pas demain (matin) qu’il va les revoir, sa Bemenga et leur fils, MicKaël. Si l’on en croit les projets qu’ont pour eux les défenseurs de la légalité républicaine, préfets en tête.

    L’avenir que l’on fait miroiter à cette famille : on propose aux parents de Mickaël une solution à la fois humaine, pratique, bon marché et rapide, je vous laisse apprécier : à Bemenga de se laisser expulser avec son bébé ; à son concubin de la retrouver à Kinshasa, de s’y marier tranquillement et de déposer à l’occasion une demande de regroupement familial ! Que du bon sens ! Et la certitude d’un prompt retour dans un pays, le nôtre, où ils vivent depuis des années, lui depuis plus de 17 ans (en situation régulière) et elle au moins depuis 7 ans, ensemble depuis trois ans.

    Alors, plus rien ne pourrait arrêter cette sombre parodie d’humanité dans la gestion des “flux migratoires” ? Et dès demain, un sondage d'opinion "Way Out", par ici la sortie, "Etrangers, circulez mais dehors, chez nous il n'y a plus d'accueil, il n'y a plus de respect de la vie familiale et privée, il n'y a plus de protection pour les résidents de longue date, vous êtes autorisés à quitter notre territoire, c'est pas la peine de remercier.

     

    Madame Bekay, trop inquiète d’être séparée de son bébé, ne se sent pas la force de s’opposer et de résister à cette expulsion annoncée. Aussi les militants où qu’ils soient, à Rennes, à Nantes, à Tours, à Roissy – vol pour Kinshasa à 10 h 35 - ne pourront-ils rien tenter pour leur épargner cet exil forcé ?

    Peut on encore espérer que la défenseure des enfants, saisie depuis plusieurs jours use de toute son influence, que les élus qui ont fortement pris position en faveur de Madame Bekay, à Rennes, à Nantes, à Tours mettent la pression, que toutes les personnes qui ont signé la pétition en sa faveur donnent l’alerte et mutualisent leurs imaginations, leurs compétences, leurs talents.

    Je ne parlerai pas de piste - par superstition -, mais d’une brèche, à explorer :  les parents du bébé Mickaël (qui ne sont pas mariés) ont l’autorité parentale conjointe : or, personne n’a proposé au père de garder l’enfant ? N’y aurait-il pas là matière à empêcher l’expulsion ? 

     

    Kinshacra !

     


    Aux veilleurs, aux noctambules

     

     

     

     

     

    IdL

     

     

  • Soutien au TA : Mr. & Mme Cole et leurs enfants

    Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires de Nantes et l'école où sont scolarisés les enfants lancent cet

     

    Appel à tous celles et ceux qui peuvent être présents

    vendredi 22 février à 15h au Tribunal Administratif

    rue de l'Ile Gloriette à Nantes

    pour soutenir

     

    M. et Mme COLE et leurs 3 enfants

    (scolarisés à Nantes)

     

     

    Cette famille originaire de Guinée passe au Tribunal Administratif ce vendredi 22 février à 15h, la Préfecture leur a notifié une Obligation à Quitter le Territoire Français. Inutile de préciser que la famille est parfaitement intégrée.

     

     

     

    SOYONS NOMBREUX POUR MONTRER NOTRE VIGILANCE ET SOUTENIR LA FAMILLE

     

     

     

     

  • Il y a 60 ans Gandhi était assassiné !

     

     Il a fait de la grève de la faim un instrument de lutte politique contre l'oppression et l'enfermement.

     

    Mobilisation en soutien aux retenus

    Au centre de rétention administrative de Nantes : M. Condé, opposant politique risque l’expulsion en Guinée Conakry.

    A Bobigny où il a été transféré de Nantes : Ahamfule UKACHI, membre du GASProm-ASTI de Nantes, éloigné de ses soutiens, et placé au CRA de Bobigny.

    A Saint-Jacques de la Lande, Ayhan Apaydin : il a été séparé de son amie et de ses soutiens nantais et transféré au centre de rétention de Saint Jacques de la Lande.

    Mener une grève de la faim ne fait pas d’un gréviste de la faim un meneur. Il faut une force de l’esprit hors du commun pour mener une grève de la faim. Ayhan Apaydin est en grève de la faim depuis le 15 janvier.

    Demain, jeudi 31 janvier, son appel sera examiné en séance publique par la Cour d’Appel de Nantes, place de l’Edit de Nantes.

    Rendez-vous est fixé devant la Cour Administrative d'Appel, place de l'Edit de Nantes à partir de 11 heures demain !

     


    A l’appel du Collectif Uni-e-s contre une immigration jetable (UCIJ)

    RASSEMBLEMENT à 17 h 30 devant le CENTRE DE RETENTION
    Commissariat central – place Waldeck Rousseau à Nantes

     

     

    Lancement de RUSF 44

    Indymedia, le 28 janvier 2008, annonce la création du Collectif de Lutte d'Aide et de Soutien aux Étudiants Étrangers Nantais (RUSF 44).

    http://nantes.indymedia.org/article/13698

     

     

     

    Communication collective : LE PARLOIR SAUVAGE au CRA de Saint Jacques de la Lande, organisé à l’initiative du Collectif des sans-papiers de Rennes.

     

    http://sans-patrie.blog4ever.com/blog/articles-146716-144812.html

     

  • Signez pour soutenir Mr. Zabil Tagiyev

    Risques collatéraux des mobilisations ?

     

    Nous étions plusieurs centaines rassemblés samedi 19 janvier 2007 devant le centre de rétention de Nantes pour la Journée européenne contre l'enfermement des étrangers.

     

    Mr. Zabil Tagiyev qui a entamé le mardi 15 janvier une grève de la faim au centre de rétention de Nantes risque d’être transféré à Rennes dans la journée !

     

    Pour quelles raisons a-t-on choisi de le séparer de sa femme, de ses enfants et de ses soutiens à Saint-Herblain et à Nantes ?

     

    Il est partisan de s’y opposer formellement.

    Pourtant il encourt le risque d’être présenté au Procureur de la République et de là d’être déferré devant le tribunal correctionnel pour obstruction : 3 mois de prison ferme et 3 ans d’interdiction du territoire !

     

    Est-ce parce que le centre de rétention de Nantes est saturé ? Mais alors, accepter d’être transféré à Rennes, centre conçu pour accueillir des familles, signifie-t-il qu’il faut s’attendre à l’interpellation de sa femme, Anouche et de leurs trois enfants, Izmir 15 ans, Zarifa 13 ans et Ramil 5 ans ?

     

    Zarifa et Izmir sont nés à Bakou, Ramil est né à Moscou.

    Ils ne veulent ni retourner à Moscou, ni à Bakou…

     

      

    On se mobilise !

     

     

    Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires / Resf 44 demande la libération de Monsieur Zabil Tagiyev et le réexamen de la situation administrative de cette famille.

     

    “…je préfère mourir en France que de retourner dans un pays où ma femme, mes enfants et moi-même serions en danger de mort, comme l’atteste un courrier de mon avocat" (reçu le 16 janvier 2008), écrivait-il à la presse il y a quelques jours.

    Mr. Tagiyev, sa femme et leurs trois enfants sont une famille menacée comme d'autres parce que la xénophobie n'a pas de frontières et que leur origine azérie et arménienne les exposait aux persécutions dans le pays qu'ils ont fui il y a dix ans, l'Azerbaïdjan, comme en Géorgie où ils ont tenté de vivre et dans la Russie où ils avaient trouvé un refuge incertain.

    Ils ont fini par se retrouver, après des mois de séparation, ici, en France, à Nantes.
    Lui est ici depuis 4 ans, sa femme et leurs enfants depuis 2 ans.
    Leurs trois enfants sont scolarisés. Leurs écoles sont mobilisées et le soutien des parents d'élèves des écoles Jacqueline Auriol et Anne de Bretagne à Saint-Herblain leur est acquis.
     
     
    Que leur situation soit irrégulière au regard du droit au séjour est incontestable. Mais on ne parcourt pas, séparément, des milliers de kilomètres et plusieurs fuseaux horaires, sans prendre des risques pour sa sécurité.

    Pourtant, il n'est pas concevable de leur demander de regagner leur pays d'origine. C'est pourquoi nous demandons pour eux une admission exceptionnelle au séjour. Que celle ci se traduise par la délivrance d'une carte de séjour temporaire "vie privée et familiale" est une possibilité. L'autre serait d'obtenir une carte de séjour temporaire "salarié". Mr. Tagiyev est en effet en possession d'une promesse d'embauche dans un secteur d'activité très recherché en Pays de Loire. Il tient en outre à subvenir lui-même aux besoins de sa famille.

     

     

    Merci de signer la pétition de soutien, ici :

    pétition soutien Mr. TAGIYEV.doc

     

    Collectif « Enfants Étrangers, Citoyens Solidaires »

    Manufacture des Tabacs – Maison des Associations ;

    10, bd de Stalingrad 44000 NANTES

    http://enfantsetrangers.hautetfort.com/

    collectifenfantsetrangers@yahoo.fr

     

     

  • Grève de la faim au Centre de Rétention de Nantes

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    6 personnes

    en grève de la faim

    au centre de rétention

    DE NANTES

    RASSEMBLEMENT

    MERCREDI 23 JANVIER A 17H30

    DEVANT LE CENTRE DE RETENTION

    Commissariat central – place Waldeck Rousseau

    LEUR SORT DEPEND AUSSI DE NOTRE SOLIDARITE

     

     

     

    Être sans papiers, c’est une situation administrative, ce n’est pas un crime !

     

    Les sans papiers ne sont pas dangereux, ils sont en danger !

     

    La grève de la faim est une sanction qu’ils s’infligent à eux-mêmes. Nous devons trouver des solutions ! Si des défaillances de notre système juridique et administratif sont à l’origine du désarroi extrême qui conduit 1 puis 2 puis aujourd’hui 6 personnes à cesser de s’alimenter alors qu’elles sont retenues en centre de rétention, leur geste doit nous interpeller.

     

    Nous serons mobilisés à leurs côtés.

     

     

     

     

     

    Pour le Collectif « Enfants Étrangers, Citoyens Solidaires »

    Manufacture des Tabacs – Maison des Associations ;

    10, bd de Stalingrad 44000 NANTES

    http://enfantsetrangers.hautetfort.com/

    collectifenfantsetrangers@yahoo.fr

     

     

  • Deux retenus en grève de la faim au CRA à Nantes

     

     

    LE COLLECTIF ENFANTS ETRANGERS CITOYENS SOLIDAIRES ET LE COLLECTIF UNI-ES CONTRE UNE IMMIGRATION JETABLE VOUS INVITENT À UN RASSEMBLEMENT :

     

    Samedi 19 janvier à 14 h 30

    AU CENTRE DE RETENTION DE NANTES

    (Commissariat central de Waldeck Rousseau)

     

    Le pire serait de s'habituer !

     

     

     

     

     

    Ensemble, nous exigeons :

    - la fermeture des centres de rétention

    - la régularisation de tous les sans-papiers qui y sont retenus

    - l'arrêt des expulsions et le retour des personnes expulsées

    - l'égalité des droits... 

     

  • Invitation à Manifester Sans Retenue !

    Le COLLECTIF ENFANTS ETRANGERS CITOYENS SOLIDAIRES - RESF44

    et le COLLECTIF UNI-E-S CONTRE UNE IMMIGRATION JETABLE

    appellent à un Rassemblement devant le Centre de Rétention de Nantes

    Commissariat central 6, place Waldeck-Rousseau 44000 Nantes
     

    A Waldeck Rousseau

     

    RASSEMBLEMENT

    Samedi 19 janvier à 14 h 30

     

     

     

    Rappelons que, selon la CIMADE , organisme en charge d’accompagner et de défendre leurs droits, “la rétention est en principe une dérogation permettant à l’Administration de détenir un étranger devant être éloigné du territoire dans des locaux non pénitentiaires.

    Cette privation de liberté - contrôlée mais non décidée par la justice - devait rester exceptionnelle et ne durer que le temps strictement nécessaire à l’organisation de l’éloignement. L’allongement de la durée maximum de rétention (de 12 à 32 jours), l’augmentation du nombre comme de la taille des centres de rétention - le nombre de places de rétention administrative a doublé depuis 2003 - et les quotas fixés par le ministère de l’Intérieur aux préfectures en terme de reconduites à la frontière, ont transformé la nature même de ce dispositif. La rétention a glissé peu à peu vers une logique d’internement, transformant progressivement ces lieux en camps.

    La CIMADE recensait en novembre dernier 243 enfants maintenus depuis le début de l’année dans ces centres. Un article de Libération du 6 novembre dernier racontait le cas de Kyrill : “Kyrill Buneanu a battu un record, celui «du plus jeune enfant détenu depuis l’ouverture des centres de rétention au début des années 80», affirme Maud Steuperaert, de l’entraide rennaise de la Cimade (service œcuménique d’entraide). Ce bébé de 3 semaines a été interpellé avec ses parents, des sans-papiers moldaves, puis les a suivis lors de leur placement en garde à vue au commissariat, ainsi qu’au centre de rétention de Rennes (Ille-et-Vilaine).“


    En savoir plus sur le site de la CIMADE .

     

     

     

    Être sans papiers, c’est une situation administrative,

    ce n’est pas un crime !

     

     

    Les sans papiers ne sont pas dangereux,

    ils sont en danger !

     

     

    Leur sort dépend aussi de notre solidarité !

     

     

    Nous appelons toutes celles et tous ceux que l’emprisonnement des étrangers révolte

    à s’associer à notre manifestation

     

     

  • Vous avez dit réseau ?

     

     

     

    Débarquement immédiat

    Monsieur Tastan a été présenté au tribunal à Lyon suite à son refus d'embarquer.

    Refus légitime au regard des risques encourus par M.Tastan s'il était expulsé vers la Turquie. L’audience est reportée, comme il est souvent d'usage lors des procès en comparution immédiate, et le juge a décidé de ne pas laisser Monsieur Tastan attendre et comparaître libre à son procès. Il a été placé sous mandat de dépôt, c'est-à-dire incarcéré, jusqu'au 21 décembre, date du procès. 

     

    Le RESF13 appelle à multiplier les messages et manifestations de soutien visant à obtenir la libération de Monsieur Tastan.

     

    Comme pour faire écho à nos craintes, des journaux en ligne turcs se réjouissaient hier de l'expulsion annoncée de Ferzende Tastan, présenté comme “un des principaux leaders européens du PKK” qu’il n’est évidemment pas. Ce qui permet d’imaginer ce qui attendrait ce père de cinq enfants réfugié sur notre sol pour fuir les persécutions faites aux kurdes, s’il venait à être expulsé.

     

    FERZENDE TASTAN EST DEVENU UN SYMBOLE, COMME L’A ETE LA FAMILLE RABA, DE L’ACHARNEMENT, DU JUSQU’AU BOUTISME, DE CETTE POLITIQUE DU PIRE

     

    POUR SOUTENIR TOUTE CETTE FAMILLE D’ICI LE 21 DECEMBRE

    http://www.educationsansfrontieres.org/?article10091

     

     Vous avez dit réseau ?

     

    *

    Pas un jour sans expulsion ?

     

    Ce n'est pourtant pas le jour ! Enfin c'est quand même un jour...

     

    Le jour où la France s’apprête à déplier le paillasson rouge et des rafales de contrats de carlingue et de carbures d’or noir pour accueillir Mr. Khadafi, spécialiste des explosions en vol et oppresseur notoire, la France accroche une passerelle à l’avion qui expulsera dans la journée si nous laissons faire, Mr. Ferzende Tastan, père kurde de cinq enfants, menacé en Turquie, peut-être dans un tir groupé, le vol étant prévu pour quelques kurdes arrachés spontanément à notre patrie des droits de l’homme.

     

    Après le fils, Sedat Tastan, c’est au père de faire l’expérience des « valeurs » qu’on célèbre en France aujourd’hui. C’est notre façon à nous, dans cette France décomplexée et sans tabou, de célébrer la Journée internationale des Droits de l’Homme et d’inaugurer l’année 2008 du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme !

     

     

     

     

    IdL
  • Mobilisation en faveur de Selahattin Celik : A la recherche d'un compromis acceptable

    NOUVEL APPEL A LA MOBILISATION

                    RASSEMBLEMENT DEVANT LA PREFECTURE

    à 18 heures

     

    JEUDI 29 NOVEMBRE 2007

     

    M. Selahattin Célik-Aktas est toujours en centre de rétention. Sa femme et ses enfants sont toujours dans l'angoisse.

     

    Nous étions au moins 400 personnes venues protester ce lundi 26 novembre contre les conditions de l’arrestation et contre la détention de ce père kurde de 3 enfants, vivant à Nantes depuis 2001 et sans papiers.

     

    Arrêté depuis une semaine et maintenu en rétention, ce père de famille reste toujours sous la menace d'une expulsion vers la Turquie.

     

    Un nouveau rendez-vous est prévu, ce soir.

    Une délégation sera reçue par la Préfecture. Pour tenter de trouver un compromis et éviter à M. Celik l'expulsion vers la Turquie. La mobilisation importante de ces derniers jours a sans doute contribué à ces avancées.

     

    RESTONS MOBILISES

     

    A 18 H devant la préfecture de Nantes

     

    SOYONS NOMBREUX POUR EXIGER

    LA REGULARISATION

    DE SELAHATTIN ET DE SA FAMILLE

     

  • Nantes, ville amie des enfants !

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    Manifestation de soutien à Sellahatin Celik ce soir à 18 heures devant la préfecture


    Le tribunal administratif de Nantes a rejeté ce matin la demande en annulation de l'arrêté préfectoral de reconduite à la frontière visant Sellahatin, ce père Kurde arrêté mercredi 21 novembre chez lui, sous les yeux de sa femme et de ses trois petites filles, par 6 policiers (5 d'entre eux s'étaient cachés dans l'escalier tandis que le 6ème frappait à la porte en se faisant passer pour un postier, dans le but d'endormir la méfiance de la famille).

    Malgré le témoignage de sa fille aînée, 8 ans, devant le tribunal administratif, celui-ci a décidé en substance que Sellahatin s'étant lui-même mis dans la difficulté, c'était à bon droit qu'il serait expulsé! L'expulsion du père signifie celle de toute la famille qui dépend de lui, vers un pays où elle est menacée, en tant que kurde.

    La situation est des plus difficiles : un recours en appel est possible dans les 3 semaines, mais il n'est pas suspensif. Pendant ce temps, Sellahatin peut à tout moment être embarqué à bord d'un avion à destination de la Turquie. Par ailleurs, la préfecture a tout loisir de le transférer dans un autre centre de rétention, n'importe où en France pour l'éloigner de ses soutiens et l'expulser plus discrètement.

    Nous ne pouvons nous résoudre à baisser les bras devant tant d'indifférence à la détresse d'une famille et devant les larmes d'une enfant désespérée ce matin, de n'avoir pas pu sauver son papa malgré son témoignage devant le juge.
    Nous devons continuer à lutter pour la régularisation de la famille Celik!


    Venez nombreux ce soir à 18 heures devant la préfecture, quai Ceineray, dire votre attachement aux valeurs qui font l'honneur de la vraie France, celle qui respecte les droits de l'homme et de l'enfant. La défense de ces valeurs repose sur chacun d'entre nous.



    -----La pièce jointe correspondante suit-----



     

  • Empêcher l'expulsion d'un père de trois enfants

    URGENT / LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF CONFIRME LA MESURE D'EXPULSION CONTRE SELAHATTIN CELIK :

     

    MOBILISATION EXCEPTIONNELLE CE SOIR A 18 HEURES DEVANT LA PREFECTURE


    - en dépit de la mobilisation, nombreuse ce matin, au Tribunal Administratif, du Collectif Enfants Etrangers, de parents d'élèves, d'enseignants, de parrains et marraines, de membres du Collectif Uni(e)s contre une immigration jetable, du Mrap, de la Ligue des Droits de l'Homme,...

    - en dépit des 800 signatures sur la pétition

    - en dépit de la déposition de sa fille aînée, 8 ans, en pleurs, parce qu'elle se reprochait de ne pas avoir assez parlé, peut-être pas dit les mots qu'il fallait, qui a dû voir son père partir, menotté, plus que jamais menacé d'expulsion.

    Comble du cynisme, la mesure le frappe lui, mais la Préfecture compte bien que Selahattin expulsé, sa famille, sa femme et leurs trois enfants, rentreront "naturellement" au pays ! Ils sont originaire de la province de Mus, une des plus pauvres de ce Kurdistan de Turquie.

    Isabelle de Liffiac
    Pour le Collectif Enfants étrangers citoyens solidaires de Nantes


    LE PREFET PEUT A TOUT MOMENT SUSPENDRE L'EXPULSION ! alors, on téléphone et on faxe ! On communique !

     

    Préfet : Bernard HAGELSTEEN 

    Accueil général : (24h / 24)   02 40 41 20 20  

    courrier@loire-atlantique.pref.gouv.fr       Service communication
    communication@loire-atlantique.pref.gouv.fr
      02 40 41 20 90

     Le séjour des étrangers
    etrangers@loire-atlantique.pref.gouv.fr
      02 40 41 21 38  

    standard : 02.40.41.20.20 - télécopie : 02.40.41.20.25

    www.loire-atlantique.pref.gouv.fr

     

    *

    Ministère de l’immigration

    Secrétariat  fax 01 55 55 49 20  standard : 01 77 72 61 00

    Conseiller du ministre, directeur cabinet et conseillers

    patrick.stefanini@iminidco.gouv.fr

    thierry.coudert@iminidco.gouv.fr

    guillaume.larrive@iminidco.gouv.fr

    sabrina.belkhiri-fadel@iminidco.gouv.fr

    geoffroy.didier@iminidco.gouv.fr

     

    Mr.Brice Hortefeux au Conseil régional Auvergne  

    *Tél. :* 04 73 31 85 85      *Fax :* 04 73 36 73 45

     

    Guillaume Larrivé, Directeur-adjoint cabinet du ministère R et D, sur son blog: g@larrive.com

     

    ELYSEE

    + Elysée http://www.elysee.fr/ecrire/index.html 

    Directeur de cabinet, porte-parole, conseiller immigration, communication

    claude.gueant@elysee.fr

    emmanuelle.mignon@elysee.fr

    david.martinon@elysee.fr

    maxime.tandonnet@elysee.fr en charge de l'immigration

    franck.louvrier@elysee.fr

     

     

    SECRETARIAT D'ETAT AUX DROITS DE L'HOMME   Rama YADE,
    Fax 01 43 17 40 95   Tel   01 43 17 53 53
    Dircab et adjoints :
    brigitte.collet@diplomatie.gouv.fr
    olivier.serot-almeras@diplomatie.gouv.fr
    patrice.champion@diplomatie.gouv.fr
    pierre.thenard@diplomatie.gouv.fr

     
  • Soutien à Selahattin au TA demain

    Le Collectif Enfants étrangers appelle tous les défenseurs des libertés à venir soutenir Selahattin, kurde de nationalité turque, en France depuis 7 ans qui passera demain, lundi 26 novembre à 11 h, au Tribunal Administratif.

     

    Risque d’expulsion

    Il a quitté la Turquie où il était menacé pour raisons politiques. Il vit à Nantes avec sa femme et ses trois filles dont les deux plus jeunes sont nées en France. L’aînée est scolarisée en CE, les deux parents suivent régulièrement des cours de français et Selahattin, très qualifié, a plusieurs promesses d’embauche.

     

    Après le rassemblement de samedi qui a réuni près de 200 personnes devant le centre de rétention, commissariat Waldeck Rousseau, à Nantes, nous invitons les citoyens qui refusent la politique du chiffre et les expulsions de complaisance, la logique des quotas d’exclusion et la discrimination, la xénophobie d’Etat et le rejet de l’étranger non européen, l’acharnement contre les minorités, et notamment les kurdes que l’on renvoie en Turquie, sans se soucier de leur sécurité quand, dans le même temps, la France mène une politique de lobbying efficace pour s’opposer à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne en se fondant très précisément sur les atteintes aux droits de l’homme et des minorités régulièrement dénoncées dans ce pays.

     

    Nous vous demandons de signer très nombreux la pétition lancée et soutenue par le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires (Resf44) et le Collectif Uni(e)s contre une immigration jetable. Chaque vote compte.

    SIGNER pour Selahattin à http://www.educationsansfrontieres.org/?article9877

     

    Isabelle de Liffiac

     

    Collectif enfants étrangers citoyens solidaires

    Manufacture des Tabacs – Maison des Associations ;

    10, bd de Stalingrad 44000 NANTES

    http : //enfantsetrangers.hautetfort.com

    collectifenfantsetrangers@yahoo.fr

     

  • L'Europe des Enfants

    Pourquoi participer à la journée du 20 novembre ?

    A quelques jours d’une soirée-débat animée par Jean Le Gal le 13 novembre dernier à la Manu sur le thème : L'enfant citoyen dans la ville, la famille et les institutions éducatives.

    Pourquoi participer ce 20 novembre à la mobilisation de la fonction publique de l’éducation, notamment ?

    Pourquoi s’inscrire dans cette fête des droits de l’enfant, à Nantes ?

    Parce que la ville de Nantes a signé en 2003 la Charte « ville amie des enfants »

    Parce que le 20 novembre, comme tous les ans depuis 18 ans, nous célébrons l’anniversaire de la ratification de la Convention internationale des Droits de l’Enfant, en espérant chaque fois qu’elle ne reste pas qu’une intention.

    Ce texte n’est pas une pétition de principe. Ce texte a été élaboré au sein de la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU. Ce texte est un document à portée planétaire, ayant force contraignante pour les Etats. Ce texte a été conçu pour permettre d’aider dans leur action tous ceux qui défendent la cause de l’enfance.

    C’est une convention internationale.

    Le texte de la convention comporte 54 articles. Deux textes l’ont complétée, un texte qui protège les enfants contre la prostitution et la pornographie, un autre contre la guerre.

    Est-il besoin de dire que sans la mobilisation de toutes et de tous, une convention comme celle-là n’a aucune chance d’être ce qu’elle devrait, un instrument juridique général et contraignant.

    Au lieu de la défendre par tout moyen, et contrairement à l’engagement que chacun des Etats signataires a pris, conformément à l’article 4 de la convention qui stipule :

    Article 4 : Les Etats parties s'engagent à prendre toutes les mesures législatives, administratives et autres qui sont nécessaires pour mettre en oeuvre les droits reconnus dans la présente Convention

    l’Etat en France a tout fait pour qu’on l’oublie. 

    Pourtant, le sort réservé aux familles étrangères en situation irrégulière dont les enfants sont scolarisés ainsi qu’aux jeunes scolarisés qui, parvenus à la majorité, se retrouvent en situation irrégulière montre toutes les raisons qu’il y aurait à exiger son application.

    L’expulsion des étrangers sans papiers et de leurs enfants : une violation des engagements internationaux de la France, et tout particulièrement de la Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant

    Or la Convention internationale est entrée dans notre droit et il revient au juge de s'opposer à la politique imposée par l'Etat lorsque cette politique est contraire aux droits reconnus par la Convention.

    Pour mémoire, et pour tous les défenseurs des enfants, ci-dessous, l’argumentaire de Sophie Graillat, membre de l’ONG DEI-France :

    Un parmi d’autres, l'article 37 de la CIDE qui dispose que " l'arrestation, la détention ou l'emprisonnement d'un enfant doit être en conformité avec la loi, n'être qu'une mesure de dernier ressort et être d'une durée aussi brève que possible " …

    Les articles de la CIDE qu’il faut invoquer toutes les fois que l’on assiste à :

    L’expulsion de parents étrangers en situation irrégulière avec leurs enfants (4, 3, 9, 2, 12, 18, 19, 24, 27, 28, 37)

    L’expulsion de jeunes scolarisés majeurs en situation irrégulière, déboutés du regroupement familial (10, 2, 20) ou des mineurs étrangers isolés confiés à l’Ase après seize ans ou non pris en charge (20)

    Argumentaire_contre_les_expulsions_pendant_les_vacances_scolaires.doc

    Contribution de Sophie Graillat (2006)

     

  • GOUTERS SOLIDAIRES

    APPEL A MOBILISATION !
    Le 20 novembre 2007 sera célébré le 18ème anniversaire de l'adoption par l'Assemblée Générale de l'ONU  de la Convention Internationale relative aux droits de l'enfant.
    A cette occasion, nous lançons un appel à tous les parrains/marraines pour organiser, au cours de cette semaine, des goûters solidaires dans les écoles afin de rappeler HAUT ET FORT les droits des enfants qui ont demandé NOTRE PROTECTION sur le sol français !
    La Convention a force de loi pour les pays signataires – seuls les Etats-Unis et la Somalie ne l'ont pas, à ce jour, ratifiée. Elle est entrée en application le 2 septembre 1990.
    Venez nombreux MERCREDI 7 NOVEMBRE à 18h30 à la manu, l'organisation de cette semaine sera à l'ordre du jour.

  • 20 octobre : A Nantes, une journée sous le signe de la résistance

    A Nantes, à l’appel du Collectif enfants étrangers citoyens solidaires (RESF) et du Collectif UCIJ, entre 600 et 750 personnes se sont rassemblées au Monument aux Cinquante Otages, au coeur de la ville, sous un soleil radieux. Il est revenu à M. Raymond Aubrac qui avait écrit spécialement un texte à lire pour cette Journée nationale de solidarité avec les étrangers d’ouvrir le feu :

     

    Message de M. Raymond AUBRAC, écrit spécialement pour être lu lors du rassemblement au Monument des 50 otages à Nantes à 14h30 ce jour 20 octobre à l'occasion de la journée nationale d'action «la loi Hortefeux est une atteinte à la dignité de tous» à l'initiative localement du collectif enfants étrangers, citoyens solidaires (RESF) et du collectif Uni-e-s contre une immigration jetable.

     

    "Ce projet sur l'immigration est un cas d'acharnement législatif. L'accumulation des lois, décrets et règlements depuis quelques années dans un sens de durcissement, de multiplication des obstacles, tout cela doit bien avoir un sens.

    Le seul sens vraiment lisible, c'est de satisfaire les nouveaux électeurs de la droite issus du front national, ceux qui avaient fait confiance à Jean Marie LE PEN.

    L'obligation de connaître la langue française avant de venir en France est absurde, légiférer sur l'immigration doit être accompagné d'un véritable programme de coopération culturelle et économique.

    L'éventualité des tests ADN pour «faciliter» l'octroi des visas et (on sait ce que veut dire faciliter) est stupide et monstrueux. Elle renvoie la notion de famille à une interprétation totalement fallacieuse de la constitution française.

    Si elles étaient adoptées l'ensemble de ces mesures signifierait mélange de méfiance et de mépris à l'égard d'êtres humains qui ternirait l'image de la France, pays de la déclaration des droits de l'Homme.

    La résistance s'est battue pour défendre les valeurs de cette déclaration des droits de l'Homme, elle a été victorieuse, aujourd'hui il nous appartient à tous de rester résolument vigilants.”

     

     

    Suivent d’autres prises de paroles, celle de Joël Busson, Président du Comité départemental du souvenir des fusillés de Châteaubriant et de Nantes, qui a tenu à participer à notre mobilisation.

     

     

    Pour le Collectif Enfants Etrangers, Charles a pris la plume et la parole :

     

     

    “Le projet de Loi HORTEFEUX sur l'immigration actuellement en discussion au parlement suscite remous et inquiétudes…

    Pour preuve l'hostilité, les protestations de tous bords à l'égard d'amendements

    " Inacceptables."

    Plus que jamais il est urgent de se mobiliser contre l'arbitraire …pour éviter que des hommes, des femmes, et leurs enfants… ayant comme aspiration : celle d'échapper à la misère, ne soient traités comme des " parias" mettant en péril l'Identité Nationale.  

     

    Voilà pourquoi le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires continue d'apporter son soutien aux familles menacées d'expulsion :

    - en informant, en alertant sur les situations de détresse

    - en organisant comme il y a quelques mois des parrainages d'enfants

    - en accompagnant les familles dans leurs démarches.

    - en versant pour les enfants une allocation de rentrée scolaire

    - en participant à des goûters solidaires…etc. 

     

    S'il était encore nécessaire de justifier notre prise de parole, aujourd'hui :

    "Journée nationale de solidarité avec les sans papiers "

    …ce serait pour réaffirmer : 

                "qu'il y a des circonstances ou se taire …c'est mentir"

    si l'on accepte :

    - d'ériger nos valeurs républicaines au rang de l'universel …et dans le même temps d'enfermer un enfant dans un centre de rétention.

    Si l'on accepte :

    - que s'organise la chasse à l'homme et la stigmatisation de l'étranger.

    Si l'on accepte :

    - L'évocation du souvenir, le regard sur notre passé et le rétablissement de critères génétiques de sinistre mémoire pour authentifier la filiation des étrangers.

    Si l'on accepte :

    - L'instauration de mesures discriminatoires qui visent le droit au regroupement familial et bafouent la dignité humaine.

    Si l'on accepte enfin :

    - que dans une démocratie le droit à l'indignation devant certaines pratiques "musclées" à l'égard des étrangers se transforme en délit de solidarité…

    … alors oui, il est des situations ou se taire serait mentir…

    C'est pour cela que nous prenons la parole et que nous continuerons d'en user pour demander la régularisation des familles et de leurs enfants.

     

    Aujourd'hui comme dans 40 autres villes de France qui organisent des rassemblements du même type, et en ces temps de  commémoration :

    il est nécessaire de rappeler que " résister se conjugue au présent" !

     

    *

    Avant de donner à entendre la voix de deux enfants expulsés avec leur famille, Saldina, et Liridona, lecture est faite du texte “Devoir de mémoire, devoir d'obéissance, devoir de Résistance ?” composé par un enseignant membre du réseau Resf : “ l'Histoire ne peut se réduire à une suite de journées commémoratives, elle n'est pas là pour faire pleurer mais pour faire réfléchir”.

    Devoir de mémoire, devoir d’obéissance, devoir de résistance ?

     

    *

    Jeannine, militante de la LDH, a livré sa vision de la lutte en mettant en mot l’engagement au quotidien : “Touche pas à mon ADN"

     

    “Touche pas à mon ADN, ni à celui de mon voisin

     Pour trier efficacement les étrangers,

     faudra forcément contrôler aussi les non-étrangers.

    Ca c'est incontournable.

    Pour  repérer les gènes , et la biométrie des uns

     faudra forcément  ficher tous les autres.

    C'est scientifiquement inéluctable.

    Pour mettre à l’écart une population indésirable,

    Faudra surveiller la totalité des citoyens.

    Ca c’est inéluctable .

    Une police , bien entraînée

    Pour arrêter des innocents

    Hommes, femmes, vieillards, enfants

    Des fonctionnaires sachant compter

    De 0 jusqu’à 25000

    qui sait qui sait jusqu’où ils apprendront à compter

    Des contrôles bien rodés

    Et c’est dans le mille

    toi, moi, nous serons fichés, contrôlés, testés

    Toujours plus de sécurité

    Toujours moins de liberté”

     

    Puis Delphine a prêté sa voix, sur une mélodie de Bertold Brecht, pour lire en rapant un nouveau texte composé par la ligueuse et le rassemblement s’est constitué en défilé, et le défilé en manifestation cours des 50 otages jusqu’à la place du Commerce pour de nouvelles lectures, puis après un détour par la place Royale, le cortège s’est rendu Place du Change. Une journée sous le signe de la solennité et de la revendication, de la mobilisation et de la solidarité, pour dire “qu’aujourd’hui la France de la Résistance ne vit pas dans les discours officiels, elle vit dans ceux qui sont capables de dire non comme Florimond Guimard, comme Marie-Françoise Durupt, de Saint-Nazaire. 

     

    “Ca fait des jours, des mois que l’on embarque

    Des tas de sans papiers

    Tous les matins

    Ca fait des jours des mois que tu remarques

    La peur qui doucement fait son chemin

    Et quand ils ont fini de mettre en taule

    Ceux qui étaient peut-être tes voisins

    Ils s’en viennent jusque dans les écoles

    Prendre un enfant qui a l’âge du tien.

     

    Rejoins les rangs de tous ceux qui s’indignent

    Qu’ un homme soit traité pire qu’un chien

    Rejoins les rangs de tous ceux qui s’indignent

    Que la France ne respecte plus rien

    Plus d’accueil, et fini le droit d’asile

    La France a renié ce qu’elle était

    Une terre où chacun trouvait à vivre

    Nous sommes tous des enfants d’émigrés.

    (Jeannine Valignat, 20 octobre 2007)

     

    *

     

     

    Nous n’étions pas innombrables, puisque, dimanche, “Ouest-France” parvenait à nous recenser : “750 “résistants” contre les expulsions ! titrait-il. Mais nous ne sommes pas restés sans voix. 

    Nous étions 750 à Nantes, le 20 octobre, presque aussi nombreux que les innombrables, en cette fin d’octobre !

     

    C’EST LE MOMENT DE SE COMPTER !

    A la demande de notre webmestre, le Collectif enfants étrangers citoyens solidaire lance un appel à toutes celles et ceux qui ne l’ont pas encore fait ou qui l’ont fait il y a déjà longtemps de se réinscrire en envoyant un mail à l’adresse collectifenfantsetrangers@yahoo.fr

     

    *

    ET DE COMPTER LES UNS SUR LES AUTRES…

    LA SOLIDARITE N’EST PAS UN DELIT !

     

    Le 22 octobre, Florimond Guimard, à Aix : 2 mois avec sursis ! C’est pas grand chose mais c’est encore trop ! Trop si l’homme qui ne sortira pas brisé de ce combat-là s’avise de dire non, une nouvelle fois, des dizaines de fois, comme nous devrions être tous plus nombreux à le faire.

    Deux mois c’est pas grand chose ! Mais c’est encore trop ! Trop si l’on songe qu’avec tous les citoyens solidaires qui ont signé la pétition “la solidarité n’est pas un délit”, au moment où l’on songe à réformer la carte judiciaire, à fermer des tribunaux – la rupture, encore, avec la justice de proximité – cela va finir par beaucoup d’audiences, beaucoup de pétitions… des sursitaires innombrables !

     

    Alors, relaxe ! 

    Isabelle

    (Pour le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires)
  • Immigration : Appel A Manifester le 20 octobre 2007

    Immigration : des ONG appellent à manifester le 20 octobre

    AP | 18.09.2007 | 12:52

    Le collectif UCIJ (Uni-e-s contre une immigration jetable), RESF (Réseau éducation sans frontière) et des collectifs de sans-papiers ont appelé mardi à la tenue d’une journée d’action nationale le 20 octobre pour protester contre le projet de loi Hortefeux sur la maîtrise de l’immigration, qui organise selon eux une "xénophobie d’Etat".

    "Nous appelons à ce que partout puissent avoir lieu des débats et des initiatives" afin que ce texte "ne reste pas sans réponse", a appelé l’ancien patron des Verts Gilles Lemaire, lors d’une conférence de presse à l’Assemblée organisée par l’UCIJ, en présence de représentants du MRAP, du Gisti, de RESF ou encore de la Ligue des droits de l’Homme. Une première manifestation est prévue ce mardi à 18h aux abords de l’Assemblée nationale.

    Alors que les députés entament dans la journée l’examen du projet Hortefeux, ils ont épinglé la philosophie qui guide selon eux le texte. "On est sur une nouvelle étape d’un projet politique qui est extrêmement grave", "une France qui se barricade", s’est inquiété Jean-Pierre Dubois, président de la LDH. "Au plus haut niveau de l’Etat, ce sont des gens décomplexés qui gouvernent", a-t-il dénoncé, s’en prenant au président Nicolas Sarkozy.

    "On joue sur des fantasmes, des statistiques, des idées reçues", a appuyé Nathalie Ferré, présidente du Gisti, accusant le gouvernement de véhiculer l’image de familles étrangères nombreuses ou analphabètes.

    Dans le collimateur des associations, l’amendement Mariani qui autorise les candidats au regroupement familial à recourir à des tests ADN pour prouver leur lien de parenté. "C’est une xénophobie d’Etat !", s’est indigné Mouloud Aounit, président du MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples).

    "La famille, c’est seulement génétique ?", s’est interrogé Jean-Pierre Dubois (LDH), soulignant la difficulté que pose l’amendement pour les enfants adoptés ou adultérins. "Jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, il y a des familles recomposées", a-t-il ironisé en allusion au chef de l’Etat.

    Les associations de défense des droits de l’Homme ont toutefois prévenu que cet amendement ne devait pas être l’arbre qui cache la forêt, soupçonnant un "leurre de diversion", selon le mot de Mouloud Aounit. "Ne tombons pas dans le piège ! Pendant qu’on parle de ça, le reste du projet pourrait passer tranquillement", a alerté la LDH.

    Au nom du Gisti, Nathalie Ferré a mis en garde contre les 18 articles du projet Hortefeux, qui durcit les conditions du regroupement familial et "consiste à présenter comme inutile et subie l’immigration de famille". "Le regroupement familial est largement encadré depuis plus de 40 ans, les conditions de ressources et de logement datent de 1976. A chaque fois, on en rajoute une couche", a-t-elle relevé. "Ce ne sont plus seulement les sans-papiers qui sont traqués, ce sont les étrangers en situation régulière, les familles, les femmes, les enfants", a achevé la LDH.

    AP

    mardi 18 septembre 2007.

  • SAINT-NAZAIRE NANTES : APPEL DE L'ESTUAIRE

    TRIBUNAL ADMINISTRATIF

     

    Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires de Nantes s’associe

    A l’appel du collectif UCIJ pour soutenir Dembo D., 19 ans, Nazairien, convoqué pour audience à la Cour administrative d’appel,

    2, place de l’Edit de Nantes, mercredi 29 août à 14H00.

    marie-elisabeth allaire pour le collectif UCIJ

     

    MOBILISONS-NOUS !

    *

    Un rassemblement de soutien est également prévu le lendemain, jeudi 30 août à 14H00 devant le tribunal administratif.

     *

    LA PROCHAINE REUNION DU COLLECTIF AURA LIEU LE MERCREDI 29 AOUT A 18H30 A LA MAISON DES ASSOCIATIONS DE LA MANUFACTURE.

  • AF- VOL Numéro... Enregistrement des Expulsés : "Confirmé"

     

    Les mesures d'expulsion "sont exécutées par le ministère de l'intérieur sur la base de décisions administratives ou de justice. Il n'appartient pas à Air France de remettre en cause de telles décisions prises dans le cadre d'un Etat de droit".

    C'est en ces termes qu'a réagi la direction d'Air France, mercredi 11 juillet, après que les élus du comité central d'entreprise d'Air France ont adopté à l'unanimité, le 5 juillet, une motion demandant aux actionnaires "l'arrêt de l'utilisation des avions du groupe Air-France KLM pour les expulsions d'étrangers". 

    ... 

     

     

    ARRET DES EXPULSIONS SUR AIR FRANCE DEMANDENT LES SYNDICATS : CONFERENCE DE PRESSE SOUTENUE PAR LE RESF JEUDI 12 juillet à Paris, suivie d’un Rassemblement

    Les syndicats CGT, CFDT, SUD, ALTER et SPAF d’Air France organisent une conférence de presse et appellent à un rassemblement à l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires de la compagnie aérienne convoquée le jeudi 12 juillet à 14 heures au 99 de la rue de Rivoli à Paris. Ces organisations entendent demander que la compagnie Air France renonce à transporter sur ses lignes des étrangers sans papiers expulsés. En effet, comme les années précédentes, la plus grosse part du quota de 25 000 reconduites voulues par le gouvernement se fera sur les appareils et avec les équipages d’Air France.

    La pratique de la reconduite contrainte d’hommes, de femmes, parfois d’enfants est dans son principe même choquante. Le spectacle de personnes menottées, parfois ligotées de la tête aux pieds, bâillonnées et frappées dès lors qu’elles protestent est insupportable aussi bien pour les équipages que pour les passagers à qui ces scènes donnent d’Air France une image bien éloignée de celle suggérée par les publicités. Depuis plusieurs mois maintenant, les incidents se multiplient à bord des appareils.

    * Le 30 août 2006, le Directeur de la sécurité d’Air France décide de remplacer personnellement le commandant de bord le un vol « sensible » qui doit expulser le lycéen Jeff Babatunde Shitu. Il fait investir l’appareil Air France par les CRS pour mater les passagers du Paris Lagos d’Air France.

    * Florimond Guimard, instituteur de Marseille, est accusé de violence en réunion avec arme par destination pour avoir protesté, le 11 novembre 2006, contre l’expulsion d’un père algérien de 2 enfants sur un vol Air France au départ de Marignane. Il sera jugé le 22 octobre 2007 et risque 3 années de prison et 45 000  € d’amende. Il sera présent jeudi 12 juillet.

    * Vol Air France Paris-Bamako du 29 novembre 2006, les passagers d’Air France protestent contre les mauvais traitements infligés à un expulsé. L’identité d’une passagère d’Air France est relevée. Placée en garde à vue à son retour, elle risque 5 années de prison et 18 000 € d’amende pour entrave à la circulation d’un aéronef. Sa présence est espérée le 12 juillet.

    * Le 2 décembre 2006, François Auguste, vice-président de la Région Rhône-Alpes , s’adresse aux passagers d’un vol Air France Lyon-Paris car une famille expulsée se trouve dans l’appareil d’Air France. Jeté à terre par l’escorte policière, molesté, placé en garde-à-vue, il est accusé d’entrave à la circulation d’un aéronef. Il sera jugé le 26 novembre à Lyon. Il risque 5 années de prison et 18 000 € d’amende. François Auguste s’est excusé de ne pouvoir être présent le 12 juillet.

    * 28 avril 2007, vol Air France Paris Bamako encore, deux expulsés qui crient sont frappés, étouffés par des oreillers. Des passagers d’Air France protestent verbalement, parmi eux Marie-Françoise Durupt. Les reconduits sont débarqués mais Marie-Françoise Durupt et un autre passager d’Air France sont débarqués, placés en garde à vue. Le procès de ces passagers d’Air France a eu lieu le 3 juillet. Verdict le 4 septembre. Marie-Françoise Durupt sera présente le 12 juillet.

    * 26 mai : Air France Paris Bamako toujours. Un expulsé proteste. Les policiers le bourrent de coups de poings et l’étranglent jusqu’à l’évanouissement. Il est débarqué sans connaissance. Des passagers protestent. L’un d’entre eux est interpellé et placé en garde à vue. Le vol Air France Paris-Bamako est annulé. Salif Kamate, le malien qui a refusé d’embarquer a été relaxé du délit de coups et blessures à agent (il a mordu le policier qui l’étranglait), le tribunal ayant considéré que la violence à son encontre était disproportionnée et qu’il se trouvait en état de légitime défense.

    Choquante d’un point de vue éthique, traumatisante pour les équipages comme pour les passagers, la pratique des reconduites contraintes à bord des avions de ligne doit cesser. C’est la demande des représentants du personnel, c’est aussi celle des organisations de défense des droits de l’Homme et du RESF que les syndicats ont tenu à associer à leur démarche.

    Le RESF sera présent à la conférence de presse convoquée à 11 heures 99 rue de Rivoli. Il appelle au rassemblement qui se tiendra au même endroit lors de l’arrivée des actionnaires à partir de 12h30.

     

     

    Contact sur ce dossier : Pascale Balbo, 06 60 52 38 75, Richard Moyon, 06 12 17 63 81