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  • Le blues de la SR du blog du Collectif

     

    BOURDON


     

    “Le matin il envoyait une fausse nouvelle, le soir il la démentait”.

     

    Cables & Reportages, Albert Londres, 1993

     

     

     

    Pour Frédéric Cherki.

     

    Ce soir, j’ai la tête comme un nid de bourdons:

    avoir mal à la tête, avoir des idées brouillées

     

    Mon autre, mon frère, mon altersego, a décidé de reprendre son bourdon du pélerin.

    Bâton de pèlerin surmonté généralement par une gourde ou un ornement en forme de pomme.

     

    Et s’il n’a jamais été mon Faux bourdon.

    Mâle de l'abeille

     

    Même s’il me connaît sous le nom d’Isabeille

    Même si sans lui, je pourrai bien continuer à faire le bourdon

    S'agiter en faisant beaucoup de bruit

    Ce ne sera plus pareil.

     

    J’aurais beau entonner un chant en faux-bourdon

    Plain-chant où la basse forme le chant principal

     

    Dans cette ville dont les Princes étaient des enfants,

    “On entend des voix d'enfants qui, dans une pièce voisine, commençent un chant en faux-bourdon, puis rapidement font silence”.
    Montherlant, La Ville dont le prince est un enfant, 1951, III, 1, p. 906.

     

    Accueillis au sein de notre assemblée hétéroclite d’engagés de la protestation, de délinquants de la solidarité, on n’entendra plus (dé)résonner ce gros bourdon, tous les mercredis… mais seulement de temps en temps.

    Très grosse cloche ayant un son très grave

     

    Un coup à attraper le bourdon

    Tristesse invincible.

     

    Cette première lettre que m’adresse l’écrivain et le militant, sa première lettre sans une faute d’accord, sans une coquille, sans même un bourdon, qui devrait faire la joie d’une correctrice et pourtant c’est la plus triste qu’elle ait reçue de lui, celle où il nous dit qu’il nous quitte.

    TYPOGR. Erreur de composition qui se traduit par l'omission d'un mot ou d'un membre de phrase. L'essentiel est d'éviter les bourdons

     

    En lisant et en relisant l’épreuve…

    Dans une copie de plus de 100 000 millions de signes

    pour la défense des Sans-Mots et des Sans-Papiers

    c’est sa première et sa seule vraie faute de goût.

     

    Grande Brisure.

    La grande brisure est la cessation définitive du travail, le journal étant achevé.

     

    (SOURCE) http://www.cnrtl.fr 

    IdL

  • Appel à soutenir Mme Durupt

     Tous avec Marie-Françoise le 3 juillet !

    Je tiens à exprimer ma solidarité et mon total soutien à Marie- Françoise Durupt, qui doit passer au tribunal correctionnel le 3  juillet . Cette femme, simple citoyenne, éprouvée par un deuil  familial la veille de son départ pour Bamako, se retrouve dans cet  avion, face à une expulsion forcée de maliens . Comme d'autres  passagers, elle proteste et demande à voir le commandant avec qui  elle avait déjà eu une conversation . Cette demande lui est refusée  par la police qui décide de l'expulser de l'avion, en compagnie  d'un malien . Elle sera menottée et mise en garde à vue pendant 24  h et immédiatement citée à comparaître devant le tribunal pour le 3  juillet , pour le chef d'inculpation ahurissant "d'incitation à la  rebellion" . Alors que  Marie-Françoise s'est contentée de  protester, d'émettre un avis, une opinion, de s'exprimer. Comme  Michel Dubois, lors du dernier vol paris-bamako, comme Khadidja  lors d'un vol vers le mali, comme moi le 2 décembre à Saint- Exupéry, comme florimond aussi, même si cela ne se passait pas dans  un avion . Alors que nous nous sommes tous contentés d'utiliser notre liberté d'expression, reconnue par la Déclaration des droits  de l'homme et du citoyen,la diversité des chefs d'inculpation  laisse penser que le gouvernement cherche à créer une  jurisprudence, à trouver le meilleur moyen de faire taire toute  liberté d'expression, d'empêcher toute manifestation de solidarité .

    Nous ne laisserons pas faire cela, au moment où un renforcement de  l'arsenal répressif est à l'ordre du jour pour accélérer les  expulsions, mettre fin au regroupement familial, accentuer  l'immigration choisie . Organisons la solidarité au moment de  chaque procès , organisons-nous aussi en réseau pour donner une  dimension nationale à ce combat légitime pour que la solidarité  envers les sans-papiers menacés d'expulsion puisse se poursuivre et  
    se développer . Tous avec Marie-Françoise le 3 juillet !

      François Auguste, vice-président PCF de la Région Rhône Alpes

  • Parrainage de 60 enfants le 23 juin

    Même si les médias locaux s’en sont largement faits l'écho (Ouest-France et France 3) et continueront demain (Nantes 7 et Presse-Océan) , il est bon de revenir sur cette dernière après-midi  de parrainage.

     

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    Il y avait la foule des grands jours, hier après-midi, à quelques pas d’une Préfecture qu’on imagine déjà en plein déménagement.

     

    Plus de 200 marraines et parrains se sont succédé autour des tables du point-rencontre où ils ont pu faire connaissance de leurs filleuls et de leurs familles, et remplir ensemble un certificat de parrainage citoyen.

    Une quarantaine de chaînes de solidarité nouvelles se sont ainsi mises en place autour de chacun des soixante enfants nouvellement parrainés.

     

    Le tout dans une ambiance conviviale ponctuée par les notes cuivrées de la Fanfare d’Archi, les mots enchanteurs du plus grand griot du Mali, présent pour l’occasion, et ceux plus rageurs de représentants politiques des Verts, du PCF et des Alternatifs venus confirmer leur soutien à notre  combat en faveur des familles sans-papiers et dénoncer le refus de la Mairie de Nantes de s’associer, comme l’an passé, à l’organisation d’un temps pourtant significatif dans la période politique particulièrement angoissante qui s’ouvre à nous…

     

    J’ajouterai juste – à titre strictement personnel- qu’en effet, cette année, notre cause a dû sembler moins noble aux nombreux élus qui, l’an dernier, s’étaient pressés pour embrasser leurs filleuls, souvent l’espace d’un matin sans lendemain, devant les objectifs des photographes ou les caméras.

     

    Souhaitons seulement pour les enfants et leurs familles, à l’approche d’une période estivale particulièrement anxiogène, que de ce côté-là aussi de l’échiquier politique, les choses évoluent durablement vers des prises de position plus ouvertement affichées et plus clairement assumées.

     

    Frédéric CHERKI

  • Ecoutez Interception sur France Inter

    dimanche 24 juin 2007

    Sans-papiers : retour à Bamako


    Que deviennent les sans-papiers expulsés? Après avoir vécu et travaillé pendant des années en France, Mohamed, Brahima, Idrissa et tant d'autres embarquent sous protection policière dans un avion pour le Mali, leur pays d'origine, souvent sans argent et avec un sac plastique pour tout bagage.

    Ils découvrent un pays qu'ils ont quitté parfois très jeunes. Ils y sont perçus comme des étrangers. Leur entourage leur reproche souvent d'avoir échoué en France.

    Pour éviter l'expulsion, certains préfèrent l'aide au retour volontaire. Si leur projet est accepté, ils perçoivent entre 4000 et 7000 euros pour créer leur entreprise au Mali... mais une entreprise sur deux créée par ce biais disparait dans les 5 ans.

    Vanessa Descouraux a rencontré à Bamako ces hommes et ces femmes perdus entre deux cultures. Certains veulent revivre en France à tout prix, d'autres se sont résignés à rester au Mali.

    Conseil des maliens de France

    138, Daniel Casanova 93200 St. Denis

    01 49 22 09 76 Fax:01 40 24 09 77

    Possibilité d'écouter l'émission en ligne pendant 30 jours àl'adresse suivante : 

    http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/interception/index.php 

  • Parrainez un enfant le 23 juin à Nantes

     

    Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires vous invite au Parrainage Citoyen d'environ 50 enfants de "sans papiers", samedi 23 juin de 14 h à 18 h, dans la salle du comité d'entreprise d'EDF GDF, allée des Tanneurs, (entrée par le 8 rue Moquechien).

     

     Nous vous demandons de confirmer votre participation, de ne pas oublier d'amener vos parents et amis, de faire connaître cette manifestation de soutien aux "sans papiers" afin que cette initiative soit couronnée de succès.

     

     

    Venez faire connaissance avec vos futur(e)s filleul(e)s et leurs parents : Rendez-vous sur place, ce samedi 23 juin, allée des Tanneurs, au coeur de Nantes.

     

     

    Vous trouverez dans la rubrique Boîte à outils du blog la Charte des Parrainages  et dans la rubrique  Tracts, le tract d'appel à participer à la cérémonie de parrainage citoyen déjà dsitribué à la sortie  de nombreuses écoles nantaises.

     

     

    Pour parrainer, faites-vous connaître :

     

    -          par email à jeanluc.landas@tele2.fr

     

    -          par courrier à Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, Maison des Associations, La Manu,  Bd Stalingrad 44000 Nantes

    -         le mercredi soir de 18 h 30 à 20 h à la même adresse

    -         par téléphone au 06 72 47 04 33

     

     

     

  • Communiqué après rencontre RESF-Hortefeux

    COMMUNIQUE

     

    Une délégation du RESF a rencontré le Ministre Hortefeux le 18 juin à sa demande.

    Elle a tenu à marquer sa réprobation quant à l’intitulé de son ministère qui aboutit à stigmatiser l’immigration en suggérant qu’elle serait une menace pour l’identité nationale.

    Elle lui a d’autre part rappelé les revendications du Réseau :

     

    1) régularisation de tous les jeunes majeurs scolarisés

     

    2) régularisation des parents d'enfants scolarisés

     

    3) retour des familles, des pères et des mères ou des jeunes majeurs expulsés

     

    4) le droit de vivre en famille faisant partie de la convention des droits de l'Homme comme de celle des droits de l’enfant,  levée des obstacles au regroupement familial et, bien sûr, opposition à l'instauration d'obstacles supplémentaires.

     

    5) abandon des poursuites contre les militants dont le seul délit est la solidarité avec les jeunes et les familles sans papiers

     

    6) arrêt des rafles et des interpellations au faciès

     

    Elle a enfin attiré l’attention du ministre sur le fait que la question des jeunes majeurs sans papiers scolarisés et des parents d’enfants scolarisés ne peut en aucun cas être résolue par des reconduites à la frontière. Il doit impérativement trouver une solution satisfaisante sur le plan humain et éthique. Ces familles et leurs enfants font partie intégrante de la population française. Laissons-les grandir ici.

    Le ministre a pris note de nos revendications, il a réaffirmé son opposition à toute régularisation globale et répété que les familles en situation irrégulières avaient vocation à être reconduites.  Tout au plus s’est-il dit disposé à étudier les dossiers au cas par cas.

  • Le Collectif invité de France 3 Ouest le 21 juin

    Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires de Nantes sera, à la veille de sa nouvelle grande journée de parrainage citoyen du samedi 23 juin prochain, l'invité de l'émission "ça vous regarde" sur France 3 Ouest, le jeudi 21 juin à partir de 18 h 40.

    A vos écrans. 

  • Conférence de presse du Collectif le 19 juin

    Mesdames et messieurs les journalistes,

     

    A la veille d’une nouvelle action de parrainage citoyen,

    le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires organise une conférence de presse

     

     le mardi 19 juin 2007 à partir de 12 h 00, salle A au premier étage de la Maison des Associations, à la Manufacture, bd Stalingrad.

     

     

    A l’ordre du jour :

     

             - point sur la situation des familles sans papiers et de leurs enfants scolarisés dans les écoles de Nantes et de l’agglomération

     

             - parrainage citoyen le 23  juin prochain de 57 enfants et de leur famille

     

             - soutien du collectif à la passagère nazairienne d’un vol vers Bamako, placée en garde à vue fin avril  et jugée le 3 juillet pour avoir manifesté sa désapprobation aux conditions d’expulsion musclées de ressortissants africains. Réactions du Collectif à l’apparition d’un délit de solidarité.

     

             - participation du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires à la manifestation du 20 juin prochain dans le cadre de la Journée Mondiale des Réfugiés

     

     

     

    Pour nous contacter ou en savoir plus :

    Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires – RESF 44

    Manufacture – bd, Stalingrad – NANTES

    06 72 47 04 33 – 06 67 20 51 43

    collectifenfantsetrangers@yahoo.fr

    http://enfantsetrangers.hautetfort.com

  • Carte électorale c/CV anonyme : Appel au vote des “Jeunes issus de la diversité”

     

    Vous êtes sûrement quelques centaines de jeunes “issus de la diversité”, parmi les 35,2 millions d'électeurs, dans 467 circonscriptions (sur 577) appelés aux urnes, qui s’apprêtent à zapper le 2ème tour des élections législatives :

     

    Je ne sais pas si vous avez remarqué mais depuis la dernière élection présidentielle, les jeunes, “jeunes des banlieues”, jeunes “des quartiers en difficultés” jeunes “issus des quartiers dits sensibles” ont disparu du paysage politique ; les “racailles”, on n’en parle même pas, elles ont décampé de la dalle ; comme les “beurs” qui appartiennent à un siècle révolu, le XXème, ou les “zonards”, les “salopards” et les “classes dangereuses”, au siècle d’avant.

     

    Inutile d’insister, les jeunes “issus des minorités”, des minorités invisibles, à la veille d’une déferlante dans le grand bleu, en pleine vague majoritaire, ces “minorités” avec ce petit air d’exclusion et de défaite ont été emportées par la lame de fond.

     

    Entre deux tours de pédalo, vous êtes devenus de nobles prises, autant dire, une bande d’esturgeons dans l’aquarium législatif, vous qui êtes “issus de la diversité”, et la diversité on la bichonne, c’est tout un art, les entreprises signent même des chartes, ce qui leur permet de “témoigner” de leur engagement en faveur de “la diversité culturelle, ethnique et sociale”.

     

    Holà, pas d’emballement, ces “chartes” n’ont tout de même aucune valeur contractuelle, ni aucune valeur juridique, c’est un outil de communication pour “valoriser les bonnes pratiques”, et inciter les entreprises à rejoindre le mouvement : c’est déjà ça, c’est ce que vous pensez, oui mais voilà !

     

    Ce que l’on ne vous a pas encore dit, c’est ce qui se trame dans les bas-fonds depuis quelques mois, bientôt testé en grandeur nature. Mais ces lendemains qui déchantent, tant qu’ils ne se lèvent pas avant lundi matin, les hommes-grenouilles de la vague bleue s’en battent le scaphandre.

     

    Parce que les entreprises du C40 qui songent avant tout à l’avenir de la planète (et l’on n’imagine pas combien d’arbres il a fallu abattre pour fabriquer les nouvelles cartes d’électeur), ces grandes entreprises qui se préoccupent au premier chef du recyclage des papiers, se sont donné le mot, après l’avoir testé auprès de quelques cabinets de recrutement et d’entreprises de travail temporaire, également soucieux de préserver l’environnement.

    Alors que vous vous apprêtez à ranger votre carte d’électeur, à remiser ce trophée, avec vos espoirs …

    Surtout, n’en faites rien !

    Gardez-la en lieu sûr et à portée de main,

    surtout si vous êtes jeune demandeur d’emploi !

    Comme on dit “Issu de la diversité” :

     

    Des agences d’intérim, pour finaliser leur sélection de candidats à l’embauche, lever en douce le mystère des « origines » et contourner l’obstacle de ces CV anonymes qui empoisonnent leur choix, n’ont rien trouvé de mieux que d’inviter les « pré-sélectionnés » (vous imaginez la pression en ces temps de chômage pérenne !) à adresser par fax la copie de leur carte d’électeur !

     

    Vous cherchiez un argument déterminant avant d’aller voter ?  

    Près de la moitié des réclamations adressées à la Halde concerne les discriminations à l’emploi. Et, au moment de plonger votre petit aileron dimanche dans le bocal, ne vous trompez pas. Vos voix seront votre seul oxygène avant longtemps.  La prochaine fois qu’on changera l’eau, c’est dans cinq ans ! D’ici là, personne n’ira vous repêcher.

    VOTEZ !

    Près de 40% d'abstentionnistes au 1er tour, le 10 juin…

    Contre l’abstention au 2ème tour !

     

    IdL

  • Appel pour la 7ème journée mondiale des réfugiés

     

    A l’occasion de la 7ème journée mondiale des réfugiés, le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires appelle toutes celles et ceux qui le peuvent à rejoindre la mobilisation annoncée ci-dessous, à l’initiative du Collectif Uni-e-s contre une Immigration Jetable.

    Le Collectif Nantais Uni-e-s contre une immigration jetable appelle à manifester notre solidarité avec les personnes réfugiées

     

    Rassemblement

    MERCREDI 20 JUIN 2007

    17h30

    PLACE DU COMMERCE

     

    Présence de table de presse et point d’information dès 17h00 place du Commerce

     

    Près de 20 millions de personnes déplacées ou réfugiées dans le monde : l’Europe n’en accueille que 5%. La majorité des déplacements de population se fait du pays de départ aux pays limitrophes. La théorie de l'invasion ne tient pas à la réalité des faits!

    L’idée selon laquelle il n’y aurait pas de place pour d’autres personnes en Europe ou que les réfugié-e-s seraient une menace pour nos sociètés est fausse. L’histoire a prouvé le contraire : des personnes différentes apportent créativité, idées et innovation, en contribuant au développement de la société.

     

    Plusieurs pays européens (Portugal, Espagne, France, Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas) ont un passé honteux d’exploitation coloniale. Ces faits ont abouti à la destruction générale de la société dans les pays colonisés. La rupture du processus de développement dans ces régions a entraîné guerres, inégalités, pauvreté et migration forcée. On pourrait penser que ces injustices appartiennent au passé mais leurs conséquences sont criantes aujourd’hui. Toutes sortes de traités et échanges commerciaux entre les soi-disant « pays développés » et le reste du monde ne font qu’empirer les choses. Nous continuons à être responsables de l’aggravation de ce phénomène et tout désir de « non repentance » voulue par Sarkozy ne changera rien à l'Histoire. Rappelons que la France est le 3ème pays fournisseur d’armes au monde.

     

                En 2003 et 2006, deux réformes du CESEDA (Code d’Entrée et du Séjour des Etrangers et de le Demande d’Asile) imposées par Sarkozy amplifient la vision utilitariste de la personne immigrée, vue comme unique force de travail la précarisant à l’extrême, la plaçant sous tutelle du patronat et à la merci de toutes les formes d’exploitation existantes.

                Aujourd'hui Hortefeux, ministre de l'immigration, de l'identité nationale, de l'intégration, de la coopération...va « maîtriser l'asile » indépendamment des réalités du monde et bafouant l'ensemble des conventions internationales que la France a ratifiées. Mais l'honneur du pays est sauf !  Toute personne ayant péri en Méditerranée se verra offrir une sépulture décente sur le beau sol national.

    L’Europe Forteresse provoque chaque année plusieurs milliers de morts que ce soit dans le détroit de Gibraltar, à Ceuta et Mellila, sur l’île de Lampedusa, et aux Canaries. Au lieu de fermer ses frontières, l’Europe devrait trouver des solutions créatives à un phénomène global, en offrant une place à toutes les personnes immigrées en qualité de citoyennes à part entière dans les pays où elles sont installées.

    Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), la permanence des flux migratoire est aggravée par « des contraintes croissantes de main d’œuvre, par les croissantes inégalités de revenus à l’intérieur et entre les pays causées par la mondialisation elle-même ».

     

    Pour nous, sont réfugié-e-s toutes les personnes qui fuient leur pays en raison de l’impossibilité de mener une vie décente dans des conditions normales, pour quelle que raison que ce soit, y compris la faim, l’exploitation, l’exclusion, la maladie, la pauvreté..mais également les femmes persécutées en raison de leur sexe.

     

    revendiquons

     

    -       le droit de chacun-e à demander l'asile dans le pays de son choix

     

    -        l'arrêt des pratiques légales ou illégales qui visent à décourager les migrant-es notamment les personnes en demande d'asile : refus et arrestations au guichet, complexité croissante des procédures et suspicion permanente, conditions de vie indécentes et inhumaines dans les pays « d'accueil » : logement, santé, travail...expulsions massives et collectives,...

     

    -       le droit de chacun-e à la liberté de circulation et d’installation du Sud au Nord comme du Nord au Sud

     

     

  • Vide grenier à la Manu

    Dans le cadre de  "MANU EN FÊTE", le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires participera au vide-greniers - Place de la Manufacture - dimanche 10 juin 2007 entre 8h30-16h.

    Le bénéfice des ventes sera intégralement reversé à l'association de soutien au Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires pour aider les familles en difficulté.

     

    Venez nombreux relayer Charles, Isabelle... et apporter des jouets à vendre par exemple.

     

  • Audiences au Tribunal Administratif

    De nouvelles audiences sont prévues lundi 11 au Tribunal Administratif de Nantes où seront examinés les recours contre les OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français), prises en application de la nouvelle réforme du CESEDA.

     

    Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires (RESF44) et le Collectif Uni(e)s contre l’Immigration Jetable, se retrouveront aux côtés des personnes et des familles convoquées ce jour-là.

     

     

    Venez nombreux pour les soutenir.

  • Témoignage après "délit de solidarité"

     

     

    8 juin 2007

    Témoignage après "délit de solidarité"

     
    Comme annoncé hier, voici le témoignage de Mme DURUPT, placée en garde à vue après avoir manifesté sa désapprobation des conditions d'expulsion de deux passagers d'un vol à destination du Mali, le 28 avril dernier.

    J'ai été victime des agissements de la police de Roissy un samedi, le 28 Avril, sur le  vol de Air France PARIS BAMAKO, lors d'une expulsion de deux Maliens.

    Sur ce vol, après un embarquement sans problème avec simplement 1/2 h de retard, nous sommes acheminés en bus au fond de l'aéroport. Une voiture de police à l'arrière de l'avion éveille mon attention, je m'installe et constate la présence de deux personnes noires entourées de 4 à 6 personnes en civil. Je suppose que ce sont des policiers encadrant des Maliens expulsés, mais je ne dis rien et je ne pose pas de questions. Je suis fatiguée, je viens d'enterrer la veille mon père et faire plusieurs heures de train, je ne pense qu'à dormir.

    Le commandant de bord annonce le départ de l'avion dans quelques minutes. A ce moment les deux maliens se mettent à crier qu'ils ne veulent pas partir, les personnes qui les encadrent les ceinturent violemment et leur mettent des coussins sur la bouche pour les empêcher de crier! Aussitôt des voyageurs Maliens qui sont en majorité se lèvent, manifestent leur mécontentement et nous demandent de nous lever également pour empêcher l'expulsion de ces deux personnes.

    Evidemment je me suis levée, j'étais placée quelques rangs devant eux et j'ai exprimé mon désaccord sur les méthodes, la présence policière dans l'avion et que je n'avais pas payé un billet Air France pour participer aux expulsions honteuses. Le commandant de bord intervient rapidement et décide de ne pas partir tant que les Maliens et la police sont à bord. Il est applaudi et nous attendons dans le calme la descente des personnes : ils sont descendus.

    Tout se calme on s'apprête à partir mais 5 minutes après, ils sont remontés à l'arrière avec brutalité et réinstallés à leur place et accompagnés par de nombreux policiers en uniforme. Cette fois-ci, des voyageurs sont déplacés, en particulier, une famille et des enfants pour les mettre plus en avant pour les protéger des bousculades et qu'ils ne soient pas témoins des agissements de la police!!! Enervement de nouveau et attroupement autour des jeunes Maliens mais toujours sans violence, uniquement en paroles. Certains prennent des photos. Enervement de la police qui confisque des appareils et qui attend, soi disant, un grand chef !! Celui-ci arrive et décide de descendre les Maliens à condition qu'on dénonce les personnes qui ont initié l'émeute!!! Ils ne peuvent pas descendre la moitié des passagers donc ils décident de descendre deux personnes un Malien de 45 ans et moi-même âgée de 60 ans !!! (D’ailleurs un policier me dira plus tard que c’était pour montrer « qu'on n'est pas raciste ! »)

    Devant le nombre de policiers et la menace d'être descendu plus personne ne dit rien. Je demande à voir le commandant mais les policiers sont menaçants et me disent que de toute façon, chaque minute perdue aggrave ma situation et que de toute façon je serai descendue par la force ! Je ne peux plus rien faire et je suis descendue avec mes bagages et mise en garde à vue avec mon homologue Malien...

     Marquer comme non luIl est entre 18h et 18h30 lorsque nous arrivons au poste de police Roissy. A partir de ce moment le temps ne nous appartient plus, ils vous baladent en permanence, ils commencent par une fouille de vos affaires vous retirent tout ce qui peut être soi-disant dangereux, lunettes, montre, soutien gorge, bas, lacets, vous n'avez plus rien, vous n'êtes plus rien, plus aucun repère, vous n'avez le droit de ne rien dire. Ils préviennent mon employeur, et j'ai le droit de voir un médecin, qui constate une tension très élevée.

     

    Au bout d'un certain temps, ils me demandent de passer dans leur bureau et me disent que si je reconnais que je suis l'instigatrice de l'émeute tout ira plus vite, ce que je refuse en disant que je ne suis pas à l'origine de "l'émeute" mais que j'ai participé à cette manifestation de mécontentement au même titre que les autres voyageurs et que je n'ai pas bougé de ma place !

    Mon homologue Malien a la même position, donc on nous renvoie dans la salle d'attente, avec les deux Maliens qui devaient être expulsés, je suis reconvoquée pour faire ma déposition, je réitère mes propos, ma honte de participer malgré moi à cette pratique de la police Française et mon désaccord de payer un billet pour un vol régulier qui sert de prison.

    On m'annonce que je suis donc en garde à vue pour minimum 24h sinon plus, avec peut être une comparution immédiate, que je vais être conduite menottée au dépôt pour passer la nuit! J'attends encore un certain temps puis je suis menottée et accompagnée de 3 policiers à travers les couloirs de l'aéroport, puis en voiture conduite à toute allure sans attacher les ceintures, la police est au-dessus des lois, mais je ne dis rien !

    Je me retrouve donc en cellule bien sale vers 24h après avoir subi encore l'inventaire de toutes mes affaires, sur une planche sans couverture et lumière bien braquée sur vous pour vous empêcher de dormir. Heureusement j'étais une femme et j'étais donc toute seule dans la cellule, mais le monsieur malien s'est retrouvé avec un jeune alcoolique donc dans l'impossibilité de s'allonger ! Les conditions sanitaires lamentables et même pas d'eau pour se laver au minimum les mains !

    Le lendemain matin évidemment pas de petit déjeuner, juste un jus d'orange et nous passons tous les deux aux prises de photos et empruntes multiples pour être fichés. Le policier pense que nous devrions être libérés vers 12h. Mais les heures passent et nous n'avons aucune information, je m'inquiète de l'heure pour pouvoir prendre l'avion de 16h40 mais apparemment les policiers ne semblent pas avoir d'information. Je commence à craindre de passer une autre journée de garde à vue. 

    Vers 17h, un brigadier de police vient nous avertir que nous sommes libres mais convoqués le 3 juillet à 9h, au tribunal de Bobigny, pour être jugés des faits suivants : d'avoir à Roissy le 28/04/07en tout cas sur le territoire national et depuis temps n'emportant pas prescription (je ne comprends pas ces termes!) provoqué directement Mr DIAKITE Ibbrahima et Monsieur FOFONA Samba, tous deux reconduits à la frontière, ainsi que les autres passagers du vol Air France.......à la rébellion par des cris et discours publics en vue de faire opposer une résistance violente à des personnes dépositaires de l'autorité publique, etc., faits prévus par l'ART 433-10 al.1 du code pénal et réprimés par le même article.

    Voilà où j'en suis à 17 h. L'avion est parti et nous devons rester une nuit de plus sur Roissy. Heureusement nous avons trouvé à Air France une hôtesse qui, vu les circonstances, ne nous a fait payer que le changement de billet soit 80 euros. L'information qui avait été donnée au personnel c'est qu'on était descendus de notre plein gré, ne voulant pas cautionner cette expulsion !!!

     

    Voilà ! Je crois que ce genre de pratique doit se répéter régulièrement et en particulier le samedi car il y a moins de passagers ! Je suis donc à votre disposition pour de plus amples informations afin de faire connaître au public les agissements et les méthodes inhumaines de notre police.

     

    Marie-Françoise Durupt

  • Délit de solidarité : une nazairienne en garde à vue

    L'Humanité du 5 juin faisait état de la mise en garde à vue de passagers intervenus dans un avion à destination de Bamako pour s'offusquer et dénoncer les conditions d'expulsion d'un homme d'origine malienne.

    Une parente de Mme Durupt, nazairienne placée en garde à vue suite à son intervention dans l'avion, vient de nous contacter pour faire appel à notre soutien.

    A suivre...

    Voici l'article évoqué plus haut. Les raisons d'être très inquiets se multiplient jour après jour. N'attendons pas qu'il soit trop tard pour réagir !

    FC

    L’Humanité / RESF mobilise contre le délit de solidarité

     

    Article paru dans l’édition du 5 juin 2007.

     

    Société

     

    RESF mobilise contre le délit de solidarité

     

    Immigration. Les conditions des expulsions de sans-papiers sur les vols d’Air France continuent de soulever l’indignation. Témoignages.

     

    La tentative d’expulsion très musclée, samedi 26 mai, de Salif Kamaté (lire ci-dessous), vers Bamako, à bord d’un vol d’Air France au départ de Roissy, continue de susciter des réactions d’indignation qui dépassent celles des passagers de l’appareil et de l’équipe du cinéaste Laurent Cantet. L’affaire a même permis au Réseau éducation sans frontières, qui donnait, hier, une conférence de presse, d’apprendre qu’une Française, Marie-Françoise Durupt, passagère du Paris-Bamako du 28 avril, passera, elle, en jugement le 3 juillet, pour avoir incité « directement MM. Ibbrahima Diakité et Samba Fofona, tous deux reconduits à la frontière, ainsi que les autres passagers du vol d’Air France, à la rébellion, par des cris et des discours publics en vue de faire opposer une résistance violente à des personnes dépositaires de l’autorité publique ».

     

    Un avion, pas une prison

     

    Marie-Françoise Durupt, dans son témoignage envoyé de Bamako, n’apparaît pourtant pas comme une meneuse incitant à la violence : elle a soixante ans, vient de perdre son père, ne pensait, à son arrivée dans l’avion, qu’à dormir. Mais elle a été indignée de voir étouffer des cris avec des coussins et refuse de payer un billet d’avion « pour un vol régulier qui sert de prison ». Elle décide donc d’agir, avec un autre passager Malien. Les boucs émissaires sont tout trouvés. Il paraît, en effet, encore difficile de mettre en examen pour rébellion tous les passagers d’un vol commercial.

     

    Laurent Cantet, le cinéaste qui était à bord du Paris-Bamako du samedi 26 mai, confirme que les réactions de protestations étaient unanimes chez les passagers proches du siège de Salif Kamaté. « Je n’avais jamais vu de faits aussi violents dans ma vie, raconte-t-il. Le pire, ce fut quand nous nous sommes rendu compte, lors de l’évanouissement, que la police commençait à être débordée. D’autant que des passagers disaient :"Il est mort, il est mort." J’ai été écoeuré par cette réaction policière qui a tenté de justifier ses actes en expliquant qu’ils avaient affaire à un multirécidiviste. Il n’y a aucune situation qui puisse justifier ces méthodes. »

     

    Sujette à caution aussi l’attitude du commandant de bord : « Il s’est tourné vers nous, vers les passagers, pour nous appeler au calme, alors que les violences étaient dans notre dos et qu’elles venaient de la police », tient à expliciter Michel Dubois, l’assistant de Laurent Cantet, passager le plus proche de Salif, débarqué et mis en garde à vue. Laurent Cantet s’interroge sur la revendication de certains des syndicats d’Air France et de RESF pour que la compagnie cesse de se faire la complice du ministre de l’Intérieur. « Le regard des passagers d’un vol commercial est une garantie que n’auront jamais les passagers d’un charter... » En attendant, effectivement, les syndicats demandent que soit respectée la sécurité des passagers que perturbent ces personnes escortées de policiers au fond de la carlingue. RESF, de son côté, réclame qu’Air France prenne ses responsabilités, cette politique étant détestable pour l’image même de la compagnie.

     

    Atteinte au délit d’opinion

     

    François Auguste, mis en examen pour entrave à la circulation d’un aéronef, le 2 décembre 2006, remarque que toutes les mesures prises contre les passagers concernent des personnes qui n’ont fait que « parler », « exprimer une opinion ». « Il n’y a pas que la solidarité, la citoyenneté, qui sont devenues un délit. Cela atteint le délit d’expression, le délit d’opinion, le délit de désaccord, le délit de donner un avis. Dans quelle République sommes-nous ? »

     

    Une manifestation est d’ores et déjà prévue par RESF sur la question.

     

    Émilie Rive

     

     

     

     

  • Autre réaction à l'expulsion

    La météo était clémente, le vent favorable, le vol sans escale, l’avion s’est posé :


    ILS ONT EXPULSÉ VEDAT YILMIZ !


    Il est parti seul, sans personne pour l’accompagner, sans délinquant de la citoyenneté à ses côtés.


    Sa mère, assignée à résidence à Rennes, sera expulsée de France dans les prochains jours.


    Il a été laissé libre à son arrivée à Istanbul. Son incorporation dans l’armée est programmée dans quelques jours

     

    Pour nous tous, à Rennes, à Nantes, c’est un choc. Un choc de défiance qui ne fera que croître !

     

    Isabelle de Liffiac 

  • Réaction à l'expulsion de Vedat

    Cette réaction d'une amie de Rennes traduit parfaitement l'écoeurement de chacun de nous.

    Combien d'autres Vedat faudra-t-il encore avant que la sagesse et l'égard pour l'humanité de l'autre ne reprennent le dessus ??? Longtemps sans doute.

    Restons vigilants !!! Continuons de résister.

    On en reparle évidemment ce soir à la réunion hebdomadaire du Collectif - salle A de la Manufacture des Tabacs à partir de 18 h 30.

    FC

     

     

    Message à l'intention du Préfet de Loire Atlantique,

    son cabinet et le bureau des étrangers


     
     
    Vous avez reçu vendredi matin une délégation de soutien à Mr Yilmaz ; vous avez entendu nos arguments, nous avez rappelé ce qu'était la loi, et surtout que la France est un Etat de droit.


    "Rappelez lundi matin, nous vous donnerons la réponse du préfet quant à un éventuel réexamen de la situation de Mr Yilmaz", voilà ce que vous nous avez dit.


    Hier matin, un secrétariat nous informe que le préfet n'a pas eu le  temps de se pencher sur ce dossier et qu'il faudra rappeler le mardi.

     
    A 5h ce matin, Vedat Yilmaz nous appelle: on l'a réveillé et le somme de se préparer pour partir à Paris. Ensuite, il devient impossible dans la matinée de joindre le centre de rétention, ou la paf, ou encore la préfecture. On apprend néanmoins que le vol pour Vedat était réservé depuis une semaine. Lui ne le savait pas. La Cimade non plus n'avait pas eu le droit à cette information.

     
    Est ce ça un Etat de droit? Réveiller les gens dans la nuit pour les expulser sans bruit? Rester sourd à une somme de soutiens, maires, élus, citoyens, qui pensent sincèrement qu'expulser Vedat est absurde, que l'on envisage sa vie en Turquie ou bien celle qu'il a construite en France?

    Et surtout créer un leurre de démocratie, un simulacre inacceptable,
    d'accepter de recevoir des soutiens et les laisser s'exprimer tout en
    sachant que le destin de Vedat était déjà tracé, l'avion réservé, et
    qu'absolument rien ne pouvait changer ça?

     
    Je pensais qu'il y avait des limites.

     
    Gabrielle Jarrier

     

  • Ils ont expulsé Vedat...

     

    Cette fois, c'est sûr.


    Ils ont expulsé Vedat.

    Une amie de Rennes a pu échanger quelques mots avec lui par téléphone.  D'Istanbul.

    Sa mère, assignée à résidence à Rennes, sera expulsée dans les prochains jours.

     

    Allez, Monsieur Hortefeux... plus que 24999 et le compte sera bon !!!

    Continuons de nous battre pour protéger toutes celles et ceux qui peuvent encore l'être.

    Organisons la vigilance !!! 

  • VEDAT est à Roissy, mobilisation en cours

    vedat est à roissy, son vol est à 12h30, des personnes essaient de se
    mobiliser sur paris pour empêcher tout ça...

  • URGENCE : Vedat est en cours d'expulsion

    Vedat est en cours d'expulsion.

    Il serait en ce moment sur le chemin de Paris, pour prendre l'avion...

    A SUIVRE !!!

  • Vide- greniers

    Le collectif enfants étrangers tient un stand au vide-greniers de la Manu le dimanche 10 juin toute la journée.

    Si vous avez des jouets à vendre au profit du collectif, vous pouvez nous les déposer dimanche matin directement sur le stand.

     

    L’argent récolté servira comme d’habitude à apporter des aides d’urgence aux familles.

     

    MERCI