Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Blain sans frontières

     

     

    "Blain sans frontières" prend ses quartiers d'été

     

     

    Pendant les périodes estivales, l'association ne tiendra pas de réunion publique.

    Elle propose cependant à tous ses adhérents,

    à tous ses sympathisants

    ainsi qu'à toutes les familles qu'elle soutient et

    toutes les autres

    de participer à des rendez-vous ludiques.

     

    Le 25 Juillet,

    nous donnons rendez-vous à tous ceux qui le souhaitent

    au parc des Naudières à Sautron.  Rdv dès 10h00 place du champs de foire à Blain, ou, directement sur le site. Programme de la journée : jeux, pique nique, et jeux et toujours jeux,  rires et bons moments au moins  pour une journée !

     

    Le 22 août,

    rdv à l'étang de Plessé (près de Blain) rdv toujours à 10h00 au champs de foire à Blain, puis baignade , pique nique , pêche, jeux de plage seront au programme.

     

     

    Nous espèrons que nous serons nombreux lors de ces deux sorties afin de partager, d'échanger avec chacun dans un cadre plus détendu, que les familles puissent se rencontrer  et mettre de côté  peut être pendant un instant  les problèmes du quotidien !

     

    Les vacances ne nous empêchent pas cependant de poursuivre notre travail auprès des familles, nous restons vigilants, mais souhaitons rester optimistes.

     

    Je conclurais par la devise de l'association

    "Unis pour être plus forts"

     

    A bientôt , Pour " Bsf "

     

    Corinne Besnard
     

     

     

     

      

  • Dernière sédition !

     

    LES INSPECTEURS DU TRAVAIL contre Hortefeux

    Recours en justice pour contester le décret sur les compétences du ministère de l’Immigration.

     

    Par Catherine Coroller, Libération samedi 21 juillet 2007

    La fronde des inspecteurs du travail contre le ministère de l’Immigration se concrétise.

    Quatre syndicats (CGT, CFDT, SnuTef-Fsu et Sud-Travail), représentant 80 % de la profession, se sont associés pour déposer un recours en Conseil d’Etat contre le décret fixant les compétences de ce ministère, dirigé par Brice Hortefeux.

    Le recours devrait être déposé la semaine prochaine. « En effet ce décret, en donnant compétence à ce nouveau ministre sur le travail illégal des étrangers, crée une catégorie juridique de délit qui n’est pas prévue par la loi », protestent les inspecteurs du travail. Les étrangers étant les seuls visés, cela constituerait « une distinction par l’origine ethnique ou raciale », discriminatoire donc illégale.

    « De surcroît, en plaçant la Direction générale du travail à disposition du ministère de l’Immigration, ce décret met de fait l’inspection du travail sous la subordination de ce même ministère », ajoutent-ils. Les inspecteurs du travail craignent en effet que le gouvernement ne cherche à les utiliser pour sa chasse aux sans-papiers. Alors que la police a besoin du feu vert d’un juge pour forcer la porte d’une entreprise soupçonnée d’employer des clandestins, eux peuvent y entrer librement. « D’où la tentation de nous utiliser comme ouvre-boîtes », explique un responsable syndical.

    Les inspecteurs du travail proposent aux associations de défense des étrangers de s’associer à leur recours, et appellent à des actions communes à la rentrée.

    © Libération

    samedi 21 juillet 2007.

     

     

    Pour info :

    Le SNUTEF-FSU regroupe les personnels du ministère de l'emploi et de la formation, dont les inspecteurs du travail (et de l'inspection du travail des transports au sein de l' Equipement).

    Selon les syndicats interrogés par AP cette “catégorie juridique de délit (qui) n'est
    pas prévue par la loi et (qui) n'existe ni dans le code pénal, ni dans le code du
    travail".

    De plus lit-on dans AP, cette situation est "en violation de plusieurs dispositions de la
    convention n°81 de l'OIT (Organisation internationale du travail) qui garantit
    l'indépendance de fonctionnement de l'inspection du travail".

    “Ce texte nous est très cher”, indique Pierre Mériaux, membre du bureau national du SNUTEF, à l’Obs, “car il est le seul outil juridique qui nous protège. Les nouvelles compétences du ministre de l’Immigration incarnent une attaque frontale aux inspecteurs du travail”.

     
    «Depuis qu’il y a un durcissement sur l’immigration, le pouvoir politique cherche à nous embarquer pour faire la chasse aux étrangers», affirmait Yves Roupsard, représentant de la CGT à Libération, le 7 juillet dernier. Pour les policiers, les inspecteurs du travail sont des auxiliaires précieux : «Les services de police ne peuvent pas pénétrer dans les entreprises sans l’autorisation d’un juge, alors que nous, on peut y entrer à tout moment, de jour comme de nuit”.

    (Source : The Associated Press ; Libération ; Le Nouvel Observateur - 20/07/07)

     

  • Réunion du CEECS

    La prochaine réunion du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires

    aura lieu dans 15 jours, le mercredi 1er août à partir de 18h30.

     

    La date de la réunion suivante a été fixée au mercredi 22 août, même heure.

     

  • AVEC Avessac Sans Frontières

    MOBILISATION

    L’impossible retour en Arménie ou en Azerbaïdjan : Appel à soutenir une famille d’Avessac, victime de conflits de nationalités, menacée d’expulsion !

    Viktoria, Ruben et leurs deux filles, Christina et Tatevik, habitant Avessac depuis 2005, risquent d’être expulsés de France.

     

    Pourquoi ont-ils dû fuir leur pays, l’Arménie ?

    Pour échapper à un mariage forcé, Viktoria a fui l’Azerbaïdjan et s’est réfugiée en Arménie où elle a rencontré et épousé Ruben.

     

    Un an après, de violents conflits armés ont éclaté entre les deux pays. Viktoria a été contrainte de cacher son origine, mais en 2005, son identité a été dévoilée ; la famille a alors connu la répression et les persécutions.

     

    Parce que leurs deux filles sont issues des deux nationalités, tout retour est impossible tant en Arménie qu’en Azerbaïdjan, particulièrement pour les enfants.

    Une réunion publique est prévue le vendredi 20 juillet à 20h30 à la salle de la Fontaine, à Avessac.

    Pour signer la pétition et soutenir Viktoria et Ruben et leurs filles.

    N’attendez pas…

    Pétition


     

    avessac.sansfrontieres@laposte.net

     

  • AF- VOL Numéro... Enregistrement des Expulsés : "Confirmé"

     

    Les mesures d'expulsion "sont exécutées par le ministère de l'intérieur sur la base de décisions administratives ou de justice. Il n'appartient pas à Air France de remettre en cause de telles décisions prises dans le cadre d'un Etat de droit".

    C'est en ces termes qu'a réagi la direction d'Air France, mercredi 11 juillet, après que les élus du comité central d'entreprise d'Air France ont adopté à l'unanimité, le 5 juillet, une motion demandant aux actionnaires "l'arrêt de l'utilisation des avions du groupe Air-France KLM pour les expulsions d'étrangers". 

    ... 

     

     

    ARRET DES EXPULSIONS SUR AIR FRANCE DEMANDENT LES SYNDICATS : CONFERENCE DE PRESSE SOUTENUE PAR LE RESF JEUDI 12 juillet à Paris, suivie d’un Rassemblement

    Les syndicats CGT, CFDT, SUD, ALTER et SPAF d’Air France organisent une conférence de presse et appellent à un rassemblement à l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires de la compagnie aérienne convoquée le jeudi 12 juillet à 14 heures au 99 de la rue de Rivoli à Paris. Ces organisations entendent demander que la compagnie Air France renonce à transporter sur ses lignes des étrangers sans papiers expulsés. En effet, comme les années précédentes, la plus grosse part du quota de 25 000 reconduites voulues par le gouvernement se fera sur les appareils et avec les équipages d’Air France.

    La pratique de la reconduite contrainte d’hommes, de femmes, parfois d’enfants est dans son principe même choquante. Le spectacle de personnes menottées, parfois ligotées de la tête aux pieds, bâillonnées et frappées dès lors qu’elles protestent est insupportable aussi bien pour les équipages que pour les passagers à qui ces scènes donnent d’Air France une image bien éloignée de celle suggérée par les publicités. Depuis plusieurs mois maintenant, les incidents se multiplient à bord des appareils.

    * Le 30 août 2006, le Directeur de la sécurité d’Air France décide de remplacer personnellement le commandant de bord le un vol « sensible » qui doit expulser le lycéen Jeff Babatunde Shitu. Il fait investir l’appareil Air France par les CRS pour mater les passagers du Paris Lagos d’Air France.

    * Florimond Guimard, instituteur de Marseille, est accusé de violence en réunion avec arme par destination pour avoir protesté, le 11 novembre 2006, contre l’expulsion d’un père algérien de 2 enfants sur un vol Air France au départ de Marignane. Il sera jugé le 22 octobre 2007 et risque 3 années de prison et 45 000  € d’amende. Il sera présent jeudi 12 juillet.

    * Vol Air France Paris-Bamako du 29 novembre 2006, les passagers d’Air France protestent contre les mauvais traitements infligés à un expulsé. L’identité d’une passagère d’Air France est relevée. Placée en garde à vue à son retour, elle risque 5 années de prison et 18 000 € d’amende pour entrave à la circulation d’un aéronef. Sa présence est espérée le 12 juillet.

    * Le 2 décembre 2006, François Auguste, vice-président de la Région Rhône-Alpes , s’adresse aux passagers d’un vol Air France Lyon-Paris car une famille expulsée se trouve dans l’appareil d’Air France. Jeté à terre par l’escorte policière, molesté, placé en garde-à-vue, il est accusé d’entrave à la circulation d’un aéronef. Il sera jugé le 26 novembre à Lyon. Il risque 5 années de prison et 18 000 € d’amende. François Auguste s’est excusé de ne pouvoir être présent le 12 juillet.

    * 28 avril 2007, vol Air France Paris Bamako encore, deux expulsés qui crient sont frappés, étouffés par des oreillers. Des passagers d’Air France protestent verbalement, parmi eux Marie-Françoise Durupt. Les reconduits sont débarqués mais Marie-Françoise Durupt et un autre passager d’Air France sont débarqués, placés en garde à vue. Le procès de ces passagers d’Air France a eu lieu le 3 juillet. Verdict le 4 septembre. Marie-Françoise Durupt sera présente le 12 juillet.

    * 26 mai : Air France Paris Bamako toujours. Un expulsé proteste. Les policiers le bourrent de coups de poings et l’étranglent jusqu’à l’évanouissement. Il est débarqué sans connaissance. Des passagers protestent. L’un d’entre eux est interpellé et placé en garde à vue. Le vol Air France Paris-Bamako est annulé. Salif Kamate, le malien qui a refusé d’embarquer a été relaxé du délit de coups et blessures à agent (il a mordu le policier qui l’étranglait), le tribunal ayant considéré que la violence à son encontre était disproportionnée et qu’il se trouvait en état de légitime défense.

    Choquante d’un point de vue éthique, traumatisante pour les équipages comme pour les passagers, la pratique des reconduites contraintes à bord des avions de ligne doit cesser. C’est la demande des représentants du personnel, c’est aussi celle des organisations de défense des droits de l’Homme et du RESF que les syndicats ont tenu à associer à leur démarche.

    Le RESF sera présent à la conférence de presse convoquée à 11 heures 99 rue de Rivoli. Il appelle au rassemblement qui se tiendra au même endroit lors de l’arrivée des actionnaires à partir de 12h30.

     

     

    Contact sur ce dossier : Pascale Balbo, 06 60 52 38 75, Richard Moyon, 06 12 17 63 81
  • Madame Ergisi, 68 Ans, en centre de rétention A Nantes

    La FASTI et le GASProm - ASTI de Nantes nous alertent !  

    Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés
    Paris, le 6 juillet 2007
    MADAME ERGISI, 68 ANS EN CENTRE DE RETENTION A NANTES !

    La FASTI se joint au GASProm - ASTI de Nantes pour dénoncer l’arrestation,
    la mise en rétention et la menace d’expulsion dont fait l’objet Madame
    ERGISI Sahide.

    Cette femme, de 68 ans, d’origine turque vit chez son fils à Nantes depuis
    plusieurs années. Elle a été arrêtée hier matin devant ses enfants et
    petits-enfants, en application d’une Obligation à Quitter le Territoire
    Français (OQTF) prononcée en avril dernier par Préfecture de
    Loire-Atlantique, et malgré l’appel en cours auprès de la Cours
    Administrative d’Appel de Nantes.

    Au regard de son âge et de sa santé fragile, il est impensable de la
    laisser être reconduite en Turquie où elle serait amenée à vivre seule,
    dans un logement inadapté et sans ressources. Pourtant, bien que son fils
    installé à Nantes se soit engagé à contribuer à son entretien, la
    préfecture a toujours refusé la régularisation de Mme ERGISI malgré ses
    multiples demandes.

    La FASTI et le GASProm - ASTI de Nantes dénoncent avec le plus grande
    fermeté cette procédure d’expulsion injustifiée et le zèle dont fait
    preuve la préfecture de Nantes dans cette affaire. Elles exigent la
    libération immédiate de madame ERGISI ainsi que sa régularisation.

    NOUS APPELONS L’ENSEMBLE DES PERSONNES SOLIDAIRES ET CHOQUEES PAR CETTE SITUATION A EXPRIMER LEUR INDIGNATION ET EXIGER LA LIBERATION IMMEDIATE DE MME ERGISI AUPRES DE LA PREFECTURE DE NANTES.


    Par téléphone ou SMS au 02 40 41 21 38 (Service des étrangers de la Préfecture de Nantes )


    Par fax au 02 40 41 20 25 (Cabinet du Préfet de Loire-Atlantique)
    Mail du service étrangers de la préfecture de Nantes :
    etrangers@loire-atlantique.pref.gouv.fr

     

     

  • Soutien Aux Ataev de Chateaubriant

    Après le très beau succès de la mobilisation en faveur de la famille Ataev à Chateaubriant (voir “Ouest France”), appel de notre amie Danielle Rouzière, à venir nombreux pour soutenir la famille dont le recours contre l’OQTF sera examiné aujourd’hui au TA. 

    Le Collectif de soutien a remis à la sous-préfecture de Châteaubriant une pétition qui a recueilli 2522 signatures et une pétition de 345 élèves des 400 élèves que compte le collège Schuman où est scolarisée la plus jeune fille de la famille.

    Ce collectif de soutien des parents d’élèves et l’association “Tous Solidaires” notamment seront présents, ce vendredi au tribunal administratif de Nantes à 10h30 pour soutenir la famille.


  • Y’a de la presse ! TA Demain

     

    Après le très beau succès de la mobilisation en faveur de la famille Ataev à Chateaubriant (voir “Ouest France”), appel de notre amie Danielle Rouzière, à venir nombreux pour soutenir la famille dont le recours contre l’OQTF sera examiné aujourd’hui au TA. 

    Le Collectif de soutien a remis à la sous-préfecture de Châteaubriant une pétition qui a recueilli 2522 signatures et une pétition de 345 élèves des 400 élèves que compte le collège Schuman où est scolarisée la plus jeune fille de la famille.

    Ce collectif de soutien des parents d’élèves et l’association “Tous Solidaires” notamment seront présents, ce vendredi au tribunal administratif de Nantes à 10h30 pour soutenir la famille Ataev.

     

    c422df6dfb0d292d99c02c80006ed09b.jpg

     

     

  • Recours contre les OQTF au TA

    Nouvelle salve de recours contre les OQTF

    Au tribunal administratif de Nantes, ce jeudi 5 et vendredi 6 juillet 2007

    Quarantaine affaires environ seront audiencées.

    Les soutiens aux sans-papiers se relaieront à leurs côtés.

  • Comité de soutien de la famille Diaby


    Mobilisation, le 6 juillet prochain, en faveur de Nana Diaby, dont le recours contre la décision de refus de séjour assortie d’une obligation de quitter le territoire Français est examiné vendredi au Tribunal administratif. Rendez-vous 9h30 !

     

    Nous sommes nombreux à soutenir Nana depuis un an : membres du Secours Catholique, enseignants et parents d’élèves des écoles dans lesquelles Bamady a été scolarisé, comédienne, musicien, animatrice socioculturel, élu de Rezé et sympatisants du mouvement RESF, GASPROM, ainsi qu’une famille Guinéenne de 4 enfants qui a partagé pendant presque un an son T1 avec Nana et ses deux enfants, dans des conditions impensables ! Nous avons accompagné Nana pour l’aider à  faire  les démarches de demande d’asile auprès de l’OFPRA, puis une demande de régularisation à la Préfecture.

     

    Voilà en quelques mots l’histoire de cette famille Guinéenne que vous pouvez rencontrer avant l’audience, si vous le souhaitez.

    Nana est arrivée seule en France en 2002 à l’âge de 17ans. Elle a fui la Guinée dans des conditions difficiles après avoir été recherchée comme opposante au pouvoir. Elle avait manifesté auprès de l’UFR : l’union des forces républicaines… Sa demande d’asile a été rejetée par l’OFPRA en 2004.

    Nana a rencontré un Guinéen quelques mois après son arrivée en France. Ils ont eu deux enfants: Bamady (né le 14 juin 2003) et Goundoba (née le 4 mai 2005). Un mois après la naissance de Goundoba, le papa a été expulsé.

     

    Bamady a été scolarisé en septembre 2006.

    Nana ne peut pas retourner en Guinée parce qu’elle sera en danger, vis-à-vis de sa famille qui bannira ses enfants nés hors mariage et qui fera tout pour que Goundoba soit excisée.

    D’autre part, elle devra se cacher pour avoir été opposante au régime.

    Aujourd’hui, Nana a 23 ans. Elle vient de trouver un logement, mais elle vit dans la terreur d’une réponse négative après le 6 juillet.

    Comment rester insensible face à une jeune femme qui a pris la fuite à 17 ans et qui se bat depuis, seule avec deux enfants,  pour essayer de s’intégrer en France et obtenir un statut de réfugiée ?

    Nana est une jeune mère courageuse, fière, volontaire et déterminée qui fait tout pour s’intégrer en France.

     

    Les membres du comité de soutien de la famille Diaby seront présents au tribunal administratif, vendredi 6 juillet à 9h30  pour soutenir l’appel de Nana.

    Quarante personnes ou familles, comme celle de Nana, feront appel vendredi 6 juillet contre les décisions de refus de séjour assorties d’une obligation de quitter le territoire francais.

     

     Merci de bien vouloir vous mobiliser pour soutenir ces familles de sans papiers !

     

    Les parrains et marraines de Bamady et Goundoba.

     

  • Succès d’une mobilisation, soutien pour demain !

    Bonjour,

    Merci d'avoir répondu si rapidement et massivement à notre appel.

    Quelques mots pour vous tenir au courant de l'issue du procès de Salif
    Kamaté :
    Il a bien été reconnu coupable de délit de séjour irrégulier et de refus
    d'embarquement, mais ces peines sont ajournées jusqu'au 14 mars 2008,
    pour lui laisser le temps de faire des démarches en vue d'annuler son
    interdiction de territoire. Ce n'est pas gagné, mais l'avocate va se
    battre.


    Ce qui est vraiment réjouissant en revanche, c'est que Salif a été
    relaxé pour les coups et blessures sur agent, qui était le chef
    d'accusation le plus grave. Mais ce qui est encore plus réjouissant,
    c'est que, l'énoncé du jugement mentionne la "légitime
    défense" pour motiver la relaxe. L'avocate de Salif Kamaté m'a confirmé
    que c'est la première fois qu'un tribunal retient la légitime défense
    face à la police
    . Ca peut faire jurisprudence.


    Catherine Herrero, (l'avocate de Salif Kamaté) m'a dit combien la
    mobilisation avait été décisive et m'a prié de vous remercier tous très
    chaleureusement. (…)

     
    Mais un procès peut en cacher un autre : mardi 3 juillet, à 9 heures,
    toujours à Bobigny, madame Durupt passe en jugement pour avoir manifesté
    son indignation devant une autre expulsion tout aussi violente que celle
    de M. Kamaté. C'est le premier procès pour "délit de solidarité", et il
    nous semble important de faire beaucoup de bruit autour de l'événement,
    en étant le plus nombreux possible devant et dans le tribunal mardi, et
    en signant une pétition, qui, cette fois, est en ligne sur le site RESF :
    http://www.educationsansfrontieres.org/?article6892

    Cette attaque inédite contre notre liberté de dire non me semble mériter
    qu'on se manifeste.

    Merci à nouveau pour votre aide.

    Cordialement.

    Laurent Cantet

  • Appel A Signature

    LA SOLIDARITE NE DOIT PAS DEVENIR UN DELIT

    SOUTIEN A MARIE-FRANCOISE DURUPT

     

    Marie-Françoise Durupt, passagère française du vol Paris-Bamako du 28 avril 2007, passe en jugement le 3 juillet au Tribunal de Bobigny pour avoir incité « MM. Ibrahima D. et Samba F., tous deux reconduits à la frontière, ainsi que les autres passagers du vol d’Air France, à la rébellion, par des cris et des discours publics en vue de faire opposer une résistance violente à des personnes dépositaires de l’autorité publique ».

    Dans son témoignage, Marie-Françoise Durupt n’apparaît pourtant pas comme une meneuse incitant à la violence : elle a soixante ans.

    Elle a seulement été indignée de voir étouffer des cris avec des coussins, selon une technique qui avait provoqué la mort d’une jeune réfugiée de 22 ans en Belgique en 1998. Elle refuse, comme les autres passagers, de payer un billet d’avion « pour un vol régulier qui sert de prison ». Ils expriment simplement leur désaccord sur les méthodes et la présence policière dans l’avion.

    Les boucs émissaires sont alors tout trouvés : elle et un monsieur malien sont placés en garde à vue. Il paraît, en effet, encore difficile de mettre en examen pour rébellion tous les passagers d’un vol commercial.

    Les habitants de Bobigny et de la région parisienne sont invités à un rassemblement de soutien devant le tribunal de Bobigny.

     

    Ici, nous pouvons signer la pétition de soutien en ligne à l'adresse suivante :
    http://www.educationsansfrontieres.org/?article6892

    Il faut que les signatures arrivent avant lundi prochain 18h pour pouvoir les transmettre à l'avocate mardi matin.