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  • Point sur la situation à Clisson


    Depuis le 23 juin date à laquelle nous nous sommes réunis pour former un collectif de soutien à la famille K. à Clisson nous avons poursuivi nos actions et désirons désormais informer les lecteurs du blog de la situation.
     
     
    Rappel sur le parcours de Olga et ses enfants
    Ils ont fui  le Kazakhstan après avoir subis discriminations, menaces puis agressions.Malheureusement Mr K. qui était resté pour essayer d'obtenir des visas fut assassiné. Ainsi Mme K. et ses enfants sont arrivés en 2002 en France.
    Leur parcours administratif est semblable à ceux qu'on connait par ailleurs : demande d'asile deboutée à l'OFPRA puis devant la commission de recours , un nouveau recours a été déposé.
     Refus à la demande relative à la circulaire du 13 juin et à une seconde sollicitation comme un recours suite au premier refus ; Motifs invoqués : l'âge du cadet 13a et 9mois à son arrivée en france, le fait d'être débouté par l'OFPRA, le fait d'être entrés irrégulièrement.. et on conseille à la famille de repartir vers la... Russie???... Donc l'avocat va étudier la possibilité d'un recours contentieux dans cette affaire. A ce propos nous souhaitons nous associer à une démarche collective envisagée par le collectif enfants étrangers de Nantes en lien avec plusieurs avocats.L'avocat de la famille K.fait partie de ceux qui font équipe pour travailler sur ce dossier.
     
     
    Notre action
    Elle est d'informer, de mobiliser les soutiens et d'accompagner les démarches pour défendre au mieux la famille K. dans une situation difficile.
    Nous souhaitons toujours faire un parrainage républicain qui permettrait de faire connaitre
    la situation à la population clissonnaise. La mairie n'a pas souhaité le faire, elle a tout de même écrit un courrier de soutien. Cependant nous ne désespérons pas car nous pourrions avoir l'appui d'un conseiller général pour l'organiser.
    Nous avons et continuerons à informer par la presse écrite en espérant obtenir un soutien grandissant de la population au niveau local.
    Nous démarchons auprès des élus de la communauté de communes ou tout autre élu des communes dans lesquels les fils de Mme K. ont fait leurs études pour obtenir leur soutien.
    Nous avons décidé de nous réunir régulièrement (le lundi soir en général mais pas chaque semaine). 
     
    LA PROCHAINE REUNION AURA LIEU LE 13 NOVEMBRE A 20H30 AU CERCLE OLIVIER DE CLISSON.
     
    Nous recherchons des infos sur la situation au kazakhstan qui est déclaré selon l'OFPRA comme un pays qui ne présente pas de risque. C' est aussi un pays dont les ressources pétrolières en font un allié économique qu'il faut ménager.
     
    A ce jour La famille K. a reçu une lettre par huissier lui demandant de quitter le logement avant le 30 novembre. En plus du refus de la préfecture c'est un nouveau coup porté au moral.
    Les deux fils sont recherchés au kazakhstan pour désertion. Si on les renvoie là-bas ils seraient en danger . De plus ils se retrouveraient sans papiers comme ici car pour obtenir des papiers il faut avoir ses papiers militaires.
    L'ainé a obtenu permis et diplôme de chauffeur routier . Un employeur est près à l'embaucher dès qu'il aura ses papiers. Pour faire des tournées dans les pays de l'est il  préfère employer un russophone.
     
    Si vous lisez le blog et que vous êtes des environs de Clisson n'hésitez pas à vous joindre à nous pour renforcer cette action.
    Nous communiquerons régulièrement des infos sur cette rubrique.

  • Enfin une bonne nouvelle ...

    C'est pas souvent qu'on sort de la préfecture avec le sourire. Hier, les marraines et parrains des enfants de Fatoumata  T. l'ont accompagnée pour la voir recevoir une jolie carte bleue, titre provisoire de séjour (assorti de l'autorisation de travailler) avec un nouveau rendez-vous le 10 decembre qui doit lui délivrer un titre de séjour d'un an.

    On lui demande de fournir un passeport, ce qui apparemment n'est pas possible d'après l'ambassade de la république de Guinée à Paris, les nouveaux passeports guinéens n'étant délivrés qu'à Konakry.
    On espère pouvoir obtenr un papier de l'ambassade expliquant qu'aucun passeport ne peut être demandé par les ressortissants en France. Mais ça prend plutôt bonne tournure...


    On passe à l'étape, assitante sociale, assedics et ANPE, en espérant une formation de mise à niveau de français parlé et écrit, meme si Jacqueline W. de la LDH lui donne déjà les rudiments de langue, avec des progrès notables.

    Voilà les dernières infos concernant Fatou.

    Bien à vous
    Bon courage.
    Nicolas - parrain de la petite Diankemba scolarisée à l'école du Coudray à Nantes

  • Expulsion de Nicole Masese

    Les réactions continuent d'affluer autour de l'expulsion de Nicole et de son fils vers la Hollande via le service des urgences du CHU de Nantes.

    Dans son numéro de la semaine dernière, "Charlie Hebdo" a consacré un article à cette situation scandaleuse d'une femme pour  qui, jour après jour, la vie aux Pays-Bas est un véritable cauchemar sans aucune perspective d'asile en vue auprès des autorités néerlandaises, quoi qu'en aient dit celles et ceux qui ont justifié de façon peu convaincante une "reconduite" que nous préférons qualifier d'"expulsion", ou quoi qu'en pensent d'autres ; celles et ceux qui ont choisi d'adopter, sur le sujet, une attitude plus que discrète, voire étrangement silencieuse.

    Pour retrouver un peu d'espoir, j'ajouterai simplement  qu'à distance, une solidarité se met progressivement en place aurour de la maman et de son petit Arnold. Des contacts viennent notamment d'être établis avec une association de défense des droits des femmes. Mais la route est encore longue ..., et nous ne sommes pas prêts d'oublier la fin d'étape nantaise du périple de Nicole.

    Voici donc la dernière réaction en date au sujet de cet épisode scandaleux, en espérant qu'à l'avenir il serve de leçon, et que chaque fois que ce genre de situation risque de se reproduire (rappelons-nous que le nouveau cadre du CESEDA va dans ce sens) les voix s'élèveront encore nombreuses pour exprimer haut et fort une indignation légitime :

     

    Ce qui est encore plus outrageant dans l'affaire de Nantes, c'est la violation flagrante par le personnel et la direction du CHU de la régle selon laquelle «Toute personne prise en charge par un professionnel, un établissement, un réseau de santé ou tout autre organisme participant à la prévention et aux soins a droit au respect de sa vie privée et du secret des informations la concernant.

    Excepté dans les cas de dérogation, expressément prévus par la loi, ce secret couvre l'ensemble des informations concernant la personne venues à la connaissance du professionnel de santé, de tout membre du personnel de ces établissements ou organismes et de toute autre personne en relation, de par ses activités, avec ces établissements ou organismes. Il s'impose à tout professionnel de santé, ainsi qu'à tous les professionnels intervenant dans le système de santé » (art. L.1110-4  du code de la santé publique).

     

    Bien amicalement,

     

    Jean-Luc Rongé,
    directeur de publication,
    JDJ - RAJS  - Paris

     

     

  • Lettre ouverte à JM Ayrault et au Parti Socialiste

    Etrangement, le courrier adressé par une militante active du PS ainsi que du RESF 75 au Maire de Nantes pour l'interpeller sur la situation de Nicole Masese et de son fils de 6ans est, à ce jour, resté sans réponse.

    Pas davantage de réactions du côté d'un bureau national du PS qui s'était pourtant manifesté, au lendemain de l'expulsion dans les conditions scandaleuses que l'on connait, par l'intermédiaire d'un proche de François Hollande qui, contrairement à ses engagements du moment, ne s'est jamais plus manifesté  par la suite ...

    Etrange, étrange ...

    Voici donc, à la demande de son auteur, le courrier en question dans son intégralité.

    Dans l'attente d'une réponse et d'une prise de position claire sur le sujet.

     

     

    Paris, le 28 octobre 2006

     

    D’Annick O-S  

    Membre du Parti Socialiste Paris

    Membre de RESF 75, Citoyenne et Républicaine

     

    A

     

    Monsieur Jean-Marc Ayrault

    Maire de Nantes

     

    Monsieur,

     

    La loi de 1991 portant réforme hospitalière (votée par la gauche), aujourd’hui dans le Code de la Santé Publique (ordonnance Jospin du 14 juin 2000),  rappelle que le garant du respect de la déontologie médicale et du secret professionnel dans l’hôpital est le directeur de létablissement, donc,  de fait, par ricochet, le Président du Conseil d’Administration.

    Et pourtant, c’est dans le CHU de Nantes dont vous être président que vient de se passer la première application – je préférerais dire infraction – de la loi CESEDA, dans la nuit du 19 au 20 octobre 2006.

     

    Devrais-je vous rappeler vos nombreuses interventions publiques contre l’expulsion des enfants ? Je n’aurais qu’à mentionner votre participation au rapport N° 395, je cite : « visant à protéger certaines catégories d'étrangers des mesures d'éloignement du territoire » et cette phrase : « S'agissant des mineurs, aucune interdiction du territoire ne peut être prononcée à leur encontre en application de l'article 20-4 de l'ordonnance n° 45-174 du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante, la minorité s'appréciant à la date des faits. »

    Le petit Arnold a 6 ans !

    Et Nantes est signataire de la charte des villes amies des enfants.

     

    Souvenez-vous encore de la conclusion  de votre question au gouvernement,  le 5 avril 2005 : « (…Je)  (…)  demande en conséquence quelles mesures le Gouvernement entend prendre pour rétablir l'égalité de droit et de traitement des demandeurs d'asile sur le territoire français. » (question 61952).

    Qu’en a-t-il été pour Nicole Masese réfugiée  en France,  pour avoir fui un réseau de prostitution aux Pays Bas qui lui refusaient l’asile.    

    Faudra-t-il vous redire (cf.  chapitre VI du projet socialiste) : «   Nous reviendrons sur les dispositions des lois Sarkozy qui ont précarisé la situation des immigrés installés depuis longtemps dans notre pays. (…)  Nous respecterons le droit au regroupement familial pour protéger les enfants scolarisés, nés en France, ou y vivant depuis longtemps. ».

     

    Cette maman est arrivée depuis peu, me répondrez vous … cela est vrai ...  mais rappelez-vous dans quelles conditions. N’est-ce donc   pas le jour, pour le PS,  d’intervenir  pour  ramener en France cette jeune femme et – ainsi - de s’opposer – dans les faits - à cette loi scélérate, dite CESEDA ?

     

    "Bâtissons ensemble un monde citoyen!". Du vendredi 27 octobre au dimanche 3 décembre, la Maison des Citoyens du Monde coordonne à Nantes et en Loire-Atlantique « Les Semaines de la Solidarité Internationale ». Une cinquième édition sur le thème de l’engagement citoyen et son rôle dans le développement a été privilégié par l’ensemble des associations participantes. Hier, le 27 octobre, était donc lancée  -  dans votre ville - la  manifestation "Bâtissons ensemble un monde citoyen!". Vous, ou l’élu qui vous représentait,  qu’a-t-il déclaré quant à  la fraternité entre les  hommes? 

    Ce lancement était suivi d’un concert avec le groupe  "Pas de nom, pas de maison".

    Il s’appelle Arnold et il a six ans. Son école est à St Sébastien sur Loire.

    Elle se nomme Nicole et elle n’a pas de toit.

    En Hollande, où le collectif enfants étrangers citoyens solidaires  les a  retrouvés … ils ont erré durant deux jours, sans manger. Nantes a raison : « Bâtissons ensemble un monde citoyen !».

     

    « REPRENDRE ESPOIR! », ce fut le titrage d’un article qui vous était consacré (dans 20 minutes, fin septembre). C’est au pied du mur  qu’on reconnaîtra le maçon !

    Redonnez -nous quelque espérance en  vous engageant pour le retour de cette femme et de cet enfant. Le Parti Socialiste est  étrangement muet quant à cette affaire de mise en application d’un texte  contre lequel – pourtant - il a ferraillé. La fossé s’élargirait-il  entre la réalité de terrain et les « discours » ?  Nous sommes beaucoup à attendre une réaction du Bureau National.

     

    Ne laissez pas la loi CESEDA poser sa main sur le sol de France ! Et -  de plus -  dans une ville socialiste !

     

    Dans l’attente d’une réponse très rapide (l’expulsion a eu lieu voici déjà une semaine !), amitiés socialistes, 

     

    Annick O-S

     

     

    PS : copie de ce courrier sera expédiée aux trois candidats se présentant aux élections primaires du PS (ainsi qu’au BN),  afin que chacun  prenne publiquement position. RESF n’est pas un repaire d’extrémistes irresponsables. Le PS y est très présent : non pas tant parmi les élus que dans les rangs du militant ordinaire : celui qui vote et qui manifeste !

     

    Il sera également publié sur le site RESF et celui du collectif nantais (je n’y porterai pas mes noms et adresses afin d’éviter de recevoir des menaces personnelles, en provenance de la « meilleure droite »).

     

  • L'expulsion de Nicole vue par le Quotidien du Médecin

     

    Des sans-papiers arrêtés dans des lieux de soins ?

    Polémique sur des interventions policières à l'hôpital

     

    L’association des médecins urgentistes de France dénonce, par la voix de son responsable, le Dr Patrick Pelloux, de nombreux débordements de 16 police, qui arrête des patients sans papiers, (de manière musclée), dans des établissements de soins.

     

    Pour lire la suite de cet article récemment par dans les colonnes du Quotidien du Médecin, cliquez ici

  • Réunion débat à St-Nazaire le 22 novembre

    Le collectif nazairien « Uni-e-s contre une immigration jetable »
    vous invite à une réunion-débat  « Une autre politique de l’immigration est-elle possible ? »

    avec Emmanuel Terray
    anthropologue
    militant du collectif des sans-papiers de Paris

    mercredi 22 novembre à 20h30
    Agora 1901
    (Salle René-Guy Cadou) 2bis rue Albert de Mun (Saint Nazaire)

    A partir de 20h :
    Exposition
    Table librairie
    Bar tenu par Artisans du Monde
    Entrée libre et gratuite

    Collectif nazairien « Uni-e-s contre une immigration jetable » :
    ALN-FCPE, les Alternatifs, Artisans du Monde, ATTAC, CCFD, Collectif
    Solidarité Algérie, Collectif de soutien aux sans-papiers, Comité de
    soutien à la famille Maïala, Femmes Solidaires, FSU, LCR, LDH, Mouvement
    de la Paix, MRAP, PCF, UL-CGT, les Verts.

  • Rappel : conditions d'accès aux aides à la régularisation

    RAPPEL
     
    Le CCAS de Nantes prend en charge les timbres fiscaux (220€).
    Pour les frais de chancellerie : passage en commission mais à priori  ça passe
     
    Conditions :
    être domicilié sur nantes depuis 3 mois au moins.
    Les personnes domiciliées GASROM FRANCISCO FERRER.... n'ont pas le droit à ces aides.
    Orientation des personnes si domiciliation + de 2 mois sur un secteur : CMS du quartier ; pour les autres : permanence sociale
     
    Pour les personnes hors Nantes : aide au projet (CONSEIL GENERAL) pour les 22O€  MAIS pas de prise en charge pour les frais de chancellerie. J''invite néanmoins ces pêrsonnes à solliciter le CCAS de leur commune.
     
    Marie GOUILLARD
    Assistante sociale

  • Pétition : Pour ne pas finir entre nous

     Je fais suivre une nouvelle pétition mise en ligne tout récemment.  Vous pouvez, vous aussi, la lire ci-dessous puis la signer en ligne sur le site http://www.sitaudis.com/Petition/

     FC

     

     

    Appel de 300 artistes, écrivains, éditeurs et journalistes français
    pour la fermeture des centres de rétention pour étrangers et l'arrêt immédiat des expulsions de personnes résidant en France sans titre de séjour

     

     

    POUR NE PAS FINIR ENTRE NOUS

    Étrangers, ne nous laissez pas seuls avec ces Français-là !

    Nous pensons qu'il est irresponsable de faire de l'Europe une forteresse impénétrable aux immigrants sans moyens : c'est, aujourd'hui, nous rendre auteurs d'une répression qui aboutit à des morts intolérables et c'est préparer, demain, l’explosion de terribles violences.
    Nous ne croyons pas qu'une politique d'immigration étroitement sélective contribue si peu que ce soit à diminuer le nombre de personnes dans la nécessité de tenter l'Europe comme un va-tout de la seule chance.

    Cette politique de l'immigré choisi, nous disons qu'elle est une naïveté ou une escroquerie ; car nous savons que les dynamiques humaines sont incomparablement plus complexes que les bilans des tableaux chiffrés sur lesquels prétend se fonder cette orientation sélective : l'histoire n'a que peu à voir avec la gestion prévisionnelle. Celle de l'Europe, faite de déplacements de personnes aux abois, montre assez que le terme de besoin ne saurait se réduire à l'estimation des chefs d'entreprise en ce qui concerne la main d'œuvre qualifiée dans les secteurs en expansion.

    Conscients des graves conséquences de tels choix, nous conjurons les gouvernants européens de renoncer à leur politique de fermeture et de mettre en œuvre, avec les moyens nécessaires, une véritable et enfin raisonnable politique d’accueil, d’accompagnement des immigrés en Europe, qui respecte la libre détermination des personnes et reconnaisse leur contribution à la vitalité de la Communauté européenne.

    Artistes, journalistes, éditeurs et écrivains français, nous considérons comme une farce l'exception accordée aux "compétences et talents" par quoi la France prétend faire son marché des forces intellectuelles et artistiques après avoir fait son marché des œuvres et nous nous associons à Aminata Traoré, écrivain, ancienne ministre de la culture du Mali, lorsqu'elle écrit que "l'Europe continue de se servir et d'asservir d'autres peuples du monde tout en prétendant le contraire" car la loi du 24 juillet 2006, relative à l’immigration et à l’intégration des étrangers en France, est l'illustration française de cette politique du mépris des hommes et d'une loi fondamentale de la civilisation : l’hospitalité.

    Nous attendons des instances politiques françaises la prise en compte explicite et sérieuse de ces questions pressantes dans leurs programmes d’action.

    Nous demandons au gouvernement français :

    - de faire cesser l’expulsion des personnes résidant en France sans titre de séjour.
    - de fermer d’urgence les scandaleux centres de rétention pour étrangers.
  • La régularisation des familles en panne...

    Ne cherchez plus le compte-rendu public des réunions tenues depuis deux semaines. Jusqu'à nouvel ordre, il n'apparaîtra plus en ligne vu les dispositions que nous pourrons être amenés à prendre en toute discrétion en regard de l'urgence d'une  situation de plus en plus tendue et préoccupante  sur différents fronts :

        - la régularisation en panne (en dépit des engagement oraux pris par des représentants du Cabinet du Préfet de Loire-Atlantique de s'efforcer de faire avancer les dossiers) pour la grande majorité des familles bénéficiaires des dispositions d'une circulaire estivale dont on attend toujours la matérialisation concrète par l'obtention d'une carte de séjour d'un an ..,. en lieu et place de cartes provisoires de trois mois qui ne permettent pas à ces familles d'avancer notamment sur la question de l'obtention d'une solution de logement pérenne.

        -  l'angoisse, au seuil de l'hiver, pour un certain nombre d'autres familles qui n'ont pas eu la même chance en regard de la même circulaire délibérément sélective qui n'a rien réglé sur le fond du problème, et qui sont déjà ou vont être confrontées avec leurs enfants à de sérieux problèmes de logement que nous ne manquerons pas de faire connaître et dénoncer  haut et fort chaque fois qu'il le faudra.

        - le traumatisme généré par la reconduite à la frontière (au sein du Collectif, dans nos échanges, on préfère utiliser les mots qui conviennent et appeler "expulsion" ce qui en est bien une) d'une maman congolaise et de son fils de 6 ans au départ de la salle d'attente du CHU de Nantes, deux personnes aujourd'hui rejetés à la rue dans un pays qui lui a fait comprendre, dès son retour à Amsterdam, que l'examen de sa demande d'asile aux Pays-Bas n'avait plus lieu d'être ... et qu'elle devait prendre le large rapidement sous peine d'être immédiatement reconduite au Congo. Bref, pour elle et son petit aujourd'hui, l'horizon se limite à deux perspectives : retomber dans le réseau de prostitution qu'elle avait réussi à fuir en entrant en France, ou repartir au Congo où sa famille a été décimée ... Nous refusons d'accepter cette fatalité, et ne manquerons pas de continuer à donner des nouvelles de Nicole et de son enfant tant qu'il nous sera possible d'en recevoir.

        - l'inquiétude pour Rhadia, femme d'origine tunisienne, en grève de la faim pour obtenir le droit de vivre sur la terre même où son mari est enterré. Nous étions nombreux, du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, hier au soir, aux côtés de nos amis du Collectif Unis contre une Immigration Jetable à exiger du Préfet qu'il mette un terme rapidement au cauchemar que vit actuellement cette femme. Là encore, il faudra compter avec notre détermination à refuser l'inacceptable parce que profondément INHUMAIN.