Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La régularisation des familles en panne...

Ne cherchez plus le compte-rendu public des réunions tenues depuis deux semaines. Jusqu'à nouvel ordre, il n'apparaîtra plus en ligne vu les dispositions que nous pourrons être amenés à prendre en toute discrétion en regard de l'urgence d'une  situation de plus en plus tendue et préoccupante  sur différents fronts :

    - la régularisation en panne (en dépit des engagement oraux pris par des représentants du Cabinet du Préfet de Loire-Atlantique de s'efforcer de faire avancer les dossiers) pour la grande majorité des familles bénéficiaires des dispositions d'une circulaire estivale dont on attend toujours la matérialisation concrète par l'obtention d'une carte de séjour d'un an ..,. en lieu et place de cartes provisoires de trois mois qui ne permettent pas à ces familles d'avancer notamment sur la question de l'obtention d'une solution de logement pérenne.

    -  l'angoisse, au seuil de l'hiver, pour un certain nombre d'autres familles qui n'ont pas eu la même chance en regard de la même circulaire délibérément sélective qui n'a rien réglé sur le fond du problème, et qui sont déjà ou vont être confrontées avec leurs enfants à de sérieux problèmes de logement que nous ne manquerons pas de faire connaître et dénoncer  haut et fort chaque fois qu'il le faudra.

    - le traumatisme généré par la reconduite à la frontière (au sein du Collectif, dans nos échanges, on préfère utiliser les mots qui conviennent et appeler "expulsion" ce qui en est bien une) d'une maman congolaise et de son fils de 6 ans au départ de la salle d'attente du CHU de Nantes, deux personnes aujourd'hui rejetés à la rue dans un pays qui lui a fait comprendre, dès son retour à Amsterdam, que l'examen de sa demande d'asile aux Pays-Bas n'avait plus lieu d'être ... et qu'elle devait prendre le large rapidement sous peine d'être immédiatement reconduite au Congo. Bref, pour elle et son petit aujourd'hui, l'horizon se limite à deux perspectives : retomber dans le réseau de prostitution qu'elle avait réussi à fuir en entrant en France, ou repartir au Congo où sa famille a été décimée ... Nous refusons d'accepter cette fatalité, et ne manquerons pas de continuer à donner des nouvelles de Nicole et de son enfant tant qu'il nous sera possible d'en recevoir.

    - l'inquiétude pour Rhadia, femme d'origine tunisienne, en grève de la faim pour obtenir le droit de vivre sur la terre même où son mari est enterré. Nous étions nombreux, du Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires, hier au soir, aux côtés de nos amis du Collectif Unis contre une Immigration Jetable à exiger du Préfet qu'il mette un terme rapidement au cauchemar que vit actuellement cette femme. Là encore, il faudra compter avec notre détermination à refuser l'inacceptable parce que profondément INHUMAIN.

 

 

 

Les commentaires sont fermés.