Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • "Le Petit crabe est sorti"

     

    C'est par ce message que l'on a été informé(e)s !

    LIBRES ! ILS ONT ETE LIBERES / Bemenga et son bébé de 15 mois.

    Mme Bekay est libre, assignée à résidence. Elle comparaîtra en correctionnel le 17 avril prochain à 16 heures.

     

     

    TRES FORTE MOBILISATION PAR NUIT SANS PLEINE LUNE  Bemenga et son bébé de 15 mois n'ont pas été expulsés.

    LIRE SUR LE BLOG SANS PATRIE

     articles-146716-144812.html

     

     

    Dernières Ce sera la pleine nuit. 3 heures. Pas la pleine lune.

    C’est à ce moment que Mickaël et Bemenga Bekay seront réveillés au Centre de Rétention de Saint Jacques de la Lande, pour être transférés à Roissy, où un vol à destination de Kinshasa, les attend, 10 h 35.

    Bemenga et son bébé de 15 mois, retenus depuis le 11 février.

    La présentation au consulat de RDC à Paris a eu lieu.

    Le billet d’avion est prêt, la préfecture de Tours y a veillé.

    Le père, qui vit en France depuis 18 ans, n’aura pas le droit de les voir ce soir, avant leur départ annoncé. Pour les visites, il y a des heures. Le CRA n’est pas un hôtel !

    C’est sûr, ce n’est pas demain (matin) qu’il va les revoir, sa Bemenga et leur fils, MicKaël. Si l’on en croit les projets qu’ont pour eux les défenseurs de la légalité républicaine, préfets en tête.

    L’avenir que l’on fait miroiter à cette famille : on propose aux parents de Mickaël une solution à la fois humaine, pratique, bon marché et rapide, je vous laisse apprécier : à Bemenga de se laisser expulser avec son bébé ; à son concubin de la retrouver à Kinshasa, de s’y marier tranquillement et de déposer à l’occasion une demande de regroupement familial ! Que du bon sens ! Et la certitude d’un prompt retour dans un pays, le nôtre, où ils vivent depuis des années, lui depuis plus de 17 ans (en situation régulière) et elle au moins depuis 7 ans, ensemble depuis trois ans.

    Alors, plus rien ne pourrait arrêter cette sombre parodie d’humanité dans la gestion des “flux migratoires” ? Et dès demain, un sondage d'opinion "Way Out", par ici la sortie, "Etrangers, circulez mais dehors, chez nous il n'y a plus d'accueil, il n'y a plus de respect de la vie familiale et privée, il n'y a plus de protection pour les résidents de longue date, vous êtes autorisés à quitter notre territoire, c'est pas la peine de remercier.

     

    Madame Bekay, trop inquiète d’être séparée de son bébé, ne se sent pas la force de s’opposer et de résister à cette expulsion annoncée. Aussi les militants où qu’ils soient, à Rennes, à Nantes, à Tours, à Roissy – vol pour Kinshasa à 10 h 35 - ne pourront-ils rien tenter pour leur épargner cet exil forcé ?

    Peut on encore espérer que la défenseure des enfants, saisie depuis plusieurs jours use de toute son influence, que les élus qui ont fortement pris position en faveur de Madame Bekay, à Rennes, à Nantes, à Tours mettent la pression, que toutes les personnes qui ont signé la pétition en sa faveur donnent l’alerte et mutualisent leurs imaginations, leurs compétences, leurs talents.

    Je ne parlerai pas de piste - par superstition -, mais d’une brèche, à explorer :  les parents du bébé Mickaël (qui ne sont pas mariés) ont l’autorité parentale conjointe : or, personne n’a proposé au père de garder l’enfant ? N’y aurait-il pas là matière à empêcher l’expulsion ? 

     

    Kinshacra !

     


    Aux veilleurs, aux noctambules

     

     

     

     

     

    IdL

     

     

  • Connaissez-vous le Crabé ? un bébé élevé en CRA !

    Toujours plus à l'Ouest ! L'allaitement sous haute tension !
    On connaît le crabe qui surfe sur les vagues, échoue sur la plage.
    Encore inconnu il y a six mois, le crabé a fait son apparition sous nos latitudes. Le crabé est un bébé élevé en CRA.
     
    Le Centre de Rétention est comme chacun l'imagine le seul endroit adapté où retenir une maman qui allaite son enfant de 15 mois. Ils y sont enfermés depuis le 11 février.
     
    C'est une tradition dans de nombreux pays africains de nourrir longtemps au sein un enfant, tradition qui a connu une vague de succès sur le continent européen aussi.
     
    Mais derrière un grillage, en rétention, quand maman est ravagée par l'angoisse, le lait maternel n'a plus le même goût. Alors on fait cesser ce scandale parce que l'on ne peut pas se soucier de retour aux fondamentaux en oubliant le premier, celui de vivre ! Et pour un pays, de respecter ses engagements. Avant même de fêter dans l'allégresse la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, ou la Journée internationale des femmes, retour sur un autre fondamental, un peu vite oublié, la Convention Internationale des Droits de l'Enfants .
     

    Article 2 « Les Etats parties prennent toutes les mesures appropriées pour que l'enfant soit effectivement protégé contre toutes formes de discrimination ou de sanction motivées par la situation juridique, les activités, les opinions déclarées ou les convictions de ses parents, de ses représentants légaux ou des membres de sa famille ». 

    Madame Bekay doit être libérée et sa situation administrative examinée avec humanité et raison !   

     
    IdL 
    Pour Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires de Nantes/RESF44
     
    Information publiée sur le blog :http://sans-patrie.blog4ever.com/

     

    Madame Bekay et son fils de 15 mois toujours au CRA !

     Derrière ces grillages, une cinquantaine de retenus dont une maman et son fils de quinze mois
     
    - Au centre de rétention de Saint-Jacques-de-la-Lande -
     

    Au centre de rétention de Saint-Jacques-de-la-Lande

    © France 3

    Bemenga Bekay est retenue au centre de rétention de Saint-Jacques-de-la-Lande avec son bébé de 15 mois.

    Lundi 18 février. Quelques paroles échangées à travers les grillages. Comme un parloir sauvage au centre de rétention de Saint-Jacques-de-la-Lande, près de Rennes. C'est comme ça que les associations de défense de sans-papiers apprennent quotidiennement l'existence de nouveaux retenus.

    Parmi ces nouveaux venus, Bemenga Bekay, arrivée le 11 février avec son bébé de 15 mois. Cet après-midi là, elle n'est pas au " parloir ", mais au consulat du Congo. C'est la loi, pour pouvoir l'expulser, il faut que le consulat la laisse passer. Déjà en 2005, ils avaient refusé son retour au pays...

    Pourtant sa vie elle est à Tours avec Michel, en France depuis 18 ans, et chauffeur routier. Ils vivent ensemble depuis trois ans. Lui n'a pas pu récupérer son fils lors de la garde à vue après l'interception imposée par le Préfet d'Indre et Loire...

    L'enfant bien sûr n'est pas expulsable. Le sort de sa mère est suspendu à la décision du Consulat qui pour l'instant réserve sa réponse. En cas de refus du laissez-passer, tous peuvent espérer une régularisation humanitaire...

    Pour visionner la vidéo qui les concerne : http://ouest.france3.fr/dossiers/39951589-fr.php

    Aujourd'hui jeudi 21 février, la visite quotidienne à Mme Bekay met en évidence une situation de plus en plus inquiétante.

     Elle est anxieuse, a des vertiges et des insomnies. Elle attend avec angoisse la réponse du consulat auquel elle a été présentée. Le 28 février, la première quinzaine de jours de rétention va se terminer et elle ne sait pas ce qu'il va advenir d'elle et de son bébé. Le petit bonhomme est trés perturbé, il pleure énormément et réclame sans arrêt son papa avec lequel il a l'habitude de jouer. Il mange très peu et est fiévreux.

    C'est une situation insupportable et incompréhensible. Cette mère et son enfant sont ils donc si dangereux pour la société qu'il faille les mettre ainsi à l'écart des leurs et du monde au risque de les briser ?

    Non ! Absurde et inhumain.

    Voici la pétition de RESF concernant Mme Bekay, enfermée avec son fils au CRA de Rennes :

    http://www.educationsansfrontieres.org/?article11740

    Nous sommes particulièrement vigilants et vous tenons au courant de l'évolution de leur situation et de l'aide qu'il est possible d'apporter.
  • Soutien au TA : Mr. & Mme Cole et leurs enfants

    Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires de Nantes et l'école où sont scolarisés les enfants lancent cet

     

    Appel à tous celles et ceux qui peuvent être présents

    vendredi 22 février à 15h au Tribunal Administratif

    rue de l'Ile Gloriette à Nantes

    pour soutenir

     

    M. et Mme COLE et leurs 3 enfants

    (scolarisés à Nantes)

     

     

    Cette famille originaire de Guinée passe au Tribunal Administratif ce vendredi 22 février à 15h, la Préfecture leur a notifié une Obligation à Quitter le Territoire Français. Inutile de préciser que la famille est parfaitement intégrée.

     

     

     

    SOYONS NOMBREUX POUR MONTRER NOTRE VIGILANCE ET SOUTENIR LA FAMILLE

     

     

     

     

  • Réseau Nantes Etudiants Etrangers (RUSF)

    Communiqué officialisant la création du collectif de lutte, d'aide et de soutien aux étudiants étrangers

     

     

    Face à l'intensification des politiques répressives à l'égard des immigré(e)s (mise en place des quotas, multiplication des rafles, encouragement de la délation, harcèlement policier et administratif...) il est nécessaire de s'organiser pour revendiquer l'égalité des droits pour toute personne vivant en France. Les étudiant(e)s étranger(e)s ne sont pas épargné(e)s par ces politiques.

     

    En effet, nous dénonçons les quotas dans les cités universitaires pour les étranger(e)s, les cités-u internationales, qui ghettoïsent les étudiants étrangers, l'ingérence de plus en plus marquée des préfectures dans les domaines relevant de la compétence de l'université (Centres d'Études en France, renouvellement des titres de séjour...).

     

    Ainsi nous revendiquons :

    ·         que la carte d'étudiant donne droit au titre de séjour et à l'autorisation de travail

    ·         une égalité entre les étudiant(e)s français(es) et étranger(e)s (travail, aides sociales, frais d'inscription, logement...)

    ·         faciliter la procédure de changement de statut notamment de passer du statut « d'étudiant étranger » à celui de « travailleur immigré »

    ·         la régularisation de toutes et tous les sans-papiers

    ·         la liberté d'installation et de circulation des étranger(e)s

    ·         la fermeture et la destruction des centres de rétention

     

     

    C'est pourquoi nous avons décidé de créer un Collectif de Lutte d'Aide et de Soutien aux Étudiants Étrangers Nantais (RUSF 44).

     

    Ce collectif a pour vocation :

     

    ·         d'assurer régulièrement des permanences juridiques sur l'université

    ·         d'être un soutien dans les démarches auprès des institutions (université, CROUS, préfecture...)

    ·         de sensibiliser la population aux problèmes des étudiant(e)s étranger(e)s

    ·         de promouvoir l'autonomie des luttes des étudiant(e)s étranger(e)s et celle des immigrés en général

    ·         d'empêcher les expulsions d'étranger(e)s en général

     

    pour nous contacter : rusf@nantes.fr

  • Le jour où Simone l'a lâché...

    Ce jour-là, j’ai repris espoir !

     

    Non, non, ce n’est ni d’amour, ni de Saint Valentin, ni d’amoureux, ni de ban public, ni de hauban d'ailleurs que je vous parle ce soir ! Mais de ma satisfaction jalouse de voir enfin consommée la rupture entre Simone et Nicolas.

     

    “A la seconde mon sang s’est glacé”. Simone Veil, présidente d'honneur de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et ancienne déportée, était présente mercredi 13 février, au dîner du CRIF, quand Nicolas Sarkozy a proposé d'associer chaque élève de CM2 à un enfant victime des persécutions nazies. 

     

    "Un jour, on a voulu tuer des enfants de leur âge, au nom d'idées barbares, au nom d'idées inadmissibles, il y a eu des fautes qui ont été commises en Europe, et dans notre pays (...) les enfants doivent porter la mémoire de cela, parce que les enfants seront demain des adultes", a déclaré aujourd’hui, Nicolas Sarkozy (Périgueux), reprenant le motif du discours prononcé au dîner annuel du CRIF mercredi 13 février.

    Or, on ne peut imaginer un legs plus cruel sur les épaules d’un enfant que celui de la mémoire d’un enfant mort ! Et le Président de la République bénéficie (depuis peu) du statut d’irresponsabilité pénale, de sorte qu’on ne peut pas l’attaquer devant les tribunaux ? Quel recours nous reste-t-il quand il est si flagrant que la France est conduite par un apprenti sorcier ?

    Est-ce pour nous détourner du présent ? Quand Aujourd’hui :

    Un retenu âgé de 19 ans s’est suicidé, vendredi 15 février, dans l’appartement qu’il occupait à Meudon, “Récemment débouté de sa demande d’asile, ce jeune Kényan s’est suicidé par pendaison, a annoncé la préfecture des
    Hauts-de-Seine dans un communiqué.

     

    John Naima, né le 30 décembre 1988, était entré en France le 20 mars 2006 et avait demandé l'asile trois jours plus tard, demande rejetée par l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) le 6 juillet 2007.
    Il avait alors saisi la Cour nationale du droit d'asile, qui avait examiné son recours le 21 janvier dernier et avait "récemment rejeté de façon définitive la demande d'asile de M. Maina". Le jeune homme vivait dans un appartement à Meudon géré par l'association France Terre d'Asile.

     

    Se donner le mort à 19 ans dans un foyer de France Terre d’Asile ! Qui relèvera ? Se suicider/France/Terre d'Asile.

     

    Le Kenya n’est-il pas à feu et à sang ? Au conseil d’administration de l’OFPRA qui s’est réuni le 24 janvier 2008, ils ne lisent peut-être pas le Wall street Journal, quotidiennement, mais “Courrier International”, une fois par semaine ? voir, p.29, semaine du 7 au 13 février 2008. Vous ne pouvez pas le manquer, laissez vous guider par le dessin de Bertrams, paru dans Het Parool, Amsterdam.

     

    KENYA : Pourquoi les Kényans s’entre-déchirent.

    Malgré les tentatives de médiation mises en oeuvre depuis plusieurs jours, la situation reste tendue. A la source des violences interethniques, on retrouve des inégalités économiques qui vont s’aggravant.

     

    “Depuis la proclamation des résultats contestés de la présidentielle du 27 décembre, les violences politico-ethniques ont fait plus de 1000 morts", note la rédaction.

     

    L’illustration ? Un Kényan, muni d’une machette s’est découpé l’autre bras, jusqu’au coude qui porte la lettre “K”. Chaque morceau, à côté, porte une lettre du nom de ce pays ensanglanté.

     

    Sinon, si on est pas convaincu et qu’on se fout des sans papiers, on peut à loisir se reporter à cette ancienne dépêche :

    Un détenu âgé de 16 ans s'est suicidé, lundi 4 février, dans un établissement pénitentiaire pour mineurs à Meyzieu près de Lyon."Agé de 16 ans, ce détenu, qui bénéficiait d'un suivi psychiatrique, a mis fin à ses jours par pendaison", a indiqué dans un communiqué l'administration pénitentiaire, confirmant une information publiée par le quotidien Libération. Cet adolescent était écroué depuis le 17 décembre dernier à l'EPM de Meyzieu, a-t-on précisé de même source. 

     

    Quel legs ?

     

    Notre Président de la République, à l’occasion d’un prochain diner annuel (il y en a tous les jours ou presque) pourrait annoncer qu’il fait à chaque enfant, à chaque collégien, à chaque lycéen “ce cadeau de la mémoire” d’un pays, le nôtre, et d’une politique, la sienne, comme il l’a fait à Périgueux. Et l’offrir en premier à ses propres enfants, sans oublier les enfants de François, de Brice, de Xavier…

    Et le ministre de l’éducation, Mr. Darcos, pourrait reprendre avec le même entrain républicain son plaidoyer en faveur de la construction d’un travail pédagogique fondé sur "la relation personnelle, affective entre un enfant d'aujourd'hui et un enfant du même âge qui a été enlevé et gazé” (qui) “pourra permettre de construire un travail pédagogique". Il suffira de changer quelques mots, pendus par humiliation, par politique de civilisation.

     

    Puisqu’il s’agit fondamentalement et uniquement, comme le déclare vampiriquement le ministre à l’AFP, de "de donner du sens à l'horreur", ce vendredi 15 février.

    Et ils ont osé appelé ce projet, “projet de parrainage” ?

    “Donner du sens à l’horreur”, voilà un projet ambitieux pour des écoliers de Cm2 ou de jeunes lycéens de demain.

    Quand on a trop honte, on peut être dénaturalisé(e)s, avant d’être dénaturé(e)s complètement ?

    IdL

  • Soutenir Sanae

    Pétition en ligne sur le site RESF !

    http://www.educationsansfrontieres.org/?article11673

     

    Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires de Nantes et de Saint Herblain (!) soutient Sanae et Mohamed, qui vivent auprès de nous depuis des années.

     

     

    Pour refuser que l’Etat oblige une femme enceinte de 6 mois à “quitter le territoire” français !

    pour le droit de vivre en situation régulière sur le territoire français !

     

    Mohamed et Sanae Touhich vivent actuellement une situation difficile :

    l'Etat oblige Sanae à quitter le territoire français pour retourner au Maroc avant le 23 février 2008.

    Sanae, 25 ans, s'est mariée avec Mohamed, 34 ans, en septembre 2006 à Nantes. Auparavant, elle était étudiante en France depuis 2000. Quant à son mari, il a grandi en France et vit ici depuis 1981. Il est titulaire d'une carte de séjour de 10 ans renouvelable, et travaille en CDI à temps plein. Ils ont une petite fille d'un an, née à Nantes, et attendent une autre naissance pour le mois de mai 2008. Leur intention est de procéder au regroupement familial, mais l'obligation de quitter le territoire remet en cause ces démarches.

    Nous sommes extrêmement choqués que l'Etat puisse prendre le risque de renvoyer au Maroc une femme enceinte de près de 6 mois, et qu'ils l'éloignent de sa fille et de son mari. La France doit rester une terre d'accueil protégeant la vie privée et familiale de chaque citoyen.

     

    C'est la raison pour laquelle, nous exprimons notre soutien moral, physique et

    financier (si nécessaire) à Mohamed et Sanae.

     

    URGENT

    Pétition à adresser à Mme E. Guilbaudeau de toute urgence avant le 20 février

    mail emmanuelle.guilbaudeau@orange.fr

    par courrier : 17 allée Pablo Picasso- 44800 St Herblain

     

     

  • Rétention pour Bébé Garçon

    En lisant le “Sms”, j’ai tout de suite pensé : “C’est un bébé fille ou un bébé garçon” ?

    Le bébé qui, à 15 mois, crapahute sur sa couche dans le zoo en pleine terre de Saint-Jacques de la Lande ?

    Même aux aéroports qui ne seront pas construits avant 2015, même avec une DUP (!) on a déjà donné un nom, s’il voit un jour le jour… cet aéroport.

    Il a pas de nom, ni de prénom ce bébé ?

    Parce que pour être inscrit au CRA, surtout en soirée, faut décliner son identité.  Ou bien ce bébé est-il le premier bébé (à ma connaissance) entré clandestinement dans un CRA ?

    C’est pas pour me vanter mais je connais un expert qui prétend qu’il est “nécessaire de mentionner les noms et prénoms du bébé dans les documents administratifs privatifs de liberté. Sinon, c'est une privation de liberté clandestine de l'enfant. Une "cause d’annulation de l’APRF et de la rétention ?"

    Il y dort avec maman depuis lundi soir, déjà sa 3ème nuit ?  Et deux encore parce que le Procureur n’a pas retenu les arguments du JLD, et a fait rentrer au Bébé’Racail, Bercail ou Bébé Cra Cra racaille… le rejeton ! Si c’est pas une rupture ça !

    C’était pour lui éviter le CRAchin que le Procureur a décidé de le mettre à l’abri pour la 3ème nuit avec maman ? Ou bien pour tester le bac à sable ou le toboggan ?

    Y’a pas de toboggan au CRA de Saint Jacques de la Lande !

    Juste un animal à bascule – Jeux extérieur – Norme Jouet, c’est-à-dire un jouet aux normes Tüv utilisable en lieu public et répondant à la Norme Collectivité ? C’est important la sécurité.

    C’était pour un contôle qualité grandeur nature, alors ? Pour éviter un désastre du genre Queen Mary et sa passerelle fatale ?

    Ou pour le préparer à “la bascule”, pour quand il sera grand, ou pour maman, comme la femme africaine qu’on voyait dans “Envoyé spécial”, c’est le nom que dans le jargon on donne à la montée de force sur la passerelle d’expulsion d’un avion de la République des droits de l’homme et de l’enfant. La femme, africaine,  qui ce jour-là (dans le reportage diffusé samedi 9 février) et décidément “jamais ne s’élance vers l’avenir”, surtout ficelée comme un paquet et hissée comme un ballot sur la passerelle arrimée à l’avion du retour forcé.

    C’est un bébé sans matricule, mon ange ?

    Ce bébé s’appelle MICKAEL.

    Sa maman est originaire de RDC.

    L’homme qui partage sa vie, vient lui du Zaïre.

    Ah bon ? C’est pas le même pays, des fois ?

    Oui, mais lui vit en France depuis si longtemps qu’il n’a jamais nommé son pays autrement que Zaïre.

    Et elle, elle est sans papiers, mais vit tout de même en France depuis 7 ans au moins. Les tours et les détours… C’est à Tours qu’elle a été cueillie, chez elle de bon matin, lundi avec son bébé. Son mari était parti travailler.  Une OQTF et hop, jardin d’enfant du CRA !

    Mais avec son bébé, c’est la première fois qu’elle connait l’école de la 2ème chance. Parce qu’on a déjà essayé de l’expulser, une fois, c’était en 2005.

    A l’époque, déjà, la RDC avait refusé de la reconnaître et elle était restée en France.

    Ah les quotas !

    Si vous pensez que c’est une histoire belge, non non, cela se passe au plat pays de la civilisation !

    Merci de manifester haut et fort votre refus de cette politique.

     

    IdL

    En adressant votre protestation à l'adresse : collectifenfantsetrangers@yahoo.fr

    Nous transmettrons 

  • Soirée L'Art Scène et les Sens solidaires

    En soutien aux familles sans papiers de Saint-Herblain et de
    l’'agglomération nantaise, l’'association herblinoise de
    soutien aux familles d’'enfants étrangers (AHSAFEE)

     


    Présente


    Etre sans PaPiers,
    c'’est une situation
    administrative,
    Ce n'’est Pas Un
    Crime !

    Les sans PaPiers ne
    sont Pas dangereux,
    Ils sont en danger !
    Leur sort dépend aussi

    de notre solidarite !
     
    l’'Association Herblinoise de Soutien
    Aux Familles d’'Enfants Etrangers 

    www.ahsafee.123.fr  contact ahsafee@laposte.net
    VENDREDI  21H
    22 FEV 2008


    L'Art Scène
    19, rue du château  44000 Nantes
    Entrée : 3 € euros

     

     concert soutien sans papier.pdf

  • Fin de grève de la faim d’Ayhan Apaydin

    Fin de grève de la faim d’Ayhan Apaydin

    Ayhan Apaydin est sous contrôle judiciaire, assigné à résidence chez son amie nantaise !!!

    Il rentre ce soir.

     

    Message sur le réseau, du Réseau Education sans Frontières de Rennes :

      “M.A. a demandé à ne pas être jugé immédiatement pour son refus
    d'embarquer. Il le sera le 21/03 à 16h.
      Mais en attendant le juge avait le choix entre le mettre en détention
    ou le laisser assigné à résidence, et c'est cette 2ème solution, qu'il a
    choisie.
      Ce soir, M.A. est libre, il peut retourner à Nantes, où il devra
    pointer une fois par semaine.

    Enfin une nouvelle agréable....Pour l'instant.”

    Et c'est signé GINETTE !

    Merci à tous et spécialement aux Rennais qui se sont levés tôt ! 

     

    Nouveau Message sur le réseau de l'Ouest:

     

    Ayhan, qui a été placé en garde à vue suite à son refus d'embarquer a été remis en liberté sous contrôle judiciaire ce soir.

     

    Il comparaîtra le 21 mars devant le tribunal pénal pour ce troisième
    refus mais auparavant il passera devant l'ex CRR (CNDA) pour bénéficier du statut de réfugié.

     

    Cette première victoire ne peut que présager une issue favorable à sa situation !
    Amitiés à la vingtaine de présentEs devant le CRA à 5h ce matin pour le
    soutenir.


    "Celui qui se bat peut perdre;
    Celui qui ne se bat pas a déjà perdu!"
    Pour en savoir plus, voir aussi le blog anti-CRA:
    http://sans-patrie.blog4ever.com/

     

    Et on continue de signer la pétition de soutien

     

  • SOIREE DE PARRAINAGES

     

     

     

    8cb61d1a0149009b02502620c7ff7a97.jpg

                PAS UNE CHAISE VIDE

     

     

           à la rentrée ...    ...ni le reste de l'année

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le collectif enfants étrangers citoyens solidaires

     

    vous invite à la fête des enfants, en soutien aux familles sans papiers.

     

     

    Vendredi 8 Février de 19 h à 22h

     


    salle de la maison de quartier de l'Ile de Nantes

    2 rue Conan Mériadec

     

       Tram : lignes 2 et 3, arrêt Vincent Gâche

     

        Au programme

     

    Dirty-Sound Rekordz Team (Rap)

     

    Les Matous : ( chanson française )

     

     ( concert gratuit, merci d'apporter un gâteau )

     

          " Il n'y a d'espérance que celle que l'on porte par sa seule volonté"