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Le jour où Simone l'a lâché...

Ce jour-là, j’ai repris espoir !

 

Non, non, ce n’est ni d’amour, ni de Saint Valentin, ni d’amoureux, ni de ban public, ni de hauban d'ailleurs que je vous parle ce soir ! Mais de ma satisfaction jalouse de voir enfin consommée la rupture entre Simone et Nicolas.

 

“A la seconde mon sang s’est glacé”. Simone Veil, présidente d'honneur de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et ancienne déportée, était présente mercredi 13 février, au dîner du CRIF, quand Nicolas Sarkozy a proposé d'associer chaque élève de CM2 à un enfant victime des persécutions nazies. 

 

"Un jour, on a voulu tuer des enfants de leur âge, au nom d'idées barbares, au nom d'idées inadmissibles, il y a eu des fautes qui ont été commises en Europe, et dans notre pays (...) les enfants doivent porter la mémoire de cela, parce que les enfants seront demain des adultes", a déclaré aujourd’hui, Nicolas Sarkozy (Périgueux), reprenant le motif du discours prononcé au dîner annuel du CRIF mercredi 13 février.

Or, on ne peut imaginer un legs plus cruel sur les épaules d’un enfant que celui de la mémoire d’un enfant mort ! Et le Président de la République bénéficie (depuis peu) du statut d’irresponsabilité pénale, de sorte qu’on ne peut pas l’attaquer devant les tribunaux ? Quel recours nous reste-t-il quand il est si flagrant que la France est conduite par un apprenti sorcier ?

Est-ce pour nous détourner du présent ? Quand Aujourd’hui :

Un retenu âgé de 19 ans s’est suicidé, vendredi 15 février, dans l’appartement qu’il occupait à Meudon, “Récemment débouté de sa demande d’asile, ce jeune Kényan s’est suicidé par pendaison, a annoncé la préfecture des
Hauts-de-Seine dans un communiqué.

 

John Naima, né le 30 décembre 1988, était entré en France le 20 mars 2006 et avait demandé l'asile trois jours plus tard, demande rejetée par l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) le 6 juillet 2007.
Il avait alors saisi la Cour nationale du droit d'asile, qui avait examiné son recours le 21 janvier dernier et avait "récemment rejeté de façon définitive la demande d'asile de M. Maina". Le jeune homme vivait dans un appartement à Meudon géré par l'association France Terre d'Asile.

 

Se donner le mort à 19 ans dans un foyer de France Terre d’Asile ! Qui relèvera ? Se suicider/France/Terre d'Asile.

 

Le Kenya n’est-il pas à feu et à sang ? Au conseil d’administration de l’OFPRA qui s’est réuni le 24 janvier 2008, ils ne lisent peut-être pas le Wall street Journal, quotidiennement, mais “Courrier International”, une fois par semaine ? voir, p.29, semaine du 7 au 13 février 2008. Vous ne pouvez pas le manquer, laissez vous guider par le dessin de Bertrams, paru dans Het Parool, Amsterdam.

 

KENYA : Pourquoi les Kényans s’entre-déchirent.

Malgré les tentatives de médiation mises en oeuvre depuis plusieurs jours, la situation reste tendue. A la source des violences interethniques, on retrouve des inégalités économiques qui vont s’aggravant.

 

“Depuis la proclamation des résultats contestés de la présidentielle du 27 décembre, les violences politico-ethniques ont fait plus de 1000 morts", note la rédaction.

 

L’illustration ? Un Kényan, muni d’une machette s’est découpé l’autre bras, jusqu’au coude qui porte la lettre “K”. Chaque morceau, à côté, porte une lettre du nom de ce pays ensanglanté.

 

Sinon, si on est pas convaincu et qu’on se fout des sans papiers, on peut à loisir se reporter à cette ancienne dépêche :

Un détenu âgé de 16 ans s'est suicidé, lundi 4 février, dans un établissement pénitentiaire pour mineurs à Meyzieu près de Lyon."Agé de 16 ans, ce détenu, qui bénéficiait d'un suivi psychiatrique, a mis fin à ses jours par pendaison", a indiqué dans un communiqué l'administration pénitentiaire, confirmant une information publiée par le quotidien Libération. Cet adolescent était écroué depuis le 17 décembre dernier à l'EPM de Meyzieu, a-t-on précisé de même source. 

 

Quel legs ?

 

Notre Président de la République, à l’occasion d’un prochain diner annuel (il y en a tous les jours ou presque) pourrait annoncer qu’il fait à chaque enfant, à chaque collégien, à chaque lycéen “ce cadeau de la mémoire” d’un pays, le nôtre, et d’une politique, la sienne, comme il l’a fait à Périgueux. Et l’offrir en premier à ses propres enfants, sans oublier les enfants de François, de Brice, de Xavier…

Et le ministre de l’éducation, Mr. Darcos, pourrait reprendre avec le même entrain républicain son plaidoyer en faveur de la construction d’un travail pédagogique fondé sur "la relation personnelle, affective entre un enfant d'aujourd'hui et un enfant du même âge qui a été enlevé et gazé” (qui) “pourra permettre de construire un travail pédagogique". Il suffira de changer quelques mots, pendus par humiliation, par politique de civilisation.

 

Puisqu’il s’agit fondamentalement et uniquement, comme le déclare vampiriquement le ministre à l’AFP, de "de donner du sens à l'horreur", ce vendredi 15 février.

Et ils ont osé appelé ce projet, “projet de parrainage” ?

“Donner du sens à l’horreur”, voilà un projet ambitieux pour des écoliers de Cm2 ou de jeunes lycéens de demain.

Quand on a trop honte, on peut être dénaturalisé(e)s, avant d’être dénaturé(e)s complètement ?

IdL

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