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A lire - Page 2

  • LES RENDEZ-VOUS DE L'ERDRE

    RENDEZ-VOUS DE L’ERDRE

     

     

    Le collectif tiendra un stand vendredi 31 août, samedi 1er et dimanche 2 septembre aux rendez-vous de l’Erdre.

     

    Toutes les personnes désirant nous rejoindre peuvent nous trouver à 15h00 et 18h30 au pied de la passerelle qui mène à l’île Versailles car nous ne connaissons pas encore l’endroit exact du stand.

     

  • Le soutien à Vedat dans la presse et sur France 3

    Dans la presse :

    Ouest-France et Presse Océan, dans leur édition de ce dimanche se sont largement faits l’écho de notre mobilisation, comme France 3 Pays de Loire qui, dès hier soir, ouvrait son journal sur ce sujet.  

     

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  • Le collecif UCIJ réagit à l'appellation du Ministère Hortefeux

    Quand l’Etat s’approprie l’identité nationale, la xénophobie est là


    Que peut bien venir faire l’« Identité nationale » dans les grands domaines d’action et de gestion de l’Etat ? L’appellation des ministères dessine, en effet, les principaux champs de compétences et de pouvoir du gouvernement de cet Etat. « Développement durable », «Travail et relations sociales », « Economie et Emploi », «Défense », etc. y trouvent naturellement leur place. Et pourquoi pas l’«  Immigration », dans le contexte utilitariste
    explicitement assumé par la réforme de 2006 de la réglementation relative aux étrangers,  selon laquelle le migrant est plus que jamais assimilé à une ressource parmi d’autres  ?


    Au nom de l’égalité des êtres humains et de l’universalité des droits essentiels dont ils doivent tous bénéficier, l’UCIJ a condamné cette réforme et rejette les notions d’« immigration choisie » et d’« immigration subie ».


    Avec la création d’un ministère de l’« Immigration, de l’Intégration et de l’Identité nationale  », M. Sarkozy avance davantage sur le chemin de la division de l'espèce humaine. En investissant l’Etat du pouvoir de définir l’identité nationale et de veiller à son intégrité, il le détourne de sa mission républicaine qui lui impose de garantir les droits de tous les résidents, quelle que soit leur nationalité. Sauf au cours des périodes les plus détestables de l’histoire de
    France, l’Etat ne s’est jamais senti responsable des seuls Français ; il n’a jamais officiellement laissé entendre que les étrangers pouvaient polluer l’identité nationale. L’Etat ne saurait être assimilé à la nation. Il doit la transcender.


    Fidèle à cette orientation nationaliste, le nouveau premierministre, François Fillon, a affirmé, lors de la passation depouvoir à Matignon le 17 mai 2007, que « la plus grande force de la France, ce sont les Français eux-mêmes», oubliant ainsi les résidents étrangers. L’omission estparticulièrement paradoxale dans une période où le seul étranger recevable est celui qui sert l’économie.


    L’UCIJ constate une fois de plus que la fermeture des frontières aux étrangers qui ont besoin de la France pour des raisons familiales, de sécurité ou de bien-être conduit inexorablement à justifier la violation des droits fondamentaux - droit de vivre en famille, asile, etc. - par la légitimation de vieilles et dangereuses valeurs xénophobes.


    L’UCIJ condamne solennellement cette dérive. Elle invite la société civile à prendre garde aux risques majeurs qu’elle fait courir au principe d’égalité des êtres humains.

    Paris,
    18 mai 2007


     http://www.contreimmigrationjetable.org/article.php3?id_article=804

  • Les mots ont un sens


    Démission d’universitaires

    opposés au

    Ministère de l’Immigration…

     

    PARIS (Reuters) - L'historien Patrick Weil et sept autres universitaires annoncent leur démission des instances de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration (CNHI) pour protester contre l'instauration d'un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale par Nicolas Sarkozy. Dans un communiqué, les chercheurs expliquent que le CNHI, qui doit ouvrir ses portes cette année, "entend changer le regard de nos contemporains sur leur société en rappelant comment, depuis deux siècles, les étrangers, venus par vagues successives, ont contribué à développer, transformer et à enrichir la France."

    "L'instauration d'un ministère de 'l'immigration et de l'identité nationale' remet en cause ces objectifs. Les mots sont pour le politique des symboles et des armes", écrivent-ils.

    "Or il n'est pas dans le rôle d'un Etat démocratique de définir l'identité. Associer 'immigration' et 'identité nationale' dans un ministère n'a jamais eu de précédent dans notre République", ajoutent-ils.

    Selon les chercheurs, cet "acte fondateur de cette présidence" revient à inscrire "l'immigration comme 'problème' pour la France et les Français dans leur être même."

    La CNHI a été voulue comme un nouveau lieu de l'histoire de France, au lendemain des élections présidentielles de 2002, à l'occasion desquelles les Français avaient signifié leur refus de la tentation xénophobe.

     

  • Portraits : Hortefeux

    L’Ange Hortefeux : chargé d’une inacceptable mission sur terre et sur mer par l’Agité du bocal et son 1er de cordée

     

    Nomination du nouveau Ministre Hortefeux, ministre de… (on retient son souffle histoire de ne pas souffler sur les braises…) : L’Immigration, de l’Identité Nationale, de la Coopération, de l’Intégration, de l’Aide au développement, des Cultes ?

     

    Ca donne le vertige et ça prend pas loin de 4 lignes d’une colonne de canard, mais comment feront-ils ? Ou ce Bricecar, car il s’appelle Brice (de briscard ou brisquard) et son Alterego Surdimensionné (Contrôle Alt+S) auront-ils inventé un autre nom pour ce ministère sans Nom ? Pan sur le bec comme on dit au Canard ! Ce sera le Ministère du Codéveloppement, de l’Immigration et de l’Identité Nationale. CIIN, un peu plus ça faisait COIIN avec le co du développement. Eh bien non, tout va très vite, ce ministère qui sous la férule de l’agité du bocal change d’identité aussi vite que de nom s’appelle dorénavant (et bien futé celui qui dira combien il durera) l’IIINC, le Ministère de l’I.I.I.N.C., pour Immigration, Intégration, Identité Nationale et Codéveloppement.

     

    Un maroquin pour ce nouveau ministre, (il y a des jours comme çà où l’on a envie de ne rien s’interdire), ami du Maroc, et notamment chargé de développer le partenariat euro-Méditerranéen…  “Oui, au moins ça clarifie la finalité du codeveloppement !” me signifie brutalement ce spécialiste indigné, qui dès aujourd’hui joignait le geste à la parole, en quittant avec 7 collègues, la Cité nationale de l’histoire de l’immigration (Paris), pour s’opposer à l'instauration «inacceptable» de ce ministère (Ministère de l'immigration : première crise, premières démissions, Liberation, 18 mai 2007)

     

    La Méditerranée est un miroir.

    "Je vous livre le secret des secrets. Les miroirs sont les portes par lesquelles la Mort va et vient. Ne le dites à personne". Paroles de l’ange Heurtebise à Orphée. (1925)

    Message personnel à Bernard “K” : Je me ferai vigie, pirate, sur mer et sur terre. En faisant le détour par la Tour de “NeL” avec d’autres Vigies de veille citoyenne!

    Le forum hebdomadaire “Nantes En lutte” a réuni, pour sa première édition, mercredi 9 mai, quelque 300 personnes. Le 16 mai, place Royale, le rassemblement s’est fait espace pluraliste de libre-parole, ouvert à toutes les personnes qui veulent résister à la lettre et à l’esprit de l’ère Sarkozy.


    Allumer des contre-feux. 

     

    IdL

  • Compte-rendu de la mobilisation du 4 mai

    Une quinzaine de personnes est venue soutenir Madame Nehal vendredi 4 mai à l’école Sully. Etaient présents également France 3, Presse-Océan, et Radio France Bleue.

     

    Madame Nehal et ses 3 enfants ont été pris en charge par le 115 pour une durée de 8 jours suite à l’intervention de la DDASS.

     

    ET APRES… ?

     

  • Conférence-débat le 10 mai à Indre: "Qui sont les gens du voyage?"

    L’ALBI et l’association des parents d’élèves FCPE d’Indre vous invitent - Le 10 mai 2007 à la conférence débat - salle des fêtes d’Indre à 20 heures. 

     Discussion sur le thème, Qui sont les gens du voyage ?

    l’ADGVC (association des gens du voyage), le MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les peuples), le C.I.D. (Centre Interculturel de documentation),la L.D.H (la Ligue des Droits de l’Homme),la L.I.C.R.A. (la Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme) animeront ce débat et seront présents pour répondre à vos questions.

    - exposition sur les gens du voyage du 21 au 25 mai 2007 à la mairie d’Indre

     ·            Manifestations gratuites,

    ·            prévoir un petit plat sucré ou salé à grignoter après la conférence débat

  • Le collectif dans les écoles

           INTERVENTION A L’ECOLE BERGSON

     

     Le collectif enfants étranger ira à la rencontre des parents d’élèves et des enseignants de l’école Bergson vendredi 4 mai à 16H30.

     

    Une famille de cette école est à la rue depuis le 23 avril.

     

     Ecole Bergson : 5, rue de Luxembourg (quartier Malakoff) Nantes.

     

  • Pas de solution pour la famille M.

                UNE FAMILLE A LA RUE !

     

     

    Une famille bien connue du collectif a dû quitter son hôtel le 23 avril dernier. La DDASS refuse de prolonger leur hébergement. Monsieur et Madame M. et leurs deux enfants n’ont pas de solution.

     

  • RASSEMBLEMENT DEMAIN

    Suite aux incidents intervenus mardi dernier devant l'école Rampal, dans le XIXième arrondissement de Paris et du placement en garde à vue de la directrice de l'établissement, le Collectif Enfants Étrangers Citoyens Solidaires appelle à un rassemblement :   

                     MERCREDI 28 MARS A PARTIR DE 18H00 DEVANT LA PREFECTURE                    

      Le Collectif invite les Nantais à venir protester contre le recours à la violence à l'encontre de parents d'élèves  venus chercher leurs enfants à la sortie de l'école et qui tentaient de s'interposer à l'interpellation d'un grand père Chinois sans papiers 

    Le Collectif entend également apporter son soutien à la directrice de la maternelle concernée.    

  • Encore une famille à la rue

              UNE FAMILLE A LA RUE CE MATIN

      Une famille avec deux enfants, une jeune fille de 18 ans et un petit garçon de 2 ans, sont à la rue ce matin.

    Cette famille originaire du Kazakstan a épuisé ses nuits d’hôtel avec le 115 et se retrouve dehors aujourd’hui. Le collectif interpelle la DDASS.

  • Nous sommes des enfants de "sans papiers"

    Nous sommes des enfants de « sans papiers »

     Un sans-papier, c’est quelqu’un qui n’a pas de carte de séjour
    même s’il est en France depuis longtemps.

    Comme beaucoup d’entre vous, nos parents sont venus d’ailleurs.
    Ils ont fui la violence, la misère.
    Ils sont venus pour travailler et nous donner une vie meilleure
    Certains d’entre nous sont nés ici.
    Avec ou sans papiers la France est notre pays.

    On vit dans des hôtels meublés, des appartements, des chambres où on s’entasse.
    Tous les jours on a peur.
    On a peur que nos parents soient arrêtés par la police quand ils vont au travail, quand ils prennent le métro.
    On a peur qu’on les mette en prison, que nos familles soient séparées et qu’ils nous renvoient dans des pays qu’on ne connaît pas.

    On y pense tout le temps.
    A l’école aussi.
    Est ce que c’est normal d’avoir peur quand on va à l’école ?

    L’été dernier nos parents et nous, on a eu l’espoir d’avoir enfin des papiers.
    On a fait des dossiers, on a passé des jours et des nuits à faire la queue devant des préfectures.
    On s’est inscrit dans des bureaux.
    On a cru qu’on serait régularisés, que le cauchemar serait terminé.
    On remplissait tous les critères, mais on nous a dit : non.

    Nous sommes venus à visage découvert avec nos noms, nos adresses.
    Ceux qui ont eu leurs papiers avaient le même dossier que nous. Et pourtant on nous a dit : non.
    Arbitrairement.

    Maintenant on est en danger et on doit se cacher.
    Pourquoi cette injustice ?

    Nous ne voulons plus vivre dans la peur.
    Nous voulons que la France nous adopte.
    Nous voulons être régularisés

     « LAISSEZ LES GRANDIR ICI !»

     ENFANTS ETRANGERS, ENFANTS EN DANGER

     Dans l’école que fréquentent vos enfants, un enfant étranger est peut-être en danger. Ses parents sont sans-papiers.

     Les parrainages républicains étant dorénavant interdits, ou tout comme (article L.52 al.8 du Code électoral) et ce, jusqu’en 2008, le Collectif Enfants étrangers, Citoyens solidaires- RESF 44- organise le samedi 23 juin après-midi une cérémonie de parrainages citoyens des enfants et jeunes adultes scolarisés sans papiers.

    Envoyez vos nom, prénom, adresse, téléphone et mail à collectifenfantsétrangers@yahoo.fr

     Tout renseignement sur

    http://enfantsetrangers.hautetfort.com ou

    au 06 72 47 04 33

     

  • Monsieur Aktas en rétention à Roissy

    Dernières nouvelles de Monsieur Aktas, père de famille qui était hébergé avec sa femme et son enfant chez son beau-frère à Nantes.

    Monsieur Aktas a été conduit hier au centre de rétention de Roissy. Son avocat espère un libération car son épouse est toujours en demande d’asile, mais rien n’est sûr et il est quand même retenu dans un endroit « dangereux ».

     

    Le collectif « enfants étrangers » demande sa libération immédiate et s’opposera avec l’aide des différents réseaux à une expulsion vers la Turquie.

     

  • Interpellations à Rennes

    Bretagne

    Paru dans l'édition du jeudi 22 mars 2007

    Interpellations musclées dans le bâtiment


    Les gendarmes sont intervenus, hier matin, sur divers chantiers, partout en France. À Taden (Côtes-d'Armor), ils ont contrôlé une vingtaine de personnes et interpellé quatre étrangers dont ils souhaitent contrôler la situation administrative. Ouest-France

    Les gendarmes ont arrêté une trentaine de personnes soupçonnées de travail clandestin, notamment à Taden et Gaël. Une vaste opération menée dans toute la France.

    9 h, mercredi. Des dizaines de gendarmes mobiles, casqués, armés et équipés de béliers investissent le lotissement en construction du Val Doré, dans la zone des Alleux, à Taden (Côtes-d'Armor). Les gendarmes cassent toutes les portes des maisons en construction en hurlant « Gendarmerie, ouvrez! ». Les ouvriers, hagards, sortent un par un. Certains sont menottés. Pas au hasard. « C'était comme à la télé. Quand les gendarmes sont arrivés, ils avaient les photos des gars à arrêter et même les plaques d'immatriculation des bagnoles. Ils ont visé juste. Mais qui va rembourser les portes et assurer la sécurité des chantiers maintenant ? », explique un électricien dinannais interpellé quelques minutes, puis relâché.

    Trafic de grande ampleur

    Quatre ouvriers, soupçonnés de travail illégal - c'est-à-dire au noir - sont interpellés à Taden : deux Turcs, un Égyptien et un Hongrois. Même scénario à Gaël, en Ille-et-Vilaine. Une vingtaine de personnes sont contrôlées et sept étrangers, notamment des Égyptiens, interpellés.

    Au total, 360 gendarmes, policiers, agents de la Police aux frontières, de l'Urssaf ou des Services fiscaux, ainsi que du Groupe d'intervention régional (Gir) de Bretagne sont intervenus, hier matin, dans les quatre départements bretons, en Sarthe, Loire-Atlantique, Corrèze, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher et en région parisienne. Une trentaine de personnes du BTP ont été interpellées, dont une quinzaine en Bretagne. L'opération avait été soigneusement préparée depuis plusieurs mois par les gendarmes d'Ille-et-Vilaine.

    Tout part d'un contrôle de l'Urssaf, en octobre, sur un chantier près de Rennes. Quatre travailleurs clandestins sont arrêtés. Les gendarmes soupçonnent rapidement un trafic de main-d'oeuvre étrangère de grande ampleur. En décembre, le parquet de Rennes demande l'ouverture d'une information judiciaire pour travail dissimulé et aide à l'entrée et au séjour irréguliers en France. Les enquêteurs pensent que des travailleurs clandestins sont recrutés, essentiellement au Moyen-Orient et en Europe de l'Est, et pris en charge étroitement à leur arrivée en France. Avant d'être dispatchés par petites équipes, très mobiles, sur différents chantiers du BTP, principalement situés dans l'Ouest.

    Hébergement insalubre

    « L'opération [d'hier] vise à vérifier l'organisation du réseau et l'ampleur du trafic », souligne une source proche de l'enquête. Les gendarmes veulent surtout mettre la main sur les donneurs d'ordre. Certains sièges sociaux d'entreprises ont également été perquisitionnés hier. « Nous sommes face à une organisation par strates avec des gens qui utilisent une main-d'oeuvre irrégulière », précise une source judiciaire. On parle aussi d'un trafic d'êtres humains. Les commanditaires présumés auraient exploité la faiblesse d'ouvriers sans papiers en les faisant travailler sans respecter le temps légal de travail. À Gaël, notamment, les perquisitions ont révélé des conditions d'hébergement insalubres. Les travailleurs s'entassaient à plusieurs dans des chambres sales et exiguës. Leur liberté de circulation était, semble-t-il, plus que contrainte.

    Le nombre d'interpellations peut paraître maigre, au vu de l'importance des moyens engagés. À quelques semaines d'une échéance électorale majeure, la démonstration de force laisse certains songeurs. Et des questions subsistent. Les responsables des chantiers seront-ils inquiétés ? Avaient-ils connaissance de la situation administrative des travailleurs ? Quelles suites judiciaires seront données ? L'article L 362-3 du Code du travail punit de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende tout travail illégal ou recours à un travailleur non déclaré.

    Vincent JARNIGON

    et Aurélie LEMAÎTRE.

    .
  • deux pères de famille arrêtés ce matin

                                           ATTENTION

               Il paraîtrait que les contrôles d’identité sur les chantiers et sur la route se multiplient. Ce matin, plusieurs pères de famille, kurdes, ont été arrêtés sur un chantier à Rennes.  Selon leur situation administrative certains ont été relâchés, d’autres sont toujours en garde à vue et risquent à tout moment d’être mis en centre de rétention à Nantes ou à Caen (il n’y en a pas à Rennes), puis d’être expulsés.

            A notre connaissance, Monsieur Aktas Muhtesim et Monsieur Bingol Zeki, qui habitent à Nantes avec leurs familles, sont toujours en garde à vue.

           Il est urgent de se manifester par tous les moyens possibles à la préfecture de Rennes, en envoyant des courriers, des fax, en téléphonant dès demain afin de montrer qu’ils sont soutenus par le collectif et que nous ne laisserons pas expulser des pères de familles.

     

  • Toujours pas d'inhumation pour Artur

     A ce jour, Anna et ses enfants n'opnt toujours pas pu faire le deuil d'Artur/Ashot décédé à Rennes le 29  janvier.

    Libé s'en fait l'écho ce matin : 

     

    http://www.liberation.fr/actualite/societe/236147.FR.php

  • La fête des Enfants du 28 01 07 dans Presse Océan

     Pour lire l'article paru dans Presse Océan, cliquez  sur l'image ci-dessous :

    medium_article_fete_enfants_28_01_07.2.jpg

     

     

  • 1942-2006 : réflexions sur un parallèle contesté

    La répression de l’immigration illégale telle qu’elle est conduite par le Ministre de l’Intérieur et les divers procédés qu’elle met en oeuvre -opérations « coup de poing » dans les quartiers habités par les migrants, contrôles au faciès, interpellation des enfants dans les écoles, convocations-pièges au guichet des préfectures- évoquent inévitablement, aux yeux de certains de nos concitoyens, les années noires de 1940-1944 et le sombre souvenir des persécutions antisémites.

     

    Lisez à ce propos l'analyse rédigée par Emmanuel Terray, l'un des acteurs de la grande journée de parrainage du 1er juillet à Nantes.

     

  • Lettre des grévistes de la faim à J. Chirac

    Monsieur le Président de la République Française,

    Au nom de tous les peuples qui souffrent, nous nous adressons à vous et à travers vous au grand peuple français, solennellement.

    Nous ne sommes ni des criminels, ni des fainéants, ni des voleurs, ni des profiteurs. Nous sommes des hommes, des femmes, des enfants dans un monde sans oreilles, sans yeux, sans Raison, sans mains.

    Un monde qui a oublié ou préfère oublier ses devoirs et sa raison d’être, pour l’homme, par l’homme et avec l’homme.

    Nous venons de là-bas ! Afrique, Asie, Orient, Amériques…

    Nous nous noyons dans l’Atlantique. Nous mourrons sur les fils barbelés des frontières aux quatre coins du monde. Nous subissons les coups des machettes, des fouets, des matraques. Nous sommes arrêtés, pourchassés, séparés, méprisés, divisés, “chartérisés”, hommes, femmes, enfants.

    Et pourtant nous sommes là, encore là, toujours là parce que nous sommes votre reflet dans le miroir. On n’efface pas un reflet, il se présentera toujours à vous un jour ou l’autre.

    Notre regard se tournera toujours vers ce grand peuple que vous représentez et qui représente historiquement l’espoir pour des millions d’hommes dans le monde. L’espoir, non pas d’un travail, d’un logement, d’une école, d’un mieux-être, mais l’espoir supérieur d’une voix, d’une parole, porteuses de Justice, de Respect, d’Intelligence, d’Equilibre, de Partage et d’Humanité à travers le monde.

    Aujourd’hui… Nous sommes vos frères et vous ne nous voyez pas. Nous sommes vos soeurs et vous ne nous entendez pas. Nous sommes vos enfants et vous ne nous tendez pas une main apaisante.

    Monsieur le Président de la République, grand peuple français, si nous n’avons pas de papier, nous ne sommes pas du papier, ni des nombres sur du papier. Nous nous appelons Togola, Otman, Salim, Sékou, Boureima, Ramdame…

    Nous ne sommes pas dangereux, nous sommes en danger !

    Merci

  • La prose et le Ceseda par Isabelle

    À propos de p’rose et de réséda, (le 3 octobre prochain) : il y a 110 ans naissait Louis Aragon…Fils naturel reconnu par son père, un ancien préfet de police de Paris, que Louis Aragon appelait “parrain” !
     
    (...) libre de droits pour le Collectif (et/"Causes Communes" éventuellement).
    Fidèlement,
     
     
    Isabelle
     
     LA CAUSE ET LE CESÉDA  
     
    Celui qu’avait des papiers celui qui n'en avait pas
    Tous deux convoitaient la belle prisonnière du Ceséda
    Lequel emprunterait la passerelle, lequel guetterait en bas
     
    Celui qu’avait des papiers celui qui n'en avait pas
    Qu'importe comment s'appelle cette clarté sur leur pas
    Que l’un fut demandeur ou débouté d’asile d’avenir d’Ofpra
     
    Celui qu’avait des papiers celui qui n'en avait pas
    Tous les deux solidaires dans l’effroi
    Et tous les deux disaient qu'elle vive et qui vivra verra
     
    Celui qu’avait des papiers celui qui n'en avait pas
    Quand règne l’arbitraire liberté et répression ne sont qu’aléa
    Fou qui songe à ses querelles au coeur du commun combat
     
    Celui qu’avait des papiers celui qui n'en avait pas
    Appel à la raison face à la raison d’Etat
    Défense des droits de l’homme chancelle démocratie tombe qui mourra
     
    Celui qu’avait crû à la circulaire celui qui n'y croyait pas
    Ils sont en rétention menacés d’expulsion au cas par cas
    Lequel plus que l'autre reste lequel s’envolera
     
    Celui qu’avait des papiers celui qui n'en avait pas
    Un rebelle est un rebelle Solidaires dans ce combat
    Et quand vient l’aube cruelle s’entraident jusqu’à…
     
    Celui qu’avait des papiers celui qui n'en avait pas
    Répétant le nom de celle qu'aucun des deux ne trompa
    Et leurs sans-voix
    se mêlent même couleur même éclat
     
    Celui qu’avait des papiers celui qui n'en avait pas
    Elles roulent, s’enroulent, se mêlent à l’espoir au combat
    Haut et Fort pour qu'à la saison nouvelle s’établisse un nouveau contrat
     
    Celui qu’a eu des papiers celui qui n'en aura pas
    L'un court et l'autre a des ailes de Bretagne ou du Jura
    Edilique ou militant l’espoir rechantera
    Dites mobilisation citoyenne ou recours au droit
    Et vaincra la cause commune contre le Ceséda

    L’original :

     LA ROSE ET LE RÉSÉDA  ( Louis Aragon )
    Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
    Tous deux adoraient la belle prisonnière des soldats
    Lequel montait à l'échelle et lequel guettait en bas
    Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
    Qu'importe comment s'appelle cette clarté sur leur pas
    Que l'un fut de la chapelle et l'autre s'y dérobât
    Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
    Tous les deux étaient fidèles des lèvres du coeur des bras
    Et tous les deux disaient qu'elle vive et qui vivra verra
    Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
    Quand les blés sont sous la grêle fou qui fait le délicat
    Fou qui songe à ses querelles au coeur du commun combat
    Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
    Du haut de la citadelle la sentinelle tira
    Par deux fois et l'un chancelle l'autre tombe qui mourra
    Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
    Ils sont en prison Lequel a le plus triste grabat
    Lequel plus que l'autre gèle lequel préfère les rats
    Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
    Un rebelle est un rebelle deux sanglots font un seul glas
    Et quand vient l'aube cruelle passent de vie à trépas
    Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
    Répétant le nom de celle qu'aucun des deux ne trompa
    Et leur sang rouge ruisselle même couleur même éclat
    Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
    Il coule, il coule, il se mêle à la terre qu'il aima
    Pour qu'à la saison nouvelle mûrisse un raisin muscat
    Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
    L'un court et l'autre a des ailes de Bretagne ou du Jura
    Et framboise ou mirabelle le grillon rechantera
    Dites flûte ou violoncelle le double amour qui brûla
    L'alouette et l'hirondelle la rose et le réséda