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Mobilisation vendredi 23 novembre


Qu'est ce qui fait courir le Collectif Enfants étrangers...?

 

Marcheurs ou coureurs, venez nombreux soutenir le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires : le rendez-vous pour le départ est 15 h 15 (l'heure de la récré) à l'école Lucie Aubrac.

 

Le point d’arrivée est l'école de la rue Noire où les participants au marathon seront accueillis (enfin ceux qui auront surmonté les obstacles) pour participer à un goûter solidaire école de la rue Noire, à 16 h 30.

A Rezé, un goûter est organisé à l’école Yvonne Plancher, rue Camille Jouis, à 16 heures 30.

Nous serons soutenus par le Collectif uni(e)s contre une immigration jetable (CUCIJ), qui s'associe à notre mobilisation.

Nous participons aux goûters dans les écoles organisés pour informer les parents, les marraines et les parrains et élargir les cercles de soutien autour des familles étrangères. Le 18ème anniversaire de la convention internationale des droits de l’enfant a été à l’origine de cette manifestation.

L’actualité nous conduira à mettre un coup de projecteur :

sur la dénonciation, l’arrestation et la mise en rétention depuis hier d’un père turc, d’origine kurde, Selahattin menacé d’expulsion : nous lançons une pétition en faveur de sa libération et de sa régularisation !

le projet de directive européenne, déjà connue sous le nom de directive de la honte, qui nous promet une EUROPE PEAU DE CHAGRIN

la solidarité indispensable avec les citoyens poursuivis pour délit de solidarité (procès de François Auguste lundi 26 novembre)

 

 *

 

           18 ème anniversaire de la Convention 

            Internationale des Droits de l'Enfant

 

Que nous rappelle cette année le

20 novembre 2007 ?

• Qu'il y a tout juste 18 ans, les Nations Unies adoptaient la Convention Internationale des

Droits de l'Enfant.

• Qu'en ratifiant ce texte, la France s'est engagée à respecter un ensemble de droits et à les

faire appliquer.

• Qu'en garantissant à tout enfant sans distinction de race , d'origine nationale ou sociale l'application des mêmes droits, l'Etat mettait chaque enfant sur le même pied d'égalité, permettant ainsi à chacun développement et épanouissement au sein de son milieu familial.

Le texte va plus loin : tout enfant présent sur le territoire a le droit d'être élevé par ses deux parents et nul ne doit être séparé de sa famille sauf si l'intérêt de l'enfant le justifie (Article 7, article 9 ).

Comment parler de protection contre toute discrimination et toute forme de violence quand l’Etat enferme des enfants étrangers en centre de rétention  ?

Quand, au mépris de l'intérêt supérieur de l'enfant, l'Etat sépare arbitrairement les familles en expulsant ses parents ?

La France a signé : Elle doit respecter sa parole et ses engagements !

Un seul article de la CIDE ? L'article 2.2 :

Les Etats parties prennent toutes les mesures appropriées pour que l'enfant soit effectivement protégé contre toutes formes de discrimination ou de sanction motivées par la situation juridique , les activités, les opinions déclarées ou les convictions de ses parents, de ses représentants légaux ou des membres de sa famille.

Pour manifester notre attachement à la liberté, l'égalité, la solidarité.

Contre la course effrénée aux quotas, le projet européen sur la rétention, les tests ADN, la chasse à l’enfant étranger… le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires     appelle à participer aux goûters solidaires dans les écoles:

pour soutenir les familles d’enfants scolarisés et demander leur régularisation.

           Vendredi  23  Novembre à partir de 16h 30                                                                           

A Nantes:                                                                         

Ecole Lucie Aubrac (45 bd Je an Moulin)      

Ecole de la rue Noire (45 rue Noire)

  A Rezé: Ecole Plancher (rue Camille Jouis)

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