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Une journée particulièrement belle et intense…

La journée de mobilisation du 1er juillet 2006 à Nantes a tenu toutes ses promesses …

 

Les nombreuses coupures de presse et la myriade de photos recueillies en témoignent.

 

Nous attendions un peu de monde à la Mairie. C’est par centaines que les présents ont pu se compter dans les jardins.

 

Nous attendions 64 enfants à parrainer. Une trentaine d’autres écoliers menacés d’expulsion ont pu, de manière improvisée, grâce à l’esprit d’initiative et à la grande disponibilité du personnel et des élus de la Mairie de Nantes, trouver dans l’assistance marraines et parrains pour la joie de tous.

 

Nous attendions quelques journalistes…, et le perron de la salle des parrainages a pris ce matin-là des faux airs, en plus authentique naturellement, d’escalier cannois un soir de montée des marches. La présence, au cœur d’une dense forêt d’écharpes tricolores, de personnages tels qu’Albert Jacquard, Jacques Gaillot et Charles Berling, venus eux aussi parrainer des enfants ne fut pas étrangère à une telle débauche de flashes, de zooms et de micros en tout genre et de toutes les couleurs.

 

Nous attendions un peu de soleil pour réchauffer un public regroupé aux abords de la scène, et c’est à l’ombre des arbres du CRAPA, arbres à peinture pour enfants ou arbres à palabre pour les grands, que nous avons tous fini par trouver refuge… laissant parfois musiciens ou gens de discours officiels et revendicatifs un peu seuls, sous le plomb d’un soleil qui, lui aussi en cette heureuse circonstance, avait mis le paquet.

 

Nous attendions une centaine de parrains prêts à intégrer les micro-réseaux de vigilance et de solidarité … et, en l’espace de deux semaines, en plus des contacts déjà établis dans chacune des écoles ou dans les associations amies, les rangs des défenseurs d’enfants comptent désormais en leur sein pas moins de 400 personnes clairement identifiées et souvent disposées à loger, voire cacher si besoin. Jean-Luc et ses amis ont eu fort à faire tout l’après-midi  sous la voûte en surchauffe du stand des parrainages.

Et, ce n’est pas fini, car aujourd’hui encore le 06 72 47 04 33 a enregistré une nouvelle salve d’appels, empreints de l’envie contagieuse de « faire quelque chose ». Le dernier monsieur qui m’a contacté, appelait de Bouguenais pour me proposer de loger et nourrir cet été (« j’ai un grand jardin », m’a-t-il précisé), une famille de 4 personnes. Et ce genre d’appel est loin d’être un acte isolé.

 

Le revers de la médaille, c’est qu’il va nous falloir, cette semaine encore, travailler dur pour que toutes ces marques de soutien aboutissent concrètement et vite, à l’existence des micro-réseaux qu’autour de chaque enfant nous avons appelé de nos vœux. Nous nous y sommes engagés et, une fois de plus, nous tiendrons parole !

 

La réunion hebdomadaire de demain soir, mardi 4 juillet, à partir de 18 h 30, à la Manufacture des Tabacs (Tram n° 1 – arrêt Moutonnerie) sera en grande partie consacrée à la mise en route, sur le plan local, d’une cellule de veille qui sera prolongée tout l’été, par le numéro d’appel national 08 20 20 70 70 (0,09 euro/min) ou l’adresse reseaudeveille@no-log.org .

 

 

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