Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Nantes : Abdoulaye Sylla devant la CAA le 11

    Abdoulaye Sylla, guinéen (Guinée Conakry) sans-papiers, jeune père de famille de 28 ans arrêté, mis en garde à vue, transféré au Centre de Rétention de Rennes, et libéré après un recours déposé contre l’APRF audiencé le 29 septembre dernier à Rennes.

    Et la mauvaise blague vient ici : le préfet de Loire Atlantique fait APPEL.

    Le préfet a fait appel du jugement du Tribunal Administratif de Rennes du 29 septembre 2008 qui annulait l'arrêté préfectoral de reconduite à la frontière d'Abdoulaye.

    L'appel sera examiné le 11 décembre à 10 heures, 3 place de l'Edit de Nantes à Nantes lors d'une séance publique Cour Administrative d'Appel.

    Que celles et ceux qui se sont mobilisés pour ses enfants, sa compagne et lui, devant l’école Port Boyer où est scolarisé l’aîné des deux enfants (2 ans ½) viennent !
    Que celles et ceux qui se sont retrouvés plus nombreux encore devant la préfecture de Loire Atlantique ce lundi 29 septembre, rassemblement qui avait donné à la famille d’Abdoulaye l’espoir d’une issue favorable reviennent !

    Pour dire haut et fort que nous soutenons Abdoulaye Sylla !

    Pour Aminata sa compagne, le petit Aboubakar (Petite section) et l'encore plus petit Abbas, petits biberons !

     

    Il est arrivé à Nantes en 2004. Il fuyait la Guinée où il a connu la prison politique, ses vicissitudes et sévices. Un collectif s'est constitué autour d'Abdoulaye dès son entrée en France, à Nantes en 2004. Il a été parrainé lors du "fameux" parrainage républicain en mairie de Nantes, le 1er juillet 2006.
    Abdoulaye est resté à Nantes, il a repris ses études, il a rencontré Aminata.
    Ils sont devenus nantais. Et l'on compte sur la mobilisation de tout le Grand Ouest pour qu'ils le restent et grandissent ICI..
    Merci pour votre soutien


    Pour leurs marraine et parrain
    Nelly Tual et Jean-Marc Ackermann
    Pour le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires/Resf44


    IdL

  • 19 ans, bafouée, piétinée : la CIDE

    L’ARTICLE 19 POUR SES 19 ANS

    Article 19 §1 : Les Etats parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l'enfant contre toute forme de violence, d'atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d'abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d'exploitation, y compris la violence sexuelle, pendant qu'il est sous la garde de ses parents ou de l'un d'eux, de son ou ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est confié.

    La violation des engagements internationaux de la France et tout particulièrement de la Convention Internationale relative aux droits de l'Enfant est-elle inéluctable.

    Tant que nous laisserons faire, probablement !

     

    19 ème anniversaire de la CIDE

    Que nous rappelle cette année le 20 novembre 2008 ?

    Qu'il y a tout juste 19 ans les Nations Unies adoptaient la Convention Internationale des Droits de l'Enfant.

    Qu'en ratifiant ce texte, la France s'est engagée à respecter un ensemble de droits et à les faire appliquer. Qu'en garantissant à tout enfant sans distinction de race, d'origine nationale ou sociale l'application des mêmes droits, l'Etat mettait chaque enfant sur le même pied d'égalité, permettant ainsi à chacun développement et épanouissement au sein de son milieu familial.

    Le texte va plus loin : tout enfant présent sur le territoire a le droit d'être élevé par ses deux parents et nul ne doit être séparé de sa famille sauf si l'intérêt de l'enfant le justifie (Article 7, article 9)… Comment parler de protection contre toute discrimination et toute forme de violence quand l’Etat enferme des enfants étrangers en centre de rétention ? Quand, au mépris de l'intérêt supérieur de l'enfant, l'Etat sépare arbitrairement les familles en expulsant un des parents?

    La France a signé : qu’elle respecte sa parole et ses engagements !
  • Sign for Karine, NOW, this we can !


    « IMAGINE »

    Imaginez que l’on se lève chaque fois qu’un homme que nous connaissons est l’objet d’un contrôle O’Face Yes

    Imaginez que l’on signe tout de suite la pétition de soutien à Karine, jeune femme malade, que tous ceux, parmi les représentants de l’autorité, qui l’ont croisée ont sans hésiter et sans même aucune compétence médicale « qualifiée» de schizophrène, tant elle était désorientée et « ingérable » : demain, devant le TGI de Bobigny, elle sera jugée pour refus d’embarquement au Congo Kinshasa, pays ravagé par la guerre depuis 10 ans. A 13 heures ! Pour que votre signature soit transmise à temps à son avocate, Maître Irène Terrel, il reste à peine 12 heures !

    Imaginez que jamais plus on ne laisse seuls et sans les informer deux ados dont le père est hospitalisé pour une opération très sérieuse et la mère interpellée, placée en rétention, et comparaissant au TA de Nantes ce vendredi 14 novembre. O’QTF cassée !

    Imaginez que jamais plus on ne place en rétention à Saint Jacques de la Lande deux enfants de 8 mois et 2 ans pour les « rapprocher » de leurs parents, retenus depuis deux jours au CRA, après 48 heures de garde à vue sans rien à se mettre sous la dent ( !) à Sablé ( !!). Imaginez que plus jamais on ne voie ces deux enfants tout petits que les adultes présents ce vendredi 14, toujours au TA de Nantes, tentaient de distraire et d’occuper, pour qu’ils ne prennent pas de plein fouet les cris de douleur de leur maman, étendue à deux pas, au milieu du hall d’accueil de la salle d’audience, entre angoisse et suffocation, peut-être un ulcère. Il paraît que ne rien avaler pendant 48 heures quand on souffre d’ulcère, est particulièrement douloureux. O’QTF cassée !

    On peut l’imaginer, Yes we can ! Il suffit de Resfver haut et fort

    Merci de signer, Right Now la pétition pour Karine

    Pétition Karine

    Merci pour nous.

    IdL
  • BSF en Loire-Atlantique : Vue du site

    L'Association Blain sans Frontières a tenu son Assemblée générale le 24 octobre dernier.

    L'association a pour but d'aider les familles étrangères n'ayant pas de titre de séjour en France,
    ainsi que les jeunes majeurs isolés, résidant sur la commune de Blain (Loire Atlantique).
    Ce soutien peut être moral, administratif et financier, notamment en ce qui concerne le logement.

     

    Le site de Blain sans Frontières

    Jérôme, le webmaster de BSF

  • Coup de semonce et cheval de bois

    Elle arrivée en France en 1999, lui en 2001.

    Avec leurs enfants, dont le plus petit, né de leur union, n’a que 10 mois, ils passent le pont du 11 novembre au CRA de Saint-Jacques de la Lande, en attendant un vol pour Pékin.

    Ils sont très heureux, le petit peut jouer sur le cheval à bascule dans la cour aérée, ceinte de barbelés.

    La défenseure des enfants a récemment recommandé que la récente annulation d’une prolongation de rétention pour une famille et son bébé fasse jurisprudence. L'’intérêt supérieur de l’enfant interdit son placement en retention et recommande l’assignation à résidence des parents. Tout le monde s’est plu à constater l’avancée significative que constituait cette décision de la Cour d’appel de Rennes qui considérait : « que dans le cas particulier de l’espèce, le fait de maintenir, dans un tel lieu, une jeune mère de famille, son mari et leur bébé âgé d’un an, constitue un traitement inhumain au sens de l’article 3 de la convention européenne des droits de l’Homme, en raison :

    ·d’une part du fait que l’enfant se trouve soudainement soustrait, dès son plus jeune âge, à un cadre de vie habituel et approprié : le domicile de ses parents – pour se voir imposer, même temporairement, des conditions de vie tout à fait anormales pour un bébé d’un an ;

    ·d’autre part, de la grande souffrance, morale et psychique, infligée à la mère et au père, souffrance qui, par sa nature, son importance et sa durée (la prolongation de la rétention sollicitée par le Préfet étant de quinze jours), dépasse le seuil de gravité requis par le texte précité.

    Considérant en outre (poursuit le juge), que la souffrance causée est manifestement disproportionnée au but poursuivi, c’est-à-dire la reconduite à la frontière des époux ""., ce d’autant plus que les intéressés disposent d’un logement personnel à … là où ils ont été interpellés ».

    Qu’est ce qui cloche de bois ?

    L’Histoire repasse les plats !

    Le couple Xia et Gao et les enfants ont été arrêtés dans un restaurant chinois à Vannes. Le couple vit à Paris, les grands enfants sont scolarisés. On les retient tous au Centre de Rétention de Saint-Jacques de la Lande, avant leur expulsion forcée.

    Félix, 10 mois est sur son cheval à bascule, en attendant l’escorte.

    Le monde est beau. L’intégration des étrangers en situation irrégulière (déboutés du droit d’asile) ce sera dans un monde meilleur, quand les politiques seront assaillis par les citoyens révoltés qui occuperont la rue, lanceront une grève générale. C’est pas demain ! Il y a la crise, alors chacun pour soi.

    Sinon c’est bientôt la quinzaine des droits de l’enfant. Entre deux débats on ira manger des nems : le N° 56 sur la carte des restaurants chinois.

    D’un coup de baguette, si cela ne passe pas, vous pouvez laisser votre commentaire au chef :
    laurent.cayrel@morbihan.pref.gouv.fr

    Article sur le site du Resf à :

    Morbihan

  • Collectif Enfants Etrangers : AG de l'Asso

     

    L’Assemblée générale de l'Association de soutien au Collectif Enfants Etrangers

    se réunira mercredi 12 novembre à la Manufacture à 18 h 30.

    A l’ordre du jour :

    Bilan moral, bilan financier, actions à venir à court et moyen terme (parrainage, concert,…)

    et élection du bureau.

     

     

  • L-A : Citoyens du Monde et Resf

    Dans le cadre des Semaines de la solidarité internationales

    A NANTES

    Lundi 10 Novembre - 20h30 Espace Cosmopolis

    Ciné-débat autour du film

    "Sans papiers, ni crayons"

    Allez à l’école ? Fastoche ! Mais qu’en est-il pour les enfants sans papiers, arrivés illégalement sur le territoire français ? Sont-ils des écoliers comme tous les

    autres ? Icham, Fatima et Lionel nous font partager leur vie à travers ce documentaire.

    Organisé par MCM avec RESF

    Tout le programme en Loire Atlantique

    Programme des semaines de la solidarité internationale.pdf