Plusieurs familles déboutées de toutes leurs demandes d’accès à un droit de séjour régulier sur notre territoire sont cet hiver encore aux portes de la rue ou d’un dispositif d’accueil hivernal provisoire, précaire et surtout pas conçu pour accueillir dignement des familles avec enfants.
Ainsi, depuis lundi dernier, une famille avec un jeune enfant soutenue par le Gasprom erre sans savoir le soir où elle passera la nuit.
La situation est également préoccupante pour la famille A., bien connue de notre collectif et récemment parrainée par un élu nantais, et ses trois enfants dont la plus jeune a tout juste un mois à ce jour.
Depuis quelques mois, de solution de fortune en solution de misère, cette famille a dû déménager 20 fois épuisant toutes les formes de solidarité envisageables autour ou à l’extérieur de notre collectif.
Mercredi prochain, une fois encore, cette famille se verra contrainte de quitter un logement actuellement partagé avec une autre famille et se retrouvera sans solution.
Au soir d’une mobilisation qui, sur cette question du logement, vient de mobiliser environ 200 personnes devant l aPréfecture, nous lançons un appel aux collectivités locales pour qu’elles nous aident concrètement à reloger cette famille au plus vite, en attendant que la Préfecture ne lui accorde, un jour, un droit de séjour refusé dans le cadre de la circulaire du 13 juin pour une simple question de semaines.
Aujourd’hui à Nantes, pas davantage qu’au cours des deux dernières années, nous ne nous résoudrons à laisser dormir dehors des enfants sans réagir. Qu’on se le dise !!!