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NON ! NO WE CAN'T ! ON A VOTE POUR QUE CELA NE SOIT PLUS POSSIBLE

NON !

 

iL n'y aura plus ici l'image des enfants retenus au centre de rétention de Rennes

ils ont été expulsés ce matin à l'aube en direction de la Pologne ! On parle de réadmission.

Ici, on parle de démission.

 

VRAi, la mobilisation n'était pas au rendez-vous. Sûr, les relais n'ont pas relayé. Les militants n'ont pas milité. Les temps ont changé.

Reste l'incompréhension et l'inquiétude pour cette famille, la certitude que cette violence aurait pu être évitée, les doutes sur la sécurité dont cette famille et leurs enfants bénéficieront en Pologne, la crainte de leur expulsion vers la Tchétchénie.

PLUS d'image. Leur droit à l'image (que l'on a bafoué, ici même, pour la bonne cause, leur cause), c'est le seul que l'on pourra désormais respecter, vu ce que l'on vient de laisser faire en oubliant de préserver leur premier droit fondamental, celui de vivre en sécurité, sans crainte de traitements inhumains ou dégradants... ou d'atteinte à leur vie même.

DES MOTS ? Mais les mots engagent, comme les promesses électorales.

Enfin c'est ce que l'on croyait, en allant voter.

PLUS D'ENFANTS EN CENTRE DE RETENTION

UNE ASSIGNATION A RESIDENCE PAS RESPECTEE aurait motivé leur placement en rétention et leur expulsion aux aurores...

Mais si l'assignation à résidence leur a été proposée comme alternative à l'enfermement, c'est probablement que les parents présentaient des garanties "réelles" de représentation, comme de la famille en France peut-être... Raison de plus pour NE PAS LES EXPULSER, non ?

 

IdL

 

 

 

 

 

 

L’ENFERMEMENT DES ENFANTS EN RETENTION EST INADMISSIBLE

Riyad, 3 ans et demi  et son frère Ramyi,  2 ans et demi, deux enfants tchétchènes, enfermés avec leurs parents au centre de rétention administrative (CRA) de Saint Jacques de La Lande  (35) depuis 5 jours,  ont été maintenus en rétention vendredi 26 juillet, sur décision du Juge des Libertés. Leur expulsion est programmée pour lundi 29 juillet à destination de la Pologne, le premier pays européen par lequel ils sont entrés dans l’U.E.

La famille Mejidov est arrivée à Nantes en février 2013 pour demander l'asile en France où plusieurs membres de leur famille résident après y avoir obtenu le statut de réfugié (la sœur de Madame Mejidov a la nationalité française).

 Comme de nombreux demandeurs d'asile, cette famille a connu pendant plusieurs semaines l'errance entre la rue et le 115, puis  un hébergement stable en avril 2013 dans un hôtel, qui a permis la scolarisation de l’aîné à la maternelle La Fontaine de Saint Sébastien sur Loire.

La famille a été convoquée le 2 juillet à la préfecture de Nantes et assignée à résidence en vue d’un vol prévu le 11 juillet,  auquel elle ne s’est pas présentée. Elle a regagné son hôtel avec l'accord de la préfecture, qui a renouvelé le contrat pour l'hébergement jusqu'au 24 juillet.

Dimanche 21 juillet à 7h, une vingtaine de policiers ont fait intrusion dans la chambre d’hôtel, réveillant brutalement  le couple et leurs 2 jeunes garçons, embarqués vers le commissariat de Nantes, puis vers le CRA de Rennes.

Le lendemain  à 4h, nouveau réveil brutal par les policiers du CRA pour les conduire à l'aéroport. Le père a crié pendant 1/4 h son refus de partir. Les policiers ont finalement renoncé, avec les menaces habituelles "la prochaine fois, on utilisera la force".

Le TA de Rennes, appliquant à la lettre la circulaire du 6 juillet 2012 qui préconise la rétention pour les enfants lorsque leurs parents s’opposent  l’expulsion, a confirmé le 24 juillet le placement en rétention de la famille Mejidov , et le Juge des libertés a fait de même le 26 juillet, prolongeant ainsi l’enfermement des petits. Le représentant du Préfet justifiant cette situation par le comportement des parents. "En refusant de suivre l'escorte à l'aéroport, ils ont prolongé la rétention des enfants".  

Rien ne peut justifier l'enfermement des enfants. Nicolas Sarkozy,  Hortefeux, Besson, Guéant en ont abusé, ce qui a amené la condamnation de l’Etat français par la CEDH.   En ces temps là, la gauche tout entière, avait unanimement dénoncé cet enfermement et pris publiquement l’engagement que cela cesserait. En établissant des exceptions à l’interdiction de l’enfermement des enfants, Manuel Valls a clairement signifié le peu de cas qu’il faisait des  motifs de principe de  cette l’interdiction,. L’arrestation et l’enfermement, que ce soit dans les conditions décrites ou de manière plus soft, sont toujours des violences, des traitements inhumains et dégradants.  Qu’en est-il de  l’intérêt supérieur de l’enfant, ici violé de façon manifeste ?  Qui peut justifier la privation de liberté infligée à des enfants qui n’ont commis aucune infraction ? 

Depuis le 6 juillet 2012, près d’une vingtaine d’enfants (le plus jeune âgé de 6 mois …) , et sans doute davantage, ont été les victimes de cet acharnement.  

Les voix qui s’élevaient en 2009 sur le parvis de Notre-Dame pour condamner ces pratiques restent pour le moment muettes.

Pour l’ensemble de la société, il est de la plus haute importance de montrer que  les convictions sur des questions de principe de ceux qui gouvernent ne fluctuent pas au gré de l’idée qu’ils se font des valeurs et de l’état de l‘opinion.

Il faut que l’enfermement de familles, d’enfants, cesse définitivement et que les politiques qui s’indignaient de cette inhumanité continuent à avoir le courage de l’affirmer. 

Pour info, le reportage de France 3

 

http://www.dailymotion.com/video/x12bshm_les-enfants-au-centre-de-retention-a-rennes_news

 

CELA NE DEVRAIT PLUS ETRE POSSIBLE.

SINON QUEL SERAIT LE SENS DU "CHANGEMENT" ?

 

IdL

 

 

 

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