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Retour sur la Conférence de presse de St-Sébastien

Quelques mots sur la conférence de presse de ce matin, 23 juin, devant l'école primaire de La Fontaine à St-Sébastien sur Loire.

Un peu de monde... et, surtout, pour la première fois beaucoup d'élus de tout bord venus soutenir et s'engager dans les opérations de parrainage à venir.

A cette occasion, sont venus apporter leur soutien aux parents d'élèves, enseignants, membres du Collectif Enfants Etrangers ou représentants de la LDH et du Collectif Unis contre une immigratin jetable :

    - un adjoint du Maire de St-Sébastien sur Loire ainsi qu'une conseillère municipale et le Directeur de Cabinet de la même municipalité

    - plusieurs élus Verts de Nantes ou/et de Nantes Métropole venus nous apporter leur engagement écrit à parrainer officiellement des enfants le 1er juillet prochain

    - un adjoint au Maire de Nantes

 

Les derniers événements entendus aujourd'hui sur les ondes ou les échos de nos amis d'Angers nous disent qu'il nous faudra être très mobilisés le 1er juillet, et bien organisés tout l'été, pour faire échec à la chasse aux sans-papiers dont M. Sarkozy vient d'écrire, avec fierté n'en doutons pas, deux nouvelles pages en organisant, encourageant ou/et cautionnant :

       - l'expulsion de 75 roms dans un charter où, sans notre mobilisation jusqu'à mercredi dernier, le papa de Ferdinand et Matei aurait sans doute dû prendre place, entravé et attaché à un siège d'avion.

    - la traque et l'expulsion prochaine de Mme Kamara, victime du zèle d'un édile dont je ne voudrais pas être le miroir devant lequel il se rase le matin en contemplant, j'imagine, la perspective d'une longue et belle carrière (sûrement pas celle de Président de la République, le miroir étant déjà occupé et nous savons tous par qui). Bref, vu le zèle de l'homme à dénoncer son prochain, comme aux heures les plus sombres de l'histoire de notre pays, j'en arrive en fait à me dire que ce triste maire, fuyant tout examen de conscience, doit porter longue barbe et favoris fournis. Si je me trompe, c'est encore bien pire. Quelle honte !!! 

 

Le temps presse. Madame KAMARA doit être libérée. Adressez vos messages de
protestation et l'exigence de voir Madame KAMARA libérée au Préfet de Maine
et Loire:

Par mail: cabinet-prefet@maine-et-loire.pref.gouv.fr

Par télécopie: 02 41 88 04 63

 

 

     

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