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Soutien du Maire de Nantes aux enfants étrangers scolarisés

Le Maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, vient de nous adresser copie du présent communiqué de presse relatant un récent courrier au Préfet de la Région des Pays de la Loire et de la Loire Atlantique.

Souhaitons maintenant, qu'au-delà de cette intervention significative, M. Ayrault accepte de présider en personne la cérémonie de parrainage républicain d’enfants étrangers scolarisés à Nantes programmée le samedi 1er juillet au matin, en prélude à une journée de mobilisation régionale dont l’après-midi se déroulera dans les jardins du Conseil Régional des Pays de la Loire, en présence de nombreuses personnalités politiques de Lutte Ouvrière à l'UDF, de syndicalustes, de représentants d'associations et d'acteurs des réseaux mobilisés auprès des familles étrangères en Loire-Atlantique, en Maine et Loire, en Sarthe, en Mayenne, en Ille-et- Vilaine …

 
"Soutien du Maire de Nantes aux enfants étrangers scolarisés"

 

J’ai pris acte de l’annonce par le Ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, de son intention de procéder à la régularisation d’un certain nombre de familles déboutées du droit d’asile, dont les enfants sont scolarisés dans nos écoles.

 

Par conséquent, la demande de régularisation d’une quarantaine de ces familles, vivant dans l’agglomération nantaise, adressée au Préfet de la Région des Pays de la Loire et de la Loire Atlantique, devrait, logiquement, trouver une réponse favorable.

 

Il y a un an déjà, dans un courrier daté du 15 juin 2005, j’avais fait part au Ministre de l’Intérieur de mon inquiétude concernant des familles nantaises dans cette douloureuse situation. Dans un communiqué j’avais signalé par ailleurs que chacun avait conscience que ces familles ne repartiraient pas dans leur pays d’origine. Dans ces conditions, il fallait donc que ces familles soient sorties de la clandestinité et qu’instruction soit donnée au Préfet de régulariser leur situation dans le respect de la loi de 1998. Loi qui permet, je le rappelle, une régularisation des personnes ayant fait montre d’intégration.

 

Depuis des années, j’affirme que la situation des familles dont les enfants sont scolarisés dans les écoles de notre République doit faire l’objet d’une bienveillance particulière.

 

La défense des droits de l’Homme, de mon point de vue, ne peut être sélective. Notre vigilance doit donc également s’exercer pour faire respecter –au delà de la nécessité d’avoir et d’appliquer des règles sur l’entrée et le séjour des étrangers en France- les droits des personnes étrangères se trouvant sur notre sol et, notamment, des enfants.

 

C’est pourquoi, j’ai affirmé mon soutien aux parents d’élèves qui s’opposent aux expulsions des familles étrangères dont les enfants, scolarisés dans notre pays, souvent nés en France, y résidant parfois depuis plusieurs années, et donc parfaitement intégrés, seraient les premières innocentes victimes.

 

Au regard de la réalité dénoncée par les acteurs associatifs, je m’étonne des chiffres évoqués par l’entourage du Ministre de l’Intérieur quant aux familles potentiellement régularisables. J’espère que les déclarations du Ministre ne relèvent pas une fois encore d’un simple effet d’annonce.

 

La meilleure façon d’y voir clair, c’est d’examiner concrètement les dossiers des familles concernées. C’est le sens de mon courrier au Préfet.

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