Intervention de Madame Catherine Bassani-Pillot au Conseil Municipal pour les Elus Ecologistes et citoyens de Nantes à suivre sur "Accueil et citoyenneté des étrangers" : "Nous avons un devoir d'accueil, de solidarité, de fraternité, dit elle, relevant qu'à Grand Synthe, ou à Paris, la voie de la prise en charge par les territoires obligeant l'Etat à faire des propositions", est certainement une voie à suivre.
"Ils n'ont pas attendu pour agir (dit-elle des habitants, des collectifs, des associations, ici présentes,...)
Ses élans de solidarité ont besoin d'être relayés par des engagements politiques encore plus forts. (...)
"Nous soutenons la mise à disposition de locaux municipaux pour les associations et la mise à l'abri pour les migrants en attente de droits communs ou sans solution.", conclut-elle.
Intervention de Catherine Bassani-Pillot au CM du 30 juin 2017
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Les Hébergeurs solidaires interpellent le conseil municipal de Nantes
Les Hébergeurs Solidaires, collectif qui héberge de jeunes ados migrants distribuent des tracts ce matin, à l'arrivée des élus qui participent au conseil municipal de Nantes.
A l'entrée de l'Hôtel de Ville, où se tient ce matin, le conseil municipal de Nantes, le collectif des Hébergeurs solidaires distribue des tracts à chaque élu qui arrive. Elles sont 156 familles, sur le département, et hébergent 56 jeunes ados migrants échoués à Nantes, sans famille. "La responsabilité d'accueillir les jeunes est trop lourde, alerte le collectif. On interpelle les institutions pour que chacune prenne sa part du problème".
Les Hébergeurs solidaires demandent qu'une délégation soit reçue par la Ville. "La situation de ces jeunes est le problème des citoyens mais aussi des institutions, disent-ils. Elles doivent réagir et s'impliquer face à cette situation intolérable." Ils veulent obtenir des aides sociales pour les jeunes migrants "pour qu'ils puissent s'alimenter, se laver, laver leurs vêtements et des accueils de jour, car il y a aujourd'hui, 200 jeunes sans solution". Ils ont déposé une pétition qui a recueilli 3500 signatures.