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26/11 Rassemblements pour un accueil décent des migrants, des enfants, des Mineurs Isolés et Jeunes Majeurs

Nantes. Plus de 700 personnes en soutien aux migrants samedi

  • Entre 700 et 1000 personnes se sont rassemblées au miroir d'eau à Nantes en soutien aux migrants.
    Entre 700 et 1000 personnes se sont rassemblées au miroir d'eau à Nantes en soutien aux migrants. | Franck Dubray

Ouest-France

Entre 700 et 1 000 personnes se sont réunies au miroir d'eau, à Nantes, ce samedi 26 novembre en solidarité avec les migrants. Le cortège est parti vers l'allée Baco, face à l'ancien squat surnommé le Radisson noir.

Entre 700 et un millier de personnes sont réunies au miroir d'eau, à Nantes, en solidarité avec les migrants. Plusieurs collectifs sont à l'initiative de ce rassemblement : le collectif de la rue des Stocks, le collectif de soutien aux mineurs étrangers isolés, le collectif Uni(e)s contre l'immigration jetable.

Partis du miroir d'eau, ils sont allés vers l'allée Baco devant un ancien squat, qui avait été surnommé, à l'époque, le Radisson noir. Un squat dont ils avaient été expulsés. Ils étaient ensuite partis rue des Stocks, puis à l'ancien presbytère de Doulon, d'où ils viennent d'être expulsés mardi dernier.

Allée Baco, les manifestants ont organisé un simulacre d'inauguration de cet ancien squat en un nouveau centre d'accueil pour les migrants. Un geste symbolique et ironique devant un bâtiment muré.

Parmi les slogans entendus sur place, un revient en force: "Pour un accueil digne de tous les migrants : un toit pour toutes et tous".

L'ambiance est bon enfant avec une fanfare et des échassiers. Des comédiens interprètent un faux maire ou encore l'abbé Pierre.  

 

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 Avant le Rassemblement du 26 novembre prochain au Miroir d'Eau à 15 heures

APRES l'EXPULSION DU SQUAT DE DOULON, revue de presse :

http://www.20minutes.fr/nantes/1966803-20161122-expulsion-squat-nantes-vont-devenir-migrants-batiment

 http://www.telenantes.com/actualite/info-soir/article/info-soir-du-mardi-22-novembre

(voir les 2 premières minutes)

http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-tensions-au-gymnase-de-doulon-apres-l-expulsion-des-migrants-4627867

http://www.presseocean.fr/actualite/nantes-70-migrants-expulses-du-squat-de-doulon-ce-matin-22-11-2016-210321

http://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes-metropole/nantes/nantes-cinquantaine-refugies-evacues-ancien-presbytere-saint-medard-doulon-1137225.html

 

Expulsion d'un squat à Nantes: Que vont devenir les migrants et le bâtiment ?

Nantes. Les migrants expulsés du presbytère dirigés vers un gymnase

Agnès Clermont / Ouest-France le 22 novembre 2016

Ils ont quitté pour toujours le presbytère de Doulon, propriété de la Ville, loué par le Diocèse. Ces hommes, une cinquantaine de migrants qui vivaient là depuis août 2014, en squattant, de façon précaire mais avec l'aide de riverains et d'un collectif de soutien, ont été expulsés ce mardi matin par la police. Dans le calme. Actuellement, ils patientent en file d'attente, au gymnase de Doulon, réorganisé en centre d'orientation. Chacun à leur tour, ils sont dirigés vers une place d'hébergement.

« Suite à une décision de justice, vous avez été expulsé du bâtiment de l'ancien presbytère de Doulon. Un nombre limité de solutions d'hébergement ou de mise à l'abri, en fonction des statuts administratifs, a été identifié. Pour savoir si vous pouvez bénéficier de ce dispositif, vous pouvez vous rendre à ce jour au gymnase de Doulon. »

>> A voir: Retour en images sur l'expulsion du squat de Doulon

C'est muni de ce paraphe officiel que les 55 hommes expulsés du presbytère de Doulon, à Nantes, ce mardi matin, vont et viennent, hagards, dans les salles du gymnase voisin. Au fond, une petite salle a été aménagée en centre d'accueil et d'orientation. À droite, deux tables ont été transformées en guichet provisoire par des salariés du Service intégré de l'accueil et de l'orientation, le SIAO. À gauche, les réfugiés attendent leur tour en file indienne. 

Chaque situation est scrutée au cas par cas par les professionnels, en lien permanent et téléphonique avec la préfecture. « Vous allez pouvoir vous rendre rue Gaston-Turpin, dit l'un d'eux au jeune exilé assis face à lui. Là-bas, des travailleurs sociaux vont s'occuper de vous. »

Un abri pour chacun des migrants

Le foyer de la rue Gaston-Turpin est la nouveauté du jour. Ce bâtiment du diocèse, situé à Nantes, près du jardin des Plantes, vient d'être transformé en lieu d'accueil pour les migrants. « Il accueillera 35 personnes qui vivaient à Doulon, indique Xavier Brunier, du diocèse. Nous en prendrons en charge quatorze autres, en hôtel social ou par le biais du réseau Welcome. La préfecture a annoncé qu'elle mettait cinq places à disposition. La ville de Nantes, dix. Et il y a aussi, si besoin, huit places en centre d'accueil de demandeurs d'asile le Cada. »

Par conséquent, chacun des migrants de Doulon, sauf situation particulière, devrait dormir à l'abri, dans un lit, ce soir. Reste à savoir pour combien de temps. 

La préfecture s'exprimera officiellement sur le sujet, ce mardi soir, au cours d'un point presse, pour « expliquer la démarche engagée et présenter un premier bilan de sa mise en œuvre »

 

Expulsion du presbytère de Doulon

*

Nantes. Tensions au gymnase de Doulon, après l'expulsion des migrants

 Agnès Clermont / Ouest-France le 22 novembre 2016

Les 55 migrants expulsés mardi 22 novembre 2016, à 8 h, du presbytère de Doulon, à Nantes, ont été orientés vers le gymnase voisin, transformé en centre d'orientation. Des travailleurs sociaux sont chargés de diriger chaque exilé vers un lieu d'hébergement. Problème : certains des squatteurs du presbytère n'étaient pas là à 8 h. "Ils sont une quinzaine, et eux aussi il faut les prendre en charge", ont tonné les militants, en refusant de quitter les lieux sans qu'une solution ne soit trouvée.

« Mon ami était parti tôt à l'école. À 8 h, quand les policiers sont entrés dans le squat, il n'était déjà plus là. » Comme ce jeune réfugié qui logeait au presbytère de Doulon, à Nantes, une bonne dizaine d'autres squatters (selon les associations qui les soutiennent) n'étaient pas sur les lieux, mardi 22 novembre 2016, au matin, au moment de l'évacuation du bâtiment squatté depuis août 2014.

Un ticket pour un hébergement

« L'un des hommes revenait du greffe. Un autre de l'hôpital. D'autres des bains douche », s'offusque Corinne Ducleux, militante et voisine du presbytère. Les 55 migrants expulsés se sont vus attribuer un ticket pour être orientés vers l'un des hébergements proposés par le diocèse, l'État ou la Ville.

« Mais les autres ? Ceux qui n'étaient pas là et qui ont laissé leurs affaires au squat ? Comment ils font pour récupérer leurs biens ? Où vont-ils aller ? », interroge Corinne Ducleux.

Tensions avec les policiers

Entre midi et deux, les nombreux membres du collectif de soutien aux migrants de Doulon ont vivement manifesté leur désaccord : ils ont expliqué à la cellule d'accueil et d'orientation du gymnase qu'il fallait impérativement mettre tous les squatters de Doulon à l'abri. Pas seulement les 55 répertoriés.

L'incident a donné lieu à un moment de tension. Les policiers se sont positionnés aux portes du gymnase. Certains militants ou certains migrants, qui en étaient sortis, n'ont pas pu entrer à nouveau.

Des membres du collectif se réunissent en ce moment pour décider des suites à donner au mouvement. 

 

 

*

RASSEMBLEMENT LE 26 NOVEMBRE PROCHAIN - 15 heures au Miroir d'Eau

 

Communiqué de l'Intersyndicale CFDT, CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNSA

 

"Les Unions Départementales

CFDT- CGT- FSU- SOLIDAIRES- UNSA de Loire-Atlantique

apportent leur soutien aux migrant‑es et et au rassemblement festif du

samedi 26 novembre 2016 à 15 h au miroir d’eau,
rassemblement pour un accueil décent de toute personne sans-abri.
"

 

Les Unions départementales réunies en intersyndicale ont décidé de reprendre

contact avec les interlocuteurs : Ville de Nantes/Préfecture/Collectif migrants afin

que la reprise du dialogue débouche sur des solutions concrètes d’hébergement,

d’accompagnement des personnes sans-abris quel que soit leur statut (précaires -

SDF- Mineurs Isolés étrangers - migrants) et quelle que soit leur situation.

Le droit au logement est un droit universel garanti par la constitution. Un logement

décent est la première réponse de santé publique que l’état doit mettre en place

pour tous.

Mais l’intersyndicale veut aussi que le dialogue renoué permette une rencontre

de tous les acteurs concernés. En effet, il s’agit pour elle de mettre en place pour

TOUTE PERSONNE la sécurisation du parcours de vie (habitat décent, construction

de projet de vie…)

L’intersyndicale prend acte de la communication de la Ville de Nantes, qui indique que

des logements vacants existent et peuvent être mis à disposition des migrant-e-s.

L’intersyndicale veillera à ce que ces déclarations soient suivies d’effets concrets.

RESTE à CE QUE TOUS SE RÉUNISSENT

POUR QUE CELA SOIT RÉALITÉ

 

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