Le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires RESF44 SOUTIENT les militantes et militants qui seront demain jugé-e-s pour avoir tenté de mettre à l'abri des jeunes, parfois mineurs, que les pouvoirs publics abandonnent à eux-mêmes ou laissent à la rue. SOUTIEN !
APPEL A SOUTIEN de militantes et militants qui seront jugés demain, lundi 25 avril, par le TGI de Nantes,
quai François Mitterrand. Un point presse à 14 heures devant le tribunal !
Communiqué du Collectif MEI de soutien
"effractions et dégradations en bande organisée" ... Elles/Ils ouvraient un squat pour mettre à l'abri des jeunes, en plein hiver !!!
#OUvreursdeSQuatsPOtentiels #OUSQPO
Le collectif de soutien aux Mineur-e-s Isolé-e-s Étranger-e-s souhaite
témoigner de son total soutien aux militant-e-s du collectif qui
passeront devant la justice le lundi 25 avril à 14h et appelle à un
rassemblement en solidarité.
Le collectif dénonce le cynisme des pouvoirs publics de laisser
comparaître des nantaises et nantais qui ont tenté de mettre à l’abri
des mineurs que le conseil départemental laisse à la rue. En effet,
ces militant-e-s ont tenté de réquisitionner un bâtiment public, vide
depuis des années et pourtant toujours fonctionnel, pour abriter des
jeunes exilé-e-s à la rue, que le conseil départemental devrait
prendre en charge dans le cadre de sa mission de protection de
l’enfance. Malgré les condamnations du conseil départemental par le
tribunal administratif, les élu-e-s continuent leur politique excluante
et ce sont celles et ceux qui tentent de mettre ces jeunes à l’abri
qui se retrouvent inquiété-e-s par la Justice.
Ce procès est une fois de plus la preuve que le conseil
départemental peut se soustraire aux décisions de justice tandis
que les militant-e-s sont criminalisé-e-s pour leur solidarité.
Les délinquant-e-s sont celles et ceux, sous couvert d'un mandat,
qui nient la solidarité nécessaire pour les populations en exil et
notamment les mineur-e-s.
Lundi 25 avril 2016, à 14h soyons nombreuses nombreux devant le tribunal
de grande instance de Nantes en solidarité avec les membres du
collectif inquiétés et pour montrer notre détermination à mettre en
oeuvre tous les moyens nécessaires pour que les droits des MIE et
des exilé-e-s, deviennent effectifs.
Le collectif de soutien MIE
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Janvier 2016
Ados migrants : la manif fait le siège de l'aide sociale à l'enfance
Par Agnès Clermont et Isabelle Labarre.
Cent manifestants se sont rassemblés à midi devant le palais de justice de Nantes, en soutien aux mineurs isolés étrangers. Ils sont arrivés devant les services du Département
Ils étaient une centaine, ce mercredi midi, réunis à l'appel du collectif Uni-e-s contre une immigration jetable, pour soutenir les adolescents migrants sans toit, échoués à Nantes. Au chapitre des revendications, les militants dénoncent le manque de structures adaptées pour accueillir ces jeunes garçons venus souvent d'Afrique noire, du Bangladesh, du Pakistan et d'ailleurs, qui errent sans famille depuis des mois. Ils soulignent également les carences criantes en matière de scolarisation de ces jeunes gens.
D'ailleurs, une autre lettre a aussi été envoyée au recteur pour demander la mise en place de dispositifs de scolarisation.
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Ce mercredi, le collectif Uni-e-s contre une immigration jetable appelle à un rassemblement de soutien à ces jeunes, à Nantes. Mardi, huit sympathisants avaient été arrêtés.
Sept des huit militants interpellés alors qu'ils tentaient d'ouvrir un troisième squat nantais dédié aux ados migrants ont été laissés libres hier soir, après une journée de garde à vue. Le huitième, lui, a finalement passé la nuit dans sa cellule alors qu'il allait également être libéré. Au moment où il allait sortir du commissariat, les policiers ont trouvé sur lui sa carte d'identité, et ont compris qu'il leur avait donné un faux nom.
Ces trois femmes et cinq hommes âgés de 20 à 30 ans, avaient été arrêtés dans la matinée au 9 rue des Girondins, dans le quartier Chantenay, à Nantes. 48 heures plus tôt, selon nos informations, ils avaient forcé l'entrée de ce local inoccupé de la CPAM, utilisé seulement pour entreposer des archives.
« L'objectif, c'était d'abriter les mineurs isolés étrangers échoués à Nantes, expliquaient mardi Annie Richard et Juliane Van Bustel, du collectif de soutien à ces ados migrants, aussitôt prévenues que les huit sympathisants avaient été placés en garde à vue. Bien sûr qu'on soutient cette action. Quand on sait que sinon, tous ces gamins sont dehors, on ne peut pas faire autrement. »
À Nantes, deux squats sont déjà occupés par des mineurs isolés étrangers, gérés par leur collectif de soutien. Mais ils sont archi-saturés, disent les militants.
Ce mercredi midi, avec le collectif Uni-e-s contre une immigration jetable, ils appellent à un rassemblement devant le palais de justice de Nantes. Objectif, entre autre : « La création de structures adaptées pour accueillir et accompagner tous les mineurs isolés étrangers et la mise en place d'un suivi éducatif pour tous. »