Elle aura 14 ans dans quelques semaines...
Elle veut les fêter ici, à Nantes, avec ses copains du Collège.
Elle ne veut pas partir.
Knarik conserve sur elle LA LETTRE qu'elle voulait remettre en mains propres au préfet de Loire Atlantique. Peut-être finira-t-elle par lui envoyer, si ses services continuent de refuser de la recevoir, elle et sa mère, Aïda. Aïda a reçu une Oqtf (contestée), son mari, Seiran, expulsé en Arménie le 28 novembre 2012 n'a pas obtenu que le Consul de France à Erevan lui délivre le visa long séjour qu'il avait demandé, pour retrouver sa femme, pour retrouver sa fille et espérer retrouver l'espoir d'un traitement approprié à la maladie qui le ronge comme elle a emporté son père, décédé faute de soins de la même maladie. Héritage C ? C'est viral...
Knarik n'a jamais connu l'Arménie, elle n'a pas appris cette langue, ni à l'écrire, ni à la lire. Alors après des années passées à fuir un pays puis l'autre, pour suivre ses parents, Knarik ne veut plus partir.
Dans sa LETTRE, elle écrit : "Personne n'a le droit de séparer une famille".
Personne, non.
IdL
L'article de Vanessa Ripoche, Ouest-France, paru le 7 mars 2012
Avec nos remerciements
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L'article de Jean-Damien Fresneau, Presse-Océan, paru le 9 mars 2012
Avec nos remerciements