Le Collectif "Un toit pour toutes et tous" appelle à un nouveau rassemblement :
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Le Collectif "Un toit pour toutes et tous" appelle à un nouveau rassemblement :
L'Evacuation du Lieu Unique s'est déroulée sans incident Ouest France vendredi 26 octobre 2012
"Il aura fallu à peine plus de 10 minutes aux forces de l'ordre pour faire sortir les occupants du Lieu Unique. Quand ils ont vu arriver les premiers CRS, à 9 h 30, ce vendredi, les membres du collectif Un Toit pour tous et toutes sont immédiatement rentrés dans le bâtiment et en ont fermé les portes. C'est finalement par l'arrière du Lieu Unique que sont rentrés les policiers, afin de déloger les militants.
Une centaine de personnes a été accompagnée vers la sortie. Le cortège, précédé d'une banderole, s'est alors déroulé, scandant ses revendications et chantant « Ce n'est qu'un au revoir ».
Quelques personnes à la rue confiaient leur malaise : où vont-ils bien pouvoir passer la nuit ? « Chaque année, en moyenne 25 personnes meurent dans l'indifférence, du fait d'être à la rue », tenait à rappeler un militant de la Ligue des droits de l'homme, venu soutenir le collectif."
La veille veillait pourtant depuis la veille !
Evacué mardi, le foyer rouvre déjà aux sans-abri
"Sur demande expresse de la Préfecture, le foyer Gustave Roch géré par la Protection Civile a fonctionné hier soir, en catastrophe, pour les familles qui dormaient au Lieu Unique occupé,..." lequel a été évacué ce matin.
Lire Ouest-France ce 26 octobre, l'article signé Agnès Clermont :
"Et qu'est ce qui va se passer si la température tombe à 0° le jour ? Où est-ce que l'on va abriter les autres sans abri ?"
Nous avons des propositions :
- repousser collectivement l'arrivée du grand froid (sans pour autant accélérer le réchauffement climatique)
- ouvrir d'autres lieux aux sans-abri, sans attendre les rigueurs du grand froid
- s'inspirer de cette mobilisation exemplaire et de l'expérience unique de ces quinze jours d'occupation toutes les fois que le droit fondamental et inconditionnel, - aussi essentiel qu'accessible -, celui d'avoir un toit sur la tête ne sera pas respecté.
Une prise de parole et parole en prise directe, d'un jour à l'autre, d'une AG à l'autre. Une expérience de démocratie inégalée qui est aussi une clé pour ouvrir d'autres portes, si besoin !
AGENDA Sous les Nefs, l'été indien et le souffle du Sahara, à la Tour LU, l'expulsion, en matinale... des migrants, nomades, sans abri... sous le Chapiteau du Ciel, à la Rue ?
Toutes les personnes en résidence au Lieu Unique doivent être hébergées !!!
Pas de trêve !
RV le 27 OCTOBRE,
place Bretagne,
Rassemblement du Collectif
"Un toit pour toutes et tous"
à 15 H
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24 HEURES POUR EXPULSER, à partir de ce 24 octobre, c'est donc plié pour le 25 octobre. Un jour en fait ! Alors comme on n'imagine pas une intervention dans un établissement public en pleine nuit, ce sera l'aube, ce 26 octobre, qui accueillera l'huissier.
L'audience du 22 n'était qu'une Répétition générale, salle comble, mais l'avocat demandait un report. L'audience du 23, matinale, salle comble, dans le secret des échanges à peine audibles entre les parties, laisse augurer du pire. Le Rideau est tombé : on abandonne ce lieu si unique où contre toute atteinte, la fréquentation n'a jamais baissé !
Plier des matelas et organiser un jeté de couvertures du balcon ?
Déplier un toboggan pour évacuer ?
Aller boire un dernier verre au bar du Lieu avant de s'engouffrer dans la nuit ? Tournée générale : un pastis 115, sinon rien ! En espérant que la ligne soit rétablie... et que la veille veille depuis la veille... jusqu'au jour d'après.
Où iront les personnes expulsées, sans abri, isolées ou en famille ? Il n'est pas question de les laisser retourner à la rue. Nous serons vigilant-e-s. Pas de trêve.
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Le Collectif "Un toit pour toutes et tous" réunit plusieurs collectifs, des organisations, des citoyennes et citoyens (liste en cours) :
AFPS 44, CSF, CGT 44, CIMADE, CNL, Collectif Enfants étrangers citoyens solidaires( RESF 44), Collectif logement, collectif Uni-e-s contre une immigration jetable, DAL 44, Europe Ecologie Les Verts, GASProm-ASTI, Gauche Anticapitaliste, groupement des Retraités Educateurs sans Frontières, LDH, les Alternatifs, Logis Saint-Jean, MRAP, NPA, Parti de Gauche, PCF, SEN, US Solidaires…
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PROCES
LUNDI 22 OCTOBRE A ONZE HEURES
AU PALAIS DE JUSTICE DE NANTES
(présence de soutien dans la salle d’audience et/ou devant le tribunal selon ce qui sera possible)
Nous ne souhaitons pas nous installer durablement dans l’espace que nous occupons au Lieu Unique. Mais en l’état actuel des choses, sans solutions pour les personnes hébergées ici, une expulsion serait absolument intolérable.
Exigeons ensemble l’application du droit au logement, l’accueil inconditionnel de toutes personnes sans abri dans un logement digne, stable et durable : l’Etat et les collectivités publiques en ont le devoir et les moyens !
Signataires :
Collectif de mobilisation réunissant associations, organisations, citoyens et citoyennes soutenu par (liste en cours) : AFPS 44, CSF, CGT 44, CIMADE, CNL, Collectif Enfants étrangers citoyens solidaires( RESF 44), Collectif logement, collectif Uni-e-s contre une immigration jetable, DAL44, GASProm-ASTI, Gauche Anticapitaliste, groupement desRetraités Educateurs sans Frontières, LDH, les Alternatifs,Logis Saint-Jean, MRAP, NPA, Parti de Gauche, PCF, SEN,Union syndicale Solidaires…
POURQUOI EN EST-ON TOUJOURS LA ?
L’occupation du premier étage du Lieu Unique, scène nationale culturelle Nantaise, se poursuit toujours par le collectif « Un toit pour toutes et tous » et de nouvelles personnes sans-abri nous rejoignent quotidiennement. Nous étions hier soir plus de cinquante personnes, isolées, familles, enfants, à dormir sur place, avec des militants. Ce nombre grandissant s’explique par le bouche-à-oreille, mais aussi simplement parce que nous ne trouvons plus d’interlocuteurs pour répondre à nos besoins.
LE 115 NE REPOND PLUS
Hier, le 115 ne répondait plus par la négative puisqu’il ne répondait plus du tout. En effet, des salariés du 115, estimant qu’ils ne travaillaient pas dans des conditions appropriées, ont décidé hier de poser, à raison, leur droit de retrait. Qu’est-ce que le « droit de retrait » ? Selon l’article L.4131.1 du code du travail :
« Le travailleur alerte immédiatement l'employeur de toute situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu'elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ainsi que de toute défectuosité qu'il constate dans les systèmes de protection. Il peut se retirer d'une telle situation. L'employeur ne peut demander au travailleur qui a fait usage de son droit de retrait de reprendre son activité dans une situation de travail où persiste un danger grave et imminent résultant notamment d'une défectuosité du système de protection.»
Il est important de comprendre que si les employés du 115, à Toulouse récemment comme à Nantes, posent leur droit de retrait, c’est que la situation est grave ! Comment vouloir exercer un travail où le/la salarié doit répondre par la négative à des centaines d’appels quotidiens ? Le 115 ne peut simplement pas remplir sa mission d’hébergement prévue par la loi.
Nous soutenons les salariés du 115 pour obtenir des conditions de travail décentes et leur apportons notre entière solidarité.
LA SITUATION AUJOURD’HUI
La Préfecture annonce avoir relogé 37 personnes, pour arriver à 60 dans quelques jours, tout ceci dans des hôtels en attendant le déblocage de gîtes ruraux. Pourquoi ceci est insuffisant et ne répond pas à nos revendications ?
1) Seules des familles avec enfants sont hébergées dans le cadre de ces mesures exceptionnelles. Les célibataires, les familles sans enfant, bénéficiant de moins d'empathie dans les médias, ne sont pas pris en compte et restent dans la rue.
2) Les hébergements sont proposés presque exclusivement à des demandeurs d'asile, alors que ces personnes (familles et célibataires) devraient être déjà dans des dispositifs d'accueil spécifiques (les CADA). C'est un détournement de l'hébergement d'urgence, au détriment des autres personnes à la rue, françaises et étrangères. Rien n’est prévu en fait à ce jour pour la plupart des personnes qui se sont mises à l’abri en occupant le Lieu Unique.
3) La Préfecture et la Mairie de Nantes déclarent que le Collectif serait satisfait par « 100 places supplémentaires » en hébergement d’urgence. C’est faux, car notre revendication première a toujours été que le 115 remplisse sa mission pour qu’il n’y ait plus personne à la rue. Nous ne sommes pas dans une logique comptable de places, mais dans une exigence de répondre aux besoins.
La réalité encore aujourd’hui, c’est :
- Un 115 saturé qui ne traite pas la majorité des appels
- Des hébergements d’urgence largement insuffisants
- Aucun nouveau lieu d’accueil ouvert par les services de la DDCS
QUEL PROBLEME DE LOGEMENT ?
Il ne s’agit pourtant pas d’un problème de logement ! La France est un pays riche, les solutions d’hébergement ne manquent pas et nous pouvons, nous, sans-abri, militants, associations, produire dès maintenant la longue liste des immeubles vacants de notre ville, que la mairie ou le conseil général connaissent d’ailleurs mieux que nous puisqu’il s’agit de leur parc immobilier !
Nous nous demandons vraiment si les pouvoirs publics ont une réelle volonté politique de répondre à l’urgence sociale. Est-il nécessaire d’attendre les grandes vagues de froid pour ouvrir un lieu ? Y a-t-il urgence à expulser alors qu’il y a urgence à reloger ? N’est-il pas scandaleux de voir des occupants expulsés et des maisons détruites, avec des moyens exorbitants (hélicoptères, bulldozers, forces de l’ordre) comme on l’a vu hier à Notre- Dame des Landes, pendant que des centaines de personnes sont dans la rue, alors que les solutions existent et sont largement moins coûteuses que cette opération de force ?
Nous n’avons pas vocation à habiter le Lieu Unique ! Même si nous prenons en charge collectivement en autogestion, la sécurité, le sommeil et l’alimentation du collectif, nous ne sommes pas naïfs quant à la situation. Ceci n’est pas un lieu de vie, c’est un lieu de survie, de lutte ! Ce choix d’occupation est l’aboutissement d’une réflexion :
- Notre but premier est la sécurité des personnes, des familles et des enfants.
- Notre but second est de trouver un support médiatique et emblématique pour que les Nantais(es) comprennent la situation et que des moyens conséquents, à l’échelle des besoins, soient politiquement débloqués.
La crise du logement ne doit pas créer un rapport de force des pauvres entre eux, des travailleurs sociaux entre eux, des militants entre eux, comme cela s’est passé à Marseille où des habitants ont incendié un campement Rom. Le mal-logement est un problème social général, qui relève de choix économiques et politiques.
CE QUE DEMANDE LE COLLECTIF
Notre mouvement peut vous paraître complètement « utopique », mais pour autant, ce qui se passe ici est bien tangible ! Nous sommes de vraies personnes, avec de vrais besoins de logements. Nous dormons dans des parcs, à la gare, dans la salle d’attente des urgences ou dans des chambres de formule 1 en périphérie de ville lorsque le 115 répond. La météo nantaise est réelle elle aussi. Nous appelons tout le monde à ouvrir les yeux sur cette situation. La crise n’est pas dans les pays voisins, à la télévision, ou ailleurs, elle est là. Nous ne cherchons pas à culpabiliser les gens mais à ce que chacun prenne ses responsabilités. Il n’est pas acceptable de détourner la tête devant une personne ou une famille qui dort dehors la nuit, actuellement à Nantes sous la pluie. Vous pouvez agir ! Venez rejoindre, médiatiser, faire écho à notre lutte. Vous pouvez avec nous, demander à la mairie, au conseil général et au gouvernement d’apporter des moyens vrais, tangibles, immédiats.
Nous voulons que toutes les personnes sans-abri et les familles soient logées pour cet hiver. Le droit au logement est dans les textes constitutionnels. C’est un devoir collectif non négociable ! Nous souhaitons dire aux Nantais(es) que les droits sociaux sont un rapport de force constant, qui se formalise à un certain moment par une loi, mais que celles-ci ne sont jamais acquises et toujours à défendre. Il faut défendre nos droits !
Nous exigeons :
- Un renforcement immédiat du 115 pour faire face au sous-effectif évident
- L’ouverture rapide de nouveaux bâtiments inoccupés
- Un mise à l’abri sans condition de l’ensemble des personnes à la rue, quelle que soit leur situation administrative.
Merci de faire tourner ce mail le plus largement possible, de nous faire un écho médiatique et de venir nous rejoindre !
Des membres du Collectif « Un toit pour tous et toutes ».
Tract du Collectif d'appel à la manifestation
Communiqué Logement CGT FSU Solidaires
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SAMEDI 6 OCTOBRE, ON CHINE dans les allées du Jardin Japonais
Ile de Versailles, au petit square, stand 27, à l'entrée de l'ïle de Versailles
NOUVEAU VIDE GRENIER
Les fruits de la vente ont été entièrement reversés au
Collectif Enfants Étrangers Citoyens Solidaires RESF44