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Hébergement inconditionnel mais sous réserve... de places

Ici, au moins, nous n'avons pas eu à subir les effets de la polémique autour des consignes de certaines préfectures visant à exclure les personnes sans papiers des dispositifs d'accueil d'urgence.

Ici, le principe de l'accueil inconditionnel s'applique « à tout moment », comme le prévoit le Code de l'action sociale et des familles (et non pas seulement pendant le plan hivernal)

SEULEMENT voilà : l'accueil n'est plus inconditionnel..... quand 16 familles sont menacées de la rue ou déjà plus menacées mais DEHORS, à la RUE !

Des chefs d'établissements scolaires, des enseignants, des parents d'élèves et des élu-e-s se sont mobilisés récemment dans les écoles, à l'école Villa Maria, à l'école des Garennes, à l'école Fellonneau.

Et nous continuerons à soutenir ces rassemblements, ces mobilisations, ces goûters solidaires pour aider les familles d'enfants scolarisés, même si nous sommes bien conscients de pallier les carences de l'Etat en sollicitant la solidarité des citoyens et des militants, quand l'Etat se dérobe, mais nous userons aussi de toute notre force de mobilisation pour faire pression sur lui.

 

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communiqué HEBERGEMENT DES FAMILLES ETRANGERES


Collectif Enfants étrangers, citoyens solidaires / RESF 44

Collectif nantais Uni-e-s contre une immigration jetable

 

Hébergement des familles étrangères

 

Nous savons qu’actuellement 16 familles étrangères sont à la rue.

Elles dorment dans des voitures, dans les halls de l’hôpital ou de la gare, dans les parcs, … quand la solidarité citoyenne n’arrive plus à trouver de solution.

A leurs appels, le Samu Social (115) répond qu’il n’y a pas de place.

Les collectifs dénoncent le désengagement financier de l’Etat qui a pourtant l’obligation de mettre à l’abri toute personne en situation de détresse médicale, psychique et sociale.

 

Des solutions existent : ainsi, les places de l’urgence hivernale ont fermé le 31 mars : les foyers Saint-Martin (18 places) et Gustave Roch (30 places) sont vides.

Les familles déboutées du droit d’asile encore hébergées en hôtel par le 115 depuis l’hiver, vivent, elles aussi, dans l’angoisse ; elles doivent téléphoner au 115 toutes les semaines pour savoir si l’hébergement va être renouvelé.

Ces familles ont des enfants scolarisés. Depuis janvier 2011, certaines ont dû changer d’hôtel et aller à l’autre bout de l’agglomération, d’où des problèmes de transport pour les enfants.

Les collectifs constatent qu’il s’agit là d’une forme de maltraitance des enfants, source d’une souffrance psychique importante pour eux et leurs parents.

Les conséquences de ces situations sont graves en termes humains : des enfants qui ne peuvent suivre une scolarité régulière, dont l’intégration pourtant fortement souhaitée est compromise ; une maman seule avec un bébé de 3 mois qui dort 2 nuits de suite dans un jardin public en octobre : il en résultera 2 mois d’hospitalisation pour la mère et son bébé.

Avec les parents d’élèves et les enseignants qui se mobilisent fortement autour de ces familles, les collectifs dénoncent la politique d’immigration du gouvernement qui génère une extrême précarité et viole les droits fondamentaux de personnes qui ne peuvent revenir dans leur pays."

Nantes, le 28 avril 2011

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