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  • UNE FAMILLE DE KOSOVARS TROUVE ENFIN UN TOIT A NANTES





    vendredi 17 avril 2009

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    Grâce à la mobilisation du réseau Éducation sans frontières, une solution a été trouvée pour accueillir les Berisha.


    Cela faisait trois mois que Frimi Berisha, son épouse Saiti, enceinte, et leurs trois enfants dormaientdehors. Au parc de la Moutonnerie à Nantes, essentiellement. Lors du dernier week-end pascal, des riverains comme Matthias Delplanque ont constaté leur présence et signalé le cas de cette famille à diversesassociations. « Moi aussi j'ai des enfants... Il y avait vraiment urgence ». Les Berisha ont fui le Kosovo en guerre en 1999. Après dix ans passés au Monténégro, rebelote, sous la pression des Albanais.

    Après un long trajet en camion, ils ont échoué à Nantes. Bien que légalement sur le territoire français, puisque demandeurs d'asile politique et bénéficiant d'une autorisation de séjour provisoire, la rue était leur seul domicile. Cécile Bir, membre du collectif Enfants étrangers, citoyens solidaires, qui appartient au Réseau d'éducation sans frontières (RESF 44) déplore : « Aujourd'hui en Loire-Atlantique, la préfecture et la DDASS ne proposent plus de solutionsd'hébergement ».

    Grâce à la mobilisation du réseau Éducation sans frontières, la situation s'est débloquée hier midi. Issue positive. Dès hier soir, ils ont pu être logés à l'hôtel, avant de bénéficier provisoirement d'une petite maison, à Olonne-sur-Mer, en Vendée, par le biais du Centre d'accueil des demandeurs d'asile (Cada). Cependant, les Berisha ne sont pas les seuls dans ce cas. « On veut surtout attirer l'attention sur le problème du logement des demandeurs d'asile », conclut Cécile Bir. En espérant autant de dénouements positifs pour l'avenir...

  • OUEST FRANCE jeudi 16 avril 2009

    Actualité à Nantes
    Une note de service pour contrôler les Roms
    Le syndicat de la police municipale continue à faire du bruit. Il demande aux agents de ne pas appliquer une note de service.
    Le temps n'est pas à l'apaisement au sein de la ville de Nantes. Le syndicat national des policiers municipaux, affilié à la CFTC, continue à monter au créneau (lire Ouest-France du 10 avril). Après avoir protesté contre la nomination d'un nouveau directeur, c'est une note de service qui est mise au pilori. Son intitulé a suscité de l'émoi : « relevé d'identité des familles Roms ou de nationalité roumaine installées sur la ville et l'agglomération ».

    Dominique Martin, président national du syndicat, conseille aux agents de ne pas appliquer cette note. La direction de la tranquillité publique demande « de relever les identités des membres des familles qu'elles soient victimes ou mises en cause dans des faits de délinquance ou d'incivilités ». La note ajoute : « Le relevé d'identité est soumis à des conditions légales et il convient de les respecter ». Le syndicat a alerté plusieurs associations de droits de l'homme. « Pourquoi contrôler spécifiquement une population ? » s'interroge Dominique Martin.

    La ville, dans un communiqué, a répondu que les « agents de police municipale exécutent les tâches relevant de la compétence du maire que celui-ci leur confie en matière de prévention et de surveillance du bon ordre, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publiques. Ils sont chargés d'assurer le respect des arrêtés de police du maire ».

    La ville considère que ces attaques sont infondées et motivées « par des considérations uniquement personnelles. »


    Marylise COURAUD.