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Du Mégaphone à la lanterne : les porte-voix de la réprobation unis contre la Honte


 une belle mobilisation... après la bataille ! et le vote par une majorité des parlementaires européens en faveur de la directive "Retour". Pour les eurodéputés un court article à relire, au moment de célébrer le 60ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, son article 9 : Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.

 

Actualité Nantes

jeudi 19 juin 2008

Réunis contre « la directive de la honte »

Le cercle du silence, place Royale, a rassemblé des personnes venant de milieux très divers, qui refusent « la chasse aux étrangers ». Le cercle du silence, place Royale, a rassemblé des personnes venant de milieux très divers, qui refusent « la chasse aux étrangers ».

Deux manifestations se sont déroulées, hier soir à Nantes, contre la réduction du droit d'asile, la rétention et l'expulsion des étrangers.

D'abord à 18 h, une manifestation classique, militante, devant la préfecture. Puis, à 19 h, un rassemblement silencieux, place Royale. Hier soir, deux actions de soutiens aux migrants se sont déroulées à Nantes. Elles coïncidaient avec le vote, au Parlement européen, d'une « directive de la honte » sur la détention et l'expulsion des personnes étrangères.

Cette directive préfigure, selon les manifestants, « l'installation en Europe d'un modèle permettant l'enfermement généralisé des étrangers sans papiers et des demandeurs d'asiles dans des camps ». Parfois jusqu'à 18 mois.

Le rassemblement de la préfecture a eu pour prolongement un cortège qui est allé jusqu'à la place Royale. Une partie des manifestants a rejoint « le cercle de silence » de la place Royale. Le cercle s'est déployé autour d'une lanterne allumée.

Là encore, il s'agissait de dénoncer « la chasse aux étrangers », l'enfermement dans les centres de rétention administrative, les conditions « inhumaines » de détention dans ces centres, et une évolution de lois rendant quasiment impossible l'obtention de l'asile.

Le cercle du silence, qui se formait pour la seconde fois, a rassemblé au-delà du noyau traditionnel de militants de gauche et des défenseurs des droits de l'homme. Il a associé dans une même protestation des personnes venant visiblement d'horizons très différents, réunies dans un même « appel à la conscience de tous », dans le même refus de « criminaliser » des personnes entrées en Europe « pour vivre mieux ou pour sauver leur vie ».

Ouest-France

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