Mobilisation hier soir pour la famille kurde dont l’expulsion du père a été confirmée. Mère et enfants sont désormais cachés.
(extraits)
“Hier, le tribunal administratif lui a confirmé l’ordre de quitter le territoire français.
Dans les heures qui ont suivi, le Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires a mobilisé plusieurs centaines de personnes qui se sont retrouvées devant la Préfecture.
Parmi elles des familles et des enseignants de l’Ecole Fraternité, dans laquelle était scolarisée Emkrine.
Depuis vendredi elle ne va plus à l’école. Comme ses deux jeunes soeurs, nées en France, et sa maman, elle a été placée “sous la protection du Collectif”. En clair, la fratrie et la maman sont désormais cachées dans des familles. Il fallu expliquer aux enfants pourquoi leur camarade n’est plus là, témoigne un enseignant, en décrivant une enfant bien intégrée, parlant parfaitement la langue française.
Une délégation a été reçue par le directeur de cabinet du Préfet. Un chef d’entreprise, prêt à embaucher le père de famille en faisait partie.
L’adjointe communiste, Delphine Bouffenie, représentait le maire de Nantes. Celui-ci, par l’intermédiaire de son cabinet, est intervenu auprès de la Préfecture. Et a aussi envoyé un courrier. “Cette famille dont deux enfants sont nés en France et qui prenait des cours de français aurait dû être régularisée, rappelle l’élue.